Fédération CGT des Cheminots


Info luttes n°21

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Les chiffres du jour

• 12 653 c’est le nombre de cheminots présents dans les AG des 3 et 4 mai ;
• 4 615,46 euros c’est le don de la mairie de St Pierre des Corps en soutien aux cheminots grévistes ;
• 300 c’est nombre de cheminots rassemblés, le 04 mai, devant le siège de LREM à Paris ;
• 1 005 150 EUROS c’est le montant, au 04 mai, de la cagnotte de solidarité des intellectuels, écrivains, artistes.

A l’issue des 3 et 4 mai, la mobilisation des cheminots reste significative.
Cependant, il convient d’amplifier la grève des 8 et 9 mai prochains pour gagner l’ouverture de négociations.

Le gouvernement sait-il pourquoi nous sommes en grève ?

C’est la question que nous sommes en droit de nous poser à l’aube du 8e préavis déposé en 1 mois.

Alors que nous exigeons toujours l’ouverture de négociations immédiates et sérieuses, nous ne pourrions comprendre que le Premier ministre ne fasse aucune annonce alors que le conflit s’ancre dans la durée.

Nous ne pourrions accepter qu’aucune réponse ne soit apportée aux revendications qui visent à préserver et à développer le service public ferroviaire.

La disqualification, pour un temps, de la Ministre des transports est le signe qu’il ne faut rien lâcher.

Pour autant, c’est l’augmentation du rapport de force qui fera la différence !

C’est par la grève que nous avons gagné une rencontre avec le Premier ministre, c’est par la grève que nous gagnerons des tables rondes tripartites (organisations syndicales, gouvernement, patronat).
Aussi, la Fédération CGT appelle les cheminots à cesser le travail les 8 et 9 mai prochains.

CR audience préavis des 8 et 9 mai

La réunion de concertation a de nouveau mis en évidence la financiarisation à outrance de l’entreprise, où la logique de développement du groupe et du business prend le dessus sur les besoins et les moyens à apporter au service public ferroviaire.

La Direction confirme de son côté que les mécanismes financiers qu’elle active sont parfaitement légaux et répondent aux normes comptables qui leur sont imposées…

Alors que la grande majorité des bénéfices que réalise la SNCF (1,3 Milliard en 2017) provient des activités ferroviaires en France, ces ressources ne sont pas utilisées pour améliorer le service public ferroviaire, mais plutôt pour alimenter la croissance externe par des rachats d’entreprises et prises de participations diverses aux quatre coins de la planète.

Cette politique est rendue possible par un mécanisme bien rôdé : La « redevance groupe ». C’est une ponction de 2% du chiffre d’affaires des activités versée au GPF, alors que les filiales ne contribuent qu’à hauteur de 0,15%.

Dans la même veine, la SNCF qui n’autorise pas les activités et filiales à recourir à l’emprunt pour financer leurs investissements, leur prête toutefois de l’argent !

Ainsi, elle prête à des taux avoisinant les 4% à Fret SNCF ou à Intercités, alors qu’en parallèle elle prête à des taux deux fois moins élevés à des filiales dont le lien avec le ferroviaire ou le service public est difficile à démontrer. Un véritable scandale !

Enfin, cerise sur le gâteau, la Direction qui a empoché plus de 500 millions d’euros au titre du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) depuis 2014 a en parallèle supprimé 2 000 emplois par an en moyenne, et reconnaît que faute de mécanismes contraignants elle a profité de cette manne tout en continuant sa purge de l’emploi…

Pour la CGT, il est urgent de remettre la SNCF sur la voie du service public en réorientant les moyens générés par le travail des cheminots vers la réponse aux besoins de transport, augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail des cheminots.
C’est possible, les moyens existent !

En route vers la 8e séquence !
Prochain préavis unitaire du 07 Mai 20h00 au 10 Mai 07h55.

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2 DÉCEMBRE : L’AUSTÉRITÉ NE PASSERA PAS !

Info-Luttes

| Actions

Info Luttes

Le contenu en l’état du débat parlementaire démontre que sans la mobilisation du monde du travail, le budget du gouvernement aura des conséquences dramatiques pour l’ensemble des salarié·e·s, les retraité·e·s, pour nos services publics, et donc pour les cheminots.

⇒ MAINTENIR LA PRESSION !

Nous devons maintenir la pression pour remplacer les régressions du projet de budget par des mesures de justice sociale, fiscale et environnementale.

Les gouvernements successifs ont multiplié les cadeaux fiscaux, les aides publiques et les exonérations de cotisations sociales, affaiblissant toujours plus les droits sociaux des salariés au profit d’une minorité qui s’enrichit de manière exponentielle (500 familles possèdent 40 % du revenu national !). En parallèle, les réductions budgétaires ont asséché le financement de nombreux services et politiques publics dans notre pays, et c’est bien le cas, aussi, dans le ferroviaire.

⇒ POUR LE FERROVIAIRE : IL Y A DE L’ARGENT !

À l’instar des autres salarié·e·s, ce sont bien les cheminot·e·s qui créent les richesses par leur travail : plutôt que d’être captées pour augmenter les marges financières des entreprises ferroviaires et pallier insuffisamment au désengagement de l’État dans le financement des infrastructures, elles doivent permettre l’amélioration des droits des personnels et l’augmentation de leurs salaires, qui sont aujourd’hui largement en-deçà des besoins exprimés pour vivre dignement.

⇒ DES REVENDICATIONS LOCALES DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Les multiples restructurations imposées aux cheminots et menées à marche forcée génèrent souffrance, perte de sens du travail et dégradation des conditions d’exercice du travail au quotidien. La recherche de productivité à tout prix, les moyens humains et matériels insuffisants alloués à la production ferroviaire, l’insuffisance de formation professionnelle sont autant d’éléments altérant le service public ferroviaire, la sécurité des cheminots et des usagers. De nombreuses luttes locales ont eu lieu ou sont en cours sur ces sujets de proximité, avec des victoires significatives là où le rapport de forces est en notre faveur.

⇒ DES EXIGENCES COMMUNES !

Soyons en grève et en manifestation le 02 décembre avec les syndicats de la CGT des cheminots, pour gagner :

  •  L’arrêt immédiat des réorganisations locales dégradant les conditions de travail des cheminot·es ;
  • L’abrogation de la réforme des retraites et une protection sociale correspondant aux besoins des citoyen·nes ;
  • La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
  • L’abandon de l’austérité salariale et l’ouverture de négociations sur la base du projet CGT de Nouveau Statut du Travail Cheminot ;
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs ;
  • Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics, avec pour le ferroviaire une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau ;
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.

LE 2 DÉCEMBRE, PARTICIPONS À L’ENTERREMENT DE CE BUDGET
ET EXIGEONS DES MOYENS POUR LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

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POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIQUE FERROVIAIRE, COMBATTONS L’AUSTÉRITÉ !

Appel à agrève

| Maîtrise et cadres UFCM

Le processus revendicatif enclenché à l’initiative de la CGT depuis septembre a permis de gagner l’abandon du vol de deux jours fériés et le décalage de la réforme des retraites. Mais l’austérité prévue par le budget présenté à l’Assemblée nationale reste une menace pour l’avenir, pour le service public ferroviaire et pour les cheminot·es !

Depuis des années, les coupes budgétaires étouffent les services publics, tandis que les exonérations fiscales pour les entreprises explosent, affaiblissant les droits des salarié·e·s. Au sein du GPU SNCF, les restructurations comme Résonances, Agur ou Destination 2030 créent souffrance et mal-être, dégradant les conditions de travail et frappant durement les cheminot·es qui font vivre le service public ferroviaire au quotidien.

L’IMPASSE DE L’AUSTÉRITÉ ET DES PROFITS COURT-TERMISTES !

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, la Direction refuse de négocier et cherche uniquement à réduire les droits des cheminot·e·s pour gonfler ses marges. Parallèlement, le désengagement financier de l’État menace des milliers de kilomètres de lignes, et le fonds de concours, financé par la productivité des cheminot·e·s, est une réponse trompeuse à cet enjeu vital.

UNI·ES ET DÉTÉRMINÉ·ES POUR CONTINUER Á GAGNER !

Depuis plusieurs mois, l’UFCM-CGT a engagé un processus revendicatif portant notamment sur la pénibilité, la mesure du temps de travail et le droit à la déconnexion, en pleine convergence avec la démarche de nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) engagée par la Fédération CGT des cheminots.

Dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 2 décembre 2025, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) à la grève, à la manifestation et à participer à toutes les initiatives locales pour revendiquer :

  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt définitif du processus de filialisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs ;
  • une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau ;
  • des mesures d’urgence pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

LE 2 DÉCEMBRE, TOU·TE·S LES ICTAM EN GRÈVE,
EN MANIFESTATION ET DANS LES INITIATIVES LOCALES
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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RETRAITÉ·ES CHEMINOT-ES, POUR NOS REVENDICATIONS, SOYONS ENCORE PLUS NOMBREUX DANS LA RUE !

Mobilisation du 2 décembre

| Retraités UFR

Dans la tourmente politique que nous traversons, il y a une constante pour culpabiliser les retraités et s’attaquer à leurs conquis.
Notamment en s’attaquant à leur pouvoir d’achat en berne depuis de nombreuses années, d’où l’importance d’agir et de se mobiliser !

Les gouvernements se suivent, mais les orientations politiques de régression sociale perdurent. Et les retraités sont toujours la cible dans le projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2026 (PLFSS).

Car si le flou persiste dans le débat parlementaire en cours avec des positions très contradictoires, il est toujours envisagé une année blanche pour 2026 (en fait 2025, les pensions étant revalorisées avec une année de retard) et la désindexation des pensions pour les années suivantes.

La suppression des 10% d’exonération fiscale est toujours d’actualité. Elle serait remplacée par un abattement forfaitaire de 2000€ pour les retraités, mesure qui serait financée par les retraités eux-mêmes par une augmentation de la fiscalité pour plus de 65% des cheminots retraités.

Rappelons que l’abattement de 10% en vigueur depuis 1978 visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte du revenu au passage à la retraite, n’a rien à voir avec la déduction forfaitaire de 10% pour frais professionnels. Sans oublier la
forte augmentation des franchises médicales et des participations forfaitaires qui pourraient quadrupler en l’espace de deux ans ! (Janvier 2024-janvier 2025).

Le Patronat cautionne ces choix politiques et voudrait imposer un système par capitalisation pour les retraites comme il le fait pour la santé avec l’assurantiel et les complémentaires santé obligatoire, s’attaquant au fondement de notre système de Sécurité sociale.

Les retraités ont été nombreux à se mobiliser aux côtés des actifs et de la jeunesse les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, ce qu’ils ont confirmé le 6 novembre, en exprimant leur colère et la volonté de la prise en compte de leurs revendications. Luttes qui bousculent l’ordre établi, avec ces
changements de gouvernements à répétition et une fébrilité qui commence à se faire jour dans les rangs macronistes, de la droite et de son extrême qui s’associent pour voter des textes de régression sociale et privilégier les intérêts du grand patronat, des plus riches !

D’où l’importance de maintenir et d’amplifier les mobilisations. Ces politiques budgétaires impactent le quotidien des cheminots retraités et fragilisent leur régime obligatoire. C’est le cas avec la Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour tous les cheminots, véritable outil du capital
pour démanteler la Sécurité sociale et notre régime spécial de prévoyance.

Avec le départ des actifs, les mutuelles cheminots pourraient augmenter de façon significative leurs cotisations conduisant nombre de retraités à ne plus pouvoir payer une complémentaire santé. Cette politique conduit à une attaque d’ampleur sur les cabinets médicaux, avec de multiples fermetures annoncées. Ça pose la question de l’accès aux soins, de la prévention, de la possibilité de consulter un spécialiste rapidement et sans dépassement d’honoraires. Il faut aussi dénoncer et combattre la scandaleuse remise en cause de l’accès aux cabinets médicaux aux retraités pour le suivi amiante !

L’avenir des Prestations Spécifiques Non Pérennes (PSNP) est posé, la direction de la Sécurité sociale considérant qu’elles n’ont plus lieu d’être avec la mise en place de la CSO. C’est aussi une attaque en règle contre notre régime obligatoire. Et les retraités seraient particulièrement
pénalisés, en étant utilisateurs à 80%.

Face à ce budget de classe et à cette avalanche de régressions sociales programmées, la mobilisation s’impose et doit se construire sur la base de nos revendications CGT dès maintenant !

L’argent existe pour une autre politique sociale répondant aux besoins.
Attaquons-nous à la gabegie que représente les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises sans aucune contrepartie ni contrôle, alors qu’en 2024 les seules entreprises du CAC 40 ont versé 98,2 milliards d’euros à leurs actionnaires.

Agissons et manifestons pour exiger :

  • La revalorisation de toutes les pensions de 10%
  • Des mesures pour les petites pensions
  • L’indexation des pensions sur l’évolution des salaires
  • Le droit à la santé et à l’accès aux soins pour toutes et tous et notamment aux cabinets médicaux
  • Le maintien de l’abattement fiscal de 10%

EN CONVERGENCE AVEC LES ACTIFS, TOUTES ET TOUS
DANS LA RUE LE 2 DECEMBRE 2025 !

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LE 1er DÉCEMBRE, MAINTENONS LA PRESSION !

Service électrique

| Équipement

Ce 19 novembre, la direction recevait la CGT dans le cadre d’une seconde bilatérale.

En grève aujourd’hui, les cheminots des SEG restent déterminés.

La direction doit réagir !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière.

Alors que ce conflit s’est élargi à plusieurs régions, il est sur le point de s’étendre plus encore. C’est bien d’une généralisation de ce conflit dont il est question aujourd’hui !

La direction, sous la pression des cheminots, a dû faire des premières annonces, encore insuffisantes.

REVENDICATIONS CGT POSITION DE LA DIRECTION
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

 

Aucun engagement pris

Habilité HTM3 – 8 cycles d’astreinte ou 18 mois max
Un volume, mais non défini

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Astreinte

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris

Refus – Négociation NAO
De 1 à 6 sorties indemnité classique – à partir de la 7e 50 % et à partir de la 11e 100 %

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 non réalisés

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Sféris est maintenu

Proposition d’ouverture de discussions avec le développement du monitorat

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, ce sont bien ces mobilisations en proximité qui feront la différence. La CGT prend acte de ces annonces, qui ne peuvent suffirent aujourd’hui.

Les recrutements 2025 ne seront pas réalisés dans leur intégralité. C’est un point noir. Les collectifs doivent être renforcés sur l’ensemble du territoire. Reconnaître les métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation, c’est s’assurer de conserver les collectifs actuels et de les renforcer demain.

Pour la CGT, la Direction n’a pas pris en compte la hauteur de la colère des cheminots. La copie n’est pas satisfaisante.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à mettre en débat ces propositions. La direction joue la montre et propose une table ronde le 1er décembre.

Pour la CGT, la pression doit être maintenue. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale afin de faire aboutir les revendications, y compris en envisageant d’élargir la mobilisation à tous les métiers de l’Équipement.

LE 1er DÉCEMBRE, EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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HALTE À LA DISCRIMINATION FINANCIÈRE POUR LES CHEMINOTS DES DROM COM !

| Les conditions sociales

Les cheminots subissent déjà une double austérité : budgétaire côté gouvernement et salariale côté groupe SNCF. Mais les ultramarins doivent également faire face à l’inflation qui touche leurs territoires d’origine, tant pour s’y rendre que pour y séjourner.

Le budget des horreurs Lecornu 2026, pour préserver les ultrariches et les grandes entreprises, veut faire peser la quasi-totalité de l’effort budgétaire sur le reste de la population, avec, entre autres, les franchises et participations médicales passant de 100 euros à entre 250 et 350 euros par an et par personne, l’explosion du montant des complémentaires santé et les menaces, toujours actuelles, de sous-indexation des pensions et de rabotage des prestations sociales (allocations familiales, logement, adulte handicapé, RSA).

Pour les cheminots du groupe SNCF, c’est déjà une double peine, compte tenu du contentieux salarial existant : depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %.

Mais la cherté de la vie dans les DROM-COM ampute davantage le pouvoir d’achat des cheminots qui en sont originaires : selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42 % entre les territoires d’outre-mer et la France hexagonale. À titre d’exemples, en Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35 % en dix ans ; et à Mayotte, près d’un an après le passage du cyclone Chido, sur un an, les prix de l’alimentation augmentent davantage (+ 5,1 %) qu’au niveau national (+ 1,7 %).

À cela s’ajoute encore l’inflation sur les billets d’avion, les destinations antillaises figurant parmi les plus touchées par le phénomène. En Martinique, les services de transport enregistrent une envolée spectaculaire de + 8,7 %, portée notamment par le transport aérien national (+ 14,7 %).

Le GRH00385, gagné par la mobilisation des cheminots et du collectif fédéral DROM-COM, ouvre le droit aux cheminots bénéficiaires à une indemnité de participation aux frais de voyage (équivalente au prix du voyage, aller et retour, de l’agent et éventuellement de ses ayants droit, une fois tous les deux ans). Pourtant, seulement 20 % des cheminots qui peuvent en bénéficier en ont fait la demande en 2024 ! En effet, les montants de ces indemnités, équivalant aux prix des billets donc en forte augmentation, ont un impact considérable sur le revenu fiscal de référence, et donc sur l’ouverture des droits aux prestations sociales et familiales !
L’utilisation d’un droit, légitime et conquis pour le progrès social, ne doit pas entraîner la perte d’un autre !
C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique la création d’un nouveau Statut du travail cheminot, garantissant des droits transverses mais aussi spécifiques, notamment pour les cheminots issus des territoires ultramarins.

Ensemble, exigeons notamment :

  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique et la reconnaissance des diplômes ;
  • la mise en place d’un dispositif financier garantissant aux cheminots bénéficiaires du GRH00385 de ne pas être pénalisés par leur légitime usage des droits que leur confère cette réglementation !

LE 2 DÉCEMBRE, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION AVEC LA CGT CHEMINOTS ET SES COLLECTIFS DROM-COM !
ALLONS CONQUÉRIR DE NOUVEAUX DROITS !

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ENCORE LOIN DU COMPTE !

Bilatérale déconnexion du 13 novembre 2025

| Droit à la déconnexion

La Fédération CGT des cheminots a été reçue le 13 novembre, dans le cadre des négociations en cours sur la mise en œuvre du droit à la déconnexion pour tous les cheminots.

Alors que nous avons déjà échangé avec la Direction sur les enjeux et la portée que la CGT souhaite donner à cet accord, les propositions faites en séance sont hélas bien en deçà des besoins et exigences des cheminots. Dès le préambule, qui ne pointe pas la responsabilité et les obligations de l’employeur dans la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, le ton est donné !

Les filiales Fret et Voyageurs dédiées sont absentes du champ d’application ! Alors que la CGT réclame un accord Groupe garant de l’unicité de l’entreprise et dans l’application et la garantie des droits pour tous les cheminots, l’accord ne renvoie qu’à la possibilité d’adhésion de chacune.

Pas d’outils ou de procédures contraignantes

  • Pas d’instauration de trêve de messagerie.
  • Aucuns moyens, procédures ou outils contraignants mis en place par l’employeur ou identifiés.
  • Pas de cadrage des outils utilisables.
  • Pas de liste des outils et moyens de communication officiels et donc pas le moindre début de cadrage d’utilisation.
  • Pas d’outil d’alerte, même pas sous forme de notifications.
  • Pas de suivi prévu de la charge travail.
  • Pas de système autodéclaratif infalsifiable.

Des avancées timides mais encore peu protectrices

  • Instauration d’une plage horaire de déconnexion de référence entre 20 heures et 7 heures et le week-end, hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service.
    La CGT réclame en plus une définition des horaires habituels de travail entre 7 heures et 19 heures ou 8 heures et 20 heures, permettant de limiter les dérives sur le non-respect des temps de repos.
  • Incitation à organiser les réunions entre 8 h 00 et 18 h 30 (heure de début et fin), mais sans exclure la coupure repas et sans obligation.
  • Évocation de la santé mentale, mais sans évaluation des risques, interlocuteurs ou indicateurs dans l’accord.
  • Des interlocuteurs pour faire part de ses difficultés, mais hors instances représentatives du personnel, hors CSSCT et sans procédure. La CGT a réussi à y intégrer au minimum la médecine du travail, mais pour l’instant, les sollicitations n’ont pas valeur d’alerte.
  • Possibilité de pause numérique ou de joignabilité seulement pour les salarié·e·s au forfait jours.
    La CGT gagne de l’élargir à tous les salarié·e·s hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service et réclame plus qu’un encouragement de la part de la hiérarchie.
  • Sensibilisation des salarié·e·s et des encadrant·e·s.
    La Direction s’engage à modifier dans l’accord les termes « sensibilisation par formation ». La CGT a rappelé qu’elle ne se contentera pas de e-learnings.

Des dérives qui pourraient perdurer

Sur la commande du personnel et les outils de commande, il y a encore beaucoup de flou. Le refus affiché de ne pas lister et déterminer dans cet accord les moyens de communication par lesquels une passation ou réception d’ordre ou de commande ou d’exécution d’une tâche par les salarié·e·s montre la volonté de laisser perdurer certaines dérives liées à mise en place d’outils numériques dématérialisés.

De même pour le télétravail : une simple veille de la part de la ligne managériale sur le temps en présentiel est mentionnée, sans citer le respect strict de l’accord Télétravail, pourtant déjà peu protecteur et sans moyen ni process pour contrer ses dérives.

Aucun indicateur, comité ou moyen de suivi et d’alerte n’est prévu. La Direction se réfugie derrière des contraintes techniques ou juridiques qui l’empêcheraient de les mettre en oeuvre. On devine en filigrane la question des moyens financiers et humains qu’elle compte y mettre, ou plutôt ne pas y mettre !

L’accord doit aller plus loin que les belles intentions et les grands principes !

 

 

LA CGT ET SON UFCM
APPELLENT L’ENSEMBLE DES CHEMINOT·E·S
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET AGIR PAR LA GRÈVE LE 2 DÉCEMBRE !

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UN TOIT : UN DROIT !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement.
L’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires et pensions ne suivent pas.
La CGT veut en faire une question centrale du Nouveau Statut du Travail Cheminot.

UN LOGEMENT POUR TOUS !

Près de 400 cheminots actifs et retraités se sont rassemblés ce jour à l’appel de la seule CGT au siège de la SNCF pour exiger une autre politique du logement !

  •  L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !
  • Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !
    Quelle que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot·es. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots.
  • De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre en dehors de la région où ils travaillent et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.
  • Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

NOUS SERONS TOUS RETRAITÉS, NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS.

Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

  • Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves, soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

DES REVENDICATIONS POUR TOUS : LA CGT AUX AVANT POSTES !

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Qu’une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ves soient maintenu·es dans leur logement ou relogé·es sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·es, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

LE LOGEMENT EST UN DROIT !
À NOUS TOUTES ET TOUS DE LE FAIRE RESPECTER AVEC LA CGT !

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UN DRAME DE TROP !

Accident chantier T13

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce lundi 10 novembre 2025 lors de travaux d’extension du T13 en Île-de-France.
Plus que jamais, la sécurité ne doit pas être une option.

Un nouvel accident mortel est survenu sur le chantier d’extension du T13 en Île-de-France, soit à peine deux semaines après un autre accident impliquant, là encore, un sous-traitant.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération ne cesse d’alerter sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à cette nouvelle tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, la CGT exige de revoir la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et d’engager sans tarder une ré-internalisation des tâches et des chantiers qui garantisse la sécurité.

PERSONNE NE DOIT PERDRE SA VIE EN LA GAGNANT

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QUELQUES CENTIMES POUR DES TONNES DE RESPONSABILITÉS ! Alors

Négociations prime de Traction du 6 novembre 2025

| Traction

Le 6 novembre s’est tenue la troisième réunion de négociations sur la prime de traction. Cette table ronde, au lieu de déboucher sur des réponses concrètes aux revendications unitaires, a été le théâtre de provocations et de mépris.

Alors que les revendications sont claires, partagées et connues de longue date, la Direction s’est contentée, lors de ce groupe de travail, de compter les centimes et de raser gratis. Pour le reste, elle renvoie aux NAO 2026.

AMÉLIORATION DE LA PRIME GARANTIE

Cette revendication vise à ce que la prime ne soit plus lissée sur le mois mais calculée à la journée, l’objectif étant de compenser les aléas de production et les évolutions de l’entreprise (spécifications, inutilisations, SU…) qui impactent directement la rémunération des agents.
Réponse de la Direction : un refus catégorique. Le « taux socle » est présenté comme un totem intouchable.

SÉCURISATION DE LA PRIME TRACTION

La CGT demande une protection réelle du salaire en cas de maladie, avec une application dès le premier jour d’arrêt.
Réponse de la Direction : elle n’envisage qu’une révision du quotient à partir du 12e jour de maladie seulement. Une réponse totalement insuffisante et injuste !

REVALORISATION DE LA PRÉSENCE HORAIRE

La CGT revendique le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence, pour une juste reconnaissance du temps de travail réellement effectué.
Réponse de la Direction : reprendre la prime de présence horaire de la 3e à la 5e heure et la diviser par 5, autrement dit verser 44 centimes d’euros dès la première heure. Après la 5e heure, elle propose de réévaluer le taux horaire de 40 %, soit 76 centimes.

Face à ces propositions inacceptables, la CGT reste déterminée et réaffirme haut et fort les revendications des conducteur·trice·s. Dans ce cadre, elle proposera aux autres organisations syndicales de créer les conditions de l’unité et de l’action dans les jours et semaines à venir.

 

LA MOBILISATION RESTE LE SEUL LEVIER POUR OBTENIR DES AVANCÉES CONCRÈTES !

C’EST POURQUOI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS
APPELLE TOU·TE·S LES ADC À DÉBATTRE SUR LA NÉCESSITÉ DE CONSTRUIRE UN VÉRITABLE
RAPPORT DE FORCE ET D’AGIR POUR ARRACHER DE RÉELLES AVANCÉES !

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