Fédération CGT des Cheminots


DES MIETTES NE SUFFIRONT PAS !

NAO salaires

| Les conditions sociales

La direction refuse de rendre l’argent aux cheminots !

Lors de la négociation, la direction a fait des propositions indécentes et méprisantes au regard du contentieux salarial accumulé et, qui plus est, réduites en cas d’absence d’accord valide !

Face au refus de la direction d’entendre l’urgence salariale, les cheminots doivent hausser le ton.

La Fédération CGT des Cheminots mettra tout en oeuvre pour créer les conditions de l’unité la plus large pour aller gagner par la lutte les mesures attendues par les cheminots.

La direction du GPU SNCF, dans une attitude méprisante, a considéré que les cheminots étaient largement servis en matière salariale et qu’ils n’ont pas à se plaindre en comparaison avec d’autres salariés.

Plutôt que d’augmenter significativement les salaires, la direction se gargarise de mécanismes concernant les PR de 4 à 16 permettant, selon elle, que les salaires de l’ensemble des cheminots atteignent a minima le SMIC +10 %.

Elle espère conclure le sujet par une méthode autoritaire, en faisant preuve de suffisance et de mépris, par un chantage à la signature auprès des organisations syndicales, en annonçant les mesures suivantes :

  • une augmentation générale des salaires de 1,8 % seulement, au 1er janvier 2024, ramenée à 1 % en l’absence d’accord valide ;
  • une enveloppe de 1,3 % pour des augmentations individuelles redistribuée au choix des « managers » aux cheminots contractuels des classes 1 à 6, enveloppe portée à 1,5 % pour les cheminots des classes 7 et 8 et portée à 3 % pour les cheminots contractuels embauchés depuis au moins 4 ans et qui seraient en dessous de certains plafonds (non déterminés) ;
  • la revalorisation de 4 % des indemnités de travail de nuit et de dimanches et fêtes ;
  • une « prime Macron » de 400 € ;
  • la reconduction du dispositif « forfait mobilité durable » et de la prise en charge à 75 % des frais de transport en commun ;
  • la reconduction des 15 % de contingents de niveaux supplémentaires ;
  • 5 ans de délai de séjour maximal sur une PR pour les classes 1 à 6, TA et TB ;
  • la création d’une PR 37 avec un contingent de 20 % des effectifs à la PR 36 ;
  • l’augmentation de l’indemnité de réserve de 25 € ;
  • un complément de PFA pour les personnels roulants calé sur la Valeur Moyenne Théorique de la prime de travail ou de traction et équivalence pour les contractuels ;
  • la revalorisation de 15 % des indemnités de management et d’encadrement (DPX, DUO, DET).

Des amorces de discussions ont eu lieu sur d’autres points, mais l’essentiel est renvoyé à des groupes de travail devant se tenir au 1er semestre 2024 sur 4 thèmes :

  • la revalorisation de l’indemnité de résidence ;
  • la rémunération des encadrants ;
  • les conditions d’exercice et de reconnaissance des métiers ;
  • la révision de la grille salariale pour les statutaires.

Ces quelques dispositions sont bien loin d’un début de compensation du contentieux salarial et de l’inflation !

Pourtant de l’argent, il y en a…

  • La SNCF affiche des bénéfices records avec plus de 2,4 milliards d’euros en 2022.
  • Le groupe réalise 20,7 milliards de chiffre d’affaires au 1er semestre 2023 avec une progression de 2,2 % par rapport à 2022 qui était déjà une année record.

C’est le produit du travail des cheminots, et la contrepartie, c’est le salaire !

D’autant plus qu’ils subissent une inflation galopante : entre août 2022 et août 2023, +11,2 % sur les produits de grande consommation, +18 % sur l’électricité et en 8 ans,+70 % sur le gaz !

Aller chercher ce qui nous est dû, c’est possible !

Pour exemple, des luttes cheminotes locales, construites avec la CGT, ont permis notamment d’obtenir des revalorisations importantes des primes de travail.

Dans d’autres secteurs comme l’industrie, des hausses générales de salaire ont été obtenues par la lutte massive des salariés.

Aux États-Unis, dans un contexte de capitalisme exacerbé, les salariés ont fait plier les géants automobiles GM, Stellantis et Ford en obtenant, entre autres, 25 % de hausse des salaires de base.

Des réalités auxquelles la direction ne peut et ne doit pas échapper.

LA CGT REVENDIQUE :
Une augmentation générale des salaires d’au minimum 12 % ;
• L’indexation des salaires sur l’inflation (échelle mobile des salaires) ;
• La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pourles cheminots contractuels ;
• Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
• La revalorisation des primes, indemnités et allocations ;
• Une importante augmentation des indemnités de résidence et son attribution à l’ensemble des cheminots.

LA CGT, AUX CÔTÉS DES CHEMINOTS, ORGANISERA LA RIPOSTE !

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LE 21 SEPTEMBRE 2025 : LA PAIX !

| Actions

Le 21 septembre, c’est la journée internationale dédiée à la paix. La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à s’investir pleinement dans toutes les initiatives organisées sur le territoire.

Pour la CGT, il ne peut y avoir de progrès social sans paix, ni de paix sans justice sociale !

La CGT propose le droit pour tout être humain à la paix et à la sécurité. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous·tes pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits de l’être humain.

L’intervention syndicale sur toutes ces questions est indispensable, car lutter à tous les niveaux contre le capitalisme mondialisé et ses conséquences participe du droit à la paix.

Qui veut la guerre augmente les budgets militaires, qui veut la paix limite les budgets de défense et engage la voix de la diplomatie afin de faire cesser les conflits.

En France, la loi de programmation militaire 2024-2030 consacre un budget qui atteint 413 milliards d’euros. Dans le même temps, la vente des armes à l’export est en forte augmentation. Chacun comprendra que dans ces conditions, aucune démarche diplomatique n’est engagée pour des cessez-le-feu.

Pour la CGT, ce sont toujours les travailleuses, travailleurs et les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire. La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparement des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

 

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité.
La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

 

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :

  • L’égalité homme femme ;
  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans les secteurs stratégiques ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % Sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

Le 21 septembre 2025, la CGT appelle les travailleuses et travailleurs, les privé·es d’emploi, les retraité·es à participer massivement aux manifestations prévues dans le pays, organisées par le Collectif national des marches pour la paix. Contribuons au succès de la journée internationale de la paix !

« Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix. »

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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UNI·E·S ET DÉTERMINÉ·E·S LE 18 SEPTEMBRE, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES ICTAM !

| Action 18 septembre 2025

Pour fixer un autre cap et gagner de nouveaux droits, pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à la grève et à la manifestation !

Face à un pouvoir qui persiste dans une politique d’austérité injuste et injustifiable, la mobilisation par la grève du 10 septembre pour exprimer notre colère cheminote a révélé un élément essentiel : les ICTAM de la branche ferroviaire sont en position de force pour exiger une rupture et une politique sociale progressiste !

Loin de répondre aux besoins des ICTAM, le gouvernement multiplie les attaques : menaces sur nos droits, sur notre protection sociale, sur nos salaires, sur nos conditions de travail… Dans la branche ferroviaire comme ailleurs, le démantèlement des services publics se poursuit, au nom d’une logique budgétaire qui protège les intérêts des plus puissants en lieu et place de celles et ceux qui créent les richesses : LES SALARIÉ·E·S !

Le pouvoir en place, peu importe le Premier ministre, ne jure que par l’austérité, alors même que l’État distribue chaque année 211 milliards d’aides publiques aux entreprises, au détriment des précaires et des salarié·e·s : pour l’UFCM-CGT, c’est au capital de payer !

L’UFCM-CGT exige un autre partage des richesses, basé sur une fiscalité juste, un impôt progressif, la taxation des profits et des dividendes, et l’arrêt du gaspillage d’argent public au profit des appétits privés !

La CGT et son UFCM revendiquent un budget tourné vers l’humain : salaires, emplois, retraites, protection sociale, transition écologique par le ferroviaire et développement des activités sociales et culturelles émancipatrices !

Les ICTAM exercent leurs missions dans des conditions particulières, liées à la spécificité de leurs fonctions, en dépit des restructurations incessantes et du manque de personnel : au lieu de créer les conditions et l’organisation d’une production ferroviaire de qualité, ils deviennent « gestionnaires de pénurie » !

De plus, ils ne devraient jamais rien objecter face aux manquements de la direction et devraient eux-mêmes traquer les têtes qui dépassent ! Subir le management par la terreur n’est pas une fatalité, bien au contraire :

c’est par la mobilisation des ICTAM de la branche ferroviaire que nous construirons un avenir plus juste !

 

Dans le cadre de la journée d’action du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale, l’UFCM-CGT revendique :

  • Une entreprise SNCF unique, publique et intégrée, nécessaire à un développement du service public ferroviaire ;
  • L’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois en cours, à commencer par Résonances et Destination 2030 ;
  • Une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • L’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • Des augmentations générales salariales et un nouveau statut du travail cheminot.

LE 18 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE
POUR FAIRE ENTENDRE NOS EXIGENCES
ET DÉFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

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SOYONS FORTS, ENSEMBLE, LE 18 SEPTEMBRE POUR GAGNER !

Appel des fédérations syndicales des cheminots

| Action 18 septembre 2025

Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, plus de justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, une protection sociale de haut niveau, et des financements conséquents pour les services publics.

Les mobilisations sociales de ces derniers mois sont l’expression d’une exaspération croissante de la population.

L’expression de la colère des cheminotes et cheminots dans tous les métiers, de toutes fonctions, est présente partout sur le territoire. Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les cheminots actifs et retraités qui paient la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une productivité accrue.

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, qui dégradent inlassablement les conditions de travail, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de la filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

L’ensemble des organisations syndicales au plan interprofessionnel (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES) donnent rendez-vous aux salariés, retraités, jeunes et privés d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations dans tout le pays.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT Cheminots appellent l’ensemble des cheminotes et les cheminots, de tous métiers et toutes fonctions, à agir par la grève et participer aux initiatives interprofessionnelles le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

LE JEUDI 18 SEPTEMBRE, DANS L’UNITÉ,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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LA COLÈRE CHEMINOTE NE RETOMBE PAS !

Info luttes

| Action 10 septembre 2025

Info Luttes


1 cheminot sur 4 s’est inscrit par la grève ce 10 septembre.

Cette étape significative du mouvement revendicatif doit trouver des prolongements.

Le 18 septembre prochain, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à amplifier leur implication dans l’action !

L’AUSTÉRITÉ, C’EST AUSSI POUR LES CHEMINOTS !

Les conséquences des politiques d’austérité et de casse du service public se traduisent concrètement dans le monde ferroviaire. Chaque jour, les cheminots paient les errances des choix contraires à l’intérêt général.

Pour les cheminots, l’austérité et la casse du service public ferroviaire se traduisent par :

  • une ouverture à la concurrence qui rabote les repères collectifs, les droits sociaux et vise à effacer la SNCF, entreprise publique de service public : création de filiales dédiées Voyageurs, éclatement du Fret SNCF, étanchéité des Sociétés Anonymes, séparation des activités, rigueur sur les salaires, absence d’équité sur les déroulements de carrière, opacité dans l’attribution des classifications et sur la rémunération pour les cheminots contractuels, sous effectifs, etc.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’arrêt de la concurrence, le retour à une entreprise SNCF publique et unique et un Nouveau Statut du Travail Cheminot,
  • la convocation d’une NAO salaires tout de suite en vue d’une augmentation générale des salaires ainsi qu’une revalorisation/refonte des primes de travail,
  • l’augmentation des pensions, l’accès des retraités aux activités sociales, aux cabinets médicaux, entre autres…,
  • la révision de la trajectoire emploi, pour améliorer la production et réhumaniser les gares et les trains,
  • des mesures pour assurer un accès au logement de tous les cheminots actifs et retraités,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants et l’ouverture de négociations sur la pénibilité, la révision de la liste des ERPA et des règles de décompte des périodes d’exposition,
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail.

LA COLÈRE SOCIALE EST IMMENSE : TOUS EN GRÈVE INTERPRO LE 18 SEPTEMBRE !

Le 8 septembre dernier, une large majorité de députés a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de François Bayrou, du fait de l’injustice de son projet de budget.

Les organisations syndicales l’avaient annoncé : le passage en force d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites se payerait par une profonde crise démocratique. Nous y sommes. La CGT appelle solennellement le président de la République à cesser sa stratégie de passage en force et à tirer des leçons de l’impasse dans laquelle il s’est enfermé. Son entêtement et celui du patronat mettent aujourd’hui en danger notre pays d’un point de vue social, économique et géopolitique. Les licenciements et les inégalités explosent, les services publics sont à l’os, et la colère sociale est immense.

La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser pour gagner l’enterrement du projet de budget « Bayrou » devenu « Lecornu » et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités :

  • la justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • la justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • la réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS ! NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE, DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS, DÈS LE 18 SEPTEMBRE !

Le 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, UNSA, FO, CGC, CFTC, FSU, SOLIDAIRES) appellent à faire grève et à manifester partout en France.

La CGT appelle les cheminotes et les cheminots
à s’emparer massivement du 18 septembre et à débattre des suites
à donner au mouvement pour faire entendre leurs revendications !

POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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