Fédération CGT des Cheminots


LE MÉTIER D’ASCT ET SA RÉMUNÉRATION EN DANGER,LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Classification et rémunération

| Action depuis le 5 décembre 2019

L’UTP, le patronat de la branche ferroviaire, a communiqué son projet de « classification des emplois et de rémunération » pour la Convention Collective Nationale.

Le patronat a l’intention d’accentuer la polyvalence, tout en tirant la rémunération vers le bas.

Tous les cheminots de la branche ferroviaire, contractuels et statutaires, sont concernés.

Depuis 2018, les dispositions statutaires liées à la rémunération et à la progression professionnelle peuvent être modifiées unilatéralement par la Direction SNCF.

ASCT

Situation actuelle à la SNCF pour les agents statutaires

Propositions de l’UTP dans le cadre de la CCN

Déroulement de carrière

Du niveau de la qualification B PR 4 ou avec le statut ATTOP (si BAC) jusqu’au niveau 2 de la qualification D position 19.

Le déroulement de carrière sur les positions de rémunération se fait pour une partie automatiquement selon les dispositions statutaires et « au choix ». En revanche, l’accession à un niveau et /ou à une qualification sont intégralement au choix de la direction.

De la Classe 2 (deuxième Classe du Collège exécution) à la Classe 4 (1ère Classe du collège Maîtrise).

Déroulement de carrière non automatique et uniquement selon les choix de la direction. Une revalorisation de l’ordre de 6 % est prévu au bout de 15 ans…

Définition du métier

Le métier d’ASCT est fondé sur les 4 S (sécurité, sûreté, sauvegarde des recettes et service à bord). Il est régi selon les règles caractérisées par les 21 situations professionnelles décrites dans la VO 493. L’ASCT assure l’accompagnement des trains de voyageurs dans le cadre du service public ferroviaire en effectuant des missions de sécurité des circulations issues des directives réglementées, il assure la sûreté ainsi que les règles de vie à bord. Enfin, il assure la préservation des recettes en effectuant le contrôle des titres de transports.

Assure le service, l’accompagnement et le contrôle des clients dans les trains. Il peut être amené à donner le départ des trains dans le respect de la ponctualité, veille à la sûreté de la clientèle et contribue à la sécurité des circulations et à leur régularité. Participe à la prise en charge des clients de son train et réalise des prestations de la relation client.

Rémunération en début de carrière SNCF : Traitement PR 4 Echelon 1 + Indemnité de Résidence 1 + Prime de travail moyenne mensuelle code 24 + (Prime de fin d’année/12).

Fin de carrière : calculée pour 32 ans d’ancienneté ; Rémunération SNCF fin de carrière : Traitement PR 19 Echelon 10 + Indemnité de résidence 1 + Prime de travail moyenne mensuelle code 24 + (Prime de fin d’année/12).

En attaquant son contenu et notamment la partie sécurité, l’UTP déclasse le métier d’ASCT et abaisse sa rémunération.

La Classe 2, avec 11 points, correspond selon le système des critères classants de l’UTP à 1 558 euros brut par mois, quelle que soit l’activité de rattachement des ASCT (Transilien, TER ou TGV). Pour la CGT, il est clairement inenvisageable que les projets de l’UTP et de la direction SNCF soient adoptés.

En matière de classification, afin de lutter contre une polyvalence tous azimuts, la Fédération CGT des cheminots revendique une méthode de classification reposant sur une description fine et exhaustive des emplois reprenant :

• La filière d’appartenance et spécialité ;
• Le descriptif et contenu des activités constituant le cœur du métier ;
• Les compétences à mettre en œuvre (savoirs techniques et théoriques) ;
• Le collège, la qualification et le positionnement dans la grille de rémunération ;
• Les conditions d’exercice du métier et interactions avec d’autres métiers/services ou entités ;
• Formation/habilitation/diplôme (conditions d’accès) ;
• Parcours professionnel (avant/après) y compris vers d’autres filières ;
• Une réelle reconnaissance du métier d’ASCT en cadrant un temps de travail basé sur 32h par semaine ;
• Une réelle connaissance du métier d’ASCT en favorisant la multi-activité dans des établissements mono-métiers afin de garantir et pérenniser les parcours professionnels pour tous les agents de train ;
• Une formation ASCT transverse fondée sur les 4S ;
• Une réelle reconnaissance du métier d’ASCT en bonifiant 1 année pour 5 années d’exercice, dans le cadre du départ à la retraite.

En matière de rémunération, la Fédération CGT des Cheminots revendique :

• Une nouvelle grille de rémunération pour l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire, avec 9 classes (3 Exécutions, 2 Maîtrises, 2 Cadres, 2 Cadres Supérieurs) ;
• Un déroulement de carrière automatique sur les 38 positions de rémunération qui composent ces 9 classes avec un délai maximum de 4 ans sur la même position (sur la base d’une carrière de 32 années, avec bonifications pour les métiers à pénibilité avérée) ;
• La mise en place d’un 13ème mois de Branche ;
• Une majoration par ancienneté atteignant 31,04 % pour 32 années de carrière.

La CGT revendique que la réussite à la formation ASCT soit qualifiante.

PROPOSITIONS CGT :

Définition du métier ASCT :

Niveaux
de
recrutement :

Déroulement
de carrière :
Rémunération mensuelle brute sur 12 mois :
Agent qualifié assurant un rôle essentiel dans le cadre de la sécurité par le biais d’une formation solide et d’un contrôle régulier. Il assure en outre la régulation de la vie à bord autant pour la sûreté des biens et des personnes, que du service aux usagers.
Il effectue des tâches relatives à la commercialisation des produits ou services et/ou à l’administration des ventes, nécessitant des connaissances tech-niques, une capacité d’initiative et de réflexion élevées.
Enfin, il coordonne le travail de plusieurs agents avec participation effective au travail.
CAP/BEP/BAC

De E3 (Exécution 3ème niveau) à M1 (Maîtrise 1er niveau) sur la grille CGT. L’obtention de l’examen ASCT équivaut à un niveau BAC pour les agents recrutés sans BAC.

Après réussite et obtention de l’examen ASCT la rémunération de départ sera de :
3 221 € (13ème mois compris) Rémunération en fin de carrière :
5 679 € (13ème mois compris)

Seule la mobilisation massive des cheminots pourra tordre la trajectoire que veut imposer le patronat de la branche ferroviaire.

LE 05 DÉCEMBRE 2019, ENSEMBLE GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

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NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : IL FAUT RÉPONDRE AUX REVENDICATIONS !

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean CASTEX remplacera Jean-Pierre FARANDOU à la tête du groupe SNCF.

La Fédération CGT continue d’exiger des actes forts dans l’intérêt des cheminots et du service public ferroviaire.

Les deux auditions de Jean CASTEX au Sénat et à l’Assemblée nationale ont confirmé les alertes émises de longue date par la CGT concernant :

  • Le financement de l’infrastructure, plus largement du système ferroviaire, qui repose de manière injuste sur le travail des cheminots et la hausse des tarifs pour l’usager (fonds de concours).
  • Le coût exorbitant que génère l’ouverture à la concurrence par la fin de la mutualisation des moyens humains, matériels et financiers du fait de la segmentation par produit, ligne, société distincte.
  • La casse sociale qu’exacerbe la concurrence, usant du dumping social comme carburant (baisse des droits).
  • Le scandale du plan de discontinuité au Fret face aux enjeux environnementaux et de réindustrialisation.
  • L’aménagement du territoire et la préservation tant des lignes de dessertes fines du territoire, des gares fret et voyageurs, des guichets et des triages.
  • L’emploi cheminot en volume et en qualité (formation dispensée…).
  • Les conditions de travail et la sécurité ferroviaire.

Les différentes questions, interpellations des parlementaires sont, pour certaines, convergentes avec les analyses de la CGT.
Pour rappel, La CGT conteste l’efficacité de la concurrence, qui ne vise qu’exclusivement à abaisser les coûts (sociaux, de production…) pour gagner en rentabilité financière. Cette logique est en totale contradiction avec les enjeux de service public et de réponse aux besoins des populations, que ce soit en matière de transport de marchandises comme de voyageurs.

La Fédération CGT des cheminots a bien entendu les réponses du candidat CASTEX devenu président.

Elle appelle les cheminots à relever la tête et à se tenir prêts à agir sur :

  • Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites.
  • La remise en cause immédiate du fonds de concours et l’abandon de l’austérité salariale.
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs.
  • Le repositionnement d’Hexafret sur les flux abandonnés, et l’exigence de réelles garanties de développement pour le fret public SNCF.
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau, au-delà du seul réseau structurant.
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.
  • L’augmentation de la dotation aux activités sociales et culturelles pour la porter à 3 % de la masse salariale des actifs et à 1 % pour les retraités, y compris pour les filiales Fret et Voyageurs.

Le nouveau président doit, sans délai, répondre aux exigences portées par la CGT.
La direction doit également apporter des réponses concrètes à la plateforme unitaire construite par l’ensemble des fédérations syndicales représentatives nationalement et déposée le 24 septembre dernier afin de :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Voter une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • Réviser la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

À l’appui des nombreuses luttes locales sur la production, menées au quotidien sur les conditions de travail, l’emploi, les salaires, le maintien de lignes, de gares, de guichets, de triages fret, la CGT réitère son exigence d’ouvrir des négociations sérieuses le plus rapidement possible sur l’ensemble des sujets évoqués.

 

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Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
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LE 5 NOVEMBRE, AGISSONS POUR LA RECONNAISSANCE DU MÉTIER !

Prime de travail

| Trains

Le 5 novembre 2025, la Direction convoque une nouvelle rencontre « prime de travail », conformément aux engagements pris en avril 2025. C’est l’occasion pour tous les ASCT, quelle que soit leur activité, de peser sur ces négociations pour obtenir de réelles avancées, y compris sur les sujets du quotidien.

PRIME DE TRAVAIL : LES ASCT EXIGENT DU CONCRET !

Le projet CGT date du 7 juillet 2021. Une pétition spécifique signée massivement par les ASCT a été remise le 19 mai 2022. Depuis, la CGT maintient la pression et poursuit la bataille qu’elle a engagée. Cette juste revendication est plus que jamais d’actualité. La Direction doit répondre à la forte attente que ce mouvement a suscitée.

La première rencontre du 11 juin 2025, placée sous la surveillance des ASCT à l’appel de la CGT, a permis de faire un état des lieux sur la situation actuelle et sur les propositions. Le projet CGT (fusion S1-S2 + nouvelle rubrique mettant en valeur la reconnaissance ainsi que la technicité du métier en y incorporant une base garantie d’une valeur de 150 euros par mois) permettrait une hausse substantielle de la prime de travail afin de la porter à environ 820 euros par mois, dont plus de 500 euros garantis.

POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS MOBILISER ?

Les actions collectives (rassemblements, pétitions, demandes d’audience, DCI…) payent et ont déjà permis d’arracher l’ouverture des négociations, le 11 juin. Aussi, cette date du 5 novembre est une nouvelle étape au cours de laquelle la Direction aura la tâche d’apporter des réponses concrètes. Des conclusions de haut niveau doivent être mises sur la table sans tarder !

EN SE MOBILISANT MASSIVEMENT À L’APPEL DE LA CGT, NOUS

  • défendons collectivement l’objectif d’une prime de travail revalorisée et garantie POUR TOUS LES ASCT ;
  • exigeons la fusion des éléments 3 et 4 (S1-S2) sur le taux le plus élevé ;
  • exigeons une prime de travail transverse à toutes les activités et fondée sur un socle unique intégrant la sécurité.

LA CGT APPELLE TOUS LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE LE 5 NOVEMBRE PROCHAIN ET À PARTICIPER AUX INITIATIVES EN PROXIMITÉ IMPULSÉES PAR LES SYNDICATS CGT LOCAUX.

SOYONS CONVAINCUS QUE SEUL LE RAPPORT DE FORCE PERMETTRA D’ARRACHER DE NOUVEAUX CONQUIS SOCIAUX.

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LICENCIEMENT SUITE À INAPTITUDE, UN CAUCHEMAR QUI SE MATÉRIALISE !

Accord de branche

| Trains

Après des simulacres de discussions avec l’UTPF (Medef du rail), dans le cadre de négociations de branche, les organisations syndicales étaient appelées à se prononcer sur trois accords (Inaptitude pour les personnes exécutant des TCS, Frais de santé-Prévoyance, Emploi et Formation professionnelle). Focus sur un accord proposé : l’inaptitude. La CGT n’apposera pas sa signature et propose, le cas échéant, de s’opposer à cet accord.

À ce jour, dans l’entreprise, les ASCT font partie des personnels qui exercent des tâches critiques de sécurité (TCS). Ils sont soumis à diverses contraintes, dont la VAS. Lorsqu’il y a malheureusement des cas d’inapti-tude définitive au poste, l’employeur a une obligation de reclassement des cheminots concernés. Mais l’accord proposé par le patronat va bouleverser les règles et enfoncer un coin dans les garanties sociales.

LE LICENCIEMENT POUR SEULE RÉPONSE À L’INAPTITUDE !

L’accord met en évidence le peu de considération qu’a le patronat à l’encontre des cheminots. Concrètement, pour les ASCT, en cas de transfert vers une entreprise ferroviaire privée ou une filiale (après la période neutre des 15 mois), qu’ils soient contractuels ou sous statut, les conséquences sont désastreuses et d’une violence inouïe.
En effet, sous couvert de protéger les entreprises ferroviaires privées de « lourdeurs administratives », le traitement des inaptes est brutal et définitif.

Le licenciement… Ainsi, les agents déjà victimes d’une visite d’aptitude sécurité aux critères ultrarigides seront les jouets d’un accord violent à la main du patronat.

Au vu de ces éléments, la Fédération CGT des cheminots refuse de signer l’accord. S’il était validé par d’autres organisations syndicales, ce serait un blanc-seing offert au patronat avec des conséquences dramatiques pour les ASCT.

LA CGT revendique la garantie de l’emploi et le maintien de la rémunération.

ENSEMBLE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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UN LOGEMENT POUR TOUS ! TOUS POUR LE LOGEMENT !

Rassemblement du 13 novembre

| Actions

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement. Que l’on soit locataires ou propriétaires, l’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires ne suivent pas.

Toutes et tous devant le siège de la SNCF le 13 novembre !

Pouvoir d’achat des cheminots

Depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %. Les loyers ont augmenté de 16,3 % en moyenne. Le parc logement d’ICF Habitat appartient aux cheminotes et cheminots. Il a été construit grâce au 1 % de leur force de travail. Le patrimoine a fondu de 35 % en 20 ans. Le personnel de la plateforme logement diminue (-25 % en 10 ans).

Utilisation du logement pour le dumping social ?

Un cheminot transféré dans une entreprise privée n’aurait plus accès au patrimoine des cheminots en cas de besoin de changement de logement !
L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !

Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !

Quel que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot(e)s. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots et ne pas perdre de PEEC.

Première victime : les jeunes…

De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre à Reims, Lille, Orléans, Le Mans… et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.

La Direction affiche pourtant « ses bons résultats » : elle satisfait 1 attribution pour 3 demandes en Île-de-France… Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

Les cheminots ont aussi des évolutions dans leur vie.

Mariage, naissance, divorce, famille recomposée, retraite, les cheminots n’échappent pas aux statistiques… Les besoins en termes de logement existent tout au long de la vie.

Le parc logement doit tenir compte de ces évolutions. Il faut qu’ICF construise des logements (F2, F3, F4, F5, F6) qui correspondent aux besoins des cheminots et non du « marché ».

Les délais d’attribution de logement ont considérablement augmenté ! (Passant de 4 à 14 mois en 20 ans pour un nombre de demandes similaires.) Trop de demandes de logement sont en cours ; elles doivent être satisfaites !

Nous serons tous retraités, nous sommes tous concernés. Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

Des solutions existent : la SNCF est largement bénéficiaire depuis de nombreuses années. Elle doit investir dans le logement, que ce soit dans la construction, la réhabilitation, mais aussi accorder des augmentations des salaires, neutraliser les augmentations de loyers, augmentater les aides…).

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ve·s soient maintenu·e·s dans leur logement ou relogé·e·s sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·e·s, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT LE JEUDI 13 NOVEMBRE
À SAINT-DENIS À 13H !

ENSEMBLE, PLUS FORTS, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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LA CGT S’OPPOSE À L’INSÉCURITÉ SOCIALE !

| Les conditions sociales

Plusieurs mois de discussions sur le volet « sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels » de la branche ferroviaire ont conduit à la proposition par le patronat (UTPF) de 3 accords aux conséquences dévastatrices.

Certaines organisations syndicales ont d’ores et déjà validé le projet en apposant leur signature.

La CGT a fait valoir son droit d’opposition à ces accords et exige un nouveau Statut pour tous les cheminots.

Jamais les attaques n’ont été aussi brutales, contre les droits ainsi que les garanties collectives et individuelles des cheminots de la branche.

Face à ces offensives patronales, la CGT refuse de placer les cheminots sur le « reculoir ».

NON A UN ACCORD « INAPTITUDE SECURITE » ACCÉLERATEUR DE LICENCIEMENTS

Cet accord met en danger les droits fondamentaux des cheminots et menace la sécurité de l’ensemble du secteur ferroviaire.

Il appuie l’absence de garantie quant au maintien du salaire pour les cheminots qui accomplissent des tâches de sécurité autres que celles de conducteur, lorsqu’ils sont jugés inaptes sécurité.

Les indemnités temporaires prévues pour les conducteurs en situation d’inaptitude sécurité provisoire se révèlent nettement inférieures à ce qui existe aujourd’hui pour la majorité d’entre eux, ce qui laisse présager d’un nivellement
par le bas.

Aucune mesure réelle de prévention n’est reprise.

L’obligation de reclassement qui relève de la responsabilité de l’employeur, est transférée à France Travail pour la recherche d’emploi.

Loin de protéger les cheminots il accélère les licenciements en facilitant des procédures rapides sans attendre l’épuisement des recours devant la Commission Ferroviaire d’Aptitude (CFA).

Ainsi il prévoit une procédure simplifiée en 4 semaines alors même que le délai moyen de recours est de plusieurs mois.

Pourtant 2 organisations syndicales l’ont validé sans réserve. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD FORMATION QUI LAISSE SUR LE CARREAU LES CHEMINOTS !

L’accord permet aux employeurs de détourner les financements de la formation et de restreindre nos droits. Il met la formation au service des restructurations et des suppressions d’emplois.

Les employeurs sont seuls à décider des formations, de leurs conditions d’accès et des cheminots qui peuvent y accéder.

L’accord prévoit une revalorisation supra légale de 10 % de la rémunération des apprentis sur des métiers visés par les employeurs, ce qui, concrètement, ne modifie rien pour la grande majorité d’entre eux puisque c’est déjà la pratique. C’est un coup d’esbrouffe.

La reconnaissance salariale et professionnelle des formations ? Oubliée ! L’accord va même jusqu’à renforcer les clauses de dédit de formation en faveur des employeurs.

Cet accord nuit gravement aux droits individuels et collectifs : captation des fonds de financement, détournement du CPF pour financer des formations qui sont à la charge de l’entreprise, réduction de la formation à un simple outil de gestion des emplois et facilitation de mise en place de plans sociaux…

Pourtant, 2 organisations syndicales ont validé sans réserve cet accord. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD D’EXTINCTION DU RÉGIME SPÉCIAL ET DE LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE

Il y a quelques mois 3 organisations syndicales ont rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels dans le GPU SNCF. Elles affirmaient mettre en place un mécanisme (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fond de solidarité) qui leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraites.

En réalité, ce mécanisme est complétement inopérant pour les actuels retraités mais aussi pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF (Transdev par exemple).
Les cheminots cotiseraient tout au long (ou partie) de leur carrière sans jamais ouvrir de droits. Des millions d’euros sont ainsi détournés pour gaver des assurances privées.

Il renforce la contrainte faîte aux cheminots relevant du régime spécial à adhérer à une protection complémentaire conduisant à terme à la suppression des droits spécifiques du régime.

Ces mêmes organisations syndicales, UNSA ferroviaire, CFDT et SUD Rail ont pourtant réitéré leur positionnement dans la branche ferroviaire en signant un nouvel accord sans garantie de solidarité intergénérationnelle. Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux.

De plus la faible part prise en charge par « l’employeur » ainsi que la couverture réduite reprises dans l’accord de branche, risquent à terme d’entraîner un alignement par le bas dans les entreprises.

La CGT s’y oppose !

OUI À UN NOUVEAU STATUT POUR DE NOUVEAUX DROITS

La Fédération CGT des cheminots a engagé la riposte globale car lutter CONTRE tous les coups de boutoir ne suffit pas. Il est absolument nécessaire d’organiser en proximité la lutte POUR un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot avec de nouveaux droits.

LA CGT A EXIGÉ L’OUVERTURE DE NÉGOCIATION POUR :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits
  • Une grille unique des salaires et le déclenchement annuel de l’ancienneté
  • La garantie de l’emploi avec l’interdiction de licenciement
  • Des formations et un maintien de la rémunération an cas d’inaptitude sécurité
  • Des formations à la main des cheminots avec une reconnaissance salariale et professionnelle automatique
  • Une CPA/CAA pour tous les cheminots de la branche ferroviaire
  • Des mesures de prévention et de réduction de la pénibilité notamment par l’organisation du temps de travail, la réduction du temps de travail, et la mise en place d’instances de proximité

INFORMEZ VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS :
REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS L’IMPOSTURE
GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS

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DES LUTTES PARTOUT POUR DU CONCRET !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Le contexte politique est marqué par l’entêtement du Président Macron, qui, au travers de ses choix, maintient des gouvernements successifs au service du patronat et des plus riches. Ses décisions ont soulevé une colère légitime des travailleuses et des travailleurs du pays. La CGT a porté des revendications concrètes qui se sont exprimées dans un cadre unitaire lors des mobilisations de haut niveau sur l’ensemble du territoire les 10, 18 septembre et 2 octobre dernier.

La classe politique et les médias évoquent un blocage institutionnel et une instabilité, le patronat, et singulièrement dans notre champ professionnel, poursuit ses politiques de casse et d’abaissement des droits sociaux. Les restructurations dans les établissements se poursuivent, et s’accélèrent même par endroits !

La CGT des Cheminots lutte au quotidien avec ses syndicats locaux pour s’opposer à l’ouverture à la concurrence, obtenir de nouvelles embauches au plus près des besoins, et plus largement rouvrir des lignes et des guichets, faire reconnaître les droits des cheminots et améliorer leurs conditions de vie et de travail.

SECTEUR DE LILLE

Le 09 octobre 2025, plus de 400 cheminots se sont rassemblés devant le Conseil Régional, réuni en séance plénière, pour contester le projet de fermeture massive des guichets sur la région, décidé par le Président Xavier BERTRAND. La CGT a remis plus de 8 000 pétitions d’usagers exigeant le maintien des guichets et a reçu le soutien et l’appui de plusieurs dizaines d’élus locaux et régionaux, considérant ce projet comme un non-sens pour le Service Public Ferroviaire. La lutte continue !

SECTEUR DE REIMS

Une grève massive et unitaire, impulsée par la CGT, a été déclenchée le 22 septembre dernier. Un cheminot sur deux a répondu présent dans la région pour s’opposer aux multiples réorga-nisations que tentent d’imposer les directions locales.
La CGT a obtenu des avancées notamment à l’EIC et à la Traction, sans pour autant, la Direction n’a pas répondu à l’ensemble des problé-matiques portées par les grévistes.
À ce titre, la CGT exige toujours :

  • L’arrêt immédiat des restructurations non concertées.
  • Le maintien des guichets, des escales et des parcours professionnels.
  • Des moyens humains, matériels et financiers pour assurer un Service Public de haut niveau !

SECTEUR DE TOURS

À l’appel de la seule CGT, près de 300 personnes, se sont rassemblées le 16 octobre devant le Conseil Régional avec la présence du Secrétaire Général de la Fédération CGT des Cheminots, Thierry NIER, pour s’opposer à l’allotissement du Service Voyageurs TER programmé dans le cadre du processus d’ouverture à la concurrence sur la région. De manière large, avec les citoyens, les élus locaux et régionaux, la CGT poursuit sa bataille pour un véritable Service Public du rail. À ce titre, la CGT a remis plus de 4 300 signatures dans le cadre d’une saisine citoyenne et a donc obtenu un débat au Conseil Régional. La CGT portera l’abandon de l’allotissement du service voyageur TER pour garantir un Service Public de qualité.

SECTEUR DE MONTPELLIER

Plusieurs mobilisations et actions de toutes formes ces dernières semaines menées par la CGT avec les cheminots ont permis d’arracher :

  •  Cinq emplois à l’Équipement (SE) ainsi que des requalifications de postes à la classe 4.
  • L’embauche d’une cheminote précaire arrachée à la vente, et l’amélioration des conditions de travail par la mise en place d’un roulement CGT à l’EIC, obtenues par le syndicat CGT des cheminots de Millau.
  • L’augmentation de la prime de travail pour les agents de la vente et de l’escale à Montpellier durant trois mois.
  • La CGT, en localité, est déterminée et continue à impulser des actions pour le quotidien des cheminot·e·s !

SECTEUR DE NORMANDIE

La CGT a appelé les cheminots actifs et retraités à un rassemblement pour interpeller le Conseil Régional, présidé par la droite, et contester la décision d’attribution du lot de l’Étoile de Caen à RATP-Dev, synonyme de privatisation du Service Public Ferroviaire. La détermination des cheminots est claire : Ils veulent changer la donne et peser sur le vote des élus pour cette attribution qui se tiendra le 15 décembre prochain. La CGT des cheminots appelle déjà à la grève ce jour-là.

La CGT a mis aussi en ligne une pétition à l’attention des populations et engage l’élargissement de la mobilisation auprès des élus locaux qui manifestent des craintes sur l’avenir de leurs trains !

SECTEUR DE PARIS SAINT-LAZARE

Après avoir envahi la réunion « concurrence » de la Direction, le 03 octobre, consécutive à la création de la Filiale SVCO qui exploitera la ligne L dès le 13 décembre 2026, la lutte continue.

Le mécontentement des cheminots se généralise, car la Direction de la filiale affiche clairement son ambition de baisser leurs droits sociaux, s’attaque au contenu des métiers et entend dégrader les conditions de travail. La CGT a créé les conditions de l’unité syndicale, et interpelle une fois de plus la Direction de l’entreprise en s’invitant au CSE du jeudi 16 octobre avec près de 100 cheminot·e·s.

La direction est mise sous pression, et devra s’assoir autour de la table et engager de véritables négociations.

La CGT exige :

  • Le maintien des accords durant 36 mois pour les cheminots transférés.
  • La garantie du respect des accords locaux.
  • Le maintien du Titre 1 pour les GCIF et des droits spécifiques des ASCT.
  • La garantie des métiers et de leur contenu.
  • L’accès aux activités sociales et culturelles en proximité et du CCGPF avec une dotation de l’entreprise portée à 3 % de la masse salariale.

De nombreuses luttes se construisent encore en proximité, comme à Chambéry, Grenoble et Annecy où les ASCT déposent massivement leur D2I à plus de 95 %, et sont en grève ce vendredi 17 octobre et participeront à un rassemblement devant leur Direction de Ligne pour exiger le recrutement de 24 agents !

La CGT appelle à amplifier ce processus partout, pour contraindre les Directions à faire face à leurs responsabilités et à répondre aux légitimes revendications du quotidien, que ce soit sur les conditions sociales ou pour le maintien et le développement du Service Public Ferroviaire.

DANS CETTE PÉRIODE, QUI PEUT PARAÎTRE TROUBLE,
LA CGT DES CHEMINOTS EST TOUT TERRAIN,
ET RÉSOLUMENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOT-E-S !

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LA CGT PROPOSE, LES CHEMINOTS DÉBATTENT, NOUS AGISSONS ENSEMBLE !

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Info Luttes

Un gouvernement vient d’être désigné pour la seconde fois par le premier ministre Sébastien LECORNU, qui a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale.
La ligne budgétaire reste inchangée : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes.

L’heure reste donc à la mobilisation et à la lutte !

→ LES PDG PASSENT, LES TRAINS ROULENT TOUJOURS !

La démission du Président Directeur Général du groupe SNCF, promu ministre du Travail, et l’attente de la nomination officielle de son remplaçant ne changent rien : les cheminots subissent toujours une politique d’austérité dévastatrice pour le service public ferroviaire !

Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF dénonçaient ensemble, dans l’appel du 18 septembre dernier, les conséquences de la poursuite aveugle de la libéralisation forcée du ferroviaire. Pour l’heure, aucun infléchissement de la politique à l’œuvre n’est annoncé : nos revendications sont donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots a déposé ce mercredi 15 octobre une DCI sur le périmètre du GPU, afin de nous permettre d’agir localement comme nationalement sur :

  •  Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • La remise en cause du fonds de concours qui prive les cheminots de perspectives d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, se matérialisant notamment par une austérité salariale ;
  • L’arrêt du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales FRET et voyageurs ;
  • Le repositionnement d’HEXAFRET sur les flux abandonnés, et de réelles garanties de développement pour le FRET public SNCF ;
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • La dotation activités sociales et culturelles à 3 % de la masse salariale des Actifs et à 1 % concernant les retraités.

→ LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Si le nouveau premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites Borne, la réalité est qu’il ne concède que le décalage de son application, de quelques mois seulement. Cela reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi, ce qui serait inacceptable !

Pour la CGT, décaler n’est pas bloquer, ni abroger. L’heure n’est ni à la retraite à point ni à la capitalisation mais à l’abrogation de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres !

Le monde du travail ne tombera pas dans le piège : la réouverture d’une conférence sur les retraites, en posant comme préalable des mesures d’économies drastiques, n’est pas de nature à donner des gages d’avancées de droits à la hauteur des revendications des salariés et des retraités.

Quant au projet de budget, comprenant notamment le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, la suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique, le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, il demeure une violente cure d’austérité.

La logique libérale ne varie pas : faire payer la crise au monde du travail, préserver le capital et tendre une nouvelle fois la main au patronat.

La CGT appelle d’ores et déjà les parlementaires à combattre toutes ces régressions, et cela devra être appuyé par la mobilisation large et massive des salariés et retraités de notre pays, dans la continuité des actions des 10 et 18 septembre et du 02 octobre.

POUR LA CGT, LE COMBAT CONTINUE
ET LA MOBILISATION S’IMPOSE :
ILS ONT RECULÉ DE QUELQUES PAS, RENVOYONS-LES DANS LES CORDES !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

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AMBITION RCAD CONTRE AMBITION CGT !

| Exploitation

Depuis le 1er septembre 2025, les cheminotes et cheminots des RCAD sont ont été rattachés à la direction générale TGV-IC.
Les conséquences de cette réorganisation, vivement contestée par la CGT, sont :

  • la perte de tous les élus du personnel de proximité à la veille de réorganisations importantes ;

  • l’arrêt des activités sociales proposées par les CASI du fait du refus de leur financement par le CSE prenant.

La Direction se sert de son projet Ambition RCAD pour tenter de bâillonner les cheminots, à l’heure où tous les feux sont au rouge sur les risques psychosociaux. Pourtant, ces services comportent une proportion importante d’agents ayant subi de multiples réorganisations, voire que le travail ou la vie ont fragilisés au fil des années, notamment au regard du taux de travailleurs handicapés (RQTH) bien supérieur à celui de la SA Voyageurs.

À cela s’ajoutent un volume important de travailleurs précaires (CDD ou intérimaires), la mise en place de la polycompétence et le déploiement de l’IA, qui bouleverse les pratiques des téléconseiller·e·s quitte à leur faire perdre leurs compétences techniques !

LE QUOTIDIEN DES TÉLÉVENDEURS MIS À MAL !

Avec un CSE DG TGV-IC basé à la Direction centrale de Saint-Denis et avec la mise en place d’un « comité technique » comprenant 4 représentants (1 par organisation syndicale) pour tout le territoire, la Direction bafoue le vote des cheminots et leur droit à être représenté localement.

La CGT revendique, quant à elle, la mise en place de comités de proximité SSCT dans les RCAD et a refusé, avec les autres organisations syndicales, de signer l’avenant à l’accord CSE au regard du nombre insuffisant de RPX proposé par l’entreprise et demande l’ouverture de véritables négociations.

S’agissant des notations, les circonscriptions vont évoluer en perdant le caractère régional pour le personnel du collège exécution. Cela va entraîner une perte de droits sur l’évolution des salaires et du déroulement de carrière dans les exercices de notations et lors des voeux en EIA. Pour la CGT, il n’est pas admissible que les cheminots perdent des droits à chaque réorganisation.

L’accès aux activités sociales proposées par les CASI risque également d’être impacté par cette réorganisation. En effet, la CFDT, majoritaire au CSE Siège Voyageurs n’est pas signataire de l’accord de 2019 relatif à la mutualisation des ASC (activités sociales et culturelles), pourtant signé entre les trois autres organisations syndicales et la direction d’entreprise.

Pour la CGT, les chèques en tous genres (vacances, lecture, loisirs, restaurant…), sont limités en nombre, sont au même tarif quel que soit le salaire de l’agent et ne permettent aucune activité mutualisée ni aucune solidarité intergénérationnelle. A contrario, la. politique de fonctionnement des CASI est de répondre aux besoins du plus grand nombre en prenant en compte le niveau des salaires, pour rendre les activités accessibles à tous les cheminots, leurs enfants et même aux retraités et aux personnels CASI/CCGPF.

COMITÉ TECHNIQUE DE SUIVI : UNE DÉCISION UNILATÉRALE CONTRE L’AVIS DES ORGANISATIONS SYNDICALES.

Le 30 septembre, la Direction a réuni son premier comité technique de suivi. Ce comité, censé se réunir une fois par trimestre dans un cadre hors des instances de représentation du personnel, n’a pour seule ambition que d’accompagner les restructurations. En effet, celui-ci se tient sans obligation pour la Direction, sans procès-verbal pouvant l’obliger à prendre des mesures et sans ambition de progrès social.

La CGT va continuer à œuvrer pour construire le rapport de force face à une direction obstinée à avancer sur le dossier Ambition RCAD. Dans ce cadre, elle appelle les cheminotes et cheminots à s’organiser pour combattre ces nouvelles attaques et obtenir des effectifs suffisants pour travailler dans des conditions optimales dans les RCAD !

L’austérité n’est pas une fatalité !
D’autres choix sont possibles dans les services commerciaux, dans les RCAD et dans les gares !
Ensemble, nous pouvons gagner !

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Dans les médias

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