Fédération CGT des Cheminots


VÉRITABLE PROVOCATION !

Contingents de niveaux ADC

| Traction

La Direction ne se cache plus derrière ses volontés d’austérité pour tous les métiers.
Le volume de contingents de niveaux attribués cette année à la traction reste très insuffisant.

Si les mobilisations des cheminots, depuis plusieurs années, ont permis d’améliorer les dispositifs existants, et notamment ceux de fin de carrière, le volume de niveaux reste insuffisant.

RÉDUCTION DRASTIQUE DES EFFECTIFS ET RÉFORME DESTRUCTRICE

Au fil des années, et ce de manière constante, la direction diminue les quotas de niveaux attribués aux ADC en raison de la baisse du nombre de cheminots éligibles. La diminution des effectifs, notamment parmi ceux ayant un statut, la liquidation de Fret SNCF avec le transfert imposé des ADC, ainsi que ceux transférés dans des filiales voyageurs, impactent directement les parcours professionnels (niveaux et PR). L’arrêt du recrutement au statut, prévu par la réforme controversée de 2018, a été largement anticipé par les directions ces dernières années, ce qui accélère cette tendance.

LES MESURES D’AMORÇAGE 2025 DES PARCOURS FIN DE CARRIÈRE SUFFISENT POUR LA DIRECTION

Afin d’éliminer les inégalités salariales, la CGT exige l’instauration d’une grille salariale unique et commune pour tous les cheminots. Cette grille doit garantir la reconnaissance des diplômes et de l’expérience professionnelle, une évolution de carrière avec une progression salariale automatique, l’attribution d’un treizième mois pour tous, ainsi qu’un salaire mensuel de 2 000 euros brut dès le début de carrière, même sans diplôme ni expérience.

LA DIRECTION S’ACHARNE AUSSI SUR LA TRACTION

Le compte n’y est pas ! Le volume de niveaux TB3 pour l’exercice 2025/2026 est de seulement 200, soit une nouvelle baisse de 35 niveaux par rapport à l’an passé. Le volume de niveaux TA2 s’établit, quant à lui, à 22, soit une diminution de 36 niveaux par rapport à 2024.

Les cheminots de la traction sauront apprécier la reconnaissance de leur entreprise ! Ils resteront plus longtemps sur la dernière PR avant de changer de niveau.

La CGT revendique :

  • La suppression du TB1 ;
  • L’application de l’ancienneté TA pour accéder au niveau 3 chez les TB (ex-renvoi 4 du dictionnaire des filières) ;
  • Une nouvelle grille de rémunération commune pour tous les cheminots statutaires et contractuels

Pour consulter le graphique d’évolution des contingents TA et TB, ainsi que la répartition des niveaux TA2 et TB3.

Voir

ENSEMBLE,
GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

 

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POUR UNE PRIME DE TRACTION GARANTIE, SÉCURISÉE ET AUGMENTÉE !

Communiqué aux cheminots

| Traction

Dans le cadre de la préparation du troisième groupe de travail sur la prime de traction qui se déroulera le 6 novembre prochain, les organisations syndicales représentatives à la Traction se sont rencontrées le mardi 28 octobre afin de travailler sur un socle commun de revendications.

Face à une direction qui se limite, pour le moment, à exposer ses pistes de réflexion, il devient nécessaire pour nos quatre organisations syndicales d’obtenir de réels engagements !

Alors que les conductrices et conducteurs assurent chaque jour leurs missions de service public, ils/elles sont en droit d’exiger une meilleure reconnaissance de leur métier. En effet, les profonds bouleversements liés à la multiplication des appels d’offres, à la séparation par ligne et à la filialisation accentuent l’instabilité de la charge de travail, et par conséquent celle de la rémunération.

Dans ce contexte, les conductrices et conducteurs sont pleinement légitimes à revendiquer une prime traction repensée, juste et à la hauteur de leurs responsabilités.

C’est pourquoi nos organisations syndicales, malgré des revendications pouvant diverger sur certains points techniques, se rejoignent pour porter d’une seule voix l’exigence d’améliorations significatives de la prime traction, qui n’a pas évolué depuis des années, autour des principes suivants :

  • une amélioration de la prime garantie, qui ne serait plus lissée sur le mois mais à la journée. Cela permettrait de pallier les aléas de production, les évolutions de l’entreprise par la spécification, les inutilisations, les SU… qui péjorent chaque jour la rémunération des agents ;
  • une sécurisation de la prime traction, afin de limiter les pertes de rémunération en cas de maladie et en la mettant en oeuvre dès le premier jour d’arrêt ;
  • une simplification de la prime traction, afin de permettre à chaque conducteur·trice de comprendre et de suivre aisément le calcul de sa rémunération ;
  • une revalorisation de la présence horaire avec le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence au travail.

POUR NOS FÉDÉRATIONS, NOUS EXIGEONS
QUE LA DIRECTION SOIT AU RENDEZ-VOUS
LE 6 NOVEMBRE PROCHAIN !

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LA FAMILLE CHEMINOTE À NOUVEAU ENDEUILLÉE !

Accident de Thann

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce mardi 28 octobre 2025 lors de travaux sur un chantier.

Au-delà de l’enquête qui devra déterminer les circonstances de ce tragique accident, c’est la politique de sécurité de la SNCF qu’il faut réinterroger.

Un accident est survenu lors de la réalisation d’un chantier de remplacement de plaques béton à proximité de THANN (département du Haut-Rhin).

Un cheminot est décédé suite à la chute de l’une de ces plaques.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération alerte sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à la tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, il est plus que jamais urgent de réévaluer la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et de privilégier une organisation qui garantisse la sécurité et la cohésion des équipes. Il en va de la responsabilité de la direction.

PERSONNE NE DOIT PERDRE
SA VIE EN LA GAGNANT

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LE 6 NOVEMBRE ARRACHONS DES AVANCÉES POUR TOUTES ET TOUS LES ADC !

Prime Traction

| Traction

Le 6 novembre 2025 aura lieu une troisième réunion sur la « prime de traction ». Alors que les deux précédentes rencontres n’ont pas permis d’obtenir des avancées concrètes et que la Direction joue la montre, la CGT appelle une nouvelle fois les ADC à agir collectivement par la grève pour obtenir enfin une revalorisation plus juste et équitable de leur rémunération et l’amélioration de leurs conditions de travail !

La Prime de base garantie : au cœur de notre combat !

La prime de base garantie (PBG) constitue le cœur du projet porté par la CGT.
Elle sera une nouvelle fois au centre des échanges de cette troisième table ronde. Après plusieurs rencontres intersyndicales, à l’initiative de la CGT, dont la plus récente s’est tenue le 28 octobre, une plateforme commune de revendications a été établie par les organisations syndicales qui exigent désormais des réponses.

En effet, les profonds bouleversements engendrés par la multiplication des appels d’offres, la séparation par ligne, la filialisation engendrent une plus grande instabilité de la charge de travail et donc de la rémunération. Si l’on y ajoute désormais les stops circulations et la montée en charge des travaux avec fermeture de ligne, les conductrices et conducteurs sont en droit d’exiger plus
de stabilité et de reconnaissance de leur métier via une prime de traction rénovée.

Le 6 novembre, agissons aussi pour nos conditions de travail et notre quotidien !

La multiplication des réorganisations sur le territoire, notamment autour des charges de travail qui sont détourées et segmentées, empêche toute mutualisation dans l’utilisation des conductrices et conducteurs et occasionnent inévitablement une rigidification de la production que les directions locales tentent de résorber en faisant plus de productivité et en dégradant les
roulements et les journées de service.

Alors que le SA 2026 est en pleine préparation avec son lot de mauvaises surprises, là encore la CGT appelle à agir de manière coordonnée le 6 novembre dans les dépôts et résidences pour ne pas subir.

Prochaine étape une filiale de conducteurs et conductrices intérimaires !

Parce que le patronat à la tête de l’entreprise ne s’arrête jamais dans ses projets de casse des conditions sociales, la direction de la SA Voyageurs envisage désormais de créer une filiale traction de travail temporaire pour couvrir ses problématiques d’effectifs liées à la multiplication de ses sociétés dédiées. Pour la CGT ce projet est inacceptable et doit être combattu.

La Direction doit mesurer le mécontentement dans la filière traction et seul un rapport de force de haut niveau permettra d’obtenir de réelles avancées.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à s’inscrire dans l’action par la grève dès 19H00 le 5 novembre, à poser massivement leurs DII et à participer à toutes les initiatives locales qui seront organisées par la CGT à l’appui du préavis de grève national.

Préavis de grève national CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X Pacific 28312.

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L’UFCM-CGT À LA MAŒUVRE POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Suite à la mise en place du GT Encadrement par la Direction à l’issue du simulacre de négociations NAO 2024, l’UFCM-CGT a poursuivi et amplifié la construction du rapport de force avec les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) dans une optique de progrès social, notamment à travers des mesures concrètes concernant le droit à la déconnexion !

Le constat est sans appel : la détérioration des conditions de travail et le déséquilibre croissant entre vie professionnelle et vie personnelle impactent durablement le quotidien des femmes et des hommes qui, chaque jour, font vivre le service public ferroviaire.

C’est pourquoi l’UFCM-CGT a porté le sujet du droit à la déconnexion au plus haut niveau de l’entreprise, dans le cadre des groupes de travail et des bilatérales avec la direction du GPU SNCF. Forte de revendications construites collectivement avec les cheminot·e·s, à partir des besoins exprimés lors des tournées, l’UFCM-CGT a contraint la Direction à ouvrir des négociations en vue d’un accord applicable à l’ensemble du Groupe !

FORCE DE PROPOSITION POUR GAGNER !

En responsabilité, l’UFCM-CGT a créé les conditions d’une rencontre avec les autres organisations syndicales représentatives afin de partager l’exigence d’un accord collectif contraignant la Direction sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion et d’imposer des droits opposables pour tous les cheminot·e·s.

Sous l’impulsion de l’UFCM-CGT, une plate-forme revendicative commune a été validée et portée à la connaissance des cheminot·e·s ainsi que de la Direction ! Suivre le lien

OBJECTIF NSTC !

Au-delà de la légitimité et de l’urgence à gagner un droit à la déconnexion protecteur pour les cheminot·e·s, il est nécessaire de continuer à porter nos revendications sur l’emploi (seule réponse à l’inadéquation entre la charge et les ressources), sur l’amélioration des conditions de travail ainsi que sur la mesure du temps de travail, notamment face aux ravages causés par l’application du forfait jours, accord que la CGT n’a pas signé !

Pour la CGT et son UFCM, gagner un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garant d’un service public ferroviaire de haut niveau, préservant la santé physique et mentale des cheminot·e·s et générateur d’emploi est la seule perspective pour un avenir social et solidaire !

POUR UN SYNDICALISME PROGRESSISTE,
REVENDICATIF ET HUMAIN,
REJOIGNEZ L’UFCM-CGT !

 

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6 NOVEMBRE 2025 : ACTIFS / RETRAITÉS, AGISSONS ENSEMBLE !

Mobilisation intergénérationnelle

| Actions

Quel que soit le nom du Premier ministre, la composition de son gouvernement, les politiques restent les mêmes. Les projets de budgets 2026 actuellement en discussion à l’Assemblée nationale ne dérogent malheureusement pas à la règle ! Ensemble, nous avons des intérêts communs !

Budgets Bayrou vs budgets Lecornu, mis à part l’abandon de la suppression de deux jours fériés et la diminution de l’objectif d’économie (de 44 milliards à 41 milliards d’euros), pour l’heure, rien ne change ! Même la réforme des retraites de 2023 continuerait à s’appliquer, puisqu’il ne s’agit que d’un décalage pour les générations nées de 1964 à 1968 qui pourraient partir 3 mois plus tôt.

Si les retraités sont particulièrement ciblés par ces projets de budgets, les salariés, les cheminots statutaires et contractuels seraient aussi mis à contribution.

L’année blanche sur les pensions, les salaires de la fonction publique, les prestations sociales et le barème des impôts aurait un impact sur l’ensemble de la population.
200 000 foyers non imposables le deviendraient, 18 millions verraient leur impôt augmenter.

Il y a fort à parier qu’une nouvelle fois, la direction de l’entreprise prenne appui sur le gel des salaires des fonctionnaires pour refuser une augmentation générale des salaires des cheminots dans le cadre des NAO 2026.

Le doublement des franchises et participations médicales et la remise en cause de la prise en charge des Affections de Longue Durée toucheraient aussi les salariés et les cheminots. Associé à la volonté de la direction de se séparer d’un certain nombre de cabinets médicaux SNCF, d’évincer les retraités des cabinets médicaux SNCF pour le suivi post-professionnel amiante, c’est la santé de toutes et tous les cheminots qui est donc en danger.

Les complémentaires santé pourraient, elles aussi, être mises à contribution pour plus d’un milliard d’euro avec toutes les conséquences que l’on peut craindre sur le montant des cotisations, y compris pour la complémentaire santé obligatoire.

LES PLUS RICHES, LE PATRONAT, ENCORE ÉPARGNÉS !

Pour l’heure, le gouvernement exprime son refus de taxer les plus hauts revenus, les actionnaires et les rentiers. Il souhaite maintenir les exonérations de cotisations accordées aux entreprises (88 Mds d’€ en 2025) et les 211 Mds d’€ d’aides publiques (a minima) sans conditions ni contreparties. Il refuse de s’attaquer à l’évasion fiscale (80 Mds d’€ par an en moyenne).

Ces projets de budgets 2026 constituent une attaque contre le monde du travail et menacent les fondements mêmes de notre protection sociale : la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale comme notre régime spécial, ne souffrent pas de trop de dépenses, mais plutôt d’un manque de recettes.

De meilleurs salaires, plus d’emplois, c’est autant de cotisations sociales supplémentaires pour améliorer notre protection sociale et de financement pour développer les services publics, et plus particulièrement le ferroviaire.

Permettre à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire d’accéder au régime spécial de prévoyance SNCF, c’est le développer, le pérenniser et améliorer les droits de toutes et tous.

Maintenir et développer les cabinets médicaux SNCF, c’est permettre à l’ensemble des cheminots statutaires, contractuels, actifs et retraités de se soigner correctement.

Le 6 novembre, cheminots statutaires, contractuels, actives et actifs ; retraités mobilisons-nous pour exiger :

  • L’augmentation des salaires et des pensions,
  • Des embauches pour développer, améliorer le service public ferroviaire,
  • L’abrogation pure et simple de la réforme des retraites 2023 et le retour à la retraite à 50 et 55 ans pour les cheminots,
  • L’ouverture du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire,
  • Le maintien et le développement des cabinets médicaux SNCF et l’accès aux retraités et contractuels.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ACTIFS À SE TENIR AUX CÔTÉS DES RETRAITÉS ET À VENIR RENFORCER LES MANIFESTATIONS ORGANISÉES EN TERRITOIRES !

LE 06 NOVEMBRE : LUTTONS ENSEMBLE POUR NOS DROITS !

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POUR UNE RÉELLE MISE EN ŒUVRE DU DROIT À LA DÉCONNEXION

Communiqué aux cheminot·es

| Maîtrise et cadres UFCM

Si le droit à la déconnexion existe de fait, il n’y a, pour l’heure, à la SNCF, aucun texte pour l’encadrer.
Rien ne protège ni la santé, ni la vie personnelle, ni le temps de repos des cheminot·e·s.

Les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées pour porter l’exigence commune d’un accord collectif contraignant la Direction sur une mise en oeuvre effective du droit à la déconnexion en imposant des droits opposables pour les cheminot·e·s.

Cet accord groupe doit être applicable à l’ensemble des salarié·e·s des sociétés SNCF (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares et Connexions) et du GIE Optim’Services et de l’ensemble des filiales Fret et Voyageurs.

NOS REVENDICATIONS COMMUNES
1. Établir les règles relatives à la déconnexion et leurs modalités de mise en œuvre, de respect et de contrôle.

  • Le droit à la déconnexion, c’est le droit pour tout agent de ne pas être connecté à des outils professionnels numériques (hardware et/ou software) en dehors de son temps de travail et de ne pas répondre aux sollicitations professionnelles hors des amplitudes horaires définies.
  • Définition d’une plage horaire de référence, calquée sur les heures d’ouverture des bureaux établies de 7 h 00-8 h 00 à 19 h 00-20 h 00, soit une fermeture de 19 h 00-20 h 00 à 7 h 00-8 h 00 et le week-end, avec envoi différé des courriels.
  • Instauration de périodes de « trêve » de messages électroniques, mails ou Teams matérialisées par des plages horaires de fermeture/blocage de l’accès au serveur, avec envoi différé des courriels, sur la base des horaires collectifs de travail et de fermeture des bureaux.
  • Interdiction des sollicitations professionnelles en dehors des heures de travail ou d’astreinte n’obérant pas la continuité du service.
  • Mise en place des outils et moyens contraignants sous la responsabilité de l’employeur/ chaîne managériale du temps de repos.
  • Sans autorisation, interdiction d’installation d’outils qui ne sont pas des outils numériques officiellement reconnus par l’entreprise pour exercer des tâches professionnelles sur les outils de travail.
  • Organisation des réunions en respectant les horaires collectifs de travail, sans préjudice des exigences liées à la continuité du service, de préférence sur site, dans des espaces dédiés. Un principe d’interdiction des réunions après 17 h 00 en serait une des illustrations.
  • Mettre en place les leviers pour que le respect du droit à la déconnexion soit une référence forte de l’ensemble des structures hiérarchiques avec un devoir d’exemplarité des Cadres Supérieurs (CS)/Cadres Dirigeants (CD).

2. Inscrire ces règles dans le strict respect des dispositions relatives au temps de travail et au droit aux repos et congés. Elles visent à garantir les droits des salariés et les protéger d’éventuelles dérives. Elles visent également à définir les devoirs de chacun afin de respecter les droits des autres.

  • Faire respecter la durée légale du temps de travail pour les différents régimes existants et définis par les accords en vigueur, et notamment l’amplitude et le respect des temps de repos journaliers, périodiques et supplémentaires.
  • Un point spécifique sur la commande du personnel, et notamment les outils numériques de commande dans l’accord. Les délais et conditions de prévenance doivent respecter la réglementation en vigueur.
  • Définir les outils numériques et canaux officiels de contact, d’échange, de passation/réception d’ordres ou de commandes ou d’exécution d’une tâche à la charge du salarié. Les lister de la manière la plus complète possible, aussi bien au niveau national que sur un périmètre local. Ceci doit permettre d’identifier le champ et le niveau d’obligation de chacun vis-à-vis des outils (par exemple : WhatsApp n’est pas un outil officiel, les numéros personnels non plus, les usages et fonctions de Teams doivent être précisées…).
  • Une notification d’alerte en cas d’activité en dehors des horaires de bureau.
  • Un dispositif d’alerte à chaque non-respect des repos journaliers entre deux sessions de connexion. Ce dispositif permettrait tout autant de protéger le ou la salarié·e que son ou sa responsable.
  • Utilisation d’un code de déverrouillage ou création de profils « sans trêve » pour les astreintes / cellules de crise / services postés ou mandatés.

3. Faire respecter les obligations de l’employeur en matière de Santé Sécurité & Conditions de Travail (SSCT).

  • Prise en compte des impacts du numérique sur la santé physique et mentale des salariés.
  • Un système d’évaluation des risques et des impacts.
  • Suivi de l’accord et mise en oeuvre, un suivi et bilan régulier d’indicateurs liés à la « sur-connexion » en CSSCT, mesurant notamment :
    les charges de travail, qui doivent être mesurées a priori et a posteriori afin d’être en permanence adaptées à l’agent via un système auto-déclaratif infalsifiable et assurant une traçabilité sous le contrôle des instances représentatives du personnel,
    l’impact sur la santé des outils numériques à intégrer dans la visite médicale en médecine du travail et dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (Duerp). La CSSCT sera force de proposition pour mettre en place des actions de prévention.
    les heures supplémentaires récurrentes.
  • Obligation pour l’employeur de prendre des mesures immédiates pour faire cesser la dérive, s’assurer de la santé des salarié·e·s concerné·e·s en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, pour un·e agent·e ou un service.
  • Possibilité de saisine par la ligne managériale ou le/la salarié·e de la CSSCT suite à des difficultés persistantes en lien avec l’application du droit à la déconnexion et la charge de travail leur assurant la sécurisation de la parole et l’absence de pénalisation du requérant.

4. Déconnexion pendant le temps de travail

  • L’accord devra prendre en compte la déconnexion aussi pendant le temps de travail (sur sollicitation, interruption, enchaînement des réunions Teams ou physiques, contrôle interne /intrusion Teams ou autres, rupture de séquence, obligation de réponse rapide…), la lutte contre le présentéisme et l’effet tunnel des visioconférences enchaînées.
  • À leur demande, les agent·e·s peuvent indiquer leur indisponibilité sur les messageries professionnelles instantanées ou les agendas partagés, y compris sur certaines plages horaires dites de « concentration » ou de « respiration numérique » dans la journée.

Les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots s’engagent à défendre cette plateforme revendicative unitaire dans les différentes réunions à venir dans le cadre de la négociation. Pour garantir les droits des cheminot·e·s., alléger leur charge mentale et préserver leur santé !

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UN SCANDALE PASSÉ SOUS SILENCE

Santé et conditions de travail

| Tract

En coulisses, l’empoisonnement à grande échelle des cheminots continue.

La santé de milliers de cheminots est menacée et la direction refuse d’éradiquer toutes sources d’amiante.

Elle tente de taire le scandale.

Sur le périmètre du GPU SNCF, le bilan du 1er semestre 2025 est édifiant : 34 cheminots ont été reconnus en maladie professionnelle consécutive à l’inhalation de poussières d’amiante. Beaucoup d’autres sont en attente de reconnaissance. Plus de 720 décès ont été reconnus en seulement 20 ans.

SNCF se rend coupable d’inaction et s’expose à une reconnaissance de sa faute inexcusable en qualité d’employeur dans de très nombreuses situations.

DES FUSIBLES EMPOISONNÉS

Dans sa communication du 26 septembre 2025, la direction alerte l’ensemble du personnel concernant le risque des portes fusibles noirs SP38/SP58 LEGRAND contenant de l’amiante.

Le problème semble venir de nulle part et pourtant comme en atteste le relevé de conclusion de la DCI du 28 août 2025 portée par la CGT, un rapport de mission de repérage commandité par la SNCF à l’entreprise TUV SUD France indique que les SP38 et 58 ont été détectés comme matériaux dangereux contenant de l’amiante dès 2023, confirmé en 2024.

L’utilisation des SP 38 et 58 est prohibée, pourtant la direction continue de faire la sourde oreille et ne prend pas de mesures suffisantes pour protéger
totalement les cheminots.

La direction du Groupe avait bien connaissance des faits depuis plus de deux ans et n’a rien fait. L’absence de communication sur les mesures conservatoires à mettre en place pour la protection des salariés est mortelle.

La CGT a redoublé ses interventions durant tout l’été pour faire appliquer un protocole de prévention pour les cheminots et pour que cette problématique soit traitée à son degré d’importance prioritaire : rédaction d’un rapport préventif adressé à l’inspection du travail, DCI, droits d’alerte pour danger grave et imminent.

La CGT cheminots continue de dénoncer :

  • Des mesures conservatoires tardives et insuffisantes,
  • L’absence de recensement clair des installations dangereuses,
  • Le manque d’informations fiables données à l’ensemble des cheminots et des prestataires,
  • Un mépris total de la santé des cheminots.

Les derniers éléments partagés avec la société LEGRAND, dévoilent que de nombreux équipements électriques autres que les SP38 et 58 contenant de l’amiante continuent d’être livrés.

La CGT revendique :

  • La suppression du risque par un plan et un programme de retrait systématique des portes fusibles SP38/SP58, par une entreprise certifiée
  • Un recensement exhaustif des installations et repérages effectués par un opérateur certifié amiante et des divers équipements électriques pouvant contenir de l’amiante.
  •  Un arrêt total des interventions sur l’ensemble des installations électriques, pour les cheminots et les prestataires, tant que le doute n’est pas levé : maintenance, vérification, mise en conformité, astreinte, travaux …
  • Un recensement nominatif de tous les cheminots exposés, avec fiches d’exposition et suivi médical renforcé/post-exposition.

INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES
MILLIERS DE CHEMINOTS REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS DE PERDRE LA VIE
EN LA
GAGNANT !
GAGNONS SUR NOS
REVENDICATIONS !

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LE 6 NOVEMBRE 2025, LES CHEMINOT·E·S RETRAITÉ·E·S EN ACTION !

| Retraités UFR

Les Premiers ministres se succèdent, mais la politique reste la même. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026 version Lecornu, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, aggrave les mesures d’austérité pour les plus démunis et les retraités.

Mêmes recettes, mêmes effets. Les retraité·e·s demeurent au cœur des attaques.

Partant du principe que les retraité·e·s ont un niveau de vie élevé, que leur taux d’épargne progresse et que les pensions auraient fortement augmenté entre 2021 et 2025, ce sont à elles et eux de fournir des efforts pour amoindrir le déficit de la Sécurité sociale, alors que depuis l’arrivée de Macron, en 2017, les retraité·e·s ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler ! Pas de revalorisation des pensions du régime général en 2026 ! Revalorisation de 0,4 % en dessous de l’inflation jusqu’en 2030 !

Ces mesures s’ajouteront au gel de la retraite complémentaire Agirc- Arrco imposé par le Medef, qui préfère acheter 3 milliards d’euros d’actions dans les entreprises Airbus, Safran et Thalès pour l’armement, avec les cotisations des salarié·e·s.

Au-delà du gel des pensions en 2026, ce sont l’ensemble des prestations sociales qui ne seront pas revalorisées ainsi que le barème des impôts. Les conséquences vont être dramatiques pour certains retraité·e·s qui deviendront imposables et ne pourront donc plus bénéficier de certaines aides réservées aux ménages non imposables.

Pour financer le pseudo-décalage de l’application de la réforme des retraites 2023, le gouvernement Lecornu impose une nouvelle désindexa-tion des retraites sur l’inflation. En 2027, les pensions seront revalorisées de 0,9 point en dessous du niveau de l’inflation !

La santé des retraité·e·s menacée avec ce projet de loi pour une économie de 7 milliards d’euros

Le gouvernement souhaite doubler le montant des franchises médicales et la participation forfaitaire ainsi que le plafond annuel (de 50 à 100 euros). Il remet aussi en cause le statut affection longue durée (ALD) en le recen-trant uniquement sur les pathologies nécessitant des soins importants. Autant de mesures qui vont contraindre nombre de retraité·e·s à réfléchir fortement avant d’engager des soins ou un suivi médical.

Une nouvelle fois, ce projet de budget consacre un transfert de prestations de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé, qui sont appelées à verser une contribution supplémentaire de 1 milliard d’euros. Des mesures qui vont à nouveau conduire les complémentaires santé et mutuelles à augmenter leur montant de cotisations. Le nombre de retraité·e·s sans complémentaire santé (700 000 aujourd’hui) risque encore d’augmenter.

Alors que le vieillissement de la population est un fait avéré et que la prise en charge de la perte d’autonomie est un défi à relever dès maintenant, aucune mesure d’ampleur n’est inscrite dans ce projet de loi. Les personnes âgées en perte d’autonomie sont encore les grandes oubliées du gouverne-ment. Comble du scandale, le gouvernement a décidé de simplifier le cumul emploi-retraite pour permettre aux retraité·e·s de travailler et ainsi améliorer leurs revenus !

Ce projet de loi 2026 constitue une attaque sans précédent contre notre Sécurité sociale, contre les droits des retraité·e·s.

Les plus hauts revenus et les entreprises sont à nouveau épargnés et pourront continuer à bénéficier de niches fiscales très avantageuses, à verser des dividendes faramineux aux actionnaires, à être exonérés de cotisations sociales et à bénéficier d’aides publiques sans contreparties. D’autant plus dangereux que le gouvernement Lecornu envisage d’ouvrir des discussions sur l’avenir même de notre Sécurité sociale, son financement mais aussi de remettre le sujet des retraites à la table des négociations.
Aux mesures gouvernementales s’ajoutent les mesures de la direction de la SNCF.

Ainsi, elle a décidé unilatéralement de supprimer le suivi post-professionnel amiante dans les cabinets médicaux SNCF, livrant les retraité·e·s à eux-mêmes et bien souvent sans solution de suivi, quand, dans le même temps, de nombreux cabinets médicaux sont menacés de fermeture.

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour les cheminot·e·s actif·ive·s fait peser une menace sur la survie des mutuelles cheminotes et le niveau des cotisations pour les retraité·e·s, mais aussi sur la pérennité des prestations spécifiques non pérennes bénéficiant majoritairement aux retraité·e·s.
Oui, il est possible de maintenir et de développer notre régime spécial de protection sociale en l’ouvrant à l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ferroviaire, comme il est possible de développer et financer une Sécurité sociale répondant aux besoins de la population en termes de niveau de retraite, de prise en charge de la maladie, de la perte d’autonomie…

C’est une question de choix politique. 88 milliards d’euros, c’est le montant des exoné-rations de cotisations sociales accordées aux entreprises ; 211 milliards d’euros, c’est l’ensemble des aides publiques accordées aux entreprises ; et 80 milliards d’euros par an sont envoyés dans les paradis fiscaux. Ces sommes permettraient largement de couvrir l’ensemble des dépenses actuelles de la Sécurité sociale, de développer l’hôpital public, de créer des centres de santé publics permettant à l’ensemble de la population d’avoir accès aux soins, de prendre en charge la perte d’autonomie, d’assurer un niveau de retraite décent, de partir à la retraite à 60 ans…

Le 6 novembre 2025, avec les organisations de retraités CGT, Solidaires, FSU, CFE CGC, CFTC, FGR, Ensemble solidaires et LSR, mobilisons-nous massivement pour exiger :

  • la revalorisation de toutes les pensions de 10 % ;
  • l’augmentation de 300 euros pour les petites retraites (Mico) ;
  • l’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen ;
  • la garantie de 75 % du salaire à la retraite ;
  • le droit à la santé et l’accès aux soins pour toutes et tous ;
  • l’abrogation de la réforme des retraites 2023 et le retour à la retraite à 60 ans et des départs anticipés pour les métiers pénibles ;
  • le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.

TOUS ENSEMBLE,
RETRAITÉ·E·S, SALARIÉ·E·S, JEUNES, PRÉCAIRES,
LE JEUDI 6 NOVEMBRE 2025,
PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MANIFESTATIONS.

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NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : IL FAUT RÉPONDRE AUX REVENDICATIONS !

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean CASTEX remplacera Jean-Pierre FARANDOU à la tête du groupe SNCF.

La Fédération CGT continue d’exiger des actes forts dans l’intérêt des cheminots et du service public ferroviaire.

Les deux auditions de Jean CASTEX au Sénat et à l’Assemblée nationale ont confirmé les alertes émises de longue date par la CGT concernant :

  • Le financement de l’infrastructure, plus largement du système ferroviaire, qui repose de manière injuste sur le travail des cheminots et la hausse des tarifs pour l’usager (fonds de concours).
  • Le coût exorbitant que génère l’ouverture à la concurrence par la fin de la mutualisation des moyens humains, matériels et financiers du fait de la segmentation par produit, ligne, société distincte.
  • La casse sociale qu’exacerbe la concurrence, usant du dumping social comme carburant (baisse des droits).
  • Le scandale du plan de discontinuité au Fret face aux enjeux environnementaux et de réindustrialisation.
  • L’aménagement du territoire et la préservation tant des lignes de dessertes fines du territoire, des gares fret et voyageurs, des guichets et des triages.
  • L’emploi cheminot en volume et en qualité (formation dispensée…).
  • Les conditions de travail et la sécurité ferroviaire.

Les différentes questions, interpellations des parlementaires sont, pour certaines, convergentes avec les analyses de la CGT.
Pour rappel, La CGT conteste l’efficacité de la concurrence, qui ne vise qu’exclusivement à abaisser les coûts (sociaux, de production…) pour gagner en rentabilité financière. Cette logique est en totale contradiction avec les enjeux de service public et de réponse aux besoins des populations, que ce soit en matière de transport de marchandises comme de voyageurs.

La Fédération CGT des cheminots a bien entendu les réponses du candidat CASTEX devenu président.

Elle appelle les cheminots à relever la tête et à se tenir prêts à agir sur :

  • Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites.
  • La remise en cause immédiate du fonds de concours et l’abandon de l’austérité salariale.
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs.
  • Le repositionnement d’Hexafret sur les flux abandonnés, et l’exigence de réelles garanties de développement pour le fret public SNCF.
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau, au-delà du seul réseau structurant.
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.
  • L’augmentation de la dotation aux activités sociales et culturelles pour la porter à 3 % de la masse salariale des actifs et à 1 % pour les retraités, y compris pour les filiales Fret et Voyageurs.

Le nouveau président doit, sans délai, répondre aux exigences portées par la CGT.
La direction doit également apporter des réponses concrètes à la plateforme unitaire construite par l’ensemble des fédérations syndicales représentatives nationalement et déposée le 24 septembre dernier afin de :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Voter une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • Réviser la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

À l’appui des nombreuses luttes locales sur la production, menées au quotidien sur les conditions de travail, l’emploi, les salaires, le maintien de lignes, de gares, de guichets, de triages fret, la CGT réitère son exigence d’ouvrir des négociations sérieuses le plus rapidement possible sur l’ensemble des sujets évoqués.

 

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Tél : 01 55 82 84 32
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