Fédération CGT des Cheminots


INFO LUTTES N°5

4E JOUR DE GRÈVE : ON CONTINUE !

| Action depuis le 5 décembre 2019

Toutes les Assemblées Générales ont reconduit la grève jusqu’à lundi.

La mobilisation du week-end s’est stabilisée à un haut niveau de grévistes de près d’1 cheminot sur 2, tous collèges confondus, selon les chiffres de la Direction.

Pour lundi, les Directions de la SNCF et de la RATP déconseillent aux usagers de se rendre en gare au regard de la forte mobilisation et du faible niveau des circulations.

Il faut amplifier le rapport de forces par une grève encore plus forte !

LE RAPPORT DE FORCES

SNCF :

Chiffres à 8h, le samedi 7/12 : 45,01 % de grévistes (dont 79,72 % des ADC et 70,57 % des ASCT). La Direction n’a pas transmis de chiffres définitifs sur la journée.

Chiffres à 8h, le dimanche 8/12 : 40,43 % de grévistes (dont 79,97 % des ADC et 60,25 % des ASCT).

53 % des français ont de la sympathie pour le mouvement ou le soutiennent. Allons à leur rencontre pour les inciter à organiser la grève dans leur entreprise !

Interpro :

Reconduction dans 7 raffineries sur 8, dans certaines plateformes logistiques, des réseaux de transports urbains, des écoles, etc.

Appel de l’intersyndicale confédérale à deux temps forts dans la semaine pour permettre à d’autres entreprises publiques et privées de rentrer dans la lutte :

  • Mardi 10 décembre 2019 ;
  • Jeudi 12 décembre 2019.

Des manifestations seront organisées dans tout le territoire.

Appel à participer aux Assemblées Générales

Si la mobilisation est forte, la participation des grévistes aux Assemblées Générales reste insuffisante (1 gréviste sur 8).

La CGT appelle les cheminots à participer plus nombreux aux AG, pour débattre de la situation, pour que les décisions sur les suites soient représentatives de la population cheminote, pour participer aux initiatives (manifestations, distributions de tracts, etc.). Donnons-nous tous les moyens d’une grève victorieuse !

Nous alertons les cheminots sur le fait que la Direction observe le déroulement des AG (voir fiche de compte-rendu ci-contre) pour mesurer l’état d’esprit à partir du niveau de participation et du contenu des interventions des grévistes.

Pour envoyer un message clair de notre détermination, il faut donc être en grève et présent aux AG pour participer aux décisions !

Le rôle du syndicat plus important que jamais

La Fédération CGT appelle également ses adhérents à participer aux Assemblées Générales de syndiqués, qui permettent :

  • De se former et de s’informer (par exemple sur l’enjeu des retraites ou sur les négociations CCN « classifications /rémunération » au travers de diaporamas qui ont été adressés aux syndicats pour prendre le temps de décortiquer ces sujets) ;
  • D’assurer la conduite quotidienne de la lutte (organisation pour tenir les piquets de grève, faire les tournées, aller distribuer des tracts dans les autres entreprises, faire remonter les infos) ;
  • De déterminer la position de la CGT sur tous les sujets locaux et de faire remonter à la Fédération les analyses et les attentes de manière à ce que cette dernière adapte sa position en fonction des majorités qui se dégagent.

Les syndicats CGT, c’est l’union des syndiqués… Et l’union fait la force !

Ils ont décidé de rejoindre la CGT : 63 cheminot·e·s se sont syndiqué·e·s depuis le 5 décembre 2019…

Toi aussi, organise ta colère et tes revendications avec la CGT !

Négociations ?

Quelques cheminots militent pour le rejet de toute négociation.

Pour la CGT, tous les conflits sont par nature destinés à obtenir des négociations pour porter les revendications des salariés.

Le niveau d’exigence (et de résultat) dépend du niveau d’engagement des salariés dans la grève et de leur détermination à tenir.

Dans le conflit actuel, il n’y aurait aucun sens à gagner sur les retraites et à ne rien faire sur les questions professionnelles.

Cela laisserait le champ libre au patronat des transports et à la Direction SNCF pour nous imposer un cadre social éclaté entre les différentes entreprises, une CCN qui favoriserait le dumping social, des Règlements Intérieurs des Sociétés Anonymes qui nous ramèneraient au XIXe siècle (voir encadré), des droits laminés à la SNCF (statut vidé, RH0254 abrogé), un système ferroviaire toujours étranglé par le poids des investissements, donc la poursuite des restructurations et des suppressions d’emplois en cascade, etc.

La CGT réaffirme qu’il faut mener les deux combats en même temps.

La Direction SNCF, au contraire, va tenter de s’exonérer de répondre aux cheminots sur les sujets d’entreprise.

Quant à l’UTP (le patronat des transports qui négocie la Convention Collective Nationale), il va faire de même.

Il faut donc que tous les cheminots grévistes EXIGENT ces négociations.

Premier rendez-vous : le mardi 10 décembre est prévue une dernière réunion de négociation sur la CCN.

La méthode CGT

Nous menons le conflit interprofessionnel sur les retraites (dans lequel chacun peut mesurer que la CGT est au coeur de la mobilisation dans toutes les branches où elle est forte), et nous ne reprendrons le travail qu’à la victoire (ou s’il n’y a plus de mobilisation interprofessionnelle).

Et à ce moment-là, nous devrons avoir arraché de véritables acquis à la Direction de l’entreprise sur les sujets professionnels, car il serait difficile de mener un second conflit sur ces sujets à la suite du premier.

Autrement dit, nous exigeons des réponses immédiates de la part de la Direction SNCF sur les 28 revendications unitaires, mais nous ne reprendrons le travail que lorsque la bataille des retraites aura été menée à son terme.

Les Règlements Intérieurs des Sociétés Anonymes ?

La Direction a transmis aux organisations syndicales un sommaire de Règlement Intérieur « socle », qui sera complété par chaque SA en fonction de ses propres objectifs.
Ces RI seront publiés au 1er janvier 2020 en même temps que la création des SA.
Ce socle comporterait 38 articles, eux-mêmes déclinés en plusieurs points. Il semble établi pour remplacer un certain nombre de RH (comportement, règles d’hygiène et de sécurité, surveillance médicale, formation…) et certaines dispositions du Statut (sanctions, facilités de circulation…).

Quelques exemples de points inscrits :
Interdiction de prendre ses repas sur les lieux de travail
Ouverture des armoires et des vestiaires individuels
➔ Signalement des accidents du travail
➔ Test d’alcoolémie
➔ Usage des véhicules de l’entreprise
➔ Danger grave et imminent
➔ Vidéosurveillance
➔ Tenue professionnelle
Manifestation dans les emprises de l’entreprise
Interdiction d’utiliser des fournitures et équipements du GPF pour ses besoins personnels
➔ Obligation de loyauté
Interdiction de diffuser dans l’entreprise des journaux, tracts, pétitions et de procéder à des affichages sans autorisation de la direction.

Ce ne sont là que quelques extraits. Nous n’avons pas encore le détail précis de ce que la Direction veut écrire. Mais il parait évident que le flicage, la répression et le maintien ou le renforcement des contraintes professionnelles est à l’ordre du jour.

Nous devons DÈS MAINTENANT peser pour faire supprimer un certain nombre de ces menaces sur nos conditions de travail du quotidien !

Étalement de la mise en place de la réforme ?

Mercredi, le Gouvernement devrait prendre la parole pour faire des annonces.

D’après les débats publics, on croit comprendre qu’il pourrait proposer des hausses de salaires dans l’Éducation Nationale et ne pas appliquer le passage au régime par points à certaines générations de cheminots et de traminots RATP.
La CFDT n’attend que cela pour annoncer sa sortie du conflit (bien qu’elle n’y soit jamais véritablement rentrée !) et se recaler sur la position de sa confédération qui est favorable à la fin des régimes spéciaux.
L’objectif du Gouvernement est de diviser les grévistes pour gagner la fin du conflit.
La CGT appelle les cheminots à ne pas tomber dans le panneau d’un report qui ne serait que cosmétique. Quelle serait la valeur de nos pensions dans un régime qui ne serait plus alimenté par des cotisations (puisque les nouvelles générations seraient au système par point) ? Quelle pérennité d’un tel système alors qu’il ne génèrerait que du déficit de la caisse ?
Plus généralement, quelle capacité aurions-nous à nous défendre collectivement si nous acceptions un traitement différencié entre générations. Pour la CGT, pas question de sacrifier qui que ce soit ! Pas question de se diviser !

Quels liens entre revendications professionnelles et bataille sur les retraites ?

L’avenir du régime spécial, comme du régime général, dépend très largement de la politique de l’emploi et des salaires.

Par exemple, selon les scénarios du Conseil d’Orientation sur les Retraites, les projections financières du régime général d’ici 2050 peuvent passer d’un déficit de 100 milliards à un excédent de 100 milliards selon l’évolution du taux de chômage !!!

C’est la même chose pour notre régime spécial.

Les économistes prévoient une baisse progressive du nombre de retraités de 251 000 actuellement à 185 000 en 2050.

Du côté des actifs, plusieurs scénarios sont possibles :

  • La poursuite des suppressions d’effectifs à 2 % par an, qui nous ferait passer à 75 000 agents en 2050 ;
  • La stabilisation du nombre de cheminots à 139 000 ;
  • L’extension du régime à toute la branche ferroviaire (passage à 160 000 affiliés) ;
  • L’extension à la branche + la réinternalisation des charges de travail sous-traitées (passage à 240 000).

Dans tous les cas, le déficit actuel (3,3 milliards) baisserait.

Si les revendications de la CGT étaient pleinement appliquées (élargissement du régime à la branche et réinternalisation des charges sous-traitées), le déficit serait pratiquement supprimé (réduit à 450 millions).

En plus de la question de l’emploi, plus la politique salariale est importante, plus le déficit se réduit.

Exiger de l’emploi et des augmentations de salaires, c’est aussi défendre nos retraites !

RETRAITES + REVENDICATIONS D’ENTREPRISE = VRAIES SOLUTIONS !

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BRAQUAGE DE FONDS PUBLICS EN BANDE ORGANISÉE

Concurrence dans les services voyageurs

| Espace presse

Les libéraux sont unanimes et bien alignés pour défendre leur choix de société. Pourtant, l’expérience du fret aidant, les craintes exprimées par la Fédération CGT des cheminots se confirment.
Les cheminots en subissent les conséquences au quotidien dans leur travail ou dans leur vie, tout comme les usagers.
Et tous les citoyens passent à la caisse ! C’est ce que confirme le rapport d’expertise commandité par le CCGPF, à l’initiative de la Fédération CGT des cheminots.

POUR LES CONTRIBUABLES, LA NOTE EST SALÉE… ET CACHÉE !

+ 7,2 millions d’euros estimés versés pour les entreprises ayant répondu à un appel d’offres, sans avoir fait rouler un train.

+ 4,4 milliards d’euros : le morcellement des achats de rames impacte leur coût. En effet, la force d’un acheteur unique, la SNCF, permettait une vision des besoins sur plusieurs années pour les usines des constructeurs et un coût moindre d’achat.
Bilan : les Régions créent des sociétés publiques locales pour acheter les rames, construire de nouveaux ateliers ou même des voies ferrées, le tout en échappant aux règles de la commande publique.

700 millions d’euros d’investissement dans des nouveaux centres de maintenance. Si l’investissement est nécessaire pour améliorer l’entretien des rames, il ne s’agit parfois que de cadeaux pour l’entreprise remportant le marché ou de dédoublement de l’existant pour répondre au découpage des lignes.
Transferts de lignes aux Régions : ils entraînent un surcoût qui se rajoute aux investissements dans la régénération des lignes régionales. De plus, ils fragmentent le réseau ferré national. C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots rappelle que c’est sur l’État que doit reposer cette compétence et son financement, qui doit se matérialiser dans une loi de programmation des infrastructures des transports avec un fléchage identifié pour le ferroviaire (TICPE, nationalisation des autoroutes).

Un système informatique (SI), jusque-là unique et intégré, démantelé par les appels d’offres en Régions et la multiplication des coûts pour créer 15 nouveaux SI régionaux. La SNCF ne se positionne nulle part (sauf en Paca dans un groupement avec Capgemini). Et demain ? le transfert aussi des guichets et postes de vendeurs ?

POUR LES USAGERS, UN SERVICE PUBLIC NATIONAL DYNAMITÉ !

Le surcoût de la concurrence est reporté par les autorités organisa-trices (Régions et État) sur des économies de production et le prix des billets et abonnements :

  • 178 fermetures ou réductions d’horaires de guichet dans 4 Régions (Paca, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine),
  • hausses de 2,3 à 10 % du prix des billets et abonnements TER, en hausse et plus fortement que l’inflation.

Desserte grande vitesse des villes moyennes : malgré les supposés atouts de la concurrence qui allait irriguer tout le territoire, elle ne s’est positionnée que sur les axes les plus rentables (Paris-Lyon-Marseille) et sans dessertes des villes moyennes. C’est la péréquation des axes TGV qui est affaiblie par la concurrence tout en empêchant un développement de l’offre TGV sur ces dessertes.

Si les prix pratiqués par Trenitalia sont plus bas, c’est la conjugaison de la baisse du prix du péage (20 à 30 %) et du soutien du contribuable italien qui paie 44 euros par billet vendu quand la SA SNCF Voyageurs met 9 euros, soit 150 millions d’euros depuis son lancement pour chaque billet Ouigo Espagne vendu.
30 %, c’est la part moyenne du péage dans un billet TGV Inoui ou Ouigo. Les recettes par billet continuent de croître : + 4,02 % annuellement sur la période 2020-2024, au-delà de l’inflation (3,41 %).

ET DES CHEMINOTS PRESSURISÉS !

Celles et ceux qui produisent le service public sont directement impactés par leur « nouveau monde », que nous avons combattu et continuons à combattre :

  • 297 postes de vendeur impactés par les fermetures évoquées plus haut ;
  • un cadre social ratiboisé : une convention collective réduite au minimum et un cadeau en or au patronat du ferroviaire fait par les signataires de l’accord Classifications et Rémunérations. Descente des trains des ASCT, menace sur le régime roulant (titre 1) et montée à bord des sédentaires en sont les traductions immédiates ;
  • au sein du groupe SNCF aussi, avec des accords dont le champ d’application ne s’est pas élargi à ces filiales, confirmant que le dumping social est le moteur de la concurrence ;
  • une acceptation des transferts faibles qui repose essentiellement sur la volonté de continuer à « vivre et travailler au pays » ;
  • des réorganisations d’ampleur : Résonances à Réseau et Destination 2030 à Voyageurs pour adapter toute l’organisation, notamment sur l’emploi dans l’encadrement et les fonctions transverses, pour servir des « centres de profits ».

Sans surprise, ils nous ont menti et ils continuent !

L’exemple outre-Manche nous prouve que pour garantir une desserte ferroviaire de qualité et sûre, sans être un gouffre financier, la maîtrise publique est nécessaire.

Il est possible de mettre un terme à cette catastrophe annoncée. Gagnons :

  • la reconstruction d’une entreprise publique unique et intégrée, desservant tout le territoire, la SNCF ;
  • une loi de financement pluriannuelle permettant le maintien et l’entretien du réseau ferré national ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot garantissant des droits de haut niveau pour notre quotidien, dans la vie et dans le travail.

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UN CONFLIT QUI COMPTE !

SEG

| Équipement

Depuis des mois, les cheminots, avec la CGT, ne cessent d’alerter la Direction. Après des victoires locales, aujourd’hui, les lignes bougent enfin au national !

Les préavis de grève et les chiffres de grévistes sur la quasi-totalité du territoire sont un signe fort du conflit en cours. À la fois attentifs et lucides, les cheminots sont surtout en attente de réponses concrètes, que les premières rencontres n’avaient jusqu’alors pas permises.

UNE DIRECTION CONTRAINTE D’ACTER DES MESURES !

La reconnaissance du métier SEG, et plus largement de tous les métiers de l’Équipement, doit aujourd’hui connaître une évolution. La Direction a toujours privilégié les éléments variables de rémunération non liquidables pour la retraite et non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.

La prime de travail, quant à elle, n’est perçue que par les cheminots au statut. Cette différence entre cheminots n’est pas acceptable. C’est pourquoi la CGT porte la nécessité d’une prime de base garantie pour tous les cheminots.

Face à l’expression du rapport de force, la Direction acte enfin, dans un relevé de conclusions établi ce jour, les points suivants.

  • Pour préparer l’avenir et travailler les compétences spécifiques au métier et les parcours professionnels sur le moyen terme et le long terme, il a été indiqué que l’entreprise lancerait un programme « Métier SE » dès janvier 2026. La réunion de lancement de la démarche est en cours de programmation dans la dernière semaine de janvier.
  • Dans ce programme, un travail sera engagé pour reconnaître la technicité et les spécificités des métiers. Ce programme sera évoqué en NAO et fera l’objet d’échanges tout au long de l’année 2026. Concernant l’emploi, la Direction acte qu’un suivi des recrutements soit organisé à la maille établissement par chaque DGIR.

ACCÉLÉRER LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ

La CGT a, tout au long du conflit, porté la nécessité d’accélérer les parcours professionnels et le déroulement de carrière. Concernant le passage à la classe 3, celui-ci ne doit pas être sous dictat managérial. Sur ce point, la Direction revient sur ses pas :

  • le passage à la classe 3 des agents SE sera accéléré à l’issue de la réussite de la formation HTM3 ; la nomination se fera après la tenue réussie de 3 cycles d’astreinte rémunérés et en autonomie.

Pour l’ensemble des cheminots, les parcours professionnels doivent être construits et permettre une évolution systématique à la classe 3 et au-delà. La promotion interne doit permettre la reconnaissance des savoir-faire acquis et l’expérience professionnelle.

Par exemple, pour le passage à la classe 4, la CGT revendique que le délai de séjour sur la classe 3 ne dépasse pas 7 ans. Pour les REQ, la classe 5 doit être accessible sur place. Là aussi, nous sommes contre tout acte managérial dans les décisions. La Direction propose 10 ans. Elle propose également :

  • de requalifier globalement 60 postes de la classe 3 vers la classe 4, soit 15 postes par DGIR/DZP, en y intégrant la mission de moniteur ;
  • de poursuivre cette démarche en 2027, avec la revalorisation de + 30 postes ainsi qu’en 2028 (+ 30 postes).

Pour la CGT, le mouvement enclenché est une étape qui doit se poursuivre dans la durée.

PÉNIBILITÉ : LES LIGNES BOUGENT !

Concernant la pénibilité, la Direction a acté dans un premier temps de futures discussions avec le Groupe, à l’occasion de tables rondes Pénibilité et Encadrement. Alors que seul l’encadrement était concerné, nous avons gagné que les télécoms et les surveillants de travaux soient également ajoutés.

UN CONFLIT QUI COMPTE !

Pour la CGT, la Direction prend enfin en compte la teneur des attentes légitimes des cheminots. Ce conflit exemplaire a permis de faire bouger les lignes. C’est à mettre au crédit de la mobilisation.

Pour la Fédération CGT des cheminots, une première étape a été franchie. Ces nouvelles annonces méritent d’être débattues dans les établissements avec les cheminots concernés afin de décider collectivement des suites à donner.

D’ores et déjà, il convient de mettre sous pression les NAO 2026, le 13 janvier prochain !

LA LUTTE PAIE !
JE REJOINS LA CGT

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APRÈS LES LOGEMENTS LIBRES, LES LOGEMENTS SOCIAUX ?

| Tract

Alors qu’une grosse partie de notre parc social a été bradé, ICF annonce la fusion des 4 entreprises sociales pour l’habitat (ESH) pour privilégier l’Île-de-France…

LE BRADAGE DU PATRIMOINE LIBRE

En 2018, la SNCF avait cédé, par l’intermédiaire de sa filiale ICF Habitat, pour 1,4 milliard d’euros, l’équivalent de 4 000 logements dits « libres » gérés jusque-là par ICF Novedis, à Vesta (Ampère Gestion, CDC Habitat et Swiss Life). La CGT avait dénoncé cette liquidation.

UN VRAI COUP DUR POUR LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE

Avec quatre cinquièmes de logement en moins, les cheminotes et cheminots concernés ont vu leur délai d’attribution augmenter. Les arguments avancés à l’époque étaient la vétusté du parc et les difficultés financières pour réhabiliter et mettre en qualité ces logements.

AU TOUR DU SOCIAL ?

Fin juin 2025, un rapport de l’Ancols (Agence nationale de contrôle du logement social) accable ICF La Sablière. Il remet en cause des choix douteux sur les réhabilitations sous-estimées, le manque de moyens pour un parc âgé de 51 ans en moyenne, le fait que 20 % du parc soit qualifié de passoire énergétique à cause d’une mauvaise anticipation de la décarbonation, une capacité d’autofinancement en dessous de la moyenne des bailleurs sociaux…

FUSION DES 4 ESH

C’est dans ce contexte qu’ICF Habitat vient d’annoncer la fusion d’ICF La Sablière, ICF Nord-Est, ICF Atlantique et ICF Sud-Est Méditerranée. Outre le fait de récupérer de la trésorerie essentiellement pour l’Île-de-France, des questions demeurent : aucunes informations sur les répercussions (gardiens et gardiennes gestionnaires…) ni sur les impacts directs et/ou indirects pour les locataires et leur famille (proximité, confort, service…).

DES CRAINTES LÉGITIMES POUR LES LOCATAIRES

Le système de réclamation actuel est défaillant : pas ou peu de réponses aux associations des locataires et des problèmes récurrents (squats, propreté, pannes, vétusté…).

LA NOTE VA ÊTRE SALÉE POUR LEURS REPRÉSENTANTS !

Alors que les élections des représentants des locataires sont prévues fin 2023 pour des millions de personnes, cette restructuration intervient juste avant le lancement de la campagne. Le nombre de sièges passerait de 12 à 3 et d’un périmètre de multirégional à national ! Alors que la dérogation d’être collecteur 1 % finit en 2026, il est urgent que la SNCF donne la latitude à sa filiale ICF Habitat de se doter d’une représentation locale des locataires. Même si les cheminots ne représentent qu’un tiers des locataires, il s’agit de leur patrimoine. Éloigner toujours un peu plus les lieux de décision n’a rien de bon pour personne ! Cette fusion, menée à marche forcée ne peut se faire en l’état :

  • pas ou peu d’informations aux représentants des cheminots,
  • pas ou peu d’informations aux représentants des locataires,
  • des gardiennes et gardiens en sous-effectif,
  • un éloignement conséquent du lieu de travail pour les cheminotes et cheminots.

La CGT appelle tous les cheminots locataires d’ICF à se rapprocher de leur syndicat CGT de proximité et des représentants des locataires afin de construire ensemble la riposte.

RIEN NE DOIT SE FAIRE SANS LA CONSULTATION DES CHEMINOTS
ET DE LEURS REPRÉSENTANTS, DES LOCATAIRES
ET DE LEURS REPRÉSENTANTS !
UN LOGEMENT POUR TOUS ?
TOUS POUR LE LOGEMENT !

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Cheminot·e·s, pas intérimaires !

Intérim à la Traction

| Traction

Jamais à court d’idées pour éparpiller l’activité ferroviaire de transport de voyageurs, la direction TER propose de créer sa propre société d’intérim de conducteurs de ligne.
Une délégation CGT a été reçue en bilatérale le 27 novembre et s’est opposée à la création de cette nouvelle société dédiée, qui n’est clairement pas une priorité et ne fait qu’alimenter la défiance des cheminot·e·s !

UNE BOÎTE D’INTÉRIM POUR QUOI FAIRE ?

Alors que SNCF Voyageurs est en train de se structurer et de se morceler en une multitude de filiales dédiées, elle crée également de ce fait les conditions de rigidifier sa production et la gestion des effectifs. Au lieu de chercher à mutualiser les ressources sur les bassins d’emploi et de répondre ainsi aux besoins de production, elle décide d’aller toujours plus loin dans la désimbrication et la régression sociale.

Puisque SNCF Voyageurs emploie aujourd’hui la quasi-totalité des conducteurs et conductrices de la branche ferroviaire, elle a pleinement la capacité d’assurer l’ensemble de ses trains sans avoir à recourir au travail temporaire et encore moins en rappelant des retraités. De plus des solutions existent déjà, telles que le recours aux conducteurs occasionnels, les pôles d’appui territoriaux ou encore la mise à disposition de personnel en application du GRH00337.

POUR LES CHEMINOT·E·S ET LA CGT, LES VRAIES PRIORITÉS SONT AILLEURS !

Pour rappel :

  • appliquer le cadre social dans les filiales déjà créées ;
  • refondre et revaloriser la prime de traction ;
  • assurer plus de moyens pour les formations ;
  • résoudre les problèmes de commande du personnel ;
  • traiter la question des lieux de RHR éloignés ;
  • revoir le temps contraint dans les journées de service (TT 23, 24, 25 et 26).

Pour la CGT, plutôt que de démultiplier les PME et instaurer la précarité, la Direction devrait au contraire agir concrètement tous les jours pour améliorer les conditions de travail des cheminot·e·s ainsi que la production ferroviaire.

LA CGT APPELLE LES ADC À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE POUR CONTRER CE PROJET ET EXIGER DE RÉELLES AVANCÉES SUR LEURS REVENDICATIONS !

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PAR ICI LA MONNAIE !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Les cheminotes et les cheminots se sont à nouveau mobilisé·es ce 2 décembre avec l’ensemble des salarié·es pour exiger un budget qui réponde aux attentes sociales en matière d’emploi, de protection sociale et de salaire, notamment. Il faut donner des prolongements à cette journée dans le ferroviaire.

L’ACTION DOIT S’ANCRER DANS LA DURÉE !

Depuis le 10 septembre, les salariés, les retraités, les privés d’emploi et la jeunesse ont exprimé à plusieurs reprises leur mécontentement quant à la trajectoire budgétaire tracée par les gouvernements successifs.

Pour la 1ère fois dans l’histoire de la 5ème république, le budget aura d’ailleurs été rejeté unanimement à l’Assemblée nationale, moins une voix.

Le parcours parlementaire se poursuit mais nous savons déjà, quelle qu’en soit l’issue, qu’aucun élément progressiste en faveur des salariés ne ressortira de la pièce de théâtre orchestrée depuis des mois. Il va ainsi de la « suspension » de la réforme des retraites qui ne correspond pas à la revendication majoritaire de nos concitoyens, à savoir : l’abrogation pure et simple !

IL FAUT DONC AUGMENTER LE RAPPORT DE FORCE POUR GAGNER ! CELA PASSE PAR LA MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DANS CHACUNE DES ENTREPRISES !

STOP AUSTÉRITÉ DANS LE FERROVIAIRE !

Il y a aussi de l’argent dans notre champs professionnel ! La stratégie de l’austérité à tous les étages vise à habituer les cheminots à se serrer la ceinture, travailler pour produire des richesses qui ne leur reviennent pas et s’asseoir sur leurs conditions de travail !

C’EST NON !

Revendiquons :

  • L’arrêt du processus de filialisation et le maintien de tous les droits et garanties collectives des cheminots ;
  • La relance pérenne du fret public, l’exigence d’un repositionnement sur les 23 flux abandonnés, et l’étude des perspectives de développement ;
  • L’élaboration d’une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires qui permette de flécher les investissements, garantir la régénération de l’ensemble du réseau ;
  • La révision de la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, et en réinternalisant des charges de travail ;
  • La redistribution plus juste des richesses produites par les cheminotes et les cheminots, par une augmentation des salaires, permettant de reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers ;
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnels ;

DES RAISONS D’AGIR !

Les négociations annuelles obligatoires dans la branche ferroviaire et dans le GPU SNCF vont s’ouvrir. Bien que tardives selon la CGT, il faut tout de même les placer sous la pression des cheminotes et cheminots de toutes les entreprises de la branche afin de récupérer notre dû !

Dans la branche, le patronat ferroviaire a décidé de convoquer une 1ère réunion le 17 décembre.

Les évolutions salariales individuelles et collectives dans la branche ferroviaire sont corsetées dans un système contraint par la Rémunération Annuelle Garantie (RAG) issue de l’accord « rémunération/ classification ».

C’est pourquoi la CGT revendique une grille unique des salaires pour tous les cheminots quelle que soit leur entreprise ou la nature de leur contrat de travail. Nous la gagnerons toutes et tous si nous mettons la pression sur les directions d’entreprises de la branche ferroviaire ! Allons-y !

Au sein du GPU SNCF, les NAO se tiendront le 13 janvier.

La CGT revendique notamment :

  • La mise en place de la grille salariale unique pour tous les cheminots ;
  • Une augmentation générale des salaires ;
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • La revalorisation des pensions ;
  • Un véritable 13ème mois pour tous les cheminots.
  • La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les contractuels, sur la base d’une prime de base garantie pour tous.

Pour toutes ces raisons, la Fédération CGT entend mettre en débat, auprès de ses syndiqué·es et plus largement auprès de l’ensemble des cheminot·es la perspective d’une action nationale tous services !

ENSEMBLE, FAISONS PREUVE DE DETERMIN’ACTION !

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Table Ronde SEG du 1er décembre 2025

| Non classé

La multiplication des actions locales ces derniers mois dans les chantiers SE, à l’initiative de la seule CGT, a contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer une table ronde nationale lundi 1er décembre 2025.

C’est à l’appui d’une forte participation des cheminots dans la grève ce 1er décembre que s’est déroulée cette table ronde.

a délégation CGT a posé sur la table les revendications portées par les cheminot-e-s dans les territoires et a obtenu de la direction un certain nombre d’engagements qu’il va falloir concrétiser et décliner dans les établissements.

Propositions de la direction :

> Emplois :

  • Annonce de 2600 recrutement à SNCF Réseau en 2026 dont 500 au SE.

> Parcours professionnels :

  • Ouverture de discussions début 2026 pour l’ensemble des métiers de l’équipement.

> Formation :

  • Réouverture de l’école de formation d’Amiens en 2026 avec 4 formateurs.
  • Augmentation du nombre d’hébergements au campus de Bègles
  • Harmonisation des formations de SFERIS avec celles dispensées en interne.
  • Mise en place de 60 moniteurs en établissement, avec requalification de la classe 3 vers la classe 4

> Déroulement de carrière :

  • Passage à la classe 3 de tous les agents ayant réalisé 3 cycles d’astreinte en double.
  • Passage à la classe 5 de 20 REQ SE et 10 REQ Voie par ZP via le dispositif de VAE.

> Astreintes :

  • Création dès janvier 2026 d’une indemnité de remise en exploitation du réseau ferroviaire de la manière suivante : avec le doublement de la prime de sortie d’astreinte dès la 7ème sortie et triplement dès la 11ème.
  • Réouverture de négociation sur la pénibilité au printemps 2026

Pour la CGT, ces mesures sont encore très éloignées des revendications portées. Ces premières annonces nécessitent d’être débattues dans les établissement avec les cheminots concernés pour décider collectivement des suites à donner.

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LA DIRECTION VOULAIT FLEXIBILISER LES REPOS DES ADC D’HEXAFRET, LES ÉLUS CGT FONT RESPECTER LA RÈGLE

| Le transport de marchandises

Depuis des mois, les élus CSE CGT alertent sur les dérives des plannings réécrits tous les quatre mois. Cette instabilité imposée a plongé les ADC dans une fatigue chronique, une désorganisation personnelle permanente et une perte de vigilance dangereuse pour la sécurité ferroviaire. Ces alertes, confortées par de nombreux témoignages d’agents, ont été systématiquement minimisées par la direction.

Lors du CSE du 27 novembre 2025, la mobilisation constante de la CGT a finalement contraint la direction à revoir sa position. Le président du CSE a reconnu que les roulements trimestriels ne pouvaient plus continuer et s’est engagé à ce que les repos soient désormais fixés sur l’année. Cet engagement répond directement aux revendications portées depuis des mois par les élus CGT.

La direction a également annoncé que toute évolution de roulement, notamment en avril, ne pourra désormais se faire qu’en concertation avec les représentants du personnel et les ADC concernés. Le président a confirmé qu’en cas de désaccord, aucune modification ne serait imposée. C’est un changement majeur, obtenu grâce à la ténacité de la CGT face à une pratique jusque-là menée sans réelle discussion.

Ces engagements devront maintenant être mis noir sur blanc. La CGT l’a exigé et seule une formalisation écrite permettra de sécuriser définitivement les règles et d’éviter tout retour aux réécritures permanentes de planning qui dégradent tant les conditions de travail. La direction acte donc que :

« Même si les roulements sont bornés en avril dans PACIFIC, les grilles de RP sont conservées par principe sur l’ensemble du service jusqu’en décembre 2026. Si une modification de RP est nécessaire pour insérer de la charge en grille, cette modification sera discutée / validée avec les RPX. »

Cette avancée n’est pas un cadeau de la direction. Elle est le résultat du travail continu des élus CGT, des interventions en CSE, des dossiers travaillés, des remontées du terrain et de la détermination collective à faire respecter la santé et la sécurité des conducteurs.

Il reste cependant du chemin. Les mises en CV non prévues dans les JS continuent d’alourdir les journées, ajoutant de l’imprévu et de la charge mentale à des plannings déjà fragilisés. La direction avait promis de créer des trains dédiés pour traiter ces situations. Rien n’a été fait. La CGT exige que cet engagement soit enfin respecté. La suite du CSE d’Hexafret, lundi 1 décembre 2025, doit permettre d’obtenir de réelles avancés sur ce sujet ô combien conflictuel.

Une organisation stable nécessite un service cohérent et des moyens adaptés.

Les ADC d’Hexafret ont besoin de visibilité, de repos garantis, de plannings lisibles et de conditions de travail compatibles avec la vigilance indispensable à l’exercice de leurs métiers. La CGT continuera à porter ces exigences, à organiser les remontées du terrain et à construire des propositions réalistes, comme cela avait été fait en instance territoriale ELS où une solution crédible de stabilisation avait été présentée.

Aujourd’hui, une première victoire a été obtenue. Elle montre que rien n’est jamais perdu lorsque les agents et leurs représentants refusent de laisser passer l’inacceptable. La CGT poursuivra ce travail jusqu’à l’obtention d’un service annuel réellement protecteur, construit avec celles et ceux qui vivent les métiers au quotidien.

 

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La CGT Obtient Des Garanties Et Défend Tous Les Cheminots !

Facilités de circulation

| Retraités UFR

La Fédération CGT des cheminots a été reçue à sa demande sur le dossier des Facilités de Circulation pour l’ensemble des cheminots actifs et retraités.

Dossier extrêmement sensible et qui est confronté à de réelles attaques, conséquence de la balkanisation du ferroviaire, la CGT cheminots demeure exigeante sur le maintien et l’amélioration de ce droit.

Pour la CGT, l’accès aux facilités de circulation est un droit fondamental qui doit être assuré à tous les cheminot·es actifs et retraités et leurs ayants droit, quel que soit leur entreprise. C’est dans ce cadre que nous avons interpellé la Direction.

Avec l’arrivée d’un nouveau PDG, qui dans le cadre de ses multiples interventions, porte l’unité sociale, les Facilités de circulation constituent un des piliers de cette unité !

Pour autant, les politiques menées jusqu’alors, avec l’ouverture à la concurrence ou par exemple, la fermeture des guichets, au profit du tout numérique tendent à complexifier l’accès aux trains avec les FC.

La CGT obtient le maintien des FC papiers durant 3 années supplémentaires pour 25000 cheminot·es retraités et ayants droit !

En effet ce dispositif, mis en place pour la période 2024 à 2026 suite à une négociation avec la CGT, était destiné au cheminot·es retraités et ayants droit confrontés à « la fracture numérique ». Cette mesure est donc prolongée jusqu’en 2029 automatiquement à la suite de notre nouvelle
intervention.

La Direction annonce aussi que le dispositif de « contremarque » sur le réseau IDF est maintenu jusqu’en juin 2026 (délivré dans les guichets de Transilien) et les discussions avec « Île-de-France Mobilités » se poursuivent pour trouver une solution pérenne.

Pour la CGT, cette solution est minimaliste car elle se heurte avec la politique de fermeture des guichets partout ce qui rend inopérante cette solution à moyen terme.

Nous revendiquons la fourniture d’un support magnétique à l’ensemble des retraités et ayants droit qui ne possèdent pas de Pass Carmillon !

Concernant l’accès à la tarification « cheminot » dans les régions, la Direction annonce avoir fait le nécessaire auprès des Autorités Organisatrices pour que, dans la perspective de l’arrivée de la concurrence, les A.O. ayant fait des appels d’offres intègrent la tarification spécifique.

La démarche de la Fédération CGT des cheminots paye, car la Direction de l’entreprise reconnait que les Facilités de Circulation restent une préoccupation majeure.

Pour autant notre bataille n’est pas terminée : nos revendications sont toujours d’actualité et notre détermination reste intacte et ce, malgré la signature par 3 organisations syndicales de l’accord classification et rémunération qui ne garantit pas le droit au FC pour toutes et tous.

La CGT exige toujours :

  • Le maintien et le développement de ce droit ainsi que son extension à la branche ferroviaire ;
  • La gratuité totale des FC, sans contingentement et sans restriction pour toutes et tous ;
  • La réouverture des guichets en nombre suffisant pour répondre aux besoins des usagers et des cheminots ;
  • L’octroi des FC à l’ensemble des personnels CASI et CCGPF ;
  • La gratuité d’accès aux transports de substitutions ou lignes régulières par autocar ;
  • La non-fiscalisation et la non-soumission à cotisations sociales des FC ;
  • L’accès aux FC internationales sur l’ensemble des trains du réseau FIP ;
  • L’abandon définitif des dispositions envisagées visant à restreindre l’accès à la première classe pour les ADC.

La CGT des Cheminots ne relâchera pas la pression :

Nous resterons vigilants face à l’entreprise et continuerons de porter nos exigences pour la pérennité de ce droit fondamental pour l’ensemble des cheminots, actifs et retraités.

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METTONS UN COUP D’ARRÊT À L’AUSTÉRITÉ, PORTONS DES REVENDICATIONS COMMUNES !

2 décembre

| Personnel CASI/CSE/CCGPF

La Fédération CGT des Cheminots et son Collectif National appellent les personnels CASI, CSE et CCGPF à se mobiliser par la grève et la manifestation contre l’austérité et pour la justice sociale et fiscale.

Bibliothécaires, agents de restauration, comptables, agents de paie, cuisiniers, chefs de service, agents des activités sociales… Agissons ensemble à côté et avec les cheminots.
Notre sort, nos salaires, nos emplois, sont intrinsèquement liés aux leurs, et donc pour nous, pour les générations à venir, il est de notre responsabilité de défendre un véritable service public ferroviaire et de stopper cette destruction générée par l’ultralibéralisme.

Mobilisons-nous, tous ensemble !

NON à la libéralisation du ferroviaire et à la casse de l’entreprise publique SNCF ;
NON à la concurrence dans le transport ferroviaire qui conduit à la remise en cause des CASI, du CCGPF et à la baisse de dotation qui nous font vivre
POUR garantir la pérennité des emplois CASI, CSE et CCGPF ;
POUR l’augmentation de la dotation ASC versée par la direction SNCF qui profitera tant aux cheminots qu’aux personnels CASI, CSE et CCGPF (3 % actifs au lieu de 1,721 %, et 1 % retraités plutôt que 0 % actuellement) ;
POUR l’augmentation générale des salaires et l’intégration de toutes les primes versées aux cheminots qui n’entrent pas dans le calcul de la dotation ASC ;
POUR l’amélioration des droits des salariés CASI, CSE et CCGPF.

ENSEMBLE PLUS FORT, EXIGEONS LES MOYENS D’UNE VÉRITABLE CONVERGENCE D’INTÉRÊTS CHEMINOTS / PERSONNELS CASI, CSE ET CCGPF !

LE 2 DÉCEMBRE, SOYONS NOMBREUX EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

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Dans les médias

05 décembre 2025

La bataille du rail contre la “désertification organisée” des guichets est lancée

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