Fédération CGT des Cheminots


DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Appel UFR

| Action Logement du 10 septembre 2025

Dès sa création en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot.es et leur famille à proximité de leur lieu de travail.

Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminots mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements dont 97 750 relèvent du logement social en 2024.

Même si le délai d’attente pour les cheminot.es entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger en cause, le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité.es logé.es au sein du parc SNCF sont devenu.es la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot.es actif.ves.

Mais aussi et surtout, pour louer les logements du parc à des non-cheminot.es dont le nombre est, aujourd’hui, supérieur à celui des cheminot.es. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’elles. ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot.e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui moins de 15% des pensionné.es SNCF sont logé.es par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20% en 2017.

Ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité.es !

En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5%, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finance 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5% à 20% au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population et plus particulièrement des retraité.es.

Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75% des retraité.es sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.

Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problème, ni souci ». Nombre de retraité.es propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux, pour payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. BAYROU vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité.es puisque leur niveau de vie devrait être amputé de 0,4% à 1% suivant leur situation familiale.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord logement. Accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité.es au prétexte qu’elles.ils ne sont plus en activité.

En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité.es à se mobiliser massivement avec les actif.ves pour exiger :

  • L’accès des retraité.es à l’ensemble du parc logement y compris le parc dit libre avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20% des revenus du ménage
  • La possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation avec diminution de la quittanc
  • Le maintien dans le logement au départ en retraite sans augmentation de loyer et le maintien du/de la conjoint.e en cas de décès.
  • Des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement, à la perte d’autonomie.
  • Des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficulté financière et/ou perte d’autonomie
  • La participation des retraité.es aux Commissions d’Information et d’Aide au Logement

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT
Le 10 septembre 2025 à partir de 13h00
Devant la direction SNCF à St Denis

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2 OCTOBRE : EN RANGS SERRÉS !

Info Luttes n°3

| Action du 2 octobre 2025

Affiche 2 octobre 2025

Le 2 octobre, c’est la 3e salve d’une action débutée les 10 et 18 septembre.
Le rapport de forces par la grève et les manifestations doit s’amplifier dans l’unité la plus large !

⇒ SEULS, ON AVANCE PLUS VITE, MAIS ENSEMBLE, ON VA PLUS LOIN !

À l’issue de l’interfédérale cheminote du 22 septembre, les fédérations cheminotes CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT ont décidé :

D’APPELLER LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À SE MOBILISER MASSIVEMENT
PAR LA GRÈVE LE 2 OCTOBRE PROCHAIN.

Elles exigent :

  • L’arrêt du processus de filialisation, de morcellement et d’isolement au sein de l’entreprise, et le maintien de l’unité sociale et de tous les droits et garanties collectives des cheminots.
  • Une relance pérenne du fret public qui efface le plan de discontinuité en cours.
  • Une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires pour sortir de cette asphyxie financière aux conséquences lourdes pour les cheminots.
  • Une augmentation générale des salaires et des primes de travail pour reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers.
  • Un budget qui revoit la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, en réinternalisant les charges de travail, et en premier lieu par l’embauche prioritaire des CDD et intérimaires.
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnels.

C’est en ce sens qu’elles ont adressé un courrier au ministre des Transports démissionnaire et au Président de la SNCF le 24 septembre pour exiger l’ouverture immédiate de négociations !

⇒ SÉBASTIEN LECORNU : UNE LEGITIMITÉ DÉJÀ ÉCORNÉE ?

Voilà maintenant 15 jours que la France est à nouveau sans gouvernement. Le 24 septembre, le Premier ministre, isolé et affaibli, a fait le choix de la confrontation avec les organisations syndicales, les travailleuses et travailleurs, plutôt que de répondre aux revendications matérialisées par un ultimatum déclenché le 19 septembre.

C’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :

  • L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
  • La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
  • La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
  • Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
  • Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
  • Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.

Nous étions plus d’un million le 18, soyons encore plus nombreux en grève et dans la rue le 2 octobre !

LA GRÈVE POUR GAGNER
C’EST POSSIBLE !

TOUTES ET TOUS EN ASSEMBLÉES GÉNÉRALES,
EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS
LE 2 OCTOBRE PROCHAIN !

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ON Y RETOURNE LE 2 OCTOBRE !

Appel à la grève

| Action du 2 octobre 2025

L’ultimatum est achevé !
Le Premier ministre a confirmé, si cela était encore nécessaire, qu’il ne comptait toujours pas changer de politique et voulait poursuivre la volonté des gouvernements successifs de privilégier les plus riches au détriment des travailleurs.

Grâce à notre mobilisation, nous avons une occasion unique d’imposer des changements articulant le partage des richesses, la justice sociale, fiscale et l’urgence écologique. Nous portons l’exigence de revenir sur les dernières contre-réformes des retraites, la défense du service public ferroviaire, de nos emplois et de nos conditions de travail ! Dans l’élan de l’intersyndicale interprofessionnelle, les fédérations
cheminotes CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT appellent à se mobiliser massivement, par la grève et dans la rue, le jeudi 2 octobre.

AMÉLIORER NOTRE QUOTIDIEN, CHANGER L’AVENIR !

Dans les entreprises ferroviaires, et singulièrement à la SNCF, l’austérité est devenue la règle. Les droits et garanties collectives des cheminots sont largement menacés par l’ouverture à la concurrence et l’éclatement de l’entreprise. Les directions d’entreprise ne peuvent plus durablement se cacher en invoquant des leviers qui ne seraient qu’à la main du gouvernement ! Dans l’unité syndicale, les quatre fédérations cheminotes exigent des ruptures du côté du gouvernement, mais aussi de la SNCF.

Les questions de justice sociale et d’urgence écologique ne se feront pas sans :

  •  L’arrêt du processus de filialisation, de morcellement et d’isolement au sein de l’entreprise, et le maintien de l’unité sociale et de tous les droits et garanties collectives des cheminots.
  • Une relance pérenne du fret public qui efface le plan de discontinuité en cours.
  • Une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires pour sortir de cette asphyxie financière aux conséquences lourdes pour les cheminots.

Une meilleure répartition des richesses passera inévitablement par :

  • Une augmentation générale des salaires et des primes de travail pour reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers.
  • Un budget qui revoit la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, en réinternalisant les charges de travail, et en premier lieu par l’embauche prioritaire des CDD et intérimaires.
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnel

ÉLARGISSONS LA MOBILISATION DANS LE FERROVIAIRE !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 2 OCTOBRE,
DANS LES MANIFESTATIONS
ET DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.

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LES ICTAM EN LUTTE ET DANS LA RUE LE 2 OCTOBRE !

Appel à la grève

| Action du 2 octobre 2025

Le 10 septembre, la colère cheminote s’est exprimée aux côtés de la colère citoyenne. Le 18 septembre, plus d’un million de manifestants à travers le pays et près de 30 % de grévistes au sein du GPU SNCF ont conduit l’intersyndicale à poser un ultimatum au Premier ministre. Ce dernier a sciemment choisi d’y répondre par le mépris.

Face au manque de respect du Premier ministre vis-à-vis de la crise sociale que nous traversons, contre la casse du service public ferroviaire et de nos droits, il est temps d’élever le rapport de force ! Il est hors de question de continuer à subir le moins-disant social imposé par le pouvoir et la direction contre celles et ceux qui créent les richesses, c’est-à-dire NOUS, LES CHEMINOT·E·S !

La question d’une meilleure répartition des richesses et d’une véritable justice sociale, fiscale
et environnementale est centrale !
La mobilisation massive par la grève et aux manifestations le 2 octobre,
à l’appel de l’intersyndicale, est indispensable !

Les conditions de travail des ICTAM n’ont jamais été aussi dégradées : dans l’ensemble de la branche, dans tous les métiers, les remontées font état d’une usure physique et morale alarmante, d’un alourdissement de la charge mentale, d’une explosion du temps de travail, entraînant un accroissement du déséquilibre vie pro / perso… Le manque de personnel et les réorganisations incessantes entraînent une perte de sens au travail et un sentiment de résignation général :

LE PATRONAT FERROVIAIRE PORTE AUSSI UNE RESPONSABILITÉ ET DOIT RÉPONDRE À NOS REVENDICATIONS !
POUR FAIRE ENTENDRE NOTRE VOIX ET DÉFENDRE NOS DROITS, UNE SEULE SOLUTION :
LA GRÈVE !

La mobilisation historique contre la réforme des retraites de 2023 s’est traduite, au sein du GPU, par la création des dispositifs de CAA ; la formidable campagne lors du deuxième tour des législatives en juillet 2024 a permis d’éviter au pays de tomber dans les mains de l’extrême-droite ; en décembre 2024, deux accords de transition pour les cheminot·e·s transférés à Technis et Hexafret ont été conquis pour une durée de 3 ans afin de garantir la continuité de leurs droits.

Ces quelques exemples prouvent que OUI, grâce à une mobilisation collective et une détermination sans faille, remporter des victoires est toujours possible !
La CGT et son UFCM revendiquent :

  • L’arrêt des processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Des augmentations générales de salaire ;
  • Une grille unique des salaires et un nouveau Statut du travail cheminot.

L’UFCM-CGT appelle les ICTAM de la branche à la grève et à la manifestation le 2 octobre 2025 !
ON LÂCHE RIEN !

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SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL :

Élevons le rapport de force !

| Équipement

Depuis maintenant plusieurs mois, les cheminots du service électrique dénoncent la non-reconnaissance de leur métier dans un contexte de tension extrême sur les effectifs.
Alors que des conflits sont engagés dans plusieurs régions, la Direction doit maintenant répondre aux revendications !

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, formations externalisées, absence de reconnaissance des qualifications…, ces sujets ont été clairement identifiés et portés par la CGT à la direction de SNCF Réseau en juin, lors d’une audience nationale.

Le conflit lancé par la CGT cet été sur la région de Lyon, avec une grève de l’astreinte suivie majoritairement, reflète parfaitement la situation dans les équipes. Ce mouvement local, qui a duré plusieurs semaines, aura permis d’obtenir des embauches supplémentaires et le doublement des sorties d’astreinte malgré les méthodes employées par la Direction pour faire taire la contestation.

Ce mouvement est en train de faire tache d’huile puisque, les 10 et 18 septembre, 5 collectifs de travail SE de la région de Nantes étaient en grève à 100 %, et 1 sur 2 l’était sur la région de Montpellier, et bien d’autres encore.

Ailleurs, les cheminots s’organisent et préparent la grève sur les régions de Paris Rive Gauche, Montpellier, Bordeaux, dans les Alpes et à Limoges. Partout, les cheminots réclament des moyens, la reconnaissance de leurs savoir-faire et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La CGT porte des revendications et exige l’ouverture urgente de négociations pour gagner :

  • le recrutement de 500 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • l’arrêt de l’externalisation des formations SE ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

Dans le cadre du mouvement engagé contre l’ensemble des budgets d’austérité, la CGT appelle l’ensemble des cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations locales pour gagner de réelles avancées.

AUJOURD’HUI, LES CHEMINOTS DU SEG ATTENDENT DE LA DIRECTION DES ACTES FORTS !

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L’EMPLOI SOUS SURVEILLANCE

| Les conditions sociales

Suite à la mise en place de l’accord sur l’emploi et les parcours professionnels, la CGT a interpellé la direction sur le manque d’effectifs dans les différents métiers. L’emploi est le maillon essentiel pour améliorer les conditions de travail.

La CGT a défendu la nécessité de recruter dans les différents métiers. La direction, quant à elle, se satisfait de son budget de 2025, présenté lors de la précédente réunion.

DES MÉTIERS SACRIFIÉS

La direction continue à brader l’emploi dans les fonctions « support ». Elle compte même accélérer la casse sous couvert du développement de l’intelligence artificielle. Bien sûr, elle pointe le fallacieux « coût » du travail, moteur de l’ouverture à la concurrence.

Les métiers de la vente en sont la parfaite illustration : mise en place des rendez-vous en gare, modifications des espaces de vente avec suppressions de postes ; la direction désorganise constamment le travail engendrant de plus en plus de souffrance au travail pour les cheminots.

ZOOM SUR L’EMPLOI PRÉCAIRE

Que ce soit à la vente ou au matériel, le recours au travail précaire est encore trop fréquent. Plus de 3 430 contrats d’intérim en août 2025 sont recensés. Ces emplois précaires qui sont positionnés sur des postes permanents peuvent freiner les parcours professionnels et limiter la transmission des savoirs et des savoir-faire.

CONSÉQUENCES DE LA CONCURRENCE

Les directions des SA prétextent un manque de candidats pour organiser un sous-effectif chronique.
S’agissant de la SUGE, l’absence des services de la sûreté dans les contrats d’appels d’offre des AO remet en cause l’avenir même de ce service.

L’EMPLOI, UNE PRIORITÉ POUR LA CGT

Pour la CGT, l’emploi doit permettre d’améliorer les conditions de travail, la qualité de la production, la sécurité ferroviaire, le service rendu aux usagers du rail.

La CGT revendique des augmentations d’effectifs pour assurer un service public de qualité et en toute sécurité. Nous revendiquons l’embauche de tous les cheminots en contrats précaires qui le souhaitent.

ENSEMBLE, AGISSONS POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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LE 24 SEPTEMBRE ON GARDE LE CAP !

Prime traction

| Actions

Le 24 septembre aura lieu la deuxième table ronde sur la prime de travail des ADC. La fédération CGT des cheminots appelle tout(es) les conducteurs-ices à se mettre en grève pour faire aboutir leurs revendications de revalorisation et de refonte de la prime de traction.

Pour la CGT, l’agenda social issu de la mobilisation de ces dernières semaines doit permettre d’engranger des revendications métiers portées et partagées par tous depuis plusieurs années.

Après la rencontre du 4 juin dernier la direction n’entrevoit pour l’heure que de simplifier la lecture de la prime de traction, sans en modifier les mécanismes ni réévaluer son montant. Dans le même temps des réunions ont lieu comme chez Intercité pour proposer des « rustines » et éviter les pertes de rémunération pour les ADC.
En effet la direction de cette activité propose ni plus ni moins que de créer une prime temporaire pour palier à l’absence de prime ST pour les conducteurs de rame tracté.

Halte au rafistolage, les ADC attendent du concret !

Pour la CGT, la prime de base garantie sera au centre des échanges de cette deuxième table ronde, décidée collectivement le 4 juin dernier par les syndicats, sous l’impulsion de la CGT. Notre projet sur la Prime de base garantie répond localement à une juste rémunération quels que soient les aléas de production (travaux NR, maladies, SU, stops circulation, etc.).

C’est pourquoi la CGT appelle à poursuivre la mobilisation pour une refonte du système de prime traction et assurer une rémunération stable et équitable aux agents de conduite.

Pour la CGT, les conductrices et conducteurs doivent impérativement mettre cette deuxième table ronde sous la pression de la grève pour obtenir une juste reconnaissance de la technicité de leur métier.

Mobilisons-nous par la grève le 24 septembre
et créons les conditions d’assemblées générales
et d’interpellations des directions locales.

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ON NE S’ARRÊTERA PAS LÀ !

Info luttes n°2

| Action 18 septembre 2025

Info Luttes

Dans la suite de la journée « d’expression de la colère cheminote » du 10 septembre, lancée par la Fédération CGT des cheminots, la grève s’intensifie !
Plus d’1 cheminot sur 3 s’est mobilisé par la grève ce 18 septembre !

L’UNION FAIT LA FORCE !
Plus d’un million de manifestants partout en France, des chiffres de grévistes globalement en progression et notamment à la SNCF : le message est clair !

NON À L’AUSTERITÉ
ET AUX RECULS SOCIAUX !

Sur le plan interprofessionnel, nous devons continuer d’exiger :

  • La justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds € d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • La justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • Le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • La réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

L’UNITÉ POUR GAGNER !

Une nouvelle intersyndicale interprofessionnelle doit se tenir dans les prochaines heures. Elle discutera des suites de ce beau 18 septembre.

Dans la branche ferroviaire, la CGT des cheminots s’attache à rassembler le plus largement possible.

À l’initiative de la CGT, les fédérations cheminotes se réuniront le 22 septembre prochain pour donner des suites à l’appel unitaire lancé le 11 septembre dernier afin de gagner, par le rapport de force, les revendications unitaires suivantes :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

IMPOSONS AUX DIRECTIONS L’OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS POUR GAGNER LOCALEMENT ET NATIONALEMENT
DES AVANCÉES POUR LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS !

DÉCIDONS DES SUITES COLLECTIVEMENT !
La Fédération CGT invite les cheminotes et les cheminots :

  • À maintenir un haut niveau de mobilisation dès la semaine prochaine au niveau local, dans les initiatives décidées par nos syndicats locaux dans le cadre d’une semaine d’actions coordonnées ;
  • À se réunir dans les AG organisées par la CGT pour débattre et décider des suites à donner au mouvement ;
  • À se tenir prêts à agir par la grève nationale tous services dans les jours à venir, y compris dans un cadre interprofessionnel ;
  • À rester attentifs aux décisions de l’interfédérale cheminote du 22 septembre ;À imposer aux directions des Entreprises ferroviaires l’ouverture de négociations locales, régionales et nationales dans les plus brefs délais.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS !
NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE,
DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS ! ALLONS-Y !

 

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LE 21 SEPTEMBRE 2025 : LA PAIX !

| Actions

Le 21 septembre, c’est la journée internationale dédiée à la paix. La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à s’investir pleinement dans toutes les initiatives organisées sur le territoire.

Pour la CGT, il ne peut y avoir de progrès social sans paix, ni de paix sans justice sociale !

La CGT propose le droit pour tout être humain à la paix et à la sécurité. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous·tes pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits de l’être humain.

L’intervention syndicale sur toutes ces questions est indispensable, car lutter à tous les niveaux contre le capitalisme mondialisé et ses conséquences participe du droit à la paix.

Qui veut la guerre augmente les budgets militaires, qui veut la paix limite les budgets de défense et engage la voix de la diplomatie afin de faire cesser les conflits.

En France, la loi de programmation militaire 2024-2030 consacre un budget qui atteint 413 milliards d’euros. Dans le même temps, la vente des armes à l’export est en forte augmentation. Chacun comprendra que dans ces conditions, aucune démarche diplomatique n’est engagée pour des cessez-le-feu.

Pour la CGT, ce sont toujours les travailleuses, travailleurs et les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire. La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparement des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

 

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité.
La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

 

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :

  • L’égalité homme femme ;
  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans les secteurs stratégiques ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % Sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

Le 21 septembre 2025, la CGT appelle les travailleuses et travailleurs, les privé·es d’emploi, les retraité·es à participer massivement aux manifestations prévues dans le pays, organisées par le Collectif national des marches pour la paix. Contribuons au succès de la journée internationale de la paix !

« Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix. »

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

22 septembre 2025

Gare de Royan : une cinquantaine de manifestants mobilisés pour le maintien des guichets

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