Fédération CGT des Cheminots


SOYONS PRÊTS À AGIR ENCORE PLUS FORT !

Avenir du Matériel

| Matériel

La CGT a combattu et dénoncé l’ouverture à la concurrence des services publics de transport ferroviaire depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui. Les cheminots du Matériel doivent faire preuve de clairvoyance face à la trajectoire prise par la Direction de la SNCF, au mépris des conditions de travail, de la qualité de transport due aux usagers et du contrat social qui risque de voler en éclats.

Au détriment de la Voie du Service Public, la direction de la SNCF décide de mettre en place un nouveau modèle économique et social, préférant les filiales à l’entreprise historique.

Selon les premiers dirigeants de la SNCF, les cheminots au Statut et leur dictionnaire des filières sont des freins à sa frénésie d’abaisser le prétendu « coût du travail ».

Cette dynamique farouche de « casser » l’outil de production se traduit par la volonté ferme de vider les Technicentres Industriels de leur contenu et préparer le terrain à une Convention Collective Nationale du système ferroviaire dépourvue d’une partie de la maintenance des matériels roulants.

A l’instar du Technicentre de Maintenance des Matériels Transilien de la région de Paris Est (ETP4-Noisy le Sec), l’entreprise prévoit de transférer 411 emplois à un nouvel opérateur en juin 2022 et vient de l’annoncer aux cheminots en leur faisant parvenir une propagande par voie postale en août 2021.

ATTENTION !!!

C’est le contrat social entre la SNCF et les cheminots qui la composent qui vole en éclats si nous n’y prenons pas garde !

Aujourd’hui, Noisy et ses cheminots, demain l’ensemble des TI et des TM pourrait connaître de multiples réorganisations impactant l’emploi (transferts/ fins de contrats/ démissions…), la rémunération (absence de 13ème mois/ primes et EVS) et l’ensemble du contrat social (remise en cause des facilités de circulation/ activités sociales).

A cela s’ajoute une situation complexe pour l’ensemble des cheminots du Matériel : un nombre de démissions en constante augmentation depuis plusieurs années et un recours abusif aux contrats précaires (intérimaires, CDD) sous couvert de supposés accroissements temporaires de charge.

Les cheminots paient au prix fort les décisions de la direction du Matériel qui refuse d’organiser une production de maintenance ferroviaire de qualité, tout en améliorant les conditions de travail et de vie des cheminots.

Il y a pourtant une solution simple, efficace et connue des cheminots.

En cette période de rentrée sociale, nous devrions voir arriver de nouveaux apprentis remplaçant nos jeunes cheminots embauchés fraîchement après 2 ou 3 ans d’efforts, motivés par des perspectives d’avenir aux chemins de fer et donnant un coup de jeune à notre fonction M.

La réalité est tout autre. Les cheminots du Matériel sont tiraillés entre la volonté de maintenir leurs EVS garantissant « des sous » à la fin du mois et l’envie de « changer de métier » pour trouver de la sérénité et un nouvel élan dans leur qualité de vie et de travail.

La digitalisation peine à se mettre en place dans les ateliers, sauf dans l’esprit des directions zélées qui martèlent que nous sommes tous équipés de tablettes tactiles, d’outils connectés et de drones. Quid de la formation à ces outils et suivi des formations des matériels roulants nouveaux, c’est la bérézina…

Ainsi, la multiplication des suppressions d’emplois et des restructurations d’ateliers, nécessite une réaction forte de l’ensemble des cheminots du domaine Matériel, car cela fragilise l’organisation du travail, les conditions de travail, la formation et le respect des règles de maintenance.

La CGT affirme que l’avenir et le développement de la fonction Matériel, composante indispensable au service public ferroviaire, passent impérativement par le maintien des quatre spécialités que sont la maintenance, l’étude, la logistique et l’approvisionnement dans une composante de service public et non dans l’éclatement par « cluster » à la finalité incertaine.

Face à ces situations d’échec des politiques visant uniquement la privatisation et l’efficience financière de quelques actionnaires, la CGT invite les cheminots du Matériel à se mobiliser dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 5 octobre 2021 pour porter et gagner sur les revendications suivantes :

  • L’arrêt des restructurations, et un plan de recrutement en particulier des CDD et intérimaires présents dans l’entreprise ;
  • Une augmentation générale des salaires et la revalorisation de la prime de travail pour vivre dignement de notre travail et mettre fin à 7 ans de disette salariale ;
  • Améliorer les conditions de travail ;
  • Une formation de haut niveau (formation initiale et continue) ;
  • Respect du dictionnaire des filières et arrêt de la polyvalence métiers ;
  • Réinternalisation de toutes les charges de travail ;
  • Une ingénierie forte qui maîtrise les cahiers des charges constructeurs au plus près des établissements de maintenance ;
  • Une véritable relance du FRET Ferroviaire et une maintenance réorganisée du wagon ainsi que de l’ensemble des matériels roulants.

L’avenir de nos Technicentres de Maintenance et Technicentres Industriels est en danger !
Il est temps de réagir et d’agir !!!

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LE 1er DÉCEMBRE, MAINTENONS LA PRESSION !

Service électrique

| Équipement

Ce 19 novembre, la direction recevait la CGT dans le cadre d’une seconde bilatérale.

En grève aujourd’hui, les cheminots des SEG restent déterminés.

La direction doit réagir !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière.

Alors que ce conflit s’est élargi à plusieurs régions, il est sur le point de s’étendre plus encore. C’est bien d’une généralisation de ce conflit dont il est question aujourd’hui !

La direction, sous la pression des cheminots, a dû faire des premières annonces, encore insuffisantes.

REVENDICATIONS CGT POSITION DE LA DIRECTION
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

 

Aucun engagement pris

Habilité HTM3 – 8 cycles d’astreinte ou 18 mois max
Un volume, mais non défini

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Astreinte

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris

Refus – Négociation NAO
De 1 à 6 sorties indemnité classique – à partir de la 7e 50 % et à partir de la 11e 100 %

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 non réalisés

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Sféris est maintenu

Proposition d’ouverture de discussions avec le développement du monitorat

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, ce sont bien ces mobilisations en proximité qui feront la différence. La CGT prend acte de ces annonces, qui ne peuvent suffirent aujourd’hui.

Les recrutements 2025 ne seront pas réalisés dans leur intégralité. C’est un point noir. Les collectifs doivent être renforcés sur l’ensemble du territoire. Reconnaître les métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation, c’est s’assurer de conserver les collectifs actuels et de les renforcer demain.

Pour la CGT, la Direction n’a pas pris en compte la hauteur de la colère des cheminots. La copie n’est pas satisfaisante.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à mettre en débat ces propositions. La direction joue la montre et propose une table ronde le 1er décembre.

Pour la CGT, la pression doit être maintenue. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale afin de faire aboutir les revendications, y compris en envisageant d’élargir la mobilisation à tous les métiers de l’Équipement.

LE 1er DÉCEMBRE, EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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HALTE À LA DISCRIMINATION FINANCIÈRE POUR LES CHEMINOTS DES DROM COM !

| Les conditions sociales

Les cheminots subissent déjà une double austérité : budgétaire côté gouvernement et salariale côté groupe SNCF. Mais les ultramarins doivent également faire face à l’inflation qui touche leurs territoires d’origine, tant pour s’y rendre que pour y séjourner.

Le budget des horreurs Lecornu 2026, pour préserver les ultrariches et les grandes entreprises, veut faire peser la quasi-totalité de l’effort budgétaire sur le reste de la population, avec, entre autres, les franchises et participations médicales passant de 100 euros à entre 250 et 350 euros par an et par personne, l’explosion du montant des complémentaires santé et les menaces, toujours actuelles, de sous-indexation des pensions et de rabotage des prestations sociales (allocations familiales, logement, adulte handicapé, RSA).

Pour les cheminots du groupe SNCF, c’est déjà une double peine, compte tenu du contentieux salarial existant : depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %.

Mais la cherté de la vie dans les DROM-COM ampute davantage le pouvoir d’achat des cheminots qui en sont originaires : selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42 % entre les territoires d’outre-mer et la France hexagonale. À titre d’exemples, en Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35 % en dix ans ; et à Mayotte, près d’un an après le passage du cyclone Chido, sur un an, les prix de l’alimentation augmentent davantage (+ 5,1 %) qu’au niveau national (+ 1,7 %).

À cela s’ajoute encore l’inflation sur les billets d’avion, les destinations antillaises figurant parmi les plus touchées par le phénomène. En Martinique, les services de transport enregistrent une envolée spectaculaire de + 8,7 %, portée notamment par le transport aérien national (+ 14,7 %).

Le GRH00385, gagné par la mobilisation des cheminots et du collectif fédéral DROM-COM, ouvre le droit aux cheminots bénéficiaires à une indemnité de participation aux frais de voyage (équivalente au prix du voyage, aller et retour, de l’agent et éventuellement de ses ayants droit, une fois tous les deux ans). Pourtant, seulement 20 % des cheminots qui peuvent en bénéficier en ont fait la demande en 2024 ! En effet, les montants de ces indemnités, équivalant aux prix des billets donc en forte augmentation, ont un impact considérable sur le revenu fiscal de référence, et donc sur l’ouverture des droits aux prestations sociales et familiales !
L’utilisation d’un droit, légitime et conquis pour le progrès social, ne doit pas entraîner la perte d’un autre !
C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique la création d’un nouveau Statut du travail cheminot, garantissant des droits transverses mais aussi spécifiques, notamment pour les cheminots issus des territoires ultramarins.

Ensemble, exigeons notamment :

  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique et la reconnaissance des diplômes ;
  • la mise en place d’un dispositif financier garantissant aux cheminots bénéficiaires du GRH00385 de ne pas être pénalisés par leur légitime usage des droits que leur confère cette réglementation !

LE 2 DÉCEMBRE, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION AVEC LA CGT CHEMINOTS ET SES COLLECTIFS DROM-COM !
ALLONS CONQUÉRIR DE NOUVEAUX DROITS !

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ENCORE LOIN DU COMPTE !

Bilatérale déconnexion du 13 novembre 2025

| Droit à la déconnexion

La Fédération CGT des cheminots a été reçue le 13 novembre, dans le cadre des négociations en cours sur la mise en œuvre du droit à la déconnexion pour tous les cheminots.

Alors que nous avons déjà échangé avec la Direction sur les enjeux et la portée que la CGT souhaite donner à cet accord, les propositions faites en séance sont hélas bien en deçà des besoins et exigences des cheminots. Dès le préambule, qui ne pointe pas la responsabilité et les obligations de l’employeur dans la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, le ton est donné !

Les filiales Fret et Voyageurs dédiées sont absentes du champ d’application ! Alors que la CGT réclame un accord Groupe garant de l’unicité de l’entreprise et dans l’application et la garantie des droits pour tous les cheminots, l’accord ne renvoie qu’à la possibilité d’adhésion de chacune.

Pas d’outils ou de procédures contraignantes

  • Pas d’instauration de trêve de messagerie.
  • Aucuns moyens, procédures ou outils contraignants mis en place par l’employeur ou identifiés.
  • Pas de cadrage des outils utilisables.
  • Pas de liste des outils et moyens de communication officiels et donc pas le moindre début de cadrage d’utilisation.
  • Pas d’outil d’alerte, même pas sous forme de notifications.
  • Pas de suivi prévu de la charge travail.
  • Pas de système autodéclaratif infalsifiable.

Des avancées timides mais encore peu protectrices

  • Instauration d’une plage horaire de déconnexion de référence entre 20 heures et 7 heures et le week-end, hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service.
    La CGT réclame en plus une définition des horaires habituels de travail entre 7 heures et 19 heures ou 8 heures et 20 heures, permettant de limiter les dérives sur le non-respect des temps de repos.
  • Incitation à organiser les réunions entre 8 h 00 et 18 h 30 (heure de début et fin), mais sans exclure la coupure repas et sans obligation.
  • Évocation de la santé mentale, mais sans évaluation des risques, interlocuteurs ou indicateurs dans l’accord.
  • Des interlocuteurs pour faire part de ses difficultés, mais hors instances représentatives du personnel, hors CSSCT et sans procédure. La CGT a réussi à y intégrer au minimum la médecine du travail, mais pour l’instant, les sollicitations n’ont pas valeur d’alerte.
  • Possibilité de pause numérique ou de joignabilité seulement pour les salarié·e·s au forfait jours.
    La CGT gagne de l’élargir à tous les salarié·e·s hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service et réclame plus qu’un encouragement de la part de la hiérarchie.
  • Sensibilisation des salarié·e·s et des encadrant·e·s.
    La Direction s’engage à modifier dans l’accord les termes « sensibilisation par formation ». La CGT a rappelé qu’elle ne se contentera pas de e-learnings.

Des dérives qui pourraient perdurer

Sur la commande du personnel et les outils de commande, il y a encore beaucoup de flou. Le refus affiché de ne pas lister et déterminer dans cet accord les moyens de communication par lesquels une passation ou réception d’ordre ou de commande ou d’exécution d’une tâche par les salarié·e·s montre la volonté de laisser perdurer certaines dérives liées à mise en place d’outils numériques dématérialisés.

De même pour le télétravail : une simple veille de la part de la ligne managériale sur le temps en présentiel est mentionnée, sans citer le respect strict de l’accord Télétravail, pourtant déjà peu protecteur et sans moyen ni process pour contrer ses dérives.

Aucun indicateur, comité ou moyen de suivi et d’alerte n’est prévu. La Direction se réfugie derrière des contraintes techniques ou juridiques qui l’empêcheraient de les mettre en oeuvre. On devine en filigrane la question des moyens financiers et humains qu’elle compte y mettre, ou plutôt ne pas y mettre !

L’accord doit aller plus loin que les belles intentions et les grands principes !

 

 

LA CGT ET SON UFCM
APPELLENT L’ENSEMBLE DES CHEMINOT·E·S
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET AGIR PAR LA GRÈVE LE 2 DÉCEMBRE !

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UN TOIT : UN DROIT !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement.
L’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires et pensions ne suivent pas.
La CGT veut en faire une question centrale du Nouveau Statut du Travail Cheminot.

UN LOGEMENT POUR TOUS !

Près de 400 cheminots actifs et retraités se sont rassemblés ce jour à l’appel de la seule CGT au siège de la SNCF pour exiger une autre politique du logement !

  •  L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !
  • Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !
    Quelle que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot·es. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots.
  • De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre en dehors de la région où ils travaillent et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.
  • Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

NOUS SERONS TOUS RETRAITÉS, NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS.

Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

  • Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves, soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

DES REVENDICATIONS POUR TOUS : LA CGT AUX AVANT POSTES !

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Qu’une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ves soient maintenu·es dans leur logement ou relogé·es sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·es, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

LE LOGEMENT EST UN DROIT !
À NOUS TOUTES ET TOUS DE LE FAIRE RESPECTER AVEC LA CGT !

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UN DRAME DE TROP !

Accident chantier T13

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce lundi 10 novembre 2025 lors de travaux d’extension du T13 en Île-de-France.
Plus que jamais, la sécurité ne doit pas être une option.

Un nouvel accident mortel est survenu sur le chantier d’extension du T13 en Île-de-France, soit à peine deux semaines après un autre accident impliquant, là encore, un sous-traitant.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération ne cesse d’alerter sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à cette nouvelle tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, la CGT exige de revoir la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et d’engager sans tarder une ré-internalisation des tâches et des chantiers qui garantisse la sécurité.

PERSONNE NE DOIT PERDRE SA VIE EN LA GAGNANT

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QUELQUES CENTIMES POUR DES TONNES DE RESPONSABILITÉS ! Alors

Négociations prime de Traction du 6 novembre 2025

| Traction

Le 6 novembre s’est tenue la troisième réunion de négociations sur la prime de traction. Cette table ronde, au lieu de déboucher sur des réponses concrètes aux revendications unitaires, a été le théâtre de provocations et de mépris.

Alors que les revendications sont claires, partagées et connues de longue date, la Direction s’est contentée, lors de ce groupe de travail, de compter les centimes et de raser gratis. Pour le reste, elle renvoie aux NAO 2026.

AMÉLIORATION DE LA PRIME GARANTIE

Cette revendication vise à ce que la prime ne soit plus lissée sur le mois mais calculée à la journée, l’objectif étant de compenser les aléas de production et les évolutions de l’entreprise (spécifications, inutilisations, SU…) qui impactent directement la rémunération des agents.
Réponse de la Direction : un refus catégorique. Le « taux socle » est présenté comme un totem intouchable.

SÉCURISATION DE LA PRIME TRACTION

La CGT demande une protection réelle du salaire en cas de maladie, avec une application dès le premier jour d’arrêt.
Réponse de la Direction : elle n’envisage qu’une révision du quotient à partir du 12e jour de maladie seulement. Une réponse totalement insuffisante et injuste !

REVALORISATION DE LA PRÉSENCE HORAIRE

La CGT revendique le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence, pour une juste reconnaissance du temps de travail réellement effectué.
Réponse de la Direction : reprendre la prime de présence horaire de la 3e à la 5e heure et la diviser par 5, autrement dit verser 44 centimes d’euros dès la première heure. Après la 5e heure, elle propose de réévaluer le taux horaire de 40 %, soit 76 centimes.

Face à ces propositions inacceptables, la CGT reste déterminée et réaffirme haut et fort les revendications des conducteur·trice·s. Dans ce cadre, elle proposera aux autres organisations syndicales de créer les conditions de l’unité et de l’action dans les jours et semaines à venir.

 

LA MOBILISATION RESTE LE SEUL LEVIER POUR OBTENIR DES AVANCÉES CONCRÈTES !

C’EST POURQUOI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS
APPELLE TOU·TE·S LES ADC À DÉBATTRE SUR LA NÉCESSITÉ DE CONSTRUIRE UN VÉRITABLE
RAPPORT DE FORCE ET D’AGIR POUR ARRACHER DE RÉELLES AVANCÉES !

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À QUAND DE VÉRITABLES NÉGOCIATIONS ?

GT prime de travail ASCT

| Trains

Un deuxième rendez-vous sur la prime de travail s’est tenu mercredi 5 novembre.
Si rien n’est encore acté, cette rencontre aura permis, sous la pression du préavis CGT spécifique aux ASCT, d’obtenir quelques concessions.
Cependant, la satisfaction des revendications nécessitera d’élever le rapport de force !

Pour faire suite à l’engagement de la DRH de la SA Voyageurs (courrier du 3 avril 2025) confirmé par les écrits du DRH groupe (courrier du 7 mai 2025), la direction a entrepris de réunir les fédérations syndicales dans le cadre de groupes de travail spécifiques afin d’étudier la revalorisation de la prime de travail.

Après une première rencontre le 11 juin 2025, où la CGT avait réitéré ses propositions de refonte et de revalorisation de la prime de travail ASCT, ce second rendez-vous devait permettre d’acter quelques engagements.

Pour le moment, le compte n’y est pas !

UNE PROPOSITION EN TROMPE L’ŒIL

Pour répondre aux besoins de simplifier la lecture et la compréhension du calcul de la prime de travail, la direction a annoncé avoir validé une revendication de la CGT, à savoir la fusion des éléments 3 et 4 dits CR.S1 et CR.S2.
Cependant, celle-ci, cherchant une fois de plus à préserver ses objectifs économiques, s’est permis de modifier notre proposition :

 

Situation actuelle Proposition de la direction Proposition CGT

Déclenchement S1 à partir de 6 h de travail effectif jusqu’à 6 h 30. Montant : 4.52 €

Déclenchement S2 à partir de 6 h 30 et au-delà.
Montant : 6.71 €

S1 à partir de 6 h de travail effectif.
Montant : 6 €

S2 à partir de 7 h de travail effectif.
Montant : 7.50 €

Fusion réelle du S1/S2 à compter de 6h de travail effectif.

Alignement sur le taux le plus élevé : 6.71 €

En séance, la CGT a défendu son mode de calcul qui s’inscrit dans un cadre global de refonte et de revalorisation de la prime de travail et conduit à une rémunération supérieure. Les 3 exemples de calcul repris en séance par la CGT sur la fusion S1/S2 avec alignement du taux le plus élevé amènent à des augmentations mensuelles de 15, 22 et 31 €. Ces arguments auront contraint la direction a annoncé qu’elle revoyait sa copie et convoquerait une troisième réunion qui devrait intervenir fin décembre-début janvier 2026.

CIRCULEZ, IL N’Y A RIEN À VOIR !

Alors que la CGT porte dans son projet la revalorisation de l’élément 1 (EA) avec la mise en place d’une forfaitisation, amenant le niveau de la prime de travail autour de 800 €, dont une base garantie 500 € mensuels quelle que soit l’utilisation (congés, maladie, SU…), celle-ci n’est pour le moment pas prise en compte.

Pour le reste, la direction annonce la mise en place d’un dispositif numérique permettant la distribution par mail des 2P5bis. Si certaines BU TER ont pris de l’avance, TGV/IC va suivre et Transilien n’a pas fait d’annonce sur la temporalité de cette mise en oeuvre.

Pour le moment, l’homogénéité des mises à disposition de ces informations personnelles visant à ce que chaque agent puisse être en capacité de vérifier sa rémunération, n’est pas effective. Aussi, l’intitulé 2P5bis va évoluer vers le RMA (relevé mensuel d’activité).

Le bilan de cette nouvelle étape de discussions n’est clairement pas à la hauteur des enjeux. La Fédération CGT des cheminots appelle les ASCT à débattre avec les militantes et militants de la CGT pour construire, partout, un véritable de force pour faire avancer nos revendications.

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GREAT BRITISH RAILWAY COMING SOON

International

| Communiqué

Mercredi 5 novembre a été une journée historique pour le chemin de fer britannique. En effet, le projet de loi pour la création du Great British Railway (GBR), la nouvelle société publique intégrée, a été déposé au Parlement.
Ce projet va être débattu et comprend « une réforme des tarifs et des billets et un organe de surveillance renforcé pour les passagers afin de créer un chemin de fer meilleur et plus inclusif pour tous ».
À l’heure où les gouvernements Macron réalisent complétement le contraire, les Anglais ont fait leur mea-culpa du libéralisme dans le rail. Le pays qui a créé le chemin de fer avance dans la modernité du XXIe siècle, même si des combats restent à mener pour les syndicats.

Dans son communiqué officiel, le département des transports britannique déclare que le gouvernement fait un grand pas en avant avec le projet de loi visant à mettre en place les Great British Railways, propriété du public, pour le public. GBR mettra les passagers avant les profits avec un organisme de surveillance (Watchdog) renforcé pour les passagers et, en fin de compte, une application de guichet unique pour une billetterie et un service à la clientèle plus simples ; des mesures pour améliorer l’accessibilité ferroviaire, y compris l’élargissement de l’admissibilité aux cartes ferroviaires des personnes handicapées, le déploiement de plus de points d’accueil.

Le projet de loi sur les chemins de fer créera Great British Railways (GBR) – une nouvelle société publique, qui réunira la gestion des services aux passagers et de l’infrastructure ferroviaire.

Le projet de loi sur les chemins de fer s’appuie sur le programme de propriété publique du gouvernement, qui améliore déjà les services. Southeastern et LNER font partie des 5 meilleurs opérateurs à l’échelle nationale pour les taux d’annulation les plus bas. South Western Railway a plus que triplé le nombre de nouveaux trains en service depuis qu’il est entré en propriété publique, offrant des trajets plus confortables et les passagers peuvent désormais utiliser des billets pour les opérateurs publics lors d’annulations – sans frais supplémentaires.

Les principaux changements apportés au projet de loi comprennent :

UN ORGANISME DE SURVEILLANCE PASSAGERS RENFORCÉ qui agira en tant que champion des passagers et créera un meilleur chemin de fer et plus inclusif. Le « chien de garde » aura le pouvoir d’enquêter sur le mauvais service et d’exiger des améliorations, ainsi que de s’assurer que les passagers ont un service clair et accessible pour faire remonter leurs plaintes.

RÉFORME DES TARIFS ET DE LA BILLETTERIE

Le projet de loi sur les chemins de fer permettra à GBR d’apporter les tarifs et les billets au 21e siècle. Les passagers pourront finalement acheter des billets via un nouveau site web et une nouvelle application GBR, remplaçant 14 plateformes de billetterie d’opérateur existantes. Les billets seront disponibles à l’achat aux guichets des gares, via les distributeurs automatiques de billets et à bord des trains, afin de garantir que tous les passagers puissent acheter un billet facilement et voyager en toute confiance. GBR s’appuiera également sur l’expansion des essais réussis de Pay As You Go et de tarifs, rendant les voyages plus flexibles et plus simples.

MEILLEURE PLANIFICATION D’ENTREPRISE

Le projet de loi sur les chemins de fer chargera GBR d’augmenter le fret ferroviaire, ce qui signifie que les opérateurs de fret bénéficieront d’une approche stratégique à long terme de la planification, y compris un nouveau processus d’allocation des capacités et de calendrier. Cette certitude à plus long terme pour les entreprises donnera une stabilité essentielle à la chaîne d’approvisionnement du chemin de fer et augmentera la confiance des investisseurs et soutiendra la croissance du secteur.

PRISE DE DÉCISION LOCALISÉE

Le projet de loi sur les chemins de fer donnera aux gouvernements décentralisés et aux maires d’Angleterre un nouveau rôle, ils auront la parole sur la façon dont le chemin de fer est géré dans leur localité pour améliorer la connectivité locale.

Les engagements de la feuille de route comprennent l’élargissement des critères d’admissibilité pour la carte ferroviaire des personnes handicapées, la planification du déploiement plus large des « points d’accueil » sur l’ensemble du réseau, une formation plus cohérente du personnel et des améliorations de l’installation et de l’entretien des infrastructures clés, comme les ascenseurs et les escaliers mécaniques, afin que les gens puissent voyager en toute confiance.

Le syndicat ferroviaire RMT a salué la législation gouvernementale qui passera par le Parlement demain et qui établira les Great British Railways (GBR).

Le secrétaire général Eddie Dempsey, a déclaré : « Nous nous félicitons de la création de GBR qui créera une nouvelle organisation publique intégrée, unissant les voies et les trains. Cela marque l’aboutissement de plus de 30 ans de campagne contre la privatisation et la fragmentation de nos chemins de fer. »
« GBR pourrait être une opportunité unique en génération des améliorations pour les passagers, les travailleurs, une croissance économique durable et une amélioration de la productivité de notre économie. »

« Nous attendons les détails du projet de loi et nous chercherons des discussions au plus haut niveau du gouvernement pour garantir que les conditions de travail de l’ensemble de la main-d’oeuvre ferroviaire soient protégées et améliorées à la suite du GBR. »

La Fédération CGT réaffirme que le chemin de fer public et intégré est une solution moderne pour le trafic de voyageurs et de marchandises.

Les coûts générés par la libéralisation et la sous-traitance apparaissent au grand jour depuis la mise en concurrence cette année de lignes régionales.

La gestion du Fret ferroviaire est un désastre économique et social depuis sa libéralisation en 2006 et sa privatisation depuis 2025.

Les législations européennes sont destructrices et la Commission ainsi que les parlementaires européens doivent se saisir du modèle britannique du GBR.

La France peut faire marche arrière si elle a la volonté politique, les textes européens n’obligent pas à un tel saccage de la SNCF.

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LE RAIL N’EST PAS UN CHAMP DE BATAILLE !

Santé et conditions de travail

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Une formation dite de « déchoquage » intitulée « protocole 6C », d’une violence psychologique extrême, est dispensée à de nombreux cheminots.
La CGT est à nouveau intervenue à tous les niveaux de l’entreprise pour exiger son retrait.

La direction soumet les cheminots à des formations inspirées des méthodes militaires les plus extrêmes, assimilant l’environnement de travail à un champ de bataille psychologique où la souffrance devient la norme et l’humain n’est plus qu’un rouage à broyer.

Ces formations ont pour objectif de pousser les cheminots à reprendre rapidement le travail après des événements traumatisants tels qu’un accident grave impliquant une personne ou des actes de violence.

Elle vise à les transformer en soldats de la « productivité à tout prix ».

Les méthodes « pédagogiques » utilisées ne relèvent pas d’une simple gestion du stress, mais s’inspirent ouvertement des protocoles militaires utilisés notamment par les armées israélienne et américaine, connus pour leur brutalité et leur indifférence face aux traumatismes.

En outre, la directrice de l’institut Protocole 6C pour la France est une personnalité publique qui intervient dans les médias, particulièrement sur la chaîne C-News, et tient des propos insupportables, légitimant les crimes de guerre de l’armée israélienne.

En adaptant la formation à la SNCF, la direction souhaite que les cheminots « encaissent » et poursuivent leur activité, quelles que soient les souffrances endurées.

La formation imposée consiste à amener les cheminots à banaliser la souffrance et à s’habituer à des situations traumatisantes.

Cette logique, empruntée aux pratiques militaires radicales, réduit chaque cheminot à un simple rouage, sans considération pour sa propre santé mentale et sa sécurité.

Le travail de la cellule de soutien psychologique à la SNCF dans l’accompagnement des cheminots se voit remis en question par la suppression des prises en charge.

Nous ne sommes pas des soldats, mais des cheminots assurant le service public ferroviaire. Ce qu’il nous faut, c’est une reconnaissance authentique et des conditions de travail respectueuses – non une discipline importée des champs de bataille.

Dans les régions comme au national et à tous les niveaux de l’entreprise, la CGT a exigé :

  • L’abandon immédiat de la formation « 6C » et de toutes mesures inspirées des pratiques militaires ;
  • Une prise en compte effective de la pénibilité et des risques psycho-sociaux spécifiques à nos métiers ;
  • Des moyens pour améliorer les conditions de travail ;
  • Le respect de chaque cheminot, sans injonction à « tenir » la production envers et contre la fatigue ou le choc.

INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS LOCAUX
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT.
ENSEMBLE, REFUSONS TOUTE TENTATIVE DE TRANSFORMER NOS MÉTIERS EN CHAMP DE BATAILLE DE LA PRODUCTIVITÉ !

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29 octobre 2025

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