Fédération CGT des Cheminots


La solidarité s’impose : 4ème semaine de grève pour les salaires et l’emploi !

Geodis Calberson à Gennevilliers

| UIT

Depuis le 18 novembre 2015, les salariés manutentionnaires de cet entrepôt Géodis-Calberson, filiale de l’entreprise publique SNCF, sont en grève très majoritairement avec la CGT. Leurs revendications portent sur les salaires, l’embauche des intérimaires et une prime de fin d’année de 600€.

La colère a explosé quand une expertise, à la demande du Comité d’Entreprise, a révélé que le site de Gennevilliers du premier groupe de transport routier en France dégageait un bénéfice net de 5.3 millions d’euros alors que les salaires de ces forçats de l’entreprise dépassent de 30€ le SMIC, même avec des années d’ancienneté.

Des dizaines d’intérimaires sont employés en permanence sur la plateforme, au mépris du Code du Travail. Les grévistes demandent l’embauche de ces intérimaires, pour mettre fin à leur précarité et améliorer les conditions de travail de tous.

Mais, plutôt que de négocier sérieusement, la Direction GEODIS a préféré saisir la justice et obtenu du Tribunal de Nanterre l’ordre d’évacuation des portes pour les grévistes. La police est intervenue sans ménagement, faisant un blessé chez les grévistes.

Mais la grève continue. La plateforme tourne au ralenti. Les grévistes sont toujours déterminés à faire aboutir leurs justes revendications et que leur dignité soit respectée.

Pour le moment, la Direction refuse toujours de négocier sérieusement, préférant convoquer 5 salariés en les menaçant de licenciement. Les premiers entretiens ont montré que cela ne tenait pourtant sur rien, l’objet étant d’intimider les salariés pour qu’ils reprennent le travail sans aucune réponse à leurs revendications.

Méthodes indignes d’un grand groupe national et public !

Pourtant, le mépris grandissant envers les salariés, la répression syndicales qui sévit dans de nombreux secteurs, entrainent une telle exaspération des travailleurs qu’ils en arrivent -pour certains- à se tourner vers les idées nauséabondes véhiculées par l’extrême droite dont l’intérêt n’est pourtant pas celui des salariés.

Face à cette situation, qui n’a que trop duré, NOS ORGANISATIONS VONT SADRESSER AU PRESIDENT DE SNCF MOBILITE AFIN QUE SENGAGENT ENFINDE VERITABLES NEGOCIATIONS ET POUR QUE CESSENTIMMEDIATEMENT, TOUTES LES PROCEDURES DISCIPLINAIRES.

NOUS APPELONS LENSEMBLE DE NOS ORGANISATIONS A AGIR EN SOLIDARITE ACTIVE ET FINANCIERE !

Montreuil le 11/12/2015

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HARO SUR LES GUICHETS ! LA CGT EN RÉSISTANCE !

Fermetures de guichets

| Exploitation

Alors que tous les résultats économiques démontrent une augmentation importante de la fréquentation des gares et des trains, SNCF Voyageurs et de plus en plus d’autorités organisatrices (État et Régions) amplifient les fermetures de guichets et de gares.
Face à cet abandon du service public, les syndicats CGT, avec les cheminots, multiplient les interpellations et les actions sur le terrain.

Si les solutions de billetterie numérique jouent un rôle important dans la modernisation du transport ferroviaire, elles ne peuvent remplacer entièrement la vente de billets physiques. De nombreux voyageurs, notamment ceux ayant des compétences numériques limitées, les touristes peu familiarisés avec les systèmes locaux et ceux ayant besoin d’aide pour des questions complexes, dépendent des guichets en gare.

La fragmentation tarifaire et la fermeture des guichets sont les conséquences de la libéralisation du secteur ferroviaire. Le maintien de guichets avec du personnel formé et qualifié est essentiel pour garantir un transport ferroviaire accessible à tous les usagers.

OBJECTIF ZÉRO GUICHET ?

Hauts-de-France, Grand-Est, Pays-de-la-Loire, Île-de-France, Nouvelle Aquitaine, PACA…, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des trains régionaux, la liste des régions qui décident de ne plus financer l’ouverture des guichets s’allonge. Ces dernières, pour faire des économies, abandonnent les usagers. Dans le même temps, la lutte anti-fraude se durcit et l’insécurité dans les gares progresse.

Au-delà des trains régionaux, les usagers des TGV ou trains Intercités sont confrontés aux mêmes difficultés de ne plus avoir d’agents commerciaux à leur service pour les renseigner dans leurs démarches, qui sont réalisées quasi exclusivement via des applications digitales ou des bornes libre-service.

Si cette situation n’est malheureusement pas nouvelle, elle prend une tournure particulièrement inquiétante ces derniers temps avec des annonces de fermeture ou de réduction drastique d’ouverture des guichets dans de nombreuses gares du territoire national. Dans certaines régions, le nombre de guichets encore ouvert se compte désormais sur les doigts d’une main.

RPS ET SOUFFRANCE AU TRAVAIL, LES ÉLUS ET MANDATÉS CGT EN ALERTE !

Que ce soit par la mise en place des rendez-vous en gare ou les modifications des espaces de vente avec des suppressions de postes, ces réorganisations incessantes, au-delà de délaisser les usagers, engendre de plus en plus de souffrance au travail pour les cheminots.

Alors que tous les signaux sont au rouge sur les risques psycho-sociaux et que le stress sévère et les agressions explosent, les cheminots ne sont pas résignés et veulent se battre pour maintenir de la présence humaine en gare.

Les élus du personnel interpellent les directions pour dénoncer la réorganisation intitulée « schéma de distribution », y compris en déposant des droits d’alerte ou des demandes d’expertise alors que de plus en plus de cheminots craquent sous le poids de la complexité tarifaire et du manque de moyens.

LA CGT ORGANISE LA RÉSISTANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

Parce qu’elle est la seule organisation syndicale à parler encore de service public, la CGT, avec ses secteurs et syndicats de proximité, organise les luttes locales.
▪ Le 4 juin, devant la gare de Morcenx dans les Landes, la CGT a organisé un rassemblement où 150 usagers, cheminots et élus ont dénoncé les attaques sur les guichets.
▪ Le 13 juin, à Charleville-Mézières, la CGT a organisé une journée rencontre en gare avec les élus et les usagers pour combattre l’annonce de fermetures de guichets et a obtenu plus de 200 signatures des voyageurs sur la matinée !
▪ Le 10 juillet, à Metz, la CGT s’est déployée en gare pour faire signer la pétition contre la fermeture des guichets du Grand-Est.
▪ Le 8 juillet, la CGT a également organisé un envahissement de réunion CSE permettant ainsi l’expression poignante de vendeurs impactés par le projet.
▪ Le 14 juillet, dans l’Oise, la CGT lance une pétition pour dénoncer la fermeture des guichets de plusieurs gares en octobre prochain et revendique un guichet supplémentaire en gares de Creil, Compiègne et Beauvais pour garantir une meilleure prise en charge des usagers dans les gares.

Partout en France, les syndicats CGT multiplient les initiatives, conférences de presse, distribution de tracts, interpellation des élus. Cheminots, usagers, politiques et doivent défendre les gares, pour sauver les guichets, exiger un service public ferroviaire de qualité et imposer d’autres choix pour l’avenir des territoires !

DANS CE CADRE, LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS À AMPLIFIER LA MOBILISATION ET À SE TENIR PRÊTS À AGIR TOUS ENSEMBLE !

tract guichets .pdf

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LA CGT NE LÂCHERA RIEN POUR LE TRAIN PUBLIC ET LES CHEMINOTS !

Comptes semestriels 2025

| Espace presse

La direction de l’entreprise a présenté jeudi 24 juillet dernier les comptes semestriels du groupe.

La CGT dénonce la trajectoire business !

Dans un contexte marqué par l’austérité budgétaire brandie par le gouvernement dans le cadre des futurs projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale, nous pourrions nous réjouir des bons résultats financiers de la SNCF, s’ils n’avaient pas d’impacts négatifs sur le quotidien des cheminots et des usagers ! Ce n’est pas le cas…

Le bilan semestriel présenté confirme un regain d’intérêt sensible de la population pour le train. C’est un point positif qui répond aux enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

BUSINESS OU SERVICE PUBLIC ?

D’un point de vue des activités Voyageurs, les chiffres de fréquentation témoignent d’un report modal de la route vers le rail qui chemine petit à petit :

▪ TGV Inoui/ Ouigo : + 1,7 % ; ▪ TER : + 3,9 % ; ▪ Intercités : + 3,1 % ;  ▪ Transilien : + 6,5 %

Différents facteurs peuvent expliquer cette tendance : enjeux environnementaux, incertitude économique des ménages, congestion routière dans les métropoles, efficacité et sécurité du mode ferroviaire.

Cela dit, cette réalité n’est pas perceptible partout, notamment en milieu rural, qui souffre d’un abandon des politiques publiques, traduit par des fermetures de guichets, de gares, de lignes dans de nombreux territoires. En Île-de-France, les conditions de transport sont très dégradées avec des trains bondés, des gares saturées…

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots mène la bataille pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire, souvent dans un cadre pluraliste (unité syndicale, association d’usagers, élus politiques progressistes, ONG…) pour permettre l’accès au train du plan grand nombre, qu’ils soient usagers (trains de voyageurs) ou chargeurs (train de marchandises).

Les bons résultats financiers émanent principalement d’une hausse significative du prix des billets pour les usagers, rendant parfois inaccessible ce mode de transport à des millions de personnes !

Ils résultent aussi d’une plus grande utilisation du TGV qui, au demeurant, arrive à saturation en matière de parc matériel. En effet, la livraison reportée des nouvelles rames TGV et les rames confisquées par la direction SNCF, qui exacerbent la concurrence dans la péninsule ibérique au travers de « Ouigo Espagne », ne laissent pas entrevoir de possibilités de fréquentation supplémentaire, de places supplémentaires dans les prochaines années.

Autrement dit, la SNCF usera et abusera de plans d’économies (baisse des effectifs, des moyens pour la production, gel des salaires…) pour atteindre ses objectifs financiers.

LES 950 MILLIONS DE BÉNÉFICE ?

La concurrence qui se met en place – que nous ne cesserons de combattre – est le levier principal des gains obtenus par les économies drastiques de la part de la direction. Les cheminots ont lourdement contribué à ces résultats par un niveau de productivité jamais égalé, une diminution des emplois (- 6 513 en effectif global entre janvier et juin 2025), des salaires insuffisants, des moyens pour produire réduits, une dégradation de leurs conditions de travail au quotidien, une multitude de réorganisations / restructurations ces dernières années. C’est tout cela qui constitue le « plan de performance » qui permet de « maîtriser les coûts », selon la direction. C’est aussi tout cela qui établit une marge bénéficiaire. La direction annonce d’ailleurs vouloir maintenir ce cap au second semestre !

Concernant le transport de marchandises, les chiffres de « Rail Logistic Europe » (RLE), groupe dans lequel sont logés « Hexafret » et « Technis » suite à la liquidation de Fret SNCF, sont plus inquiétants.

Le contexte économique international et national régressif (délocalisations / fermetures d’usines, droits de douanes des États-Unis…) pèse sur les résultats de RLE avec des perspectives négatives pour le second semestre. Suite au plan de discontinuité à Fret, l’incapacité de pouvoir positionner Hexafret sur les appels d’offres empêche cette nouvelle entité de se développer.

Par ailleurs, si la Commission européenne interdisait à la SA SNCF de prendre à sa charge le financement des droits spécifiques des cheminots du Fret nouvellement transférés (T2), cela signifierait qu’Hexafret devrait le financer lui-même, alors que ses comptes sont dans le rouge !

Nous avons récemment interpellé le cabinet du ministre des transports sur ces deux sujets, entre autres.

Pour la Fédération CGT des cheminots, les résultats annoncés reposent aussi sur les produits de cession (immobilier, matériel de production…) en hausse de 58 millions d’€ au 1e semestre 2025.

Cela pose évidemment la question de la trajectoire financière dans les années à venir qui, si elle devait être maintenue, accentuerait encore la dégradation des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots ainsi que les conditions de transport des usagers et des chargeurs.

La Fédération CGT des cheminots demande que cette frénésie libérale s’arrête !

Au moment où l’Angleterre entame un processus de renationalisation de ses chemins de fer, alors que d’autres pays européens se questionnent sur la pertinence de la concurrence, le gouvernement français, dans la droite ligne des précédents, nous engage dans une course à la privatisation de la SNCF !

La Fédération CGT des cheminots exige l’ouverture rapide de négociations pour obtenir des augmentations générales de salaires, une grille unique des salaires, des emplois supplémentaires pour réhumaniser les gares et les trains, les ateliers, les chantiers sur l’infrastructure, une meilleure formation professionnelle pour une réelle reconnaissance des métiers ainsi que des moyens pour bien travailler au quotidien.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS, ACTIFS ET RETRAITÉS, À CRÉER LES CONDITIONS D’UNE MOBILISATION LA PLUS LARGE POSSIBLE À LA RENTRÉE. 

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DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Appel UFR

| Action Logement du 10 septembre 2025

Dès sa création en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot.es et leur famille à proximité de leur lieu de travail.

Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminots mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements dont 97 750 relèvent du logement social en 2024.

Même si le délai d’attente pour les cheminot.es entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger en cause, le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité.es logé.es au sein du parc SNCF sont devenu.es la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot.es actif.ves.

Mais aussi et surtout, pour louer les logements du parc à des non-cheminot.es dont le nombre est, aujourd’hui, supérieur à celui des cheminot.es. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’elles. ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot.e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui moins de 15% des pensionné.es SNCF sont logé.es par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20% en 2017.

Ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité.es !

En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5%, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finance 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5% à 20% au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population et plus particulièrement des retraité.es.

Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75% des retraité.es sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.

Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problème, ni souci ». Nombre de retraité.es propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux, pour payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. BAYROU vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité.es puisque leur niveau de vie devrait être amputé de 0,4% à 1% suivant leur situation familiale.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord logement. Accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité.es au prétexte qu’elles.ils ne sont plus en activité.

En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité.es à se mobiliser massivement avec les actif.ves pour exiger :

  • L’accès des retraité.es à l’ensemble du parc logement y compris le parc dit libre avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20% des revenus du ménage
  • La possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation avec diminution de la quittanc
  • Le maintien dans le logement au départ en retraite sans augmentation de loyer et le maintien du/de la conjoint.e en cas de décès.
  • Des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement, à la perte d’autonomie.
  • Des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficulté financière et/ou perte d’autonomie
  • La participation des retraité.es aux Commissions d’Information et d’Aide au Logement

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT
Le 10 septembre 2025 à partir de 13h00
Devant la direction SNCF à St Denis

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BUDGET BAYROU, ÇA SUFFIT !

Appel unitaire

| Fédération

Le 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.

Sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement annonce à nouveau une litanie de mesures, là encore injustes et inefficaces !

Cette « année blanche » de 2026 qui va geler toutes les prestations sociales est un euphémisme pour dire aux plus fragiles : « vous paierez l’addition que nous refusons de présenter aux vrais responsables. »

Pendant ce temps, les 62 milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés depuis 2017 aux plus fortunés demeurent intouchables. Les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises en 2023 sans évaluation systématique, sans contrepartie exigée, demeurent intouchables.

Or, la crise budgétaire française résulte d’abord de la baisse des RECETTES, non de l’explosion des dépenses.

Il existe pourtant des alternatives crédibles, documentées, défendues par des économistes reconnus et des organisations syndicales représentatives. Mais ces solutions sont écartées a priori, non par incompétence, mais par choix politique dissimulé.

Les projections budgétaires à venir annoncent de véritables coupes claires dans les services publics, en matière d’emplois, de salaire, de financement des infrastructures et de moyens matériels pour travailler décemment. Pire, elles accentuent les inégalités et les fragilités pour les salariés face aux difficultés de santé, dont la santé mentale, en incitant ceux-ci à toujours plus de présence au travail quel que soit leur état.

En refusant obstinément la justice fiscale, en imposant l’austérité aux plus fragiles, en manipulant l’opinion avec des fausses évidences techniques, le gouvernement nourrit les extrêmes qu’il prétend combattre.

Concernant notre champ professionnel, il n’y a pas un jour sans que nous rencontrions des difficultés au quotidien pour assurer la production ferroviaire dans des conditions conformes qui ne sont pas sans risque sur la sécurité.

Plus largement, les moyens manquent pour la régénération du réseau, le maintien et le développement des lignes de desserte fine du territoire, la pérennité du transport ferroviaire de marchandises afin de répondre aux enjeux sociétaux, sociaux et environnementaux. Tous les cheminots sont aussi demandeurs d’un ferroviaire permettant de transporter les voyageurs dans de bonnes conditions, d’être fiers de leurs missions de service public et de leur contribution territoriale, et nous regrettons une insuffisante intégration des attentes de visibilité et sécurisation des ressources pour des transports qualitatifs au profit de tous.

Cela est confirmé par les conclusions de la conférence de financement des infrastructures de transport, intitulée : « Ambition France Transport ». Elles s’inscrivent dans la rigueur budgétaire que veut nous imposer le gouvernement en faisant notamment la part belle aux capitaux privés, à « l’optimisation » des dessertes.

Nous déplorons tout autant l’absence totale de moyens octroyés pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminotes et cheminots.

Au regard de ces éléments, non exhaustifs, les fédérations syndicales représentatives appellent les cheminots à signer massivement la pétition initiée par les organisations syndicales au plan interprofessionnel : https://www.change.org/p/budget-les-sacrifices-pour-le-monde-du-travail-%C3%A7a-suffit

L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice.

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GOUVERNEMENT-PATRONAT-DIRECTION SNCF UNIS CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL ET LES RETRAITÉS !

Tract UFR

| Retraités UFR

Le projet de budget 2026, présenté par F. Bayrou le 15 juillet, s’inscrit pleinement dans la continuité de la politique de régression sociale engagée par E. Macron depuis 2017 et dans les grandes orientations historiques de la droite et de son extrême, au seul service des intérêts du capital et toujours au détriment des salariés actifs et retraités !

Fidèle à l’idéologie de droite, le Premier ministre présente un budget de classe. Tout le monde doit participer à l’effort national pour trouver 43,8 milliards d’euros sauf le grand patronat, les actionnaires et les milliardaires, qui n’ont jamais été autant gavés depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, en 2017 ! Toutes les catégories sociales (salariés, privés d’emploi, retraités et précaires) sont touchées sans exception.

Mais les retraités, et notamment cheminots, sont particulièrement ciblés :

• 2026, année blanche avec un gel des prestations sociales et des pensions de retraites. Rappelons que, au début de son mandat, E. Macron avait désindexé les pensions du coût de la vie, allant à l’encontre du Code de la sécurité sociale. Ces mesures viennent s’ajouter à la mise en oeuvre de la CSG ;

• suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraités, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement à ce que laissent entendre le Premier ministre, le Medef et certains « médias bien-pensants ». Il serait remplacé par un abattement de 2 000 euros pour tous les retraités. Cette mesure serait financée par une augmentation de la fiscalité des retraités gagnant plus de 20 000 euros par an ;

• doublement du plafond annuel des franchises médicales et participation forfaitaire passant de 50 à 100 euros, déremboursement de médicaments et remise en cause du statut d’ALD (affectation longue durée), des mesures qui vont pénaliser particulièrement les retraités, leur pouvoir d’achat, le droit à la santé et l’accès aux soins.

Pour les retraités cheminots et leurs ayants droit, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots actifs statutaires, aux lourdes conséquences pour l’avenir des mutuelles cheminotes, vient aggraver la situation. Avec le départ des actifs, les mutuelles pourraient augmenter de façon significative leurs cotisations et ainsi conduire nombre de retraités cheminots et de bénéficiaires de pension de réversion à ne plus pouvoir se payer de complémentaire santé, remettant en cause le droit à se soigner.

Cela ne suffisant pas, la direction SNCF ambitionne de réduire les moyens de l’Action sociale SNCF et du Fass (fonds d’action sanitaire et sociale). En baissant la part de la masse salariale consacrée à leur financement de 1,1 % à 0,82 %, la Direction réduit les moyens financiers de l’Action sociale SNCF et du Fass et tente de faire main basse sur :

• l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale) ; et
• un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

Outre les cheminots contractuels et statutaires, les retraités seraient particulièrement touchés car nombreux à bénéficier du Fass et de l’Action sociale. Face à cette avalanche de régressions sociales programmées, la mobilisation s’impose et doit se construire dès maintenant !

L’argent existe pour une autre politique sociale, répondant aux besoins de toutes et tous en matière de santé, de services publics, de revalorisation des pensions et des salaires. Attaquons-nous à la gabegie que représente les 211 milliards d’euros d’aides publiques accordées aux entreprises sans aucune contrepartie ni contrôle et dont le Premier ministre ne parle pas, tout comme aux 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises en 2024.

Mettons en avant nos revendications :
• un financement de la protection sociale assis uniquement sur la cotisation sociale ;
• la revalorisation immédiate de toutes les pensions de 10 % ;
• l’arrêt des exonérations de cotisations sociales et des niches fiscales ;
• le conditionnement des aides publiques aux entreprises ;
• soumettre à cotisations sociales la participation aux bénéfices et l’intéressement ;
• la création d’une contribution sociale assise sur les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires ;
• gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, qui rapporterait environ 6 milliards d’euros ;
• augmenter les salaires et développer l’emploi.

Avec la CGT Cheminots et son UFR, portons l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Celle-ci rentre aussi dans un cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire, avec la revendication d’un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, la protection sociale et les droits sociaux (logement, facilités de circulation, activités sociales et culturelles…).De leur embauche à leur fin de vie, les cheminots, actifs et retraités, doivent pouvoir bénéficier des prestions servies par le régime spécial de prévoyance.

Signons massivement la carte pétition de l’UCR-CGT à l’intention du Premier ministre pour exiger un autre financement de la Sécurité sociale et la pétition unitaire cheminote sur le Fass pour le maintenir et développer l’Action sociale (à disposition auprès des militants CGT).

PRÉPARONS-NOUS À NOUS MOBILISER À LA RENTRÉE !

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LA SÉCURITÉ AVANT TOUT !

Flash-info matériel

| Matériel

Suite à la rupture d’un disque de frein, le 16 mai 2025, sur un matériel Z24500 de la région Aura, la CGT interpelle la Direction et pose un droit d’alerte en demandant à la Direction de s’expliquer lors d’une DCI.

Des lots de disques de frein de la marque Ibre, fabriqués en 2010 et 2013, sont concernés par un défaut de conception. Les événements sont connus depuis 2018, puisqu’un même incident avait eu lieu dans la région des Hauts-de-France. Mais les lots incriminés circulent encore dans les technicentres, et des mesures s’imposent pour éviter toute dérive.
Au-delà de l’urgence et de la vigilance, l’entreprise a fait évoluer les règles de maintenance et s’est engagée à retirer les lots incriminés. La direction du Matériel se donne trois mois pour réaliser la totalité de l’inventaire et assurer qu’il n’y a plus de risques.

Depuis l’intervention de la CGT, Alstom, qui a racheté la marque Ibre, demande à la SNCF de lui faire un audit qualité…

Pour la CGT, la sécurité des matériels est primordiale. Des mesures correctrices sont possibles en remettant les cheminots au centre des préoccupations techniques. Nous revendiquons une formation accrue des cheminots de la maintenance dans tous les secteurs de production et en particulier la mécanique et les essieux.

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LA RÉINTERNALISATION EST LA SOLUTION !

Sous-traitance

| Équipement

Le 10 juillet 2025, le Tribunal de Bobigny a ordonné à SNCF Réseau de transmettre au CSE Central Réseau toutes les informations sur les sous-traitants intervenant dans l’entreprise, sous peine d’astreinte de 1 000 € par jour.

En 2O24, suite à plusieurs accidents qui auraient pu avoir des conséquences graves, la CGT a constaté que plusieurs entreprises sous-traitantes sous-traitaient en cascade.
Face aux risques encourus en termes de sécurité ferroviaire et des personnels, la CGT a donc demandé au CSE Central Réseau la communication de la liste des entreprises sous-traitantes travaillant pour SNCF.

L’OMERTA EST LEVÉE !

Malgré l’insistance de la CGT et de ses élu·e·s, la direction persistait dans sa position afin de ne pas donner des informations dans le cadre du marché juteux et généralisé de la sous-traitance qu’elle a mis en place de manière industrielle.
En effet, depuis trop longtemps, la direction refuse de dire QUI fait QUOI, POUR QUEL PRIX et DANS QUELLES CONDITIONS au sein de notre entreprise.
La CGT rappelle qu’il y a quelques années, dans le cadre de l’expertise sur la sous-traitance menée par le CE Maintenance et Travaux, le rapport mettait déjà en lumière que les entreprises privées coûtaient 10 % plus cher que les cheminots !

 

La sous-traitance, c’est :

  • la dégradation des conditions de travail,
  • la perte de compétences internes,
  • une menace sur la sécurité des circulations et des personnels,
  • le dumping social organisé.

Et maintenant ?

Le CGT entend poursuivre le combat pour exiger :

  • La réinternalisation des charges de travail,
  • L’emploi nécessaire pour faire face à la charge de travail,
  • Le maintien et le renforcement des compétences en interne.

ENSEMBLE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

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LA DIRECTION RECONNAÎT SES MANQUEMENTS !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Dans le prolongement du GT Encadrement initié l’année dernière sous l’impulsion de la CGT, faisant suite à une longue série de bilatérales consécutives aux NAO 2024, une délégation de l’UFCM-CGT a été reçue par la DRH Groupe le 15 juillet 2025 sur le sujet du droit à la déconnexion. Sans surprise, la Direction affiche une volonté de façade mais botte en touche dès que de réelles revendications dans l’intérêt des cheminot·e·s lui sont proposées !

Depuis la mise en place des accords néfastes sur le forfait jours en 2016 et sur le télétravail en 2017, que la CGT n’a pas signés, l’UFCM-CGT n’a eu de cesse d’alerter la Direction sur la dégradation des conditions de vie et de travail subie par les cheminot·e·s du GPU SNCF. Explosion du temps de travail, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, augmentation de la charge mentale, déni de reconnaissance de la pénibilité pour une majorité de métiers de l’encadrement, souffrance, stress au travail, suppression de postes…, telles sont les conséquences des politiques d’éclatement de l’entreprise et de casse du service public mises en oeuvre par les directions et gouvernements successifs !

Une UFCM-CGT force de propositions !

L’UFCM-CGT a insisté sur la nécessité de négociation d’un accord de haut niveau ouvrant des droits aux salarié·e·s, notamment par la mise en œuvre d’outils et de moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur en lieu et place de simples chartes d’affichage, teintées au mieux de campagnes d’information et de sensibilisation servant d’habillage cosmétique. Il a été annoncé au plus haut niveau du GPU, notamment via le Comex, une prise de conscience collective et une volonté de s’emparer du sujet : dont acte ! L’UFCM-CGT rappelle que l’accord Forfait jours prévoyait pourtant, dans son article 15, l’ouverture d’une négociation sur le droit à la déconnexion, sujet qui, semble-t-il, est toujours en suspens…

La direction du GPU reconnaît « ne pas être complétement dans les clous » !

L’UFCM-CGT a ouvert une brèche : il est désormais nécessaire d’élever le rapport de force pour nous permettre de conquérir des droits nouveaux préservant la santé physique et la charge mentale de l’ensemble des cheminot·e·s ! La prochaine bilatérale, prévue fin septembre-début octobre, sera un point d’étape crucial pour faire mesurer à la direction du GPU l’urgence de répondre à nos revendications légitimes !

La CGT et son UFCM vont continuer à porter la revendication d’un accord collectif et opposable de haut niveau pour l’ensemble du GPU SNCF et de ses filiales, celles de SNCF Voyageurs ainsi que Hexafret et Technis, en y incluant les salarié·e·s d’entreprises prestataires ou mis à disposition et travaillant dans les locaux SNCF !

Nos revendications UFCM-CGT sur le droit à la déconnexion 

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DES COMBATS À MENER !

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Face à la concurrence et à la filialisation, la CGT aux avant postes !

Le syndicalisme CGT, c’est agir tous les jours sur les questions/problèmes du quotidien. C’est débattre et mobiliser sur les sujets plus généraux (abrogation de la réforme des retraites, financement et prestations en matière de protection sociale, service public, enjeux environnementaux…)

La Fédération CGT des cheminots est mobilisée contre l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire qui ne vise qu’à instaurer la rentabilité financière dans notre secteur.

A l’instar d’autres pays en Europe, ce choix impacte les conditions de vie et de travail de tous les cheminots, la qualité du service rendu, les tarifs pour les usagers et la sécurité des circulations.

Au moment où la France accélère le processus de privatisation du rail, nos voisins anglais reviennent en arrière.

Après trente ans de privatisation en Angleterre, le nouveau gouvernement britannique a décidé de renationaliser ses chemins de fer. Ce changement d’orientation politique s’appuie sur la baisse de la fréquentation du train dû à des tarifs trop élevés, une recrudescence des accidents ferroviaires graves, une baisse des effectifs de cheminots et la dégradation de leurs conditions sociales et de travail. Aussi, des pans entiers du territoire britannique n’étaitent plus desservis par le train.
Ce changement donne de l’espoir et de la motivation pour continuer le combat contre la concurrence.

La CGT est engagée dans plus de 65 batailles locales de sauvegarde et de développement de guichets, gares, lignes, triages, embranchements fret. Redynamiser l’activité ferroviaire dans les endroits qui en sont aujourd’hui dépourvus, c’est bon pour l’activité économique, industrielle et touristique, mais aussi pour l’emploi cheminot.
C’est le sens de notre démarche pour le Développement du Service Public Ferroviaire.

La CGT mène aussi la bataille pour gagner des droits et des conditions de travail similaires et de haut niveau, pour tous les cheminots.

La CGT travaille à la création d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot qui repose sur des droits transverses (grille unique des salaires, formation professionnelle tout au long de la vie, contenu des métiers…) pour tous les cheminots, quelle que soit l’entreprise.
Implantés partout sur le territoire sur près de 300 sites ferroviaires, nous sommes en “Alerte Production” tout au long de l’été pour de hautes conditions de travail et de sécurité !

Mener la bataille de l’emploi, partout, en proximité !

L’emploi est le maillon essentiel afin d’améliorer les conditions de travail de tous les cheminots. Il permet également d’assurer la sécurité ferroviaire et d’améliorer le service rendu aux usagers.

De l’emploi, il en faut… Après une année 2024 avec 8493 recrutements, le budget 2025 se réduit considérablement.

Dans tous les chantiers, la CGT est dans l’action pour obtenir l’amélioration des conditions de travail en pointant notamment les postes non tenus, les bilans désastreux sur la sécurité ferroviaire et les problèmes liés à la sous-traitance.

Le manque d’adaptation des roulements, le refus des congés, les modifications de commande… sont les conséquences d’un trop faible niveau d’embauches.

L’emploi en quantité répond à un besoin !
Mais il doit aussi être de qualité…

La formation professionnelle est un droit !
Ce droit doit permettre de construire une continuité entre la formation au premier emploi et la formation continue tout au long de sa vie. La première doit avoir des bases solides et la seconde doit permettre des parcours professionnels adaptés.

 FORMATION « MÉTIERS »
(premier emploi et reconversion)
La CGT REVENDIQUE :

  • Un socle de connaissances commun permettant la compréhension du fonctionnement général du système ferroviaire et la maitrise des risques.
  • L’intégration d’une formation découverte de l’entreprise sur la réglementation du personnel ainsi que d’une journée dédiée pour que les Organisations Syndicales se présentent.
  • La mise en œuvre de centres de formation SNCF en proximité permettant de garantir un accès équitable sans impacter la vie privée des cheminots.

FORMATION
TOUT AU LONG DE SA VIE
La CGT revendique :

  • La prise en charge systématique par l’employeur des formations nécessaires aux parcours professionnels des cheminots.
  • L’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise.
  • La reconnaissance systématique en qualification des formations suivies par les cheminots.
  • La formation doit se faire exclusivement sur le temps de travail, en présentiel, avec prise en charge de frais de repas et de déplacement.

Des salaires à portée de mobilisations !

Les mesures salariales insuffisantes aggravent les pertes de pouvoir d’achat des cheminots.
En 10 ans, l’indice salarial n’a progressé que de 5,28% alors que les prix à la consommation ont augmenté de plus de 19%. De plus, avec la fin du recrutement au statut, la grille salariale statutaire ne permet plus une progression suffisante.
Les cheminots hors statut ne bénéficient ni d’une grille salariale ni de garanties de progression.
La part des éléments variables et aléatoires de rémunération a augmenté au détriment des salaires (40% dans certains métiers).
Les cheminots mesurent, lors d’un arrêt de travail ou à la retraite, les conséquences de cette rémunération non pérenne. Cela permet aux directions de ne plus garantir la reconnaissance de la technicité.

Les mobilisations à l’appel de la CGT ont contraint la direction à ouvrir des discussions dès la rentrée.

LA CGT REVENDIQUE

  • de réelles augmentations générales des salaires,
  • l’égalité entre les femmes et les hommes,
  • l’annualisation de l’ancienneté,
  • une grille unique avec la reconnaissance des savoir-faire, des diplômes, des formations et une progression automatique pour tous·tes les cheminot·es.
  • Un 13e mois pour tous·tes.

Retraité·es :
des convergences revendicatives indispensables avec les actifs !

L’organisation de l’entreprise et le refus des filiales de droit privé de verser une dotation équivalente à 1,721% de la masse salariale pour financer les Activités Sociales et Culturelles (ASC) met ces dernières en péril.
Cette situation sert de prétexte à certains CASI non gérés par la CGT pour interdire aux retraité·es l’accès aux ASC.

L’entreprise veut faire du logement un outil à son seul service. Les conséquences sont dramatiques pour les retraité·es. Certain·es sont contraint·es de quitter leur logement au départ à la retraite, pouvant aller jusqu’à l’expulsion.
La multiplication des primes en tout genre en lieu et place d’augmentations générales des salaires se paie cash à la retraite avec un faible niveau de pension.

Le suivi médical post-professionnel, le droit à la santé des retraité·es, sont entravés par les fermetures des cabinets médicaux SNCF, le manque de personnel médical et paramédical.
De leur embauche à la fin de leur vie, les cheminot·es doivent bénéficier des prestations du régime spécial de prévoyance.

Activités Sociales et Culturelles, logement, montant des loyers, salaires/ niveau des pensions, accès aux cabinets médicaux SNCF, sont des sujets revendicatifs qui concernent l’ensemble des cheminot·es en activité ou retraité·es, statutaires ou contractuel·les.
Alerte production !

Si la période estivale est l’occasion de prendre des congés payés bien mérités par toutes et tous, elle doit cependant être placée sous le signe d’une vigilance accrue, notamment sur les conditions de travail.
Nous sommes attachés au service public ferroviaire et à sa qualité d’exécution. Il n’en demeure pas moins que les destructurations portées par la direction, la baisse des moyens humains et matériels, le manque d’entretien du réseau, les conditions climatiques parfois extrêmes, ont des conséquences sur nos capacités de production, sur les conditions de voyage des usagers du chemin de fer et donc sur les conditions de travail des cheminots !

« L’Alerte production ! » : c’est nous tenir prêts à agir dès les premières difficultés rencontrées, partout, quels que soient les métiers, les sites, les régions !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots avec ses 294 syndicats locaux, déclenche cette veille active en proximité, dans les lieux de travail pour intervenir immédiatement auprès des directions locales, régionales et nationales ! il faudra agir dès lors que cela semblera nécessaire, en portant les revendications décidées collectivement dans chacun de nos chantiers !

Cette période estivale ne suspend pas la nécessité d’agir localement en décidant ensemble des modalités d’interpellation et d’action !

Préservons et améliorons nos conditions de travail tout en assurant un service public ferroviaire à la hauteur des exigences légitimes des usagers !

Les cheminots, avec la CGT, sont les seuls véritables experts du chemin de fer ! Nous sommes donc légitimes à exiger des moyens pour mieux travailler et mieux « faire du train ».

Que nous exercions en zone urbaine ou en zone rurale, nous devons continuer d’exiger une égalité de traitement quel que soit le territoire.
Nous devons également continuer d’exiger que nous, cheminotes et cheminots, ne soyons pas la variable d’ajustement d’une stratégie patronale qui tourne le dos à l’intérêt général !

Alerte production au quotidien ?
Oui parce que, plus que jamais,
nous sommes et demeurerons une CGT tout-terrain !

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