La Fédération CGT a rencontré la direction de SNCF Voyageurs dans le cadre d’une audience concernant l’évolution du règlement STI OPE.
Au regard du contenu structurant de ce dossier, il était majeur pour la CGT d’examiner la situation et d’avoir un éclairage précis sur les différents scénarios d’application.
Pour rappel, la STI OPE est une évolution réglementaire européenne visant à baisser drastiquement les compétences en matière de sécurité ferroviaire des cheminots et donc des ASCT pour faciliter l’arrivée de la concurrence !
De manière concrète :
Depuis plusieurs mois, la CGT interpelle la Direction quant aux conséquences directes et indirectes de l’application de cette mesure. Au cours de cette audience, la CGT a exigé des réponses factuelles pour TOUS les ASCT, quelle que soit leur activité.
La Direction a confirmé que l’application entraînerait des répercussions sur l’application des mesures sécurité incombant aux ASCT :
Ces éléments auront des impacts directs sur le niveau de formation et d’aptitude et sur les parcours professionnels. Avec l’application de la STI OPE, la Direction concentre le niveau de formation sur les seuls gestes pratiqués ! Cette décision est aveuglément guidée par le prisme économique et aura pour conséquence la disparition des connaissances transverses et complémentaires du système ferroviaire.
Concernant la VAS, la Direction a expliqué que tout agent ayant des TCS continuera à avoir une VAS médicale et psychologique. Pour les autres, la VAS sera réduite et se concentrera sur la recherche de stupéfiants et d’alcoolémie en complément de la VM traditionnelle.
La part des ASCT concernés pourrait atteindre les 5 000 agents, ce qui entraînerait des conséquences graves sur leur parcours professionnel, leur rémunération et plus largement sur l’avenir des centres d’aptitude, dont certains sont déjà fragiles.
Enfin, concernant l’impact sur la prime de travail des ASCT concernés par la perte des TCS, la Direction est restée évasive !
Pour la CGT, la Direction se sert outrageusement de l’évolution d’un règlement ayant pour but de favoriser les nouveaux entrants dans le cadre de l’ouverture à la concurrence pour éclater le contenu et le concept du métier unique d’ASCT. La Direction n’invente rien, elle utilise les vieilles recettes du dumping social.
D’autres choix sont possibles. La défense de notre métier, de notre rémunération et de nos droits (pénibilité, CAA, déroulement de carrière…) doit passer par une large mobilisation pour arracher le nouveau Statut du travail cheminot et ainsi améliorer nos droits !
Depuis des décennies, le système ferroviaire français subit une pression budgétaire croissante. L’austérité imposée par les politiques publiques, combinée à l’ouverture à la concurrence dictée par les directives européennes et le dogmatisme néolibéral des gouvernements successifs, a transformé le paysage ferroviaire.
La multiplication des acteurs complique la production ferroviaire et les relations entre gestionnaires d’infrastructure et opérateurs. Le transport ferroviaire, nécessitant une grande synergie entre le mobile et le support (roue et rail), est fragilisé par la séparation de la gestion de l’infrastructure et de son exploitation, compromettant ainsi fiabilité, qualité de service et sécurité.
De fait, le réseau ferré, monopole naturel, ne permet pas à chaque exploitant de disposer de lignes dédiées. L’effet réseau et sa diffusion cohérente sur le territoire sont essentiels à son efficacité économique et sociale.
INJONCTIONS CONTRADICTOIRES ET PRESSION CONSTANTE
L’austérité budgétaire a réduit les investissements publics dans les infrastructures ferroviaires, notamment les lignes secondaires essentielles à la cohésion territoriale mais jugées peu rentables. Cette logique de rentabilité a dégradé le réseau, retardé l’entretien et augmenté les incidents techniques. La réforme de 2018 a supprimé le recrutement au statut et transformé la SNCF en sociétés anonymes à capitaux publics, avec une gestion plus proche du privé, sans augmentation significative des moyens humains ou financiers. Cela impacte directement le sens du travail, la charge et les conditions de travail des Ictam (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise).
Les restructurations multiples depuis une décennie, trop longues à lister, s’appuient systématiquement sur des méthodes de Lean. Elles impactent négativement la santé et les conditions de travail de l’ensemble du corps social cheminot mais encore plus violemment les Ictam, de par leur rôle d’interface dans l’organisation des services. Résonances et Destination 2030, déclinent le plan d’optimisation des fonctions transverses en réduisant drastiquement les effectifs qui assurent le lien entre tous, tout en transférant de facto une partie de la charge sur les encadrants.
Ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise,
avec l’UFCM-CGT, dépassons le constat, l’heure est à la mobilisation !
L’UFCM-CGT est une structure de la Fédération CGT des cheminots qui a pour objet d’organiser tous les Ictam, femmes et hommes, du système ferroviaire et de ses activités connexes afin d’assurer, en convergence avec les autres catégories de travailleur·euse·s, notamment la défense de leurs intérêts professionnels, économiques ou moraux, collectifs ou individuels.
L’UFCM-CGT revendique :
INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS
ET AGENTS DE MAÎTRISE, RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS
AVEC L’UFCM-CGT, CONTINUONS COLLECTIVEMENT
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !
Le 17 septembre 2025, la Fédération CGT des cheminots et la Fédération Transports de la FILT/CGIL se sont réunies et ont entamé une coopération sur les questions liées au travail, en particulier dans le domaine du transport ferroviaire, ainsi que sur le rôle et les défis du syndicat, compte tenu notamment de la situation internationale et des préoccupations suscitées par les politiques des gouvernements de droite.
La CGT et la CGIL s’engagent dans une action commune accordant une attention particulière au financement adéquat des infrastructures de transport, au soutien de toutes les actions qui facilitent le transport de marchandises et de personnes dans une optique de durabilité environnementale, y compris à travers les passages transalpins, au soutien des revendications des cheminots et cheminotes de toutes les entreprises de transport ferroviaire opérant dans leurs pays respectifs, dans la perspective de promouvoir la coopération et le progrès social plutôt que la concurrence en Europe.
Enfin, nos deux fédérations ont rappelé leurs luttes historiques contre les fascistes et ont décidé de mettre en commun leurs expériences formatrices et de travailler à la construction d’une plateforme de formation pour contrer les idées de l’extrême droite.
La CGT et la FILT/CGIL, par leur engagement dans les institutions internationales (ETF, ITF), contribuent à faire avancer leurs projets communs pour lutter contre les politiques libérales, du niveau mondial au niveau local.
Cet échange enrichit mutuellement les conditions de travail des cheminots et les processus de lutte dans chacun des pays.
Désormais, nos fédérations s’engagent dans un protocole de travail périodique afin d’élaborer des revendications communes sur des thèmes ciblés et de les partager avec un plus grand nombre de syndicats en Europe.
Ce 02 octobre, 1 cheminot.e sur 4 a répondu présent à l’appel des 4 organisations syndicales représentatives à la SNCF.
Il faut une élévation significative du rapport de forces pour gagner sur nos revendications professionnelles et interprofessionnelles.
Allons-y !
⇒ L’ÉLÈVE LECORNU PEUT MIEUX FAIRE !
Alors que cette rentrée sociale est placée, depuis le 10 septembre, sous la colère des citoyennes et citoyens de ce pays, nous sommes toujours sans gouvernement depuis 20 jours. Le Premier ministre qui, de son aveu même, est le « plus faible » depuis le début de la mandature, n’avance aucune piste concrète concernant les revendications de l’intersyndicale.
La colère sociale est toujours très élevée. Ce ne sont pas les tripatouillages gouvernementaux qui vont régler la situation.
Cette séquence de mobilisations, par la dynamique qu’elle suscite, est significative des exigences portées par le monde du travail, les privés d’emplois, les retraités et la jeunesse.
La France n’est donc pas en faillite ?
Le gouvernement Bayrou et les précédents ont tenté de nous faire croire que la France était sur la paille et que nous devions alors accepter sans broncher, l’austérité budgétaire.
Un rapport sénatorial est sorti début septembre et a mis en exergue que les grandes entreprises percevaient chaque année 211 Mds d’euros d’aides sans contreparties d’embauches, d’augmentations de salaire…
C’est grâce à notre mobilisation que ces éléments irriguent dorénavant le débat public. Ces ressources importantes peuvent permettre de financer notre protection sociale de santé et de retraite, une augmentation des salaires et des pensions, la création d’emplois.
DE L’ARGENT, IL Y EN A !
⇒ LA DIRECTION SNCF DOIT PASSER À LA CAISSE !
En 2024, les entreprises du CAC 40 ont versé 98,2 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit une hausse de plus de 40 % en trois ans. Dans le même temps, le pouvoir d’achat des travailleuses et des travailleurs a quant à lui diminué de près de 4 % entre 2021 et 2024.
Le groupe SNCF a, de son côté, réalisé 950 millions d’euros de bénéfices au premier semestre 2025.
Le rapport de force qui s’ancre dans le secteur ferroviaire impose que s’ouvrent des négociations dans les plus brefs délais, au sein du groupe SNCF, et plus largement pour l’ensemble des cheminots de la branche.
Sous l’impulsion de la Fédération CGT des cheminots, les quatre organisations syndicales représentatives ont adressé le 24 septembre dernier, un courrier unitaire au ministre des transports démissionnaire ainsi qu’au président sortant du groupe SNCF, appelant à l’organisation d’une réunion tripartite et l’ouverture de négociations sur les sujets suivants :
Les recompositions ministérielles ou autres changements de gouvernance des entreprises publiques comme à la SNCF ne peuvent servir de prétexte pour ne pas répondre aux exigences sociales !
La Fédération CGT des cheminots appelle les cheminots à maintenir la pression en continuant de s’inscrire dans les mobilisations.
À l’instar de l’intersyndicale interprofessionnelle qui doit se réunir pour analyser et envisager des suites à cette journée, la Fédération CGT des cheminots convoquera une interfédérale cheminote dans les prochains jours pour réfléchir aux perspectives à mettre en œuvre collectivement.
LA POUSSÉE REVENDICATIVE EST FORTE, TRANSFORMONS L’ESSAI !
Ce deuxième groupe de travail sur la prime traction s’est tenu sous la vigilance des ADC, la CGT est revenue sur les engagements qui avaient fait consensus, notamment sur la sécurisation de la prime de base garantie !
RÉPONSES CREUSES ET PROMESSES REPOUSSÉES PAR LA DIRECTION
En réponse aux interrogations soulevées par la CGT sur Hexafret, la Direction nous répond que celle-ci gérera ses primes de manière autonome. Pour Intercités, la Direction justifie la mise en place de primes temporaires par un besoin d’attractivité, en raison des pertes liées à sa réorganisation. Pour ce qui est du reste, la Direction s’est contentée de présenter quelques pistes floues, sans aucun engagement chiffré. Pire, elle renvoie à une hypothétique validation en NAO 2026 pour toute mesure impactant la masse salariale !
Pour la CGT c’est inacceptable !
DES PROPOSITIONS LOIN DU COMPTE
Lisibilité / simplification : proposition d’un projet visuel pour simplifier la lecture des documents liés à la prime traction (fiche de prime, état 113, état 31), avec une formation proposée pour les nouveaux entrants.
Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !
Acompte congés :proposition de remplacer l’acompte congés par une prime congés basée sur les 12 derniers mois glissants, sans impact annuel pour les ADC et sans redressement à effectuer.
Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !
Prime garantie : proposition de travailler une amélioration du montant de la prime garantie qui concernera la maladie et la présence garantie (SU) de manière à mieux sécuriser la prime de traction :
Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre par la prime de base garantie, avec des revendications beaucoup plus protectrices !
Prime de présence horaire : proposition d’étudier une meilleure reconnaissance des journées de service les plus « longues » par la prime de présence horaires. Pour rappel, la CGT revendique le paiement de la présence horaire dès la première minute.
PAS D’AVANCÉE CONCRÈTE, ON RESTE MOBILISÉS !
Ce groupe de travail n’a apporté aucune réponse concrète ni engagement chiffré, bien loin des revendications portées par la CGT. Face à une politique d’austérité renforcée par la concurrence et la fragmentation de l’entreprise, il est urgent de rester mobilisés pour obtenir de véritables avancées sur la prime traction. Une mobilisation unitaire à la Traction sera indispensable dans les mois à venir. Le prochain groupe de travail aura lieu le 6 novembre.
La situation à la Traction ces derniers mois confirme que le système actuel de prime traction est à bout de souffle et pénalise les rémunérations des conductrices et conducteurs. Notre projet de prime traction CGT est plus que jamais nécessaire afin de reconnaître notre technicité et notre niveau de responsabilité du métier d’ADC.
CONDUCTEUR·TRICE·S,
RAPPROCHEZ-VOUS D’UN MILITANT DE LA CGT
ET VENEZ CALCULER VOTRE PRIME DE TRACTION CGT !
Le 2 octobre, c’est la 3e salve d’une action débutée les 10 et 18 septembre.
Le rapport de forces par la grève et les manifestations doit s’amplifier dans l’unité la plus large !
À l’issue de l’interfédérale cheminote du 22 septembre, les fédérations cheminotes CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT ont décidé :
D’APPELLER LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À SE MOBILISER MASSIVEMENT
PAR LA GRÈVE LE 2 OCTOBRE PROCHAIN.
Elles exigent :
C’est en ce sens qu’elles ont adressé un courrier au ministre des Transports démissionnaire et au Président de la SNCF le 24 septembre pour exiger l’ouverture immédiate de négociations !
Voilà maintenant 15 jours que la France est à nouveau sans gouvernement. Le 24 septembre, le Premier ministre, isolé et affaibli, a fait le choix de la confrontation avec les organisations syndicales, les travailleuses et travailleurs, plutôt que de répondre aux revendications matérialisées par un ultimatum déclenché le 19 septembre.
C’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :
Nous étions plus d’un million le 18, soyons encore plus nombreux en grève et dans la rue le 2 octobre !
LA GRÈVE POUR GAGNER
C’EST POSSIBLE !
TOUTES ET TOUS EN ASSEMBLÉES GÉNÉRALES,
EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS
LE 2 OCTOBRE PROCHAIN !
L’ultimatum est achevé !
Le Premier ministre a confirmé, si cela était encore nécessaire, qu’il ne comptait toujours pas changer de politique et voulait poursuivre la volonté des gouvernements successifs de privilégier les plus riches au détriment des travailleurs.
Grâce à notre mobilisation, nous avons une occasion unique d’imposer des changements articulant le partage des richesses, la justice sociale, fiscale et l’urgence écologique. Nous portons l’exigence de revenir sur les dernières contre-réformes des retraites, la défense du service public ferroviaire, de nos emplois et de nos conditions de travail ! Dans l’élan de l’intersyndicale interprofessionnelle, les fédérations
cheminotes CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT appellent à se mobiliser massivement, par la grève et dans la rue, le jeudi 2 octobre.
AMÉLIORER NOTRE QUOTIDIEN, CHANGER L’AVENIR !
Dans les entreprises ferroviaires, et singulièrement à la SNCF, l’austérité est devenue la règle. Les droits et garanties collectives des cheminots sont largement menacés par l’ouverture à la concurrence et l’éclatement de l’entreprise. Les directions d’entreprise ne peuvent plus durablement se cacher en invoquant des leviers qui ne seraient qu’à la main du gouvernement ! Dans l’unité syndicale, les quatre fédérations cheminotes exigent des ruptures du côté du gouvernement, mais aussi de la SNCF.
Les questions de justice sociale et d’urgence écologique ne se feront pas sans :
Une meilleure répartition des richesses passera inévitablement par :
ÉLARGISSONS LA MOBILISATION DANS LE FERROVIAIRE !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 2 OCTOBRE,
DANS LES MANIFESTATIONS
ET DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.
Le 10 septembre, la colère cheminote s’est exprimée aux côtés de la colère citoyenne. Le 18 septembre, plus d’un million de manifestants à travers le pays et près de 30 % de grévistes au sein du GPU SNCF ont conduit l’intersyndicale à poser un ultimatum au Premier ministre. Ce dernier a sciemment choisi d’y répondre par le mépris.
Face au manque de respect du Premier ministre vis-à-vis de la crise sociale que nous traversons, contre la casse du service public ferroviaire et de nos droits, il est temps d’élever le rapport de force ! Il est hors de question de continuer à subir le moins-disant social imposé par le pouvoir et la direction contre celles et ceux qui créent les richesses, c’est-à-dire NOUS, LES CHEMINOT·E·S !
La question d’une meilleure répartition des richesses et d’une véritable justice sociale, fiscale
et environnementale est centrale !
La mobilisation massive par la grève et aux manifestations le 2 octobre,
à l’appel de l’intersyndicale, est indispensable !
Les conditions de travail des ICTAM n’ont jamais été aussi dégradées : dans l’ensemble de la branche, dans tous les métiers, les remontées font état d’une usure physique et morale alarmante, d’un alourdissement de la charge mentale, d’une explosion du temps de travail, entraînant un accroissement du déséquilibre vie pro / perso… Le manque de personnel et les réorganisations incessantes entraînent une perte de sens au travail et un sentiment de résignation général :
LE PATRONAT FERROVIAIRE PORTE AUSSI UNE RESPONSABILITÉ ET DOIT RÉPONDRE À NOS REVENDICATIONS !
POUR FAIRE ENTENDRE NOTRE VOIX ET DÉFENDRE NOS DROITS, UNE SEULE SOLUTION :
LA GRÈVE !
La mobilisation historique contre la réforme des retraites de 2023 s’est traduite, au sein du GPU, par la création des dispositifs de CAA ; la formidable campagne lors du deuxième tour des législatives en juillet 2024 a permis d’éviter au pays de tomber dans les mains de l’extrême-droite ; en décembre 2024, deux accords de transition pour les cheminot·e·s transférés à Technis et Hexafret ont été conquis pour une durée de 3 ans afin de garantir la continuité de leurs droits.
Ces quelques exemples prouvent que OUI, grâce à une mobilisation collective et une détermination sans faille, remporter des victoires est toujours possible !
La CGT et son UFCM revendiquent :
L’UFCM-CGT appelle les ICTAM de la branche à la grève et à la manifestation le 2 octobre 2025 !
ON LÂCHE RIEN !
Depuis maintenant plusieurs mois, les cheminots du service électrique dénoncent la non-reconnaissance de leur métier dans un contexte de tension extrême sur les effectifs.
Alors que des conflits sont engagés dans plusieurs régions, la Direction doit maintenant répondre aux revendications !
Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, formations externalisées, absence de reconnaissance des qualifications…, ces sujets ont été clairement identifiés et portés par la CGT à la direction de SNCF Réseau en juin, lors d’une audience nationale.
Le conflit lancé par la CGT cet été sur la région de Lyon, avec une grève de l’astreinte suivie majoritairement, reflète parfaitement la situation dans les équipes. Ce mouvement local, qui a duré plusieurs semaines, aura permis d’obtenir des embauches supplémentaires et le doublement des sorties d’astreinte malgré les méthodes employées par la Direction pour faire taire la contestation.
Ce mouvement est en train de faire tache d’huile puisque, les 10 et 18 septembre, 5 collectifs de travail SE de la région de Nantes étaient en grève à 100 %, et 1 sur 2 l’était sur la région de Montpellier, et bien d’autres encore.
Ailleurs, les cheminots s’organisent et préparent la grève sur les régions de Paris Rive Gauche, Montpellier, Bordeaux, dans les Alpes et à Limoges. Partout, les cheminots réclament des moyens, la reconnaissance de leurs savoir-faire et l’amélioration de leurs conditions de travail.
La CGT porte des revendications et exige l’ouverture urgente de négociations pour gagner :
Dans le cadre du mouvement engagé contre l’ensemble des budgets d’austérité, la CGT appelle l’ensemble des cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations locales pour gagner de réelles avancées.
AUJOURD’HUI, LES CHEMINOTS DU SEG ATTENDENT DE LA DIRECTION DES ACTES FORTS !
22 septembre 2025
Gare de Royan : une cinquantaine de manifestants mobilisés pour le maintien des guichets
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