Fédération CGT des Cheminots


LES CHEMINOTS BOUSCULENT LA DIRECTION !

Aux cheminots des filières Trains et Traction

| Traction

C’est grâce à la stratégie CGT permettant de faire agir ensemble les deux filières Traction et Trains que la direction de SNCF Voyageurs a réuni deux groupes de travail (28 et 29 avril) sur les questions des commandes du personnel. Elle programme également deux rencontres sur les primes métiers (4 et 11 juin).

Alors que la direction fermait la porte à toutes discussions tant sur l’organisation du travail que sur les primes métiers, la pression des cheminots fait bouger les curseurs.

Rencontres des 28 et 29 avril sur la commande du personnel.

Pour la CGT, ces réunions techniques ne sont pas encore à la hauteur. Par ailleurs, la direction annonce faire appel à un cabinet extérieur pour identifier les problématiques rencontrées par les cheminots (planning, gestion des congés, commandes des roulants, IMC, métier GM).

Nul besoin d’avoir recours à un cabinet extérieur alors que nous portons tant nationalement que localement, tous les jours et ce depuis des mois l’ensemble de ces sujets.

Nos revendications permettent d’améliorer les conditions de travail et de vie, notamment sur les conceptions roulement et le volume en emploi nécessaire pour assurer la charge de travail.

Les experts du chemin de fer, ce sont les cheminots ! La CGT va poursuivre le travail en proximité afin de construire les revendications sur l’organisation du travail, au plus près, dans les résidences, dépôts et collectivement.

La CGT exige dans un premier temps :

  • La prise en compte du niveau d’effectifs nécessaire pour assurer la charge de travail,
  • La prise en compte des revendications des cheminots en charge de la programmation notamment en matière de formation initiale et continue,
  • La prise en compte des temps de parcours (pied, taxi, bus, etc…) en temps de travail pour se rendre sur les lieux d’hébergement en RHR,
  • Le respect des temps de repos à domicile et hors résidence,
  • La non modification des JS commandées en respect de l’accord d’entreprise,

Primes métiers, après le blocage de la Direction : exigeons des avancées !

La CGT revendique la refonte et revalorisation des primes de travail dans tous les métiers depuis des années. Nous porterons donc lors des rencontres des 4 et 11 juin, les revendications spécifiques des filières Traction et Trains. La CGT a bâti des projets concrets qui nourriront de véritables négociations qui doivent s’ouvrir.
La Direction annonce vouloir avancer sur ce sujet dans le cadre des prochaines NAO de janvier 2026. Elle est cependant contrainte d’annoncer des discussions Groupe sur la rémunération dans les prochaines semaines et en septembre. La CGT continue d’exiger, avec les cheminotes et les cheminots, l’ouverture de NAO dès 2025.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de la Traction et des Trains :
À élever le rapport de force à partir du 5 mai,
À mettre sous pression de la grève les tables rondes « primes métiers » des 4 juin (filière Traction) et 11 juin (filière Trains),
À s’inscrire dans l’action de grève « Toutes et tous cheminots » du 5 juin 2025.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOTS !

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LA GRANDE BRADERIE DES BIENS DE FRET SNCF !

| Actions

Des locomotives 27000 de l’ex-Fret SNCF, maintenant C32, sont liquidées aux enchères publiques sur le site Agorastore comme de simples biens obsolètes. Cette politique, menée au nom de la discontinuité imposée par Bruxelles et validée par un gouvernement est un non-sens économique et industriel.

C’est un gâchis historique aux conséquences durables pour les cheminots, pour Hexafret, pour les chargeurs et pour les ateliers de maintenance. C’est aussi un cadeau offert aux autres entreprises de fret qui vont pouvoir bénéfi-cier de matériels modernes pour un prix modique.

Pour la CGT, il aurait été opportun de pouvoir garder ces locomotives, dont certaines sont passées en OP mi-vie, au lieu de remettre en service nos vieilles 7200. C’est de la QVT inversée ! Dans le même temps, on brade les matériels modernes… et on ressort les BB 7200.

Le coût de l’OPMV des 27000 est de 1,2 million par locomotive. La valeur marché de la locomotive est d’environ 800 000 euros, soit pour une 27000 quasi neuve 2 millions d’euros. Elles sont aujourd’hui en vente à 2,5 millions pour un lot de 3 machines.

Ce n’est pas tout ! Il y a aussi le scandale des BB 36300, un matériel moderne, sacrifié sans cohérence. Les locomotives 36300 n’étaient pas un matériel vétuste. Elles représentaient l’un des investissements les plus récents et les plus structurants pour le fret : locomotives modernisées, dotées de systèmes performants et d’un potentiel industriel largement supérieur à ce que laissent entendre leurs détracteurs.

Elles ont été retirées du service bien avant la fin de leur durée d’amortisse-ment, immobilisées administrativement, puis vendues aux enchères pour des montants dérisoires, loin de leur valeur réelle. Ce n’est pas une cession, c’est une perte sèche d’investissement public. Ce n’est pas une stratégie, c’est un abandon !

Sous couvert de discontinuité, c’est une liquidation qui dépasse largement les exigences européennes.

L’argument de la discontinuité, brandi comme justification absolue, est utilisé bien au-delà de ce que demande réellement Bruxelles. La France applique une version maximaliste et punitive de la séparation entre l’ancienne activité Fret SNCF et Hexafret, alors que d’autres États européens ont mené des transitions plus pragmatiques, préservant leur matériel et leur outil industriel.

La CGT dénonce avec force cette politique schizophrène.

Pendant que des 36300 et des 27000, parfaitement aptes à la traction, sont vendues ou partent à l’export, les agents d’Hexafret voient réapparaître des locomotives hors d’âge avec tout le confort qui les caractérisent…

Ces machines ont plus de 40 ans, une ergonomie datée et une capacité de traction limitée. Les ateliers doivent réapprendre à maintenir un matériel qui aurait dû être remplacé depuis longtemps. Les agents, quant à eux, doivent composer avec des engins qui ne correspondent ni aux besoins actuels ni aux exigences de sécurité modernes, pas plus qu’à la volonté affichée de relancer le fret avec en plus des charges optimisées qui ne font qu’aggraver leur vieillissement. La Direction nous a annoncé qu’elles auraient dû être retirées de la circulation en 2034, mais que finalement, elles seraient retirées en 2030.

Une politique incohérente, coûteuse et dangereuse pour la relance du fret ferroviaire

Concernant les terrains de Fret SNCF, un AMI (appel à manifestation d’intérêt) va être lancé pour la vente d’un million de mètres carrés, ce qui représente plus de 100 millions d’euros d’actifs qui là aussi vont être bradés. Qui seront les repreneurs ? On peut déjà craindre que tous ces terrains servent avant tout l’appétit féroce des promoteurs immobiliers et ne soient en rien en lien avec le monde ferroviaire.

Le doublement de la part modale du FRET FERROVIAIRE ne pourra pas se faire sans l’opérateur historique, mais pour cela, il faut qu’il conserve des moyens humains et matériels.

La relance du fret public n’est pas une option !

La relance immédiate du train des primeurs et de l’AFA doit devenir une priorité nationale. Pour la CGT, Hexafret a encore la capacité de pouvoir les assurer. Le gouvernement français doit immédiatement remettre ces trafics sur les rails ! « Pas de report modal inversé ! », il avait été dit. Pourtant, les exemples sont là !

POUR LA CGT, LE FRET FERROVIAIRE PUBLIC EST L’AVENIR,
AVEC LES CHEMINOTS D’HEXAFRET
POUR UNE VRAIE RELANCE DE L’ACTIVITÉ !

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RÉGRESSION SOCIALE, MOTEUR DU CAPITAL !

Droit du travail

| Les conditions sociales

Que ce soit sur le temps de travail, sur les repos hebdomadaires, sur les arrêts maladie…, les attaques du patronat et du pouvoir en place contre les droits des salarié·es s’accélèrent.

Ces mesures ne s’appliquent pas, pour l’instant, dans les branches professionnelles disposant d’une Convention collective, mais jusqu’à quand ?

Le 13 novembre dernier, la Cour de cassation a jugé qu’un·e salarié·e peut travailler plus de 6 jours consécutifs, à condition qu’il ou elle ait au moins un jour de repos dans chaque semaine civile (du lundi 0h00 au dimanche 24 heures). En d’autres termes, elle considère que le Code du travail autorise un·e salarié·e à travailler jusqu’à 12 jours consécutifs étalés sur deux semaines, tant qu’un repos existe dans chaque semaine civile !

Cette lecture orientée du droit constitue une nouvelle attaque contre les salarié·e·s, insultant l’histoire sociale des travailleur·euse·s en rayant d’un trait de plume la lutte des mineurs en 1906 après la catastrophe de Courrières, débouchant sur la création du repos hebdomadaire à la suite d’un mouvement social d’ampleur marqué par une répression sans précédent !

L’OFFENSIVE DÉCOMPLEXÉE DES IDÉES CONSERVATRICES S’INTENSIFIE !

Le 22 novembre 2025, c’est au tour de la droite sénatoriale, dans le cadre de l’examen du PLFSS 2026, d’afficher son mépris pour les salarié·e·s en votant un amendement augmentant la durée annuelle de travail des salarié·e·s de 12 heures supplémentaires par an ! Cette mesure s’inscrit dans la lignée de la bataille culturelle menée par le capital et ses laquais, en infusant dans le débat public des idées régressives et antisociales, à l’image du projet de loi du 3 juillet dernier voulant mettre fin au 1er mai férié, chômé et payé, ainsi que l’adoption, le 31 octobre 2025, de l’amendement rendant possible la prescription par les médecins d’une période de télétravail en lieu et place d’un arrêt maladie !

UNE AUTRE VOIE, HUMAINE ET SOLIDAIRE, EST POSSIBLE !

Alors que le patronat du ferroviaire (UTP) applique les mêmes recettes avec ses attaques incessantes contre la CCN de branche, les cheminot·e·s en ressentent déjà les effets dévastateurs, notamment du fait des réorganisations en cascade et de la dégradation de leurs conditions de travail. Concernant les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam), ils et elles subissent l’explosion de leur temps de travail, souffrent de l’accroissement exponentiel de leur charge mentale et d’un déséquilibre vie pro-vie perso grandissant.

C’est pourquoi il est nécessaire de se rassembler avec la CGT et son UFCM pour revendiquer un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) protecteur et émancipateur, et de se mobiliser contre nos ennemis de classe, dont l’unique objectif est de détruire nos repères collectifs en matière de droits, de salaires, de protection sociale et de retraite !

LA CGT ET SON UFCM REVENDIQUENT :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’extension de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée (ERPA) et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour les encadrants de proximité, leurs adjoints, les RET, les GM, les CTT, les ordonnanceurs et les « astreinteurs » ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur ;
  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

CONTRE LA RÉGRESSION SOCIALE ET L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE,
CHEMINOT·ES DE TOUS MÉTIERS ET DE TOUS COLLÈGE,

EN GRÈVE ET DANS LES INITIATIVES LOCALES LE 2 DÉCEMBRE !

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LA CGT SONNE LA RÉVOLTE SALARIALE

Salaires

| Actions

À la SNCF et dans toutes les entreprises ferroviaires, la CGT exige des mesures salariales concrètes.
L’heure est venue d’imposer nos revendications !

Que les cheminots soient sous statut ou non, leur travail est de moins en moins valorisé et leur niveau de vie continue de se détériorer.
À la SNCF, la direction refuse d’ouvrir des négociations salariales. Elle prétend avoir cédé suffisamment aux cheminots et augmenté les salaires de 21% en 3 ans.

En réalité, en 10 ans, la valeur du point de la grille des salaires n’a progressé que de 5,28 % alors que les prix à la consommation ont augmenté de plus de 19%.

Allons-nous tolérer un nouveau gel des salaires et la dégradation de nos conditions de vie ?

Avec la fin du recrutement au statut, la grille des salaires ne permet plus une progression salariale suffisante mais la direction refuse obstinément la mise en place d’une nouvelle grille.

Allons-nous laisser la direction anéantir définitivement l’évolution salariale automatique ?

Les cheminots contractuels subissent quant à eux la jungle salariale sans aucune garantie de progression.

Allons-nous tolérer les ravages d’un accord classification et rémunération qui divise les cheminots, accentue les inégalités, engendre discriminations et arbitraire et, au final, bloque la progression salariale ?

Les seuils pour bénéficier d’une majoration d’ancienneté sont très longs.Allons-nous continuer de tolérer des délais de plusieurs années pour la reconnaissance de l’ancienneté ?

Les éléments variables atteignent près de 50% de la rémunération dans certains métiers. Allons-nous tolérer cette précarité salariale, véritable outil patronal utilisé pour dégrader les conditions de travail ?

LA CGT APPELLE A LA MOBILISATION POUR LES SALAIRES

La CGT refuse les politiques salariales injustes, la stagnation des salaires et la dégradation des conditions de vie.

Elle refuse la perte de pouvoir d’achat, alors que les richesses produites par le travail des cheminots battent des records de bénéfices.

Parce que les salaires, c’est aussi le financement solidaire pour garantir nos retraites et l’accès à la santé ;
Parce que les salaires, c’est la reconnaissance du travail des cheminots ;
Parce que c’est juste et légitime.

La Fédération CGT des Cheminots revendique :

  • Des augmentations salariales immédiates de 12% et un plan de rattrapage du contentieux salarial de plus de 8 années de gel des salaires et plus de 40 ans de désindexation des salaires.
  • Une grille unique des salaires pour tous les cheminots avec une progression automatique.
  • La reconnaissance de la technicité des métiers et sa pérennisation sous forme de base garantie dans le salaire.
  • Une meilleure reconnaissance de l’ancienneté et l’annualisation de la majoration pour tous les cheminots.
  • Un 13e mois pour tous.

En proximité, à l’équipement, au matériel, à la traction, au train, à la vente ou à la circulation, à l’appel de la CGT, les cheminots se mobilisent déjà pour exiger une réelle
reconnaissance de leur travail.

PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS, ENSEMBLE AMPLIFIONS LES MOBILISATIONS !

INFORMEZ-VOUS DANS VOS SYNDICATS EN PROXIMITÉ ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT POUR CONSTRUIRE LES LUTTES VICTORIEUSES !

METTONS SOUS PRESSION LES NÉGOCIATIONS DANS LA BRANCHE FERROVIAIRE !
ET EXIGEONS L’OUVERTURE IMMÉDIATE DE NÉGOCIATIONS SALARIALES À LA SNCF !

LE 2 DÉCEMBRE 2025
HAUSSONS LE TON
AGISSONS PAR LA GRÈVE !

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UNE CONVENTION SÉCURITÉ BOUSCULÉE PAR LA CGT !

Sécurité et santé au travail

| Actions

La CGT provoque les débats en amont de la convention sécurité organisée le 12 et 13 novembre par la direction du GPU SNCF.
Elle exige un changement radical en matière de politique sécurité.

Alors que le nombre d’accidents mortels et celui d’événements de sécurité atteignent des niveaux dramatiques, la direction du GPU SNCF avait néanmoins prévu de s’auto-féliciter lors d’une réunion en grande pompe.

Coactivité et ouverture à la concurrence qui impliquent une multiplication des acteurs sont des éléments qui concourent à la dégradation de la sécurité.

La balkanisation de la SNCF, les stratégies de filialisations et d’externalisation sont autant de coups portés. Pourtant, ces sujets n’ont pas été réellement abordés par la direction.

Enfermée dans une logique pro business et dogmatique, elle prône l’ouverture à la concurrence, osant même la présenter comme un atout
pour la sécurité !

Simplification, suppression d’un soi-disant sur-prescriptif …, la palette récurrente des items PRISME a été développée durant cette convention.

L’amiante, le plomb ou encore d’autres substances toxiques continuent d’empoisonner les cheminots mais la direction l’écarte de son analyse.

Les accidents du travail sont en forte croissance, pourtant là encore, il n’y a pas de réelle prise en compte.

Pour la direction tout irait pour le mieux et la politique appliquée doit se poursuivre et même s’accélérer.

Ce cycle de pure communication, d’éléments de langage qui ne servent qu’un affichage de façade doit CESSER.

En marge de cette convention, à l’appui d’une distribution de tracts, les militants de la CGT ont échangé avec les participants sur la nécessité d’une autre politique en matière de sécurité.

Au-delà des constats, ils ont pour beaucoup partagé l’analyse de la CGT et ses propositions.

La Sécurité a besoin de moyens pour :

  • Des formations initiales et continues avec un socle sécurité plus large.
  • Un retour à un prescriptif global, structuré et partagé au sein du GPU.
  • Des effectifs suffisamment dimensionnés.
  • Un « management » de la sécurité repensé, revenant aux fondamentaux métier et terrain.
  • La création d’instances de proximité en charge des questions de santé et conditions de travail (CP SSCT) pour répondre aux besoins au plus près des réalités et des cheminots.
  • Le maintien et le développement des infrastructures.

La Fédération CGT des Cheminots porte des propositions concrètes aussi bien dans l’entreprise que dans la branche ferroviaire.

Nous invitons tous les cheminot·e·s à se renseigner auprès de nos syndicats de site et à rejoindre la CGT !

POUR LA SÉCURITÉ ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
ET PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS !

AGISSONS PAR LA GRÈVE
LE 2 DÉCEMBRE 2025 !

→ Pour le droit à la déconnexion, La CGT porte des revendications fortes !

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L’urgence sociale des cheminot·es des Fonctions transverses

| Services communs

À l’heure du morcellement et de la filialisation des activités ferroviaires de la SNCF, l’austérité budgétaire imposée, malgré des bénéfices record, essore les services transverses qui sont aujourd’hui vidés de leurs emplois et prérogatives métiers.
Pour la CGT, les mises en plaque, l’Intelligence Artificielle, la digitalisation, la mobilité contrainte et les incertitudes ne doivent pas être le seul horizon pour ces cheminots.

Alerte rouge sur les métiers et les conditions de travail !

Qu’ils ou elles soient des services médicaux, sociaux, administratifs, paie et famille, de la SUGE, de l’informatique ou encore de l’immobilier, les cheminots des fonctions transverses subissent des réorganisations depuis de trop nombreuses années. Les ambitions des différentes directions dans les projets portés d’ici à 2030 ne laissent pas beaucoup de perspectives et nécessitent la construction d’un rapport de force.

Service Médical !

Les infirmières des cabinets médicaux d’OPTIM’ Services dénoncent un blocage total de leur évolution professionnelle et salariale (postes et salaires gelés à la classe 5), et ce, malgré un GIE affichant 26 millions d’euros de bénéfices.
Ce refus de reconnaissance est d’autant plus inacceptable que la Direction justifie la situation en évoquant un simple ressenti » de charge de travail, et accuse les salariées d’être responsables des retards de visite en raison de leurs arrêts maladie et de mauvaise volonté de délégation des médecins.

En 2025, aucun départ d’infirmière n’a été remplacé. L’absurdité atteint son comble avec les postes de secrétaires médicales occupés par des alternantes qui se retrouvent à former les intérimaires.

Pour masquer ce déficit de personnel qualifié, la Direction a mis en place une « Task Force » qui est des plus « précaire » surtout sur la réglementation du travail, par conséquent celle-ci envisage aussi le recours à des logiciels ou aux Assistantes de Santé au Travail (AST).

Ces choix témoignent d’un mépris total pour la profession et mettent en péril la qualité du suivi des cheminots. La CGT exige l’embauche d’infirmières et secrétaires médicales, l’ouverture des cabinets médicaux à l’ensemble des cheminot-e-s actifs et retraités et l’accès immédiat à la classe 6 pour le personnel infirmier, en cohérence avec leurs responsabilités accrues.

Agence Paie et Famille – On nous a menti !

La création du GIE ne devait rien changer. Force est de constater qu’aujourd’hui, les gestionnaires en APF sont devenus des « prestataires de services ». Cela, bien souvent au mépris de la réglementation et des accords signés.

Les outils mis à disposition sont souvent trop lents et inadaptés aux nouveautés, parfois même inutilisables.

De plus, dans un contexte en constante évolution, le métier « paie » demande une adaptation continue aux process sans réelle formation adéquate. La gestion par thème n’a rien arrangé. Cela nuit de plus en plus aux conditions de travail.

Système d’information – Destination 2030

Dans le cadre du projet Destination 2030, SNCF Voyageurs entend reprendre en main la gouvernance de son système d’information.

Elle compte créer pour cela une Direction Numérique Voyageurs constituée d’une direction Délégation de Service Public, d’une direction TGV Europe, d’une direction Matérielle et d’une direction Transverse Voyageurs (ex PFPR).

Cette nouvelle entité laisse craindre une prise d’autonomie de la SA et une perte de gouvernance globale du SI. La SA entend également privilégier la mise en concurrence et l’usage de progiciels du marché laissant craindre pour l’avenir d’une partie d’eSNCF. La solidarité entre SA du groupe ne semble plus être de mise.

SUGE : plateforme GU en Île-de-France

À la SUGE, la mise en concurrence et les Régions qui décident de ne pas contractualiser de moyens pour la sûreté de leur gare et de leurs trains, font également peser beaucoup d’incertitudes. De plus, les effectifs recrutés en 2024 dans le cadre des JO sont en train de disparaître alors que la sûreté dans les gares, les trains et sur le réseau se dégrade en raison des suppressions de postes.

Dans les Directions Zonales Sureté, la direction s’attaque aux fonctions support. La création d’une plateforme regroupant tous les GU des DZS parisiennes avec de nombreuses suppressions de postes est également annoncé en Île-de-France.

La gestion locale reposera, une nouvelle fois, sur les dirigeants de proximité déjà débordés par les tâches administratives. Cette logique de fonctionnement en plaques se fait au détriment de la qualité de vie au travail avec une recrudescence des erreurs sur l’utilisation des agents de la SUGE.

CPRPF sous tension

Depuis plusieurs mois, le SRTEL (plateforme téléphonique de la CPR) traverse une crise profonde. Les agents subissent une surcharge constante liée aux retards de campagnes, aux pics d’activité, et à un manque criant d’effectifs.

Résultat : conditions de travail dégradées, épuisement croissant, et forte dégradation du service rendu aux cheminots du régime spécial et du régime général (temps d’attente, réitérations d’appels, baisse des indicateurs COG.

La CGT demande des renforts immédiats, une réévaluation des effectifs, et une meilleure reconnaissance du travail des agents. Elle alerte également sur les projets d’intelligence artificielle qui pourraient menacer l’emploi, et sur l’absence de réponse concernant les procédures d’accident du travail.

La CGT dénonce également le projet de fermeture du service de la gestion des populations sensibles, notamment les Cadres Supérieurs et les agents SNCF de la CPR. La fermeture de ce service historique pose de réelles questions de confidentialité.

Immobilier : Contrat de services immobilier

Fin septembre, la CGT a rencontré la Direction de l’Immobilier pour évoquer le prochain contrat de services immobiliers (CSI). Ce contrat de prestation entre les différentes SA et la holding sera signé pour 6 ans, avec une clause de revoyure dans 3 ans et renouvelable une fois.

Si celui-ci semble conforme aux revendications de la CGT pour une branche immobilière intégrée, la CGT met cependant l’accent sur le cadre légal en particulier vis-à-vis des filiales TER. De plus elle alerte sur les conditions de travail des encadrants, la répartition des missions entre les services RH et DAF et porte la revendication de mise en place de référent RH de proximité.

Reprographie et service courrier en danger

La CGT s’interroge sur l’avenir des centres de reprographie. En effet malgré la réinternalisation d’un certain nombre de commandes, la pyramide des âges ne cesse de croître et certaines reprographies comptent très peu d’agents. Si des embauches ne sont pas réalisées rapidement, certains sites pourraient être menacés de fermeture.

De plus, après avoir fermé les tris et externalisé le courrier, la direction projette d’entériner la fin du courrier interne.

Les Cheminot·es des services transverses constituent un pilier essentiel du fonctionnement de la SNCF. Par leur expertise, leur coordination et leur rôle fédérateur, ils garantissent l’unicité de l’entreprise et la cohérence des missions exercées par l’ensemble des cheminots. Leur maintien et leur reconnaissance sont indispensables pour assurer un service public ferroviaire fiable, performant et homogène sur tout le territoire.

La CGT appelle l’ensemble des Cheminots de ces services à s’inscrire dans l’action de grève du 2 décembre pour combattre l’austérité et l’éclatement du service public SNCF !

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2 DÉCEMBRE : L’AUSTÉRITÉ NE PASSERA PAS !

Info-Luttes

| Actions

Info Luttes

Le contenu en l’état du débat parlementaire démontre que sans la mobilisation du monde du travail, le budget du gouvernement aura des conséquences dramatiques pour l’ensemble des salarié·e·s, les retraité·e·s, pour nos services publics, et donc pour les cheminots.

⇒ MAINTENIR LA PRESSION !

Nous devons maintenir la pression pour remplacer les régressions du projet de budget par des mesures de justice sociale, fiscale et environnementale.

Les gouvernements successifs ont multiplié les cadeaux fiscaux, les aides publiques et les exonérations de cotisations sociales, affaiblissant toujours plus les droits sociaux des salariés au profit d’une minorité qui s’enrichit de manière exponentielle (500 familles possèdent 40 % du revenu national !). En parallèle, les réductions budgétaires ont asséché le financement de nombreux services et politiques publics dans notre pays, et c’est bien le cas, aussi, dans le ferroviaire.

⇒ POUR LE FERROVIAIRE : IL Y A DE L’ARGENT !

À l’instar des autres salarié·e·s, ce sont bien les cheminot·e·s qui créent les richesses par leur travail : plutôt que d’être captées pour augmenter les marges financières des entreprises ferroviaires et pallier insuffisamment au désengagement de l’État dans le financement des infrastructures, elles doivent permettre l’amélioration des droits des personnels et l’augmentation de leurs salaires, qui sont aujourd’hui largement en-deçà des besoins exprimés pour vivre dignement.

⇒ DES REVENDICATIONS LOCALES DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Les multiples restructurations imposées aux cheminots et menées à marche forcée génèrent souffrance, perte de sens du travail et dégradation des conditions d’exercice du travail au quotidien. La recherche de productivité à tout prix, les moyens humains et matériels insuffisants alloués à la production ferroviaire, l’insuffisance de formation professionnelle sont autant d’éléments altérant le service public ferroviaire, la sécurité des cheminots et des usagers. De nombreuses luttes locales ont eu lieu ou sont en cours sur ces sujets de proximité, avec des victoires significatives là où le rapport de forces est en notre faveur.

⇒ DES EXIGENCES COMMUNES !

Soyons en grève et en manifestation le 02 décembre avec les syndicats de la CGT des cheminots, pour gagner :

  •  L’arrêt immédiat des réorganisations locales dégradant les conditions de travail des cheminot·es ;
  • L’abrogation de la réforme des retraites et une protection sociale correspondant aux besoins des citoyen·nes ;
  • La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
  • L’abandon de l’austérité salariale et l’ouverture de négociations sur la base du projet CGT de Nouveau Statut du Travail Cheminot ;
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs ;
  • Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics, avec pour le ferroviaire une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau ;
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.

LE 2 DÉCEMBRE, PARTICIPONS À L’ENTERREMENT DE CE BUDGET
ET EXIGEONS DES MOYENS POUR LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

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POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIQUE FERROVIAIRE, COMBATTONS L’AUSTÉRITÉ !

Appel à agrève

| Maîtrise et cadres UFCM

Le processus revendicatif enclenché à l’initiative de la CGT depuis septembre a permis de gagner l’abandon du vol de deux jours fériés et le décalage de la réforme des retraites. Mais l’austérité prévue par le budget présenté à l’Assemblée nationale reste une menace pour l’avenir, pour le service public ferroviaire et pour les cheminot·es !

Depuis des années, les coupes budgétaires étouffent les services publics, tandis que les exonérations fiscales pour les entreprises explosent, affaiblissant les droits des salarié·e·s. Au sein du GPU SNCF, les restructurations comme Résonances, Agur ou Destination 2030 créent souffrance et mal-être, dégradant les conditions de travail et frappant durement les cheminot·es qui font vivre le service public ferroviaire au quotidien.

L’IMPASSE DE L’AUSTÉRITÉ ET DES PROFITS COURT-TERMISTES !

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, la Direction refuse de négocier et cherche uniquement à réduire les droits des cheminot·e·s pour gonfler ses marges. Parallèlement, le désengagement financier de l’État menace des milliers de kilomètres de lignes, et le fonds de concours, financé par la productivité des cheminot·e·s, est une réponse trompeuse à cet enjeu vital.

UNI·ES ET DÉTÉRMINÉ·ES POUR CONTINUER Á GAGNER !

Depuis plusieurs mois, l’UFCM-CGT a engagé un processus revendicatif portant notamment sur la pénibilité, la mesure du temps de travail et le droit à la déconnexion, en pleine convergence avec la démarche de nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) engagée par la Fédération CGT des cheminots.

Dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 2 décembre 2025, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) à la grève, à la manifestation et à participer à toutes les initiatives locales pour revendiquer :

  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt définitif du processus de filialisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs ;
  • une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau ;
  • des mesures d’urgence pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

LE 2 DÉCEMBRE, TOU·TE·S LES ICTAM EN GRÈVE,
EN MANIFESTATION ET DANS LES INITIATIVES LOCALES
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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RETRAITÉ·ES CHEMINOT-ES, POUR NOS REVENDICATIONS, SOYONS ENCORE PLUS NOMBREUX DANS LA RUE !

Mobilisation du 2 décembre

| Retraités UFR

Dans la tourmente politique que nous traversons, il y a une constante pour culpabiliser les retraités et s’attaquer à leurs conquis.
Notamment en s’attaquant à leur pouvoir d’achat en berne depuis de nombreuses années, d’où l’importance d’agir et de se mobiliser !

Les gouvernements se suivent, mais les orientations politiques de régression sociale perdurent. Et les retraités sont toujours la cible dans le projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2026 (PLFSS).

Car si le flou persiste dans le débat parlementaire en cours avec des positions très contradictoires, il est toujours envisagé une année blanche pour 2026 (en fait 2025, les pensions étant revalorisées avec une année de retard) et la désindexation des pensions pour les années suivantes.

La suppression des 10% d’exonération fiscale est toujours d’actualité. Elle serait remplacée par un abattement forfaitaire de 2000€ pour les retraités, mesure qui serait financée par les retraités eux-mêmes par une augmentation de la fiscalité pour plus de 65% des cheminots retraités.

Rappelons que l’abattement de 10% en vigueur depuis 1978 visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte du revenu au passage à la retraite, n’a rien à voir avec la déduction forfaitaire de 10% pour frais professionnels. Sans oublier la
forte augmentation des franchises médicales et des participations forfaitaires qui pourraient quadrupler en l’espace de deux ans ! (Janvier 2024-janvier 2025).

Le Patronat cautionne ces choix politiques et voudrait imposer un système par capitalisation pour les retraites comme il le fait pour la santé avec l’assurantiel et les complémentaires santé obligatoire, s’attaquant au fondement de notre système de Sécurité sociale.

Les retraités ont été nombreux à se mobiliser aux côtés des actifs et de la jeunesse les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, ce qu’ils ont confirmé le 6 novembre, en exprimant leur colère et la volonté de la prise en compte de leurs revendications. Luttes qui bousculent l’ordre établi, avec ces
changements de gouvernements à répétition et une fébrilité qui commence à se faire jour dans les rangs macronistes, de la droite et de son extrême qui s’associent pour voter des textes de régression sociale et privilégier les intérêts du grand patronat, des plus riches !

D’où l’importance de maintenir et d’amplifier les mobilisations. Ces politiques budgétaires impactent le quotidien des cheminots retraités et fragilisent leur régime obligatoire. C’est le cas avec la Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour tous les cheminots, véritable outil du capital
pour démanteler la Sécurité sociale et notre régime spécial de prévoyance.

Avec le départ des actifs, les mutuelles cheminots pourraient augmenter de façon significative leurs cotisations conduisant nombre de retraités à ne plus pouvoir payer une complémentaire santé. Cette politique conduit à une attaque d’ampleur sur les cabinets médicaux, avec de multiples fermetures annoncées. Ça pose la question de l’accès aux soins, de la prévention, de la possibilité de consulter un spécialiste rapidement et sans dépassement d’honoraires. Il faut aussi dénoncer et combattre la scandaleuse remise en cause de l’accès aux cabinets médicaux aux retraités pour le suivi amiante !

L’avenir des Prestations Spécifiques Non Pérennes (PSNP) est posé, la direction de la Sécurité sociale considérant qu’elles n’ont plus lieu d’être avec la mise en place de la CSO. C’est aussi une attaque en règle contre notre régime obligatoire. Et les retraités seraient particulièrement
pénalisés, en étant utilisateurs à 80%.

Face à ce budget de classe et à cette avalanche de régressions sociales programmées, la mobilisation s’impose et doit se construire sur la base de nos revendications CGT dès maintenant !

L’argent existe pour une autre politique sociale répondant aux besoins.
Attaquons-nous à la gabegie que représente les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises sans aucune contrepartie ni contrôle, alors qu’en 2024 les seules entreprises du CAC 40 ont versé 98,2 milliards d’euros à leurs actionnaires.

Agissons et manifestons pour exiger :

  • La revalorisation de toutes les pensions de 10%
  • Des mesures pour les petites pensions
  • L’indexation des pensions sur l’évolution des salaires
  • Le droit à la santé et à l’accès aux soins pour toutes et tous et notamment aux cabinets médicaux
  • Le maintien de l’abattement fiscal de 10%

EN CONVERGENCE AVEC LES ACTIFS, TOUTES ET TOUS
DANS LA RUE LE 2 DECEMBRE 2025 !

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LE 1er DÉCEMBRE, MAINTENONS LA PRESSION !

Service électrique

| Équipement

Ce 19 novembre, la direction recevait la CGT dans le cadre d’une seconde bilatérale.

En grève aujourd’hui, les cheminots des SEG restent déterminés.

La direction doit réagir !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière.

Alors que ce conflit s’est élargi à plusieurs régions, il est sur le point de s’étendre plus encore. C’est bien d’une généralisation de ce conflit dont il est question aujourd’hui !

La direction, sous la pression des cheminots, a dû faire des premières annonces, encore insuffisantes.

REVENDICATIONS CGT POSITION DE LA DIRECTION
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

 

Aucun engagement pris

Habilité HTM3 – 8 cycles d’astreinte ou 18 mois max
Un volume, mais non défini

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Astreinte

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris

Refus – Négociation NAO
De 1 à 6 sorties indemnité classique – à partir de la 7e 50 % et à partir de la 11e 100 %

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 non réalisés

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Sféris est maintenu

Proposition d’ouverture de discussions avec le développement du monitorat

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, ce sont bien ces mobilisations en proximité qui feront la différence. La CGT prend acte de ces annonces, qui ne peuvent suffirent aujourd’hui.

Les recrutements 2025 ne seront pas réalisés dans leur intégralité. C’est un point noir. Les collectifs doivent être renforcés sur l’ensemble du territoire. Reconnaître les métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation, c’est s’assurer de conserver les collectifs actuels et de les renforcer demain.

Pour la CGT, la Direction n’a pas pris en compte la hauteur de la colère des cheminots. La copie n’est pas satisfaisante.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à mettre en débat ces propositions. La direction joue la montre et propose une table ronde le 1er décembre.

Pour la CGT, la pression doit être maintenue. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale afin de faire aboutir les revendications, y compris en envisageant d’élargir la mobilisation à tous les métiers de l’Équipement.

LE 1er DÉCEMBRE, EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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29 octobre 2025

La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

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