Fédération CGT des Cheminots


CTT, LE COUTEAU SUISSE DE LA DIRECTION !

Métier CTT

| Traction

Plusieurs rencontres avec des CTT ont permis de mettre en évidence la politique de la direction qui déqualifie le métier, tout en augmentant leurs responsabilités juridiques.

Un transfert CTT vers TB néfaste pour les deux métiers et la sécurité

En mettant en place les Adjoints Référents Conduite (ARC), la direction confie à des conducteurs certaines tâches de la certification. La direction généralise cette politique de transfert pour donner dans le même temps des nouvelles missions annexes supplémentaires aux CTT qui les éloignent du terrain et de leurs agents.

C’est ainsi que les CTT voient leur métier se déliter et dans le même temps leurs responsabilités juridiques augmenter. L’organisation de la production traction en direction de produits (« usine », direction de ligne ou axe) dirigée par des cadres extérieurs à la Traction, a provoqué un profond changement pour ceux qui ont connu les établissements Traction. Dans ce schéma, le CTT est souvent le seul sur qui repose la responsabilité juridique de la sécurité ferroviaire. Les cadres dirigeants se cachent ainsi derrière les compétences techniques des cadres traction.

La CGT revendique des agents qualifiés et formés pour exercer leur métier dans les meilleures conditions. Le CTT doit avoir les moyens nécessaires (temps, formation, outils adaptés, effectifs suffisants, …) pour certifier et former le conducteur.

Les CTT sur tous les fronts

Dans chaque direction de ligne, axe ou usine, le CTT devient la seule référence ayant reçu une formation essentiellement basée sur la sécurité ferroviaire. Il est souvent au centre des relations inter-SA et se retrouve souvent seul à porter la sécurité dans un océan de managers politiques déconnectés des missions de sécurité.

Dans le même temps, les fiches de poste s’allongent considérablement avec des missions qui ne font pas partie du métier. Le volume des équipes à encadrer ne cesse d’augmenter avec un nombre d’agents à certifier toujours plus important. La mise en place du forfait-jours, pourtant annoncée comme créatrice d’autonomie, a eu l’effet inverse et permet surtout à la direction de « charger » les fiches de poste.

Dans certaines régions, les CTT doivent, en plus de leurs prérogatives de certification, assurer la production suite à un déficit important dans les effectifs de conducteurs.

Le manque d’effectifs est criant chez les CTT. Les postes vacants sont nombreux. Il est donc urgent que la direction mette en route de nombreuses écoles de cadres traction afin d’alléger les charges de travail, d’améliorer le suivi des conducteurs pour assurer un haut niveau de sécurité et permettre les parcours professionnels hors Traction pour ceux qui le souhaitent.

La CGT revendique que les journées de conduite soient limitées au seul maintien de leur habilitation conduite et non pour éponger le manque chronique de conducteurs. La certification et la formation sont le coeur de leur métier. Un apport massif de CTT est impératif pour l’amélioration des conditions de travail et du dispositif de certification.

Une rémunération pas à la hauteur

Malgré l’augmentation de leurs tâches et la mise en place du forfait-jours, la rémunération n’a pas suivi l’inflation et n’est plus à la hauteur des responsabilités des cadres Traction. De plus, la spécificité du recrutement interne ne permet pas toujours de voir une amélioration salariale en passant d’ADC à CTT et ce malgré des dispositifs tels que les primes compensatoires.

De plus, leur déroulement de carrière est quasi inexistant au vu du faible nombre de postes à la qualification G et H dans la filière. La politique menée par la direction apporte très peu de postes aux qualifications supérieures. La SNCF, en tant que membre du patronat ferroviaire, tente aujourd’hui d’abaisser encore plus la rémunération des cadres certificateurs en proposant de les rétrograder au grade maîtrise.

En attendant de gagner notre revendication d’une grille CGT de haut niveau pour tous les travailleurs du ferroviaire, la CGT exige que la prime de travail des CTT soit a minima égale à la Valeur Moyenne Théorique (VMT) des TB2-TB3.

La CGT revendique un métier centré sur le maintien et le développement des compétences traction avec un contenu et des contours clairs. Pour cela, la grille CGT qui propose un haut niveau de reconnaissance de qualification est un outil au service de la sécurité. Le déroulement de carrière offert dans cette grille, non soumis au diktat des dirigeants sur des critères d’acceptation de la politique d’entreprise, permettrait d’avoir une carrière gratifiante pour les cadres traction.

Pour la CGT, le métier de CTT est essentiel et incontournable dans le pilotage de la sécurité. Des moyens humains, techniques et financiers doivent être mis en place rapidement. Les équipes doivent être de taille raisonnable pour que les conducteurs soient certifiés dans les meilleures conditions.

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LES CONDUCTEUR·TRICE·S D’INTERCITÉS NE FONT PAS L’AUMÔNE !

| Traction

Une délégation CGT a été reçue lors d’une seconde bilatérale d’Intercités, le 22 octobre dernier. Une fois encore, et alors que des négociations sont en cours au niveau national, la Direction campe sur ses positions et persiste à vouloir créer une prime « d’activité », en dehors du référentiel TT0009 de la prime traction de la SA Voyageurs.

Rappel : la Direction prépare le démantèlement en règle de la SA Voyageurs, en séparant les SLO (services librement organisés) des services conventionnés. Ce découpage entraîne le détachement d’Intercités (IC) de la direction TGV, une nouvelle étape vers la désintégration du service public ferroviaire et la mise en concurrence accrue des activités voyageurs.

Ce découpage entraîne mécaniquement des baisses de rémunération du fait de la dédicace des ADC à un produit train unique. Au-delà du caractère contre-productif de ces allotissements, la Direction cherche à effacer l’unicité du métier et les mécanismes de rémunération communs.

Pour la CGT, qui porte un projet de refonte en grand de la prime de traction pour justement éviter ce type de déconvenue, les mesures proposées sont inacceptables.

Des rustines destinées à dissimuler les effets néfastes de la réorganisation

La direction Intercités confirme mettre en place, au 1er avril 2026, dans le cadre du rattachement des conducteurs à l’activité, une prime traction supplémentaire pour les trains de voyageurs en matériel du parc ordinaire non réversible à deux taux !

  • Taux 1 : train de jour = 4,00 euros brut.
  • Taux 2 : train de nuit = 8,00 euros brut.

Cette prime supplémentaire aurait vocation à être remplacée progressivement par la prime ST à l’arrivée du matériel Oxygène (équipé du dispositif EAS).
Ce bricolage de la prime de traction a pour unique but de faire passer la pilule de ces nouveaux roulements en compensant à quelques euros près les pertes de rémunération associées.

En désimbriquant les roulements dès le SA26, la Direction crée les conditions de la monotonie des journées de service et de la rigidification de la production. En effet, dans certains territoires, la population cheminote est déjà réduite et la multi-activité est indispensable pour assurer un service public de qualité.

Pire, alors que ces roulements sont mis en place dès le mois de décembre, la Direction n’envisageait mettre en place ce dispositif qu’en avril, certainement pour tester la résilience de son personnel ou celle de ses interlocuteurs…

Pour la CGT, les sujets de rémunération relèvent de la SA Voyageurs, non des activités. C’est à la direction de la Traction de traiter le sujet de façon transverse, sans contourner les référentiels.

Notre projet de prime traction permet une meilleure rémunération du travail des conductrices et conducteurs quels que soient l’entité ou les découpages dogmatiques du patronat à la tête de l’entreprise. Ensemble, exigeons :

  • une simplification et amélioration du système ;
  • une sécurisation de la rémunération ;
  • une augmentation et revalorisation de la prime ;
  • une prise en compte dès la première minute de la présence horaire ;
  • une reconnaissance de la technicité et de la pénibilité.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à se mobiliser et à exiger une prime traction CGT !

SEUL LE RAPPORT DE FORCE NOUS FERA GAGNER !

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POUR UNE PRIME DE TRACTION GARANTIE, SÉCURISÉE ET AUGMENTÉE !

Communiqué aux cheminots

| Traction

Dans le cadre de la préparation du troisième groupe de travail sur la prime de traction qui se déroulera le 6 novembre prochain, les organisations syndicales représentatives à la Traction se sont rencontrées le mardi 28 octobre afin de travailler sur un socle commun de revendications.

Face à une direction qui se limite, pour le moment, à exposer ses pistes de réflexion, il devient nécessaire pour nos quatre organisations syndicales d’obtenir de réels engagements !

Alors que les conductrices et conducteurs assurent chaque jour leurs missions de service public, ils/elles sont en droit d’exiger une meilleure reconnaissance de leur métier. En effet, les profonds bouleversements liés à la multiplication des appels d’offres, à la séparation par ligne et à la filialisation accentuent l’instabilité de la charge de travail, et par conséquent celle de la rémunération.

Dans ce contexte, les conductrices et conducteurs sont pleinement légitimes à revendiquer une prime traction repensée, juste et à la hauteur de leurs responsabilités.

C’est pourquoi nos organisations syndicales, malgré des revendications pouvant diverger sur certains points techniques, se rejoignent pour porter d’une seule voix l’exigence d’améliorations significatives de la prime traction, qui n’a pas évolué depuis des années, autour des principes suivants :

  • une amélioration de la prime garantie, qui ne serait plus lissée sur le mois mais à la journée. Cela permettrait de pallier les aléas de production, les évolutions de l’entreprise par la spécification, les inutilisations, les SU… qui péjorent chaque jour la rémunération des agents ;
  • une sécurisation de la prime traction, afin de limiter les pertes de rémunération en cas de maladie et en la mettant en oeuvre dès le premier jour d’arrêt ;
  • une simplification de la prime traction, afin de permettre à chaque conducteur·trice de comprendre et de suivre aisément le calcul de sa rémunération ;
  • une revalorisation de la présence horaire avec le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence au travail.

POUR NOS FÉDÉRATIONS, NOUS EXIGEONS
QUE LA DIRECTION SOIT AU RENDEZ-VOUS
LE 6 NOVEMBRE PROCHAIN !

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LE 6 NOVEMBRE ARRACHONS DES AVANCÉES POUR TOUTES ET TOUS LES ADC !

Prime Traction

| Traction

Le 6 novembre 2025 aura lieu une troisième réunion sur la « prime de traction ». Alors que les deux précédentes rencontres n’ont pas permis d’obtenir des avancées concrètes et que la Direction joue la montre, la CGT appelle une nouvelle fois les ADC à agir collectivement par la grève pour obtenir enfin une revalorisation plus juste et équitable de leur rémunération et l’amélioration de leurs conditions de travail !

La Prime de base garantie : au cœur de notre combat !

La prime de base garantie (PBG) constitue le cœur du projet porté par la CGT.
Elle sera une nouvelle fois au centre des échanges de cette troisième table ronde. Après plusieurs rencontres intersyndicales, à l’initiative de la CGT, dont la plus récente s’est tenue le 28 octobre, une plateforme commune de revendications a été établie par les organisations syndicales qui exigent désormais des réponses.

En effet, les profonds bouleversements engendrés par la multiplication des appels d’offres, la séparation par ligne, la filialisation engendrent une plus grande instabilité de la charge de travail et donc de la rémunération. Si l’on y ajoute désormais les stops circulations et la montée en charge des travaux avec fermeture de ligne, les conductrices et conducteurs sont en droit d’exiger plus
de stabilité et de reconnaissance de leur métier via une prime de traction rénovée.

Le 6 novembre, agissons aussi pour nos conditions de travail et notre quotidien !

La multiplication des réorganisations sur le territoire, notamment autour des charges de travail qui sont détourées et segmentées, empêche toute mutualisation dans l’utilisation des conductrices et conducteurs et occasionnent inévitablement une rigidification de la production que les directions locales tentent de résorber en faisant plus de productivité et en dégradant les
roulements et les journées de service.

Alors que le SA 2026 est en pleine préparation avec son lot de mauvaises surprises, là encore la CGT appelle à agir de manière coordonnée le 6 novembre dans les dépôts et résidences pour ne pas subir.

Prochaine étape une filiale de conducteurs et conductrices intérimaires !

Parce que le patronat à la tête de l’entreprise ne s’arrête jamais dans ses projets de casse des conditions sociales, la direction de la SA Voyageurs envisage désormais de créer une filiale traction de travail temporaire pour couvrir ses problématiques d’effectifs liées à la multiplication de ses sociétés dédiées. Pour la CGT ce projet est inacceptable et doit être combattu.

La Direction doit mesurer le mécontentement dans la filière traction et seul un rapport de force de haut niveau permettra d’obtenir de réelles avancées.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à s’inscrire dans l’action par la grève dès 19H00 le 5 novembre, à poser massivement leurs DII et à participer à toutes les initiatives locales qui seront organisées par la CGT à l’appui du préavis de grève national.

Préavis de grève national CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X Pacific 28312.

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LA DIRECTION CONTINUE DE JOUER LA MONTRE !

Prime Traction

| Traction

Ce deuxième groupe de travail sur la prime traction s’est tenu sous la vigilance des ADC, la CGT est revenue sur les engagements qui avaient fait consensus, notamment sur la sécurisation de la prime de base garantie !

RÉPONSES CREUSES ET PROMESSES REPOUSSÉES PAR LA DIRECTION

En réponse aux interrogations soulevées par la CGT sur Hexafret, la Direction nous répond que celle-ci gérera ses primes de manière autonome. Pour Intercités, la Direction justifie la mise en place de primes temporaires par un besoin d’attractivité, en raison des pertes liées à sa réorganisation. Pour ce qui est du reste, la Direction s’est contentée de présenter quelques pistes floues, sans aucun engagement chiffré. Pire, elle renvoie à une hypothétique validation en NAO 2026 pour toute mesure impactant la masse salariale !
Pour la CGT c’est inacceptable !

DES PROPOSITIONS LOIN DU COMPTE

Lisibilité / simplification : proposition d’un projet visuel pour simplifier la lecture des documents liés à la prime traction (fiche de prime, état 113, état 31), avec une formation proposée pour les nouveaux entrants.
Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !

Acompte congés :proposition de remplacer l’acompte congés par une prime congés basée sur les 12 derniers mois glissants, sans impact annuel pour les ADC et sans redressement à effectuer.
Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !

Prime garantie : proposition de travailler une amélioration du montant de la prime garantie qui concernera la maladie et la présence garantie (SU) de manière à mieux sécuriser la prime de traction :

  • en cas de maladie, proposition d’étudier la sécurisation après le jour de carence jusqu’à 11 jours de maladie,
  • proposition d’améliorer le montant de la prime garantie.

Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre par la prime de base garantie, avec des revendications beaucoup plus protectrices !

Prime de présence horaire : proposition d’étudier une meilleure reconnaissance des journées de service les plus « longues » par la prime de présence horaires. Pour rappel, la CGT revendique le paiement de la présence horaire dès la première minute.

PAS D’AVANCÉE CONCRÈTE, ON RESTE MOBILISÉS !

Ce groupe de travail n’a apporté aucune réponse concrète ni engagement chiffré, bien loin des revendications portées par la CGT. Face à une politique d’austérité renforcée par la concurrence et la fragmentation de l’entreprise, il est urgent de rester mobilisés pour obtenir de véritables avancées sur la prime traction. Une mobilisation unitaire à la Traction sera indispensable dans les mois à venir. Le prochain groupe de travail aura lieu le 6 novembre.

La situation à la Traction ces derniers mois confirme que le système actuel de prime traction est à bout de souffle et pénalise les rémunérations des conductrices et conducteurs. Notre projet de prime traction CGT est plus que jamais nécessaire afin de reconnaître notre technicité et notre niveau de responsabilité du métier d’ADC.

CONDUCTEUR·TRICE·S,
RAPPROCHEZ-VOUS D’UN MILITANT DE LA CGT
ET VENEZ CALCULER VOTRE PRIME DE TRACTION CGT !

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LE 24 SEPTEMBRE ON GARDE LE CAP !

Prime traction

| Actions

Le 24 septembre aura lieu la deuxième table ronde sur la prime de travail des ADC. La fédération CGT des cheminots appelle tout(es) les conducteurs-ices à se mettre en grève pour faire aboutir leurs revendications de revalorisation et de refonte de la prime de traction.

Pour la CGT, l’agenda social issu de la mobilisation de ces dernières semaines doit permettre d’engranger des revendications métiers portées et partagées par tous depuis plusieurs années.

Après la rencontre du 4 juin dernier la direction n’entrevoit pour l’heure que de simplifier la lecture de la prime de traction, sans en modifier les mécanismes ni réévaluer son montant. Dans le même temps des réunions ont lieu comme chez Intercité pour proposer des « rustines » et éviter les pertes de rémunération pour les ADC.
En effet la direction de cette activité propose ni plus ni moins que de créer une prime temporaire pour palier à l’absence de prime ST pour les conducteurs de rame tracté.

Halte au rafistolage, les ADC attendent du concret !

Pour la CGT, la prime de base garantie sera au centre des échanges de cette deuxième table ronde, décidée collectivement le 4 juin dernier par les syndicats, sous l’impulsion de la CGT. Notre projet sur la Prime de base garantie répond localement à une juste rémunération quels que soient les aléas de production (travaux NR, maladies, SU, stops circulation, etc.).

C’est pourquoi la CGT appelle à poursuivre la mobilisation pour une refonte du système de prime traction et assurer une rémunération stable et équitable aux agents de conduite.

Pour la CGT, les conductrices et conducteurs doivent impérativement mettre cette deuxième table ronde sous la pression de la grève pour obtenir une juste reconnaissance de la technicité de leur métier.

Mobilisons-nous par la grève le 24 septembre
et créons les conditions d’assemblées générales
et d’interpellations des directions locales.

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE CASE À COCHER !

| Exploitation

Sous couvert de mise en conformité avec le droit européen et de modernisme avec une digitalisation forcenée, la sécurité est sacrifiée sur l’autel de l’ouverture à la concurrence.

Pour faciliter le dumping, 95 % des règles de sécurité existantes sont en passe d’être supprimées avec la mise en oeuvre de la STI-OPE (règlement européen). Depuis juin 2025, avec les nouvelles prescriptions en matière de communication (bulletin d’ordre), la sécurité est suspendue à une case à cocher

DE GRAVES CONSÉQUENCES POUR LA SÉCURITÉ.

Il n’existe aucun cas dans la réglementation où la réception d’un CBA n’est prescrite sans la marche à vue. Pourtant, avec le nouveau formulaire IN 37 CBA, la marche à vue n’est plus automatiquement prescrite : elle devient optionnelle. Une case doit être cochée pour la prescrire. C’est également le cas pour le franchissement de guidon d’arrêt ou de TLC à damier.

C’est un changement profond dans l’établissement du formulaire, une inversion totale dans le mode opératoire pour laquelle la direction n’a même pas pris la peine d’organiser de formations sérieuses et suffisantes pour une appropriation complète et continue par les cheminots de ces nouvelles prescriptions.

Ainsi, au moindre oubli de l’agent circulation ou du conducteur, les conséquences sont et seront gravissimes.

DES MESURES INSUFFISANTES POUR DES FAITS CRIANTS.

Cette évolution dans la réglementation a déjà entraîné des événements de sécurité graves dans de nombreuses régions, avec des risques de talonnage d’aiguille, de « rattrapage » ou de « prise en écharpe ».

Pour remédier à ce danger, les directions concernées par les incidents de sécurité ont fait pré-cocher l’ensemble des cases des carnets d’ordre CBA. Un pansement sur une jambe de bois, une solution de moindre coût qui ne règle rien sur le fond. Sur ODICEO (outil de dématérialisation des formulaires), les directions des EIC indiquent que la case « marche à vue » est cochée automatiquement.

Cependant, la digitalisation accrue de la sécurité, qui tend à se généraliser, participe à accentuer les possibilités d’erreurs en dépossédant les agents circulation et les conducteurs d’une partie de la procédure et de leur savoir-faire. Ces mesures, insuffisantes et en plus différentes selon les régions, selon les métiers (conducteurs ou agents circulation) ou encore selon les vecteurs de transmission (papier, téléphone, radio ou digital), bref, un gros foutoir.

La direction ne doit plus continuer à nier l’évidence pour satisfaire ses ambitions de productivité.

Aussi, nous exigeons un moratoire sur ces nouvelles procédures.
Nous revendiquons :

  • Une réelle formation initiale sur ces nouvelles prescriptions, et pas une simple information ou une formation en e-learning ;
  • Une formation continue d’au moins 5 jours par an pour les agents de conduite ;
  • L’intégration de journées de formation continue dans les organisations de travail pour les agents de circulation (OTS ou journées programmées pour les cheminots affectés à la réserve) ;
  • Une uniformisation des procédures et des formulaires de communication ou d’ordre de franchissement, avec par exemple la mention de « marche à vue » automatiquement intégrée sur le formulaire de franchissement CBA ;
  • La mise en cohérence d’ODICEO.

Pour la CGT, la sécurité des circulations, des cheminots et des usagers n’est pas une option à cocher.
Elle est impérative et absolue. Elle est non négociable !

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CANICULE : LES RÉPONSES DE LA DIRECTION

Alerte production

| Traction

Au regard d’une recrudescence des dégradations constatées des conditions d’acheminement et de couchage dans les résidences Orféa, la Fédération CGT des cheminots a interpellé, par courrier, la direction de SNCF Voyageurs le 8 juillet dernier.

À la suite de ce courrier d’interpellation qui mettait en exergue la réalité vécue par les personnels roulants, à savoir :

  • des conditions d’hébergement ne permettant pas de prendre un repos récupérateur : chambres étouffantes, literies vétustes, espaces communs surchauffés ;
  • des délogements subis à la dernière minute, éloignés des gares et des lieux de travail ;
  • une absence totale d’anticipation, alors que le sujet avait été traité en amont des JOP 2024, la Fédération a reçu une réponse de la direction SNCF le 21 juillet.

Dans cette lettre de réponse, la Direction indique partager certains constats de la CGT et a apporté les éléments suivants :

  • 70 % des résidences sont équipées de climatisation, et les sites de Toulouse, Lyon Perrache, Montparnasse, Nantes et Ambérieux devraient être équipés prochainement ;
  • pour les autres, des protocoles sont en place avec des ventilateurs et fontaines à eau à disposition ;
  • triplement des engagements budgétaires sur 2024 et 2025 pour améliorer la qualité de l’hébergement ;
  • changement de toutes les literies ;
  • installation de douches et sanitaires dans les résidences où il y avait des manquements ;
  • changement des serrures…

Au-delà de cette liste de mesures, qui démontre que les cheminots, avec la CGT, ont raison de continuer à revendiquer l’amélioration des conditions de travail, nous obtenons l’engagement d’une vigilance accrue sur les délogements et une priorité donnée aux personnels roulants dans les résidences ou hébergements proches des lieux de prise et de fin de service. Cependant, certaines interpellations et problèmes restent encore sans réponse.
Aussi, la CGT exige :

  • des conditions de repos dignes, toute l’année, dans toutes les résidences Orféa ;
  • aucun délogement, sauf cas d’extrême urgence ;
  • des investissements immédiats pour garantir climatisation, literie de qualité et espaces communs décents ;
  • une réelle concertation avec les représentants du personnel pour chaque projet d’hébergement.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE TOUS LES AGENTS À PRÉVENIR LES MEMBRES CGT DES CSSCT EN CAS DE MANQUEMENT ET, LE CAS ÉCHÉANT, À FAIRE VALOIR LEURS DROITS !

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REFONTE DE LA PRIME TRACTION, CONTINUONS À AGIR !

Prime de Traction

| Traction

La situation à la Traction ces derniers mois conforte l’idée que le système actuel de prime traction est à bout de souffle mais surtout, qu’il péjore les rémunérations des conducteurs-trices.

Il est grand temps d’imposer un nouveau système.

Après avoir conçu un nouveau système, avec des mécanismes de calcul simples et clairs, la CGT, avec l’appui du rapport de force, essaie de convaincre du bienfondé de son projet auprès des autres organisations syndicales et des dirigeants de l’entreprise. La clé de voute de cette nouvelle prime de traction est la prime de base garantie (PBG), qui permettrait de répondre dans un premier temps à une juste rémunération que ce soit pour :

  • Les travaux avec de longues périodes de fermeture de lignes comme par exemple avec les NR.
  • Les problèmes temporaires de sureffectifs comme par exemple à Voyages dus au retard du TGV M.
  • Les problèmes d’habilitation EM ou connaissances lignes comme par exemple pour les CRLEL ou lors des montées en roulement non-anticipée.
  • Les « Stops circulations » par suite d’alertes météorologiques comme par exemple pendant la période estivale (incendies, orages, canicules…), etc.

Toutes ces situations génèrent des « Inuts » et donc une diminution significative de la rémunération des conducteurs alors qu’ils n’en sont nullement responsables.

Avec le projet de prime traction CGT et l’instauration d’une PBG, chaque journée où un ADC ne serait pas utilisé à la conduite d’un train serait automatiquement rémunérée à 32,63 euros (contre actuellement 15,46 euros). Il en serait de même en cas de maladie ou d’inaptitude. Ce système serait donc beaucoup plus protecteur qu’il ne l’est aujourd’hui.

Avec la PBG, les ADC ne se verraient plus infliger de fortes variations dans leurs rémunérations comme cela peut l’être aujourd’hui. Cela mettrait également fin à certaines situations angoissantes générées par l’utilisation des conducteurs.

Les conducteurs payent aujourd’hui les pots cassés de la politique de l’entreprise et de ses orientations plus que discutables.

Ces dernières années, l’augmentation de la productivité et l’ajout de responsabilités supplémentaires sans aucune revalorisation salariale ont généré une baisse de la rémunération par rapport au travail fourni par les ADC. C’est bien là toute la perversité du système actuel !

Indexer la Prime traction sur le nombre de kilomètres effectués n’a aujourd’hui plus aucun sens. Il faut donc y mettre fin et en imposer un plus juste !

Pour la CGT, ce n’est pas une utopie que de réclamer justice après toutes ces années où les activités ont fait les poches des ADC.

L’instauration d’un système de PBG n’est qu’une facette du nouveau système de prime de traction travaillé et proposé par la CGT.

La CGT revendique que le temps passé en tête des trains et les responsabilités conférées aux conducteurs soient reconnus et justement rémunérés.

La prochaine table ronde avec la direction sur ce sujet se tiendra le 24 septembre prochain.

C’est pourquoi, dès à présent, nous invitons chaque conducteur à faire part de son mécontentement auprès de sa direction et à se tenir prêt à agir dans les semaines à venir.

Conducteurs, rapprochez-vous d’un militant de la CGT et venez calculer votre prime de traction CGT.

C’EST PAR LEUR ACTION ET LEUR DETERMINATION QUE LES CONDUCTEURS OBTIENDRONT JUSTICE !

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29 octobre 2025

La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

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