Fédération CGT des Cheminots


SUGE : URGENCE SOCIALE

| Services communs

La Fédération CGT est intervenue à de multiples reprises pour imposer des mesures de protection individuelles et collectives. Pour autant, la CGT continue à porter, dans le contexte, les revendications sur la rémunération (primes de travail, IPA/ICPA), l’emploi, et les conditions de travail.

Sans attendre, des mesures immédiates peuvent et doivent être prises.

REVENDICATIONS CGT :

Prime de travail et reconnaissance du métier

  • Pour la CGT, la majoration de 20% de la prime de travail serait un premier signal de reconnaissance de l’engagement et de la disponibilité des agents de la SUGE qui ont dû s’adapter au contexte pandémique et poursuivre leurs missions de sûreté sur le terrain. La Direction semble pourtant s’orienter vers l’attribution d’une gratification exceptionnelle qui ne finance pas la protection sociale (retraite, prévoyance). D’autres mesures pérennes, comme l’intégration de l’IPA et de l’ICPA dans la prime de travail, doivent être prises.
  • La Direction doit tenir ses engagements d’indemnisation (indemnité kilométrique, Indemnité Compensatrice de Service Restreint,…), que ce soit en agence ou dans les Postes de Commandement.
  • La CGT exige la reconnaissance de la spécificité et la technicité des métiers de la Sûreté, l’exercice de notations de juin doit permettre de passer sans tarder aux travaux pratiques !

Emploi

  • La reconnaissance des métiers de la SUGE doit conduire à des requalifications de postes au regard des compétences exigées et des responsabilités requises.
  • Les parcours professionnels doivent se construire en prenant en compte les compétences acquises par l’ancienneté, mais aussi des formations continues et qualifiantes.
    La CGT exige qu’un travail d’analyse fine des postes et des qualifications soit engagé pour reconstruire les parcours professionnels et rattraper le retard en la matière. La CGT, qui travaille le sujet depuis de nombreuses années, et plus particulièrement ces derniers mois dans le cadre de la future Convention Collective, porte des propositions justes pour les salariés et efficaces pour l’organisation du travail.
  • Malgré les annonces du groupe quant au gel de 75 % des embauches prévues pour 2020, la CGT a exigé le maintien des 210 recrutements prévus cette année pour faire face aux besoins de sûreté, mais aussi combler les départs. La Direction de la sûreté affirme vouloir maintenir ce volume de recrutements. Cela doit maintenant se traduire dans les faits dans chaque DZS !
    L’UDSUR et le PCNS font partie des sites en sous-effectif et doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Conditions de travail

  • Contractualisation : la CGT n’a jamais cessé de combattre l’incidence néfaste de la contractualisation dans l’organisation du travail de la SUGE. Ce système, constamment soumis aux aléas de la « commande » des activités, est un véritable non-sens au regard des métiers de la Sûreté.
    La Direction de la Sûreté, consciente des contraintes que cela suppose pour recruter, former et organiser la production, affirme de son côté rechercher des engagements pluriannuels des activités (3 ans).
    Pour la CGT, cette prise de conscience de la Direction est un premier pas vers une organisation du travail plus efficace. Il n’en demeure pas moins que la contractualisation reste un frein à la réponse aux besoins de sûreté.
  • Un management à revoir ! : la CGT a multiplié les alertes sur des situations dégradées, que ce soit en agences ou en postes de commandement. Le relationnel entre les agents et leurs hiérarchiques continue de se détériorer. La CGT dénonce l’utilisation managériale de la rémunération individuelle (La Prime), le manque de moyens humains et matériels des N+1, N+2, et le management inapproprié, voire agressif quel que soit l’étage managérial, …
    La CGT exige que la Direction nationale prenne ses responsabilités afin de régler immédiatement les situations sensibles.
  • Mutations : de nombreuses demandes de mutation sont en souffrance, la CGT a rappelé à la Direction que ces demandes doivent être traitées. Les recrutements programmés doivent permettre de répondre favorablement à ces demandes.
  • Temps de travail et accord agression sûreté : la CGT exige par ailleurs la réécriture des RH0657 et RH0955, afin d’organiser le travail de la Sûreté Ferroviaire dans le respect de l’accord d’entreprise sur l’Aménagement du Temps de Travail. La Direction doit maintenant mettre un terme aux atermoiements et ouvrir les négociations !

La Formation Sûreté (UDSUR), l’organisation du travail dans les Postes de Commandement, les conditions de travail (RH0657, RH0955), l’emploi et la rémunération (Qualifications-parcours pro-recrutement) sont des sujets prioritaires. La CGT, qui a formulé de nombreuses propositions sur tous ces sujets, attend maintenant de la Direction qu’elle engage sans tarder des négociations pour répondre à l’urgence sociale.

Nos conditions de travail ne doivent pas subir la pandémie.

CE N’EST PAS À NOUS DE PAYER LA CRISE !

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L’ADDITION RISQUE D’ÊTRE TRÈS SALÉE !

COMPLÉMENTAIRE SANTÉ OBLIGATOIRE

| Complémentaire santé obligatoire

Salaires, PFA (Prime de fin d’année)…, alors que les prélèvements pour la complémentaire santé n’en finissent plus, une nouvelle explosion des tarifs des organismes de complémentaire est encore annoncée pour 2026.

La CGT dénonce l’extorsion et revendique l’extension du régime spécial à tous les cheminots et la couverture intégrale de leurs besoins de santé.

Après + 4,7 % en 2023, + 8,1 % en 2024, + 6 % en 2025, la mutualité française annonce une augmentation des cotisations de 4,7 % pour 2026.

Les cotisations des assurances santé complémentaires augmentent sans relâche, et cette hausse, devenue incontrôlable, atteint désormais des niveaux démesurés.

Ce phénomène est attisé par le désengagement continu du régime général, qui réduit sans cesse ses remboursements, mais aussi par l’instauration d’une nouvelle taxe.

À cela s’ajoute surtout l’appétit insatiable de certains organismes complémentaires, qui n’hésitent pas à transformer la santé en une marchandise lucrative.

Ils organisent un véritable chantage pour accéder aux soins. Ils font de la « santé » un luxe au coût exorbitant, condamnant les salariés à renoncer aux soins pour pouvoir se nourrir ou se chauffer.

Depuis le 1er mai 2025, les cheminots de la SNCF font les frais d’une assurance complémentaire santé qui leur a été imposée.

La direction du GPU SNCF, l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT ont signé un accord dit « de méthode » et un accord « frais de santé » qui :

  • Imposent un organisme à tous les cheminots de la SNCF, filiales et GIE,
  • Imposent aux cheminots un niveau de couverture complémentaire santé (optique, dentaire…) et des tarifs sans même s’assurer qu’ils correspondent à leurs besoins,
  • Imposent cette complémentaire aux cheminots statutaires alors que le régime spécial les couvre mieux,
  • Déterminent les modalités de prélèvement sur le salaire et sur la PFA.

La CGT ne cédera jamais au chantage de la marchandisation de la santé.

Elle est la seule organisation syndicale à s’être opposée à la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots. Elle est la seule à ne pas avoir signé les accords « de méthode » et « frais de santé ».

Il n’est pas trop tard pour défaire ensemble ce qui nous a été imposé.

La CGT revendique l’extension du régime spécial à tous les cheminots et la couverture intégrale de leurs besoins de santé.

L’argent pour satisfaire ces revendications existe! À commencer par un meilleur partage des richesses avec des augmentations salariales et l’égalité entre les femmes et les hommes.

PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS

AVEC LA CGT, GAGNONS UN NOUVEAU STATUT POUR TOUTES ET TOUS

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L’ALARME EST DÉCLENCHÉE, TENONS NOUS PRÊTS À AGIR !

CIRCULATION

| Exploitation

Alors que la CGT a déclenché l’alarme sociale, la direction tente la fuite en avant, une stratégie et une attitude inacceptables !

Les cheminots de la Circulation doivent se tenir prêts à hausser le ton pour obtenir de meilleures conditions de travail et salariales.

Les choses sont claires ! Les cheminots de la Circulation n’attendent pas de la direction de vagues promesses ou de vaines perspectives mais, avec la CGT, ils exigent des actes et des faits.

Bien que toutes les directions des EIC reconnaissent l’expertise et le professionnalisme de ces cheminots, cela ne se traduit que par des paroles ou quelques lignes dans un journal d’établissement, sans aboutir à une véritable reconnaissance concrète, un mépris qui va au contraire plus loin, en tentant de dégrader les conditions de travail pour faire de la productivité et in fine supprimer des emplois.

« Roulements innovants », « roulements à la carte »,… le panel de la direction est large pour légitimer cette dégradation sous couvert de modernisme et « d’agilité ».

Ce sont tous des outils de destruction des conditions de vie car ils visent tous le même objectif : plus de souplesse d’utilisation des cheminots pour moins d’effectifs.

SEULES LES MOBILISATIONS FONT PLIER LES DIRECTIONS

En 2022, les mobilisations sur tout le territoire des cheminots de la Circulation à l’appel de la seule CGT en proximité, avaient contraint la direction à une indemnité Circulation, à des recrutements supplémentaires et à la prise en compte du temps de remise de service (revendications portées par la seule CGT).

C’EST UN COIN D’ENFONCÉ MAIS CE N’EST PAS SUFFISANT !

Les suppressions de poste se poursuivent. La reconnaissance de la technicité du métier n’est toujours pas satisfaisante. Le temps de relève n’est pas correctement pris en compte par les directions.

LA CGT APPELLE À DE NOUVELLES MOBILISATIONS POUR ALLER PLUS LOIN

La Fédération CGT des cheminots revendique :

  • de meilleures conditions de vie et de travail avec des roulements permettant de réduire la pénibilité (plus de repos, GPT courtes…),
  • neutralisation dans les compteurs, y compris celui du temps de remise de service des journées courtes (en-deçà de la DJS moyenne)
  • revalorisation de la prime de travail dans une prime de base garantie pour tous les cheminots statutaires et contractuels.

Une table ronde circulation et les NAO salariales se tiendront respectivement le 8 et le 13 janvier 2026.

TENONS NOUS PRÊTS A HAUSSER LE TON !

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RÉSULTAT FINANCIER HEXAFRET, UNE SITUATION EN TROMPE L’ŒIL

FRET

| Le transport de marchandises

La consultation annuelle sur la situation économique et financière de l’entreprise est, pour la direction, l’occasion de mettre en avant de bons résultats.

Pourtant, l’analyse de la CGT dresse un tout autre constat et révèle de fortes fragilités dans le modèle économique d’Hexafret.

Pour la CGT, le bilan d’ouverture d’Hexafret met en évidence une structure déjà fragilisée : une trésorerie nettement insuffisante, des capitaux propres faibles et des provisions pour risques anormalement élevées, notamment 28 millions d’euros hérités de Fret SNCF.

Le choix du « cash-pooling » (une gestion centralisée de la trésorerie avec les 92 filiales du groupe SNCF) n’est guère rassurant. Il illustre l’absence d’autonomie financière d’Hexafret et sa forte dépendance au Groupe ; d’autant plus que ce n’est pas directement Hexafret qui a contractualisé avec le Groupe, mais RLE, devenant ainsi le point d’entrée pour préparer l’arrivée d’un potentiel nouvel actionnaire.

Cette fragilité initiale se retrouve dans le budget 2025, qui n’est équilibré qu’au prix d’éléments extérieurs exceptionnels et non durables. Les aides publiques au wagon isolé (environ 80 millions pour 2025, auxquels s’ajoutent quelques millions de reliquat 2024 liés à Fret SNCF), la prise en charge du T2 par le Groupe (8,6 millions d’euros pour le premier semestre), ainsi que les trafics résiduels du combiné et des autoroutes ferroviaires encore sous-traités, masquent une réalité préoccupante. Sans ces soutiens, dont la plupart ne sont pas pérennes, Hexafret serait incapable d’atteindre ses engagements de rentabilité.

Parallèlement, un flou persiste autour de la gestion des biens issus de Fret SNCF, désormais devenu C32. Les élus du CSE ne disposent d’aucune information permettant de suivre les décisions, alimentant de fortes inquiétudes quant à la transparence du processus. Pourtant, des opérations telles que la vente des locomotives sont pilotées par Hexafret et RLE, qui disposent bien des informations… mais l’omerta demeure.

Pour le premier semestre, en retrait de –0,4 %, notamment en raison d’un marché de la chimie atone et d’une baisse de la sidérurgie et, plus préoccupant encore, d’une décroissance avec Arcelor ; les charges de personnel, en baisse de plusieurs millions d’euros par rapport au budget ; Pour la CGT, ces chiffres confirment les craintes exprimées dès l’origine : le modèle économique repose essentiellement sur la réduction des effectifs, tandis que la politique commerciale, centrée sur un meilleur remplissage des trains, ne peut réussir qu’avec une véritable stratégie de développement du marché et un report massif de la route vers le rail.

Or, les chiffres montrent que ce report modal bénéficie quasi exclusivement au combiné, un marché dont Hexafret est exclu pour une décennie. Sur le premier semestre, seuls 5,9 GTK ont été réalisés alors que le marché connaît une très légère croissance.

Pour la CGT, il est indispensable d’obtenir la réduction du « BAN » (bannissement) de 10 à 5 ans afin de permettre à Hexafret de se repositionner sur le segment le plus porteur, comme l’a proposé la dernière Commission parlementaire fin 2023.

Le budget 2026 a été présenté en Conseil d’administration le 11 décembre. La direction a refusé tout commentaire en CSE, mais confirme que les suppressions de postes se poursuivront en 2026. Selon la directrice financière, le budget 2026 a été construit « avec prudence ». Les élus CGT du CSE ont voté contre cette orientation financière.

La Fédération CGT des cheminots, pour sa part, porte des propositions concrètes dans le cadre d’Ensemble pour le Fret, en faveur d’un véritable développement du fret ferroviaire, reconstruire une offre solide autour du wagon isolé.

L’enjeu est de retrouver une place centrale dans la chaîne logistique du pays assuré par l’opérateur public historique, capable de répondre aux besoins des chargeurs.

 

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LE COMPTE N’Y EST PAS, AMPLIFIONS LA MOBILISATION !

Appel à la grève à l'Équipement

| Équipement

Depuis plusieurs mois, les cheminot·e·s des SEG, à l’appel de la CGT, se mobilisent pour exiger la reconnaissance de la technicité de leur métier. La Direction n’a jamais pris le soin de répondre aux revendications, préférant laisser s’enliser les conflits dans les établissements. Elle n’a pas non plus tenu compte des mobilisations des 19 novembre et 1er décembre derniers.
Ce n’est pas sérieux !

Si les dernières discussions ont permis des avancées, celles-ci sont jugées insuffisantes par les grévistes. Il est temps d’élargir et renforcer le rapport de force !
La Direction assure sur le terrain que la CGT a validé ses propositions.

C’est une grossière opération de propagande patronale !

LA RÉALITÉ : LE COMPTE N’Y EST PAS !

Les cheminot·e·s de l’Équipement exigent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • l’accélération du passage à la classe 4, au bout de 7 ans maximum ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s assurant l’astreinte, y compris les dirigeants d’astreinte, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’abandon du projet Agur et le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • un moratoire sur les réorganisations visant à fusionner les équipes ;
  • la réinternalisation des charges de travail.

Face au ras-le-bol exprimé par toute une filière, la Fédération CGT des cheminots dépose un préavis de grève illimité dès le 22 décembre 0 heure, selon la modalité de 59’ avant la fin de service.

Pour gagner, la CGT appelle tous les agent·e·s de l’Équipement à s’organiser et amplifier partout le rapport de force par la grève et à décider collectivement dans les assemblées générales des suites à donner au mouvement !

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CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S, TOUTES ET TOUS UNIS DANS LA LUTTE ET DANS LA GRÈVE !

| Équipement

La Direction tente d’instrumentaliser les cheminot·e·s de l’encadrement, en leur demandant notamment de remplacer les grévistes lors du conflit en cours au service électrique général (SEG), qui aujourd’hui s’élargit à tous les métiers de l’Équipement.

Pour l’UFCM-CGT, il est hors de question que l’entreprise exploite les encadrant·e·s pour servir ses desseins, qui plus est en mettant en danger leur sécurité et le service public ferroviaire !

La Direction, aux abois, cherche par tous les moyens à endiguer la lutte exemplaire des cheminot·e·s du SEG. Portée par une détermination sans faille, celle-ci s’étend désormais à l’ensemble des métiers de l’Équipement. Pour tenter de la freiner, la Direction choisit la division en opposant les cheminot·e·s les uns aux autres, en mettant la pression sur les encadrant·e·s afin qu’ils remplacent les grévistes, en plus de pallier le manque d’effectifs en situation normale !

La réalité vécue sur le terrain par l’encadrement est pourtant implacable : périmètres d’intervention toujours plus vastes, sous-effectifs permanents, explosion du temps de travail, négation du droit à la déconnexion et de la pénibilité, délégation de responsabilité sans moyens pour bien travailler, aucune reconnaissance de la technicité des métiers par le salaire et les parcours professionnels… À cela s’ajoutent les réorganisations incessantes !

La mobilisation par la grève des encadrant·e·s est nécessaire pour obtenir des embauches, gagner une reconnaissance de la technicité des métiers Équipement par le salaire et les parcours professionnels, ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement !

L’UFCM-CGT refuse que les encadrant·e·s soient utilisés hors de leurs compétences et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour intervenir en remplacement de cheminot·e·s grévistes ! Souvenons-nous de Brétigny : la seule personne physique renvoyée devant le tribunal a été l’encadrant de proximité qui a fait les dernières vérifications des voies, pour cause de manque d’effectif !

En outre, le GRH00924 stipule que personne ne peut être affecté à des missions sans les habilitations, les formations et les aptitudes nécessaires. L’encadrement n’a donc pas à s’exposer aux risques dont l’employeur cherche à se débarrasser !

FACE AUX TENTATIVES DE DIVISIONS, RESTONS TOUTES ET TOUS SOUDÉS !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont des salarié·e·s comme les autres, pas une variable d’ajustement ni les relais des politiques mortifères de l’entreprise ! La Direction essaie de reporter sur les encadrant·e·s de proximité ses choix politiques désastreux et les conséquences de la grève. Cette basse manœuvre a pour but de casser les collectifs de travail et la solidarité entre cheminot·e·s.

La situation intolérable dans laquelle se trouve aujourd’hui le service public ferroviaire met en danger la santé physique et mentale de tout le personnel : l’exercice du droit de grève est notre outil pour matérialiser notre refus de cette situation et élever le rapport de force pour gagner des droits nouveaux, collectifs et opposables !

La CGT et son UFCM revendiquent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • des assistants de proximité réactifs pour les services nécessaires aux chemi-not·e·s et pour la production ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s qui tiennent l’astreinte, y compris l’encadrement, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’arrêt immédiat de toutes les réorganisations en cours, notamment du projet Agur ;
  • le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • des parcours professionnels reconnaissant l’expérience, l’ancienneté, la technicité des métiers et les diplômes.

Après avoir été aux côtés des cheminot·e·s du SEG depuis le début du mouvement et construit collectivement les revendications en réponse à l’expression des besoins du plus grand nombre, la CGT et son UFCM ont déposé un préavis de grève illimitée à compter du 22 décembre 2025 0 heure, selon la modalité de 59 minutes avant la fin de service, couvrant l’ensemble du personnel de l’Équipement, y compris le personnel assurant l’astreinte ainsi que ceux appelés à les remplacer.

CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S DE L’ÉQUIPEMENT,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS
ET METTRE LA PRESSION POUR LES NAO DU 13 JANVIER 2026 !

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LA CGT APPELLE LES ASCT À FAIRE UNITÉ POUR DÉFENDRE NOTRE MÉTIER ET NOS DROITS !

| Trains

Les multiples restructurations opérées ces dernières années ont considérablement affecté le contenu du métier d’ASCT.
La Fédération CGT pointe plusieurs sujets qui imposent la construction d’un rapport de force de haut niveau. La prime de travail et l’organisation du travail ont déjà fait l’objet de discussions. Cependant, la réalité démontre que les réponses apportées ne sont pas à la hauteur des exigences. De plus, nous estimons que l’application du règlement STI OPE aura des conséquences néfastes pour l’avenir et la reconnaissance du métier, avec de premiers effets sur le contenu de la formation initiale. Enfin, la gestion des délogements et plus largement des conditions de RHR doit, au regard des enjeux, faire l’objet d’une défense par tous les ASCT.

STI OPE : UN OUTIL DE DUMPING SOCIAL

Sous couvert d’une évolution réglementaire européenne les compé-tences des cheminots en matière de sécurité, dont celle d’une majorité d’ASCT, ont été considérablement abaissées. l’essence de cette régle-mentation vise à faciliter l’ouverture à la concurrence en détricotant les contenus formation, sécurité et d’aptitude. Ainsi, c’est désormais aux entreprises ferroviaires de fixer les critères de reconnaissance. Au regard de ce bouleversement, la Fédération CGT est intervenue à plusieurs occasions afin que la Direction s’exprime sur ses choix en la matière. Cette dernière a été contrainte, lors de l’instance Métier Bord, d’être enfin plus précise.
Pour une majorité d’ASCT, les conséquences sont majeures sur leur quotidien :

  • la suppression de 95 % des textes réglementaires ;
  • le basculement des TES (tâches essentielles de sécurité) en TCS (tâches critiques de sécurité) ;
  • la disparition pour les ASCT des contenus formation et d’aptitude.

Concrètement :

  • les GCIF n’ont plus de formation ni de suivi sécurité ;
  • les ASCT TER accompagnant du matériel ACO et ne pratiquant plus de fonctions sécurité n’auront pas la formation complète pour les nouveaux embauchés et perdront la notion de TCS pour les autres ;
  • les ASCT Intercités opérant sur du matériel Oxygène perdront égale-ment les TCS.

Côté rémunération, cette baisse de compétences laisse planer la question du maintien du code prime 24 (déqualification du métier et perte des sujétions sécurité).

Enfin, concernant les visites médicales, tout agent ayant des TCS continuera à avoir une VAS médicale et psychologique. Pour les autres, la VAS sera réduite et se concentrera sur la recherche de stupéfiants et d’alcoolémie en complément de la VM traditionnelle.

Pour la CGT, c’est un abaissement de savoir-faire qui va encourager le dumping social dans le seul but de favoriser les nouveaux opérateurs ferroviaires. La Direction a le choix de fixer les critères et la responsabi-lité de protéger et de respecter le contenu des métiers des cheminots.

UNE FORMATION INITIALE ASCT À LA HAUTEUR DES ENJEUX DU MÉTIER

Pour la CGT, la formation initiale constitue le socle indispensable du professionnalisme des agents du service commercial trains. Elle garantit la sécurité ferroviaire, la sûreté, la protection des voyageurs et des cheminots ainsi que la qualité du service public.
Seulement, au fil des années, la Direction s’est efforcée de réduire drastiquement le contenu des formations « Premier Emploi » comme continues. Ces choix, dictés par le syndrome du moindre coût, ont été imposés en méprisant les phases d’apprentissage et de connaissance du système ferroviaire, le concept du risque calculé prenant le pas sur la raison et les boucles de rattrapage !
Mi-2025, la Direction a annoncé qu’elle travaillait sur une nouvelle mouture de la formation initiale des ASCT. Si des bilatérales ont été organisées afin « d’écouter » les organisations syndicales, force est de constater que ces rencontres n’ont pas permis d’être entendus… Enfin, n’écoutant que son slogan « Former au juste besoin et au bon moment ! », la Direction a mis en chantier une première cession début octobre.
La CGT s’oppose à cette vision et défend une formation solide et complète. Être ASCT, c’est bénéficier de :

  • une formation qualifiante et reconnue : chaque formation doit déboucher sur une qualification dans la grille CGT du NSTC (nouveau Statut du travail cheminot) ;
  • méthodes pédagogiques exigeantes :
    • en présentiel à 100 %, pas de e-learning ou visio substitutive,
    • avec alternance terrain encadrée par les CBORM, et une négociation autour du cahier des charges formation de la CGT ;
  • unicité du métier ASCT :
    • refus du cloisonnement des parcours et des activités des ASCT formés à toutes les lignes et à toutes les activités,
    • un examen final unique pour l’ensemble des ASCT ;
  • une architecture de formation complète et cohérente de 93 jours de formation en 8 phases successives :
    • immersion dans les métiers ferroviaires,
    • culture sécurité et service public,
    • campus : sécurité, sûreté, incendie, premiers secours, circulation ferroviaire, commercial…,
    • alternance terrain encadrée par les CBORM,
    • retour campus,
    • alternance terrain en autonomie,
    • consolidation sécurité,
    • validation unique nationale ;

Objectif CGT : garantir la maîtrise technique, humaine et réglementaire du métier dès l’examen final et remettre la sécurité ferroviaire au cœur du métier. La sécurité ne se délègue pas et exige :

  • une formation renforcée sur les risques ferroviaires ;
  • des retours d’expérience et études de cas ;
  • une autonomie progressive, jamais imposée.

Ce que la CGT exige concrètement, c’est :

  • une formation initiale complète et qualifiante ;
  • des exigences sécurité maintenues au plus haut niveau ;
  • une expertise service public intégrée au cursus ;
  • un accompagnement syndical en formation.

Pour un métier respecté, un seul métier ASCT ! une seule validation nationale !

PRIME DE TRAVAIL : ASCT CONTRACTUEL·LE·S COMME STATUTAIRES, UN SEUL MÉTIER, UNE SEULE PRIME, UNE SEULE LUTTE !
C’est sur les bases d’un réel savoir-faire que la Fédération CGT défend la reconnais-sance du métier. Sur l’impulsion de la CGT et d’un rapport de force important, le code prime 24 spécifique aux agents aux Trains a été créé. Depuis ces 25 dernières années, les revendications suivies d’actions CGT ont permis de revaloriser à plusieurs reprises notre prime de travail et d’y joindre un élément supplémentaire de rémunéra-tion (S2). Cette conquête propre aux ASCT s’est ouverte autant pour les contractuel·le·s que pour les statutaires. Les ASCT sont au coeur du service public ferroviaire et au coeur de la sécurité ferroviaire, avec leurs différents partenaires de sécurité. Ils sont les garant·e·s quotidiens de la sécurité ferroviaire, des voyageurs et du service public.

Pour la CGT, la prime de travail rémunère notre technicité, notre savoir-faire et nos responsabilités. La prime de travail est une indemnité liée à la présence et à la durée effective du temps de travail. Aussi, elle doit prendre en compte la complexité de notre métier. Pour la CGT Cheminots, la prime de travail doit être revalorisée de toute urgence ! Depuis 2021, la CGT propose un projet permettant de revaloriser et de refondre le mécanisme actuel.

Éléments de la prime de travail Ce que cela rémunère
EA – accompagnement train Journées relevées × taux journalier
AC – activité commerciale Heures effectives × taux horaire × coefficient
CR.S1 – commercial renforcé S1 Minutes de 6 h à 6 h 30 min × taux horaire
CR.S2 – commercial renforcé S2 Minutes au-delà de 6 h 30 min x taux horaire

RÉSULTAT : UN CALCUL ALÉATOIRE, PEU LISIBLE ET SOURCE D’INJUSTICES
Ne se satisfaisant pas du mécanisme actuel, la CGT Cheminots revendique la refonte de la prime de travail. Pour cela, la CGT Cheminots revendique :

  • la revalorisation, la sécurisation et la simplification pour tous les ASCT, contractuel·le·s et statutaires ;
  • la revalorisation immédiate pour tous les ASCT (contractuel·le·s et statutaires) par l’augmentation de l’élément EA de 21,59 €/jour à 32,14 euros, ceci permettant d’atteindre une prime de travail d’environ 820 euros (selon la position de rémuné-ration), dont 500 euros de base garantie ;
  • l’égalité de traitement : même prime de travail à toutes les activités, fondée sur un socle unique intégrant les missions de sécurité ;
  • un calcul juste et une lecture simple : déclenchement dès la première minute de travail, fusion des éléments sans perte (S1-S2) à partir de 6 heures de travail effectif sur le taux le plus élevé (6,71 euros à ce jour).

DÉLOGEMENTS ET CONDITIONS DE RHR : IL EST TEMPS D’AGIR !

La bonne santé physique et mentale des cheminots est un souci majeur et permanent de la Fédération CGT des cheminots. En ce sens, la qualité des repos hors résidence est scrupuleusement suivie en territoires par les militant·e·s CGT. Seulement, mois après mois, force est de constater que la situation se dégrade pour les ASCT et les ADC, des délogements de dernières minutes par manque de places Orféa entraînant des relogements à plusieurs dizaines de kilomètres. S’ajoutent à ces situations, l’abaissement voire la médiocrité de certaines conditions de RHR (climatisation en rade l’été, punaises de lit…). La récurrence des événements et leur gestion dégradent le quotidien des ASCT. Ils ont en outre des répercussions négatives sur la qualité des repos.

Avec l’amplification des problèmes rencontrés par les ASCT lors des RHR, la Fédération CGT des cheminots a exigé des mesures concrètes auprès de la Direction, mais celle-ci rechigne à mettre en oeuvre ses propres décisions.

La CGT revendique que les temps de trajets sur les RHR soient pris en compte dans le temps de travail et donc de modifier les journées de service en conséquence sans les dégrader !

Trois dates sont prévues avec la Direction : le 6 janvier concernant la prime de travail ; le 13 janvier avec la table ronde NAO ; et enfin courant janvier (pas de date précise à l’heure où nous écrivons ce texte) pour un échange avec la Direction sur les suites de la restitution de l’audit « Organisation du travail ». Il sera nécessaire de peser sur ces séquences afin de sauvegarder le contenu du métier, de conquérir de nouveaux droits et d’améliorer le quotidien de tous les ASCT. Aussi, à l’issue de ces rencontres, la Fédération CGT proposera d’agir.

Pour la CGT, il est nécessaire que TOUS les ASCT soient unis pour faire face à ces attaques. Aussi, la Fédération CGT des cheminots propose aux fédéra-tions Unsa, Sud-Rail et CFDT une rencontre afin de proposer et créer les bases permettant la construction d’une plate-forme commune ASCT.

La CGT, reste constante pour la défense des droits de TOUS les cheminots. Elle appelle les ASCT de toutes activités à débattre sur les enjeux de la période et de décider collectivement des suites à donner à nos mobilisations.

ENSEMBLE, NOUS SERONS PLUS FORTS !

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EIA : Les conseils de l’UFCM

| Maîtrise et cadres UFCM

L’Entretien Individuel d’Appréciation (EIA) est un moment crucial dans la vie des cheminot·e·s qui y sont soumis.

Pour l’UFCM-CGT, les objectifs doivent porter sur les moyens à disposition des cheminot·e·s pour bien travailler, être collectifs et partagés, en plaçant l’humain au cœur du service public ferroviaire !

Le management par objectifs est un stratagème patronal visant à faire adhérer les salarié·e·s aux « valeurs » de l’entreprise, inciter au culte du présentéisme et exiger une disponibilité quasi-permanente, le tout en individualisant les responsabilités au détriment des collectifs de travail. La confusion entre « obligation de moyens » et « obligation de résultats » conduit à une évaluation du salarié restreinte à la seule année écoulée, et subordonnée uniquement à l’atteinte d’objectifs qui finissent par primer sur la tenue du poste, contribuant ainsi à la perte de sens au travail.

Les objectifs irréalistes impactent gravement la santé physique et mentale des salarié·e·s. L’accroissement de la charge mentale, le manque de reconnaissance, la compétition entre cheminot·e·s ainsi que les risques de discrimination sont tout autant de causes qui peuvent conduire jusqu’au burn-out.

Les salarié·e·s, quelle que soit leur classe, n’ont qu’une obligation de moyens : ils doivent effectuer le travail qui leur est commandé afin de contribuer à l’objectif général, mais ne peuvent EN AUCUN CAS endosser de responsabilité personnelle si le résultat n’est pas atteint.

L’UFCM-CGT PRÉCONISE DE NÉGOCIER LES MOYENS NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS, DONC DE NE VALIDER QUE DES OBJECTIFS DE MOYENS !

Les encadrant·e·s, au même titre que l’ensemble des salarié·e·s, doivent pouvoir débattre et négocier avec leurs prescripteurs dans le but d’obtenir les moyens nécessaires à la production d’un service public ferroviaire de qualité.
Accepter des objectifs inatteignables, c’est aussi renoncer à les contester en cas de procédure disciplinaire, de remise en cause du poste ou d’incident !

DÉLÉGATION DE POUVOIR ET RESPONSABILITÉ JURIDIQUE : ATTENTION DANGER !

La délégation de pouvoir peut représenter un outil managérial visant à transférer des responsabilités, sans pour autant transférer un pouvoir décisionnel. Elle peut mettre en difficulté les encadrant·e·s, dans la mesure où ils doivent assumer les conséquences de la politique de l’entreprise, sans disposer des moyens suffisants pour effectuer leur travail de manière satisfaisante. Ce procédé dégrade les conditions de vie et de travail des Ictam en situation d’encadrement, renforçant la pression managériale et individualisant les responsabilités.
Les risques juridiques ne sont pas en reste, le délégataire pouvant être tenu responsable en cas d’accident, de supposé manquement ou d’infraction.

POUR L’UFCM-CGT, TOUTE DÉLÉGATION DE POUVOIR NE PEUT SE FAIRE QU’EN DESTINATION D’UN·E SALARIÉ·E DISPOSANT DES COMPÉTENCES, MOYENS ET AUTORITÉ NÉCESSAIRES ET DOIT ÊTRE CLAIREMENT DÉFINIE PAR ÉCRIT !

CHEMINOT·E·S CONTRACTUEL·LE·S : LA QUESTION DU SALAIRE

La mauvaise loi de 2018 éclatant la SNCF en SA et le volet classifications-rémunérations de la CCN de branche, ont durablement impacté le cadre social des cheminot·e·s et tenté de nous diviser, notamment en cassant les repères collectifs en termes de salaires. Pour les cheminot·e·s contractuel·le·s, le pourcentage de l’enveloppe dédiée aux augmentations de salaires est négocié chaque année lors des NAO, donc variable, et au final à la main de la direction. Cette enveloppe est ensuite répartie dans les établissements de façon très opaque et sans contrôle par les organisations syndicales. Il est donc nécessaire, lors de l’EIA, de formaliser par écrit toute demande de revalorisation salariale.

→ Indépendamment de l’EIA, la CGT et son UFCM invite tou·te·s les cheminot·e·s contractuel·le·s à rédiger une lettre de réclamation en exigeant les mêmes conditions salariales que les cheminot·e·s statutaires, et à la transmettre aux délégué·e·s de notation CGT afin de faire valoir les droits de l’ensemble des cheminot·e·s lors des commissions de notation !

Chaque cheminot·e, quel que soit son contrat, participe à la production du service public ferroviaire. Le salaire doit être transparent, équitable et fondé sur des critères objectifs : c’est dans ce cadre que la CGT et son UFCM, à travers la création d’un nouveau Statut du travail cheminot, revendiquent une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche !

LORS DES EIA, EXIGEONS COLLECTIVEMENT :

  • Une charge de travail en cohérence avec la durée légale du travail (1 589h annuelles) ;
  • Une organisation de la production garantissant des conditions de vie et de travail de haut niveau ; Des appuis de proximité réactifs pour les services nécessaires aux cheminot·e·s ;
  • Des appuis techniques en proximité pour garantir la qualité du service public ferroviaire ;
  • Des moyens humains, matériels et financiers qui concourent à l’application de nos missions ;
  • Le respect d’un droit à la déconnexion garantissant les temps de repos ;
  • Une reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement.

À NOTER :
La préparation de l’EIA sur Station C, c’est du temps de travail ! Elle doit se faire en service et avec les moyens matériels de l’entreprise. De plus, aucune disposition légale ni contractuelle n’oblige les cheminot·e·s à adhérer au contenu de son EIA.
L’UFCM-CGT invite les cheminot·e·s à préciser par écrit, pour chacun des items, dans les cases prévues à cet effet, les raisons qui amèneraient à cocher la case « NON » (objectifs inatteignables, commentaires sur le savoir-être…) ; ce qui est inscrit par le·la salarié·e ne peut être modifié sans son autorisation.
En outre, conformément à l’article 2.1 de l’accord PEDPP, l’EIA « est un rendez-vous annuel entre un manager et un salarié » : la direction ne peut donc pas être en supériorité numérique face à un·e cheminot·e lors de l’EIA.

TOUTES ET TOUS RASSEMBLÉ·E·S AVEC L’UFCM-CGT ! 

BÂTISSONS COLLECTIVEMENT UN SERVICE PUBLIC 
FERROVIAIRE DE QUALITÉ, À VISAGE HUMAIN 
ET TOURNÉ VERS LE PROGRÈS SOCIAL

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BRAQUAGE DE FONDS PUBLICS EN BANDE ORGANISÉE

Concurrence dans les services voyageurs

| Espace presse

Les libéraux sont unanimes et bien alignés pour défendre leur choix de société. Pourtant, l’expérience du fret aidant, les craintes exprimées par la Fédération CGT des cheminots se confirment.
Les cheminots en subissent les conséquences au quotidien dans leur travail ou dans leur vie, tout comme les usagers.
Et tous les citoyens passent à la caisse ! C’est ce que confirme le rapport d’expertise commandité par le CCGPF, à l’initiative de la Fédération CGT des cheminots.

POUR LES CONTRIBUABLES, LA NOTE EST SALÉE… ET CACHÉE !

+ 7,2 millions d’euros estimés versés pour les entreprises ayant répondu à un appel d’offres, sans avoir fait rouler un train.

+ 4,4 milliards d’euros : le morcellement des achats de rames impacte leur coût. En effet, la force d’un acheteur unique, la SNCF, permettait une vision des besoins sur plusieurs années pour les usines des constructeurs et un coût moindre d’achat.
Bilan : les Régions créent des sociétés publiques locales pour acheter les rames, construire de nouveaux ateliers ou même des voies ferrées, le tout en échappant aux règles de la commande publique.

700 millions d’euros d’investissement dans des nouveaux centres de maintenance. Si l’investissement est nécessaire pour améliorer l’entretien des rames, il ne s’agit parfois que de cadeaux pour l’entreprise remportant le marché ou de dédoublement de l’existant pour répondre au découpage des lignes.
Transferts de lignes aux Régions : ils entraînent un surcoût qui se rajoute aux investissements dans la régénération des lignes régionales. De plus, ils fragmentent le réseau ferré national. C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots rappelle que c’est sur l’État que doit reposer cette compétence et son financement, qui doit se matérialiser dans une loi de programmation des infrastructures des transports avec un fléchage identifié pour le ferroviaire (TICPE, nationalisation des autoroutes).

Un système informatique (SI), jusque-là unique et intégré, démantelé par les appels d’offres en Régions et la multiplication des coûts pour créer 15 nouveaux SI régionaux. La SNCF ne se positionne nulle part (sauf en Paca dans un groupement avec Capgemini). Et demain ? le transfert aussi des guichets et postes de vendeurs ?

POUR LES USAGERS, UN SERVICE PUBLIC NATIONAL DYNAMITÉ !

Le surcoût de la concurrence est reporté par les autorités organisa-trices (Régions et État) sur des économies de production et le prix des billets et abonnements :

  • 178 fermetures ou réductions d’horaires de guichet dans 4 Régions (Paca, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine),
  • hausses de 2,3 à 10 % du prix des billets et abonnements TER, en hausse et plus fortement que l’inflation.

Desserte grande vitesse des villes moyennes : malgré les supposés atouts de la concurrence qui allait irriguer tout le territoire, elle ne s’est positionnée que sur les axes les plus rentables (Paris-Lyon-Marseille) et sans dessertes des villes moyennes. C’est la péréquation des axes TGV qui est affaiblie par la concurrence tout en empêchant un développement de l’offre TGV sur ces dessertes.

Si les prix pratiqués par Trenitalia sont plus bas, c’est la conjugaison de la baisse du prix du péage (20 à 30 %) et du soutien du contribuable italien qui paie 44 euros par billet vendu quand la SA SNCF Voyageurs met 9 euros, soit 150 millions d’euros depuis son lancement pour chaque billet Ouigo Espagne vendu.
30 %, c’est la part moyenne du péage dans un billet TGV Inoui ou Ouigo. Les recettes par billet continuent de croître : + 4,02 % annuellement sur la période 2020-2024, au-delà de l’inflation (3,41 %).

ET DES CHEMINOTS PRESSURISÉS !

Celles et ceux qui produisent le service public sont directement impactés par leur « nouveau monde », que nous avons combattu et continuons à combattre :

  • 297 postes de vendeur impactés par les fermetures évoquées plus haut ;
  • un cadre social ratiboisé : une convention collective réduite au minimum et un cadeau en or au patronat du ferroviaire fait par les signataires de l’accord Classifications et Rémunérations. Descente des trains des ASCT, menace sur le régime roulant (titre 1) et montée à bord des sédentaires en sont les traductions immédiates ;
  • au sein du groupe SNCF aussi, avec des accords dont le champ d’application ne s’est pas élargi à ces filiales, confirmant que le dumping social est le moteur de la concurrence ;
  • une acceptation des transferts faibles qui repose essentiellement sur la volonté de continuer à « vivre et travailler au pays » ;
  • des réorganisations d’ampleur : Résonances à Réseau et Destination 2030 à Voyageurs pour adapter toute l’organisation, notamment sur l’emploi dans l’encadrement et les fonctions transverses, pour servir des « centres de profits ».

Sans surprise, ils nous ont menti et ils continuent !

L’exemple outre-Manche nous prouve que pour garantir une desserte ferroviaire de qualité et sûre, sans être un gouffre financier, la maîtrise publique est nécessaire.

Il est possible de mettre un terme à cette catastrophe annoncée. Gagnons :

  • la reconstruction d’une entreprise publique unique et intégrée, desservant tout le territoire, la SNCF ;
  • une loi de financement pluriannuelle permettant le maintien et l’entretien du réseau ferré national ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot garantissant des droits de haut niveau pour notre quotidien, dans la vie et dans le travail.

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UN CONFLIT QUI COMPTE !

SEG

| Équipement

Depuis des mois, les cheminots, avec la CGT, ne cessent d’alerter la Direction. Après des victoires locales, aujourd’hui, les lignes bougent enfin au national !

Les préavis de grève et les chiffres de grévistes sur la quasi-totalité du territoire sont un signe fort du conflit en cours. À la fois attentifs et lucides, les cheminots sont surtout en attente de réponses concrètes, que les premières rencontres n’avaient jusqu’alors pas permises.

UNE DIRECTION CONTRAINTE D’ACTER DES MESURES !

La reconnaissance du métier SEG, et plus largement de tous les métiers de l’Équipement, doit aujourd’hui connaître une évolution. La Direction a toujours privilégié les éléments variables de rémunération non liquidables pour la retraite et non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.

La prime de travail, quant à elle, n’est perçue que par les cheminots au statut. Cette différence entre cheminots n’est pas acceptable. C’est pourquoi la CGT porte la nécessité d’une prime de base garantie pour tous les cheminots.

Face à l’expression du rapport de force, la Direction acte enfin, dans un relevé de conclusions établi ce jour, les points suivants.

  • Pour préparer l’avenir et travailler les compétences spécifiques au métier et les parcours professionnels sur le moyen terme et le long terme, il a été indiqué que l’entreprise lancerait un programme « Métier SE » dès janvier 2026. La réunion de lancement de la démarche est en cours de programmation dans la dernière semaine de janvier.
  • Dans ce programme, un travail sera engagé pour reconnaître la technicité et les spécificités des métiers. Ce programme sera évoqué en NAO et fera l’objet d’échanges tout au long de l’année 2026. Concernant l’emploi, la Direction acte qu’un suivi des recrutements soit organisé à la maille établissement par chaque DGIR.

ACCÉLÉRER LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ

La CGT a, tout au long du conflit, porté la nécessité d’accélérer les parcours professionnels et le déroulement de carrière. Concernant le passage à la classe 3, celui-ci ne doit pas être sous dictat managérial. Sur ce point, la Direction revient sur ses pas :

  • le passage à la classe 3 des agents SE sera accéléré à l’issue de la réussite de la formation HTM3 ; la nomination se fera après la tenue réussie de 3 cycles d’astreinte rémunérés et en autonomie.

Pour l’ensemble des cheminots, les parcours professionnels doivent être construits et permettre une évolution systématique à la classe 3 et au-delà. La promotion interne doit permettre la reconnaissance des savoir-faire acquis et l’expérience professionnelle.

Par exemple, pour le passage à la classe 4, la CGT revendique que le délai de séjour sur la classe 3 ne dépasse pas 7 ans. Pour les REQ, la classe 5 doit être accessible sur place. Là aussi, nous sommes contre tout acte managérial dans les décisions. La Direction propose 10 ans. Elle propose également :

  • de requalifier globalement 60 postes de la classe 3 vers la classe 4, soit 15 postes par DGIR/DZP, en y intégrant la mission de moniteur ;
  • de poursuivre cette démarche en 2027, avec la revalorisation de + 30 postes ainsi qu’en 2028 (+ 30 postes).

Pour la CGT, le mouvement enclenché est une étape qui doit se poursuivre dans la durée.

PÉNIBILITÉ : LES LIGNES BOUGENT !

Concernant la pénibilité, la Direction a acté dans un premier temps de futures discussions avec le Groupe, à l’occasion de tables rondes Pénibilité et Encadrement. Alors que seul l’encadrement était concerné, nous avons gagné que les télécoms et les surveillants de travaux soient également ajoutés.

UN CONFLIT QUI COMPTE !

Pour la CGT, la Direction prend enfin en compte la teneur des attentes légitimes des cheminots. Ce conflit exemplaire a permis de faire bouger les lignes. C’est à mettre au crédit de la mobilisation.

Pour la Fédération CGT des cheminots, une première étape a été franchie. Ces nouvelles annonces méritent d’être débattues dans les établissements avec les cheminots concernés afin de décider collectivement des suites à donner.

D’ores et déjà, il convient de mettre sous pression les NAO 2026, le 13 janvier prochain !

LA LUTTE PAIE !
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