Fédération CGT des Cheminots


PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE OBLIGATOIRE : TOUS PERDANTS !

| Les conditions sociales

Des négociations d’entreprise se sont ouvertes autour de la protection sociale complémentaire obligatoire des cheminots.

La direction d’entreprise projette à cette occasion d’imposer la vente forcée d’une assurance santé et d’une assurance décès aux cheminots du cadre permanent.

Même si la Direction propose une participation à hauteur de 65 % (uniquement pour les frais de santé), derrière la promotion se cachent des dangers.

De quoi s’agit-il ?

Les négociations qui viennent de s’ouvrir portent sur les trois accords concernant la protection sociale complémentaire des personnels contractuels : le maintien de salaire en cas de maladie, les frais de santé et l’invalidité-décès.

Les personnels contractuels sont confrontés, depuis le 1er janvier 2016, à une obligation légale de contracter l’assurance santé de leur entreprise.

La CGT est signataire de ces trois accords avec l’objectif de limiter l’impact de ces assurances obligatoires sur le budget familial des cheminots déjà mis à mal par les politiques salariales.

Les négociations engagées ont pour but de pouvoir lancer l’appel d’offres européen pour renouveler, dans les délais légaux, l’assureur (aujourd’hui, Malakoff Humanis).

Selon les études de l’Insee et de la Drees, les personnes les plus fragiles, notamment les plus bas salaires, adhèrent de manière volontaire à un dispositif complémentaire tel qu’une mutuelle, par crainte du risque financier lié à la maladie, crainte accrue par les reculs organisés de la Sécurité sociale.
80 % des cheminots actifs statutaires sont adhérents volontaires d’une mutuelle cheminote. 20 % ont donc fait le choix de ne pas adhérer à une mutuelle.
En revanche, 95 % des retraités actuels sont adhérents d’une des mutuelles cheminotes.
Ces quelque 210 000 cheminots retraités et leur conjoint bénéficient de mécanismes de solidarité intergénérationnelle internes aux mutuelles cheminotes qui permettent de partager le financement des risques avec les actifs.
Si les mutuelles cheminotes venaient à être vidées des cheminots actifs du cadre permanent, les frais de gestion se concentreraient sur une population moindre, et les retraités ACTUELS et À VENIR supporteraient seuls les dépenses. Il en résulterait une augmentation d’environ 20 euros par mois et par personne des cotisations mutualistes actuelles.

Le projet de la Direction

La direction SNCF veut profiter de ces négociations pour remettre sur la table son projet d’imposer aux cheminots du cadre permanent :

  • une assurance santé obligatoire, sans choix du niveau de prestations, pour un montant moyen évalué à 80 euros (dont 30 euros déduits directement du salaire du cheminot). Cette assurance ne couvrira pas le conjoint du cheminot.
    Par ailleurs, la cotisation pour cette assurance sera composée d’une base forfaitaire identique pour tous les cheminots, quel que soit leur salaire, puis un pourcentage du salaire plafonné à partir de 3 666 euros de salaire.
    Ces deux dispositifs (la part forfaitaire identique + le plafonnement de la cotisation) servent à instaurer une solidarité financière des plus bas salaires vers les plus hauts ! La Direction veut donc imposer des dépenses supplémentaires obligatoires aux cheminots, tout en demandant aux plus bas salaires de payer 2 euros supplémentaires par mois pour faire économiser 15 euros aux 15 % de cheminots ayant un salaire supérieur à 3 666 euros ;
  • une assurance capital décès obligatoire pour un montant de 9 euros par mois déduits du salaire du cheminot statutaire.

Ces montants sont des estimations fournies par la Direction, qui ne se livre à aucun chiffrage précis et définitif de l’impact sur les cheminots, renvoyant aux devis à venir des assureurs.

Comment la Direction veut récupérer l’argent qui n’est pas le sien ?

Rappelons que la participation de l’entreprise au financement de ces assurances obligatoires provient des richesses produites par le travail des cheminots. Il ne s’agit donc pas d’un cadeau !

Ensuite, la direction d’entreprise refuse d’améliorer les droits des cheminots statutaires, notamment en modifiant le chapitre 12 du Statut pour supprimer le passage en demi-solde après 184 jours d’absence maladie, ou encore en intégrant la totalité des primes de travail, de traction et autres éléments de rémunération dans l’assiette du salaire maintenu en cas de maladie.

Même si elle s’en défend aujourd’hui, la Direction a toujours dit qu’elle ne financerait pas à la fois une assurance obligatoire et la médecine de soins interne à la SNCF. La menace est donc réelle. 46 cabinets médicaux ont été fermés en 6 ans, passant de 101 en 2017 à 65 en 2023, avec une prévision de suppression de 9 cabinets cette année, en perspective de la mise en oeuvre des assurances santé obligatoires.

La Direction vise également un transfert des dépenses du régime spécial des cheminots (financé à 90 % par les cotisations dites « employeur ») vers les assurances obligatoires qui lui coûteront moins cher.

Le régime spécial menacé !

Depuis plusieurs années, les gouvernements droitiers transfèrent la prise en charge des frais de santé de la Sécurité sociale vers les assurances privées.

Le chiffre d’affaires des organismes complémentaires a augmenté de 120 % en 20 ans, alors que celui de la Sécurité sociale n’a progressé que de 75 %. Parmi ces organismes complémentaires, le nombre de mouvements mutualistes a été divisé par 10 en 25 ans, laissant la place aux fonds d’assurance.

Dernièrement, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire la prise en charge des soins dentaires par la Sécurité sociale de 70 à 60 %, renvoyant le financement vers les complémentaires santé et donc vers la cotisation des salariés. En effet, tout transfert s’accompagne nécessairement de besoins de financement des complémentaires santé et donc d’une hausse des cotisations.

Jusqu’à présent, le régime spécial des cheminots était relativement préservé par ces transferts, et les taux de remboursement du régime variaient peu au regard de l’absence de couverture complémentaire obligatoire vers laquelle transférer les prestations.

Le projet patronal est donc une menace à cet égard.

Tous les cheminots paieraient très cher ce projet !

Globalement, les dépenses de santé sont accrues en ajoutant des étages complémentaires, dont les frais de gestion sont jusqu’à 20 fois supérieurs à ceux de la Sécurité sociale.

Individuellement, 1 euro de prestation santé coûte aujourd’hui 32 fois moins cher à un cheminot affilié au régime spécial qu’à un cheminot affilié au régime général avec assurance santé obligatoire.

L’intégration des agents du cadre permanent dans les contrats d’assurance obligatoire se solderait pour les cheminots contractuels actuels à :

  • une hausse de l’ordre de 7 à 11 euros de la cotisation mensuelle frais de santé pour les cheminots « isolés » (60 % des cheminots contractuels actuels) ;
  • une hausse de 76 euros par mois pour pouvoir assurer un conjoint sans emploi, en raison de l’exclusion du conjoint du contrat ;
  • une hausse de l’ordre de 8 euros par mois pour un couple de cheminots puisque les deux cheminots du couple devraient désormais adhérer chacun à l’assurance santé obligatoire…

Enfin, à son arrivée en retraite, un salarié est exclu du régime obligatoire et ne bénéficie plus de la participation « entreprise » de 65 %.

La Direction envisage de négocier un contrat spécifique retraités à tarif préférentiel avec un assureur. Elle l’envisage même pour les retraités actuels du cadre permanent, condamnant ainsi les mutuelles cheminotes. Compte tenu des effets de l’âge sur le tarif assurantiel, nous pouvons considérer qu’il en coûterait au minimum 100 euros par mois et par personne au cheminot retraité pour pouvoir se couvrir.

Pour financer la couverture des plus basses pensions, la Direction envisage de créer un fonds financier dans lequel chaque cheminot actif, contractuel ou statutaire devrait verser 4 euros par mois de manière obligatoire. Pas un centime ne sera versé par le patronat.

Une charge financière supplémentaire imposée aux cheminots pour réparer les dégâts du projet de la Direction ! C’est le patronat qui casse, et les cheminots qui paient !

Synthèse du projet d’accord patronal

Le projet d’accord soumis par l’entreprise contient :

  • le principe d’imposer aux cheminots du cadre permanent des assurances obligatoires ;
  • aucun chiffrage définitif sur le coût supplémentaire direct engendré pour les cheminots ;
  • le refus d’améliorer les droits statutaires à hauteur des besoins ;
  • le refus de traiter les conséquences financières de l’inaptitude sécurité des cheminots ;
  • le refus de financer les prestations spécifiques non pérennes du régime spécial à hauteur de 90 % comme toutes les autres prestations, passant à 60 % ;
  • une ponction de 4 euros par mois sur le salaire des cheminots actifs pour atténuer les dégâts du projet patronal…

Ce projet contient une multitude de promesses de bonnes intentions patronales et aucun engagement pour les droits des cheminots.

C’est donc un blanc-seing que le patronat sollicite pour parfaire son oeuvre de déconstruction !

La CGT revendique des droits pour les cheminots, pas des obligations !

Pour rappel, les cheminots du cadre permanent, qui bénéficient des droits statutaires et du régime spécial, sont soumis à « un statut particulier » et sont donc préservés de l’obligation de protection sociale complémentaire par une exception prévue par la loi (articles L.911-1 du Code de la sécurité sociale et L.2333-1 et suivants du Code du travail).

Le régime spécial de prévoyance des cheminots, conjugué à l’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste, apportent indéniablement une meilleure réponse aux besoins de santé, basée sur la prise en compte des contraintes professionnelles spécifiques et financée à partir de cotisations spécifiques.

Le régime spécial de prévoyance est financé par les cotisations sociales des cheminots, contrepartie de leur travail. 90 % des cotisations sont dites « patronales » et n’influent donc pas sur le salaire net du cheminot.

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique l’extension du régime spécial des cheminots à l’ensemble de la branche, pour une protection sociale de haut niveau, la défense du pouvoir d’achat des cheminots par des augmentations générales des salaires et une plus grande unité sociale intergénérationnelle.

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SOYONS FORTS, ENSEMBLE, LE 18 SEPTEMBRE POUR GAGNER !

Appel des fédérations syndicales des cheminots

| Action 18 septembre 2025

Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, plus de justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, une protection sociale de haut niveau, et des financements conséquents pour les services publics.

Les mobilisations sociales de ces derniers mois sont l’expression d’une exaspération croissante de la population.

L’expression de la colère des cheminotes et cheminots dans tous les métiers, de toutes fonctions, est présente partout sur le territoire. Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les cheminots actifs et retraités qui paient la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une productivité accrue.

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, qui dégradent inlassablement les conditions de travail, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de la filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

L’ensemble des organisations syndicales au plan interprofessionnel (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES) donnent rendez-vous aux salariés, retraités, jeunes et privés d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations dans tout le pays.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT Cheminots appellent l’ensemble des cheminotes et les cheminots, de tous métiers et toutes fonctions, à agir par la grève et participer aux initiatives interprofessionnelles le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

LE JEUDI 18 SEPTEMBRE, DANS L’UNITÉ,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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LA COLÈRE CHEMINOTE NE RETOMBE PAS !

Info luttes

| Action 10 septembre 2025

Info Luttes


1 cheminot sur 4 s’est inscrit par la grève ce 10 septembre.

Cette étape significative du mouvement revendicatif doit trouver des prolongements.

Le 18 septembre prochain, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à amplifier leur implication dans l’action !

L’AUSTÉRITÉ, C’EST AUSSI POUR LES CHEMINOTS !

Les conséquences des politiques d’austérité et de casse du service public se traduisent concrètement dans le monde ferroviaire. Chaque jour, les cheminots paient les errances des choix contraires à l’intérêt général.

Pour les cheminots, l’austérité et la casse du service public ferroviaire se traduisent par :

  • une ouverture à la concurrence qui rabote les repères collectifs, les droits sociaux et vise à effacer la SNCF, entreprise publique de service public : création de filiales dédiées Voyageurs, éclatement du Fret SNCF, étanchéité des Sociétés Anonymes, séparation des activités, rigueur sur les salaires, absence d’équité sur les déroulements de carrière, opacité dans l’attribution des classifications et sur la rémunération pour les cheminots contractuels, sous effectifs, etc.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’arrêt de la concurrence, le retour à une entreprise SNCF publique et unique et un Nouveau Statut du Travail Cheminot,
  • la convocation d’une NAO salaires tout de suite en vue d’une augmentation générale des salaires ainsi qu’une revalorisation/refonte des primes de travail,
  • l’augmentation des pensions, l’accès des retraités aux activités sociales, aux cabinets médicaux, entre autres…,
  • la révision de la trajectoire emploi, pour améliorer la production et réhumaniser les gares et les trains,
  • des mesures pour assurer un accès au logement de tous les cheminots actifs et retraités,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants et l’ouverture de négociations sur la pénibilité, la révision de la liste des ERPA et des règles de décompte des périodes d’exposition,
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail.

LA COLÈRE SOCIALE EST IMMENSE : TOUS EN GRÈVE INTERPRO LE 18 SEPTEMBRE !

Le 8 septembre dernier, une large majorité de députés a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de François Bayrou, du fait de l’injustice de son projet de budget.

Les organisations syndicales l’avaient annoncé : le passage en force d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites se payerait par une profonde crise démocratique. Nous y sommes. La CGT appelle solennellement le président de la République à cesser sa stratégie de passage en force et à tirer des leçons de l’impasse dans laquelle il s’est enfermé. Son entêtement et celui du patronat mettent aujourd’hui en danger notre pays d’un point de vue social, économique et géopolitique. Les licenciements et les inégalités explosent, les services publics sont à l’os, et la colère sociale est immense.

La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser pour gagner l’enterrement du projet de budget « Bayrou » devenu « Lecornu » et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités :

  • la justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • la justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • la réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS ! NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE, DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS, DÈS LE 18 SEPTEMBRE !

Le 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, UNSA, FO, CGC, CFTC, FSU, SOLIDAIRES) appellent à faire grève et à manifester partout en France.

La CGT appelle les cheminotes et les cheminots
à s’emparer massivement du 18 septembre et à débattre des suites
à donner au mouvement pour faire entendre leurs revendications !

POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

Appel à la grève

| Action 18 septembre 2025

Le funeste projet de budget austéritaire pour le pays et les salariés nécessite une réponse forte des cheminots.

Le Gouvernement a choisi, encore une fois, de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés…

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

La CGT Cheminots, l’UNSA Ferroviaire et la CFDT Cheminots appellent donc les cheminots à se mobiliser et à agir par la grève le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

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SOUS LE TAPIS DES CHIFFRES, LA CGT SOULÈVE LES DROITS PIÉTINÉS

Pénibilité

| Les conditions sociales

Lors de la réunion du 28 août, suite à l’alerte sociale déclenchée par la CGT, la direction doit revoir les décomptes d’exposition des cheminots à la pénibilité.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction le réexamen de nombreux compteurs de pénibilité de cheminots erronés.

DES CHIFFRES MAGIQUES POUR TRANSFORMER LA PÉNIBILITÉ EN ILLUSION COMPTABLE

Le comble du mépris est certainement le fait d’ignorer ou de déconsidérer les conditions de travail pénibles des cheminots. Cela a une incidence directe sur les droits des cheminots, notamment sur les formules de cessation progressive d’activité (CAA/CPA), la majoration de prime (P1, P2, P3), l’accès aux formations ou à des métiers moins pénibles ainsi que le suivi médical renforcé, et surtout les mesures de prévention.

La direction multiplie les artifices pour siphonner les compteurs des cheminots : suppression d’une année entière du compteur pour une absence supérieure à 15 jours sur 12 mois (sauf absences dérogatoires), refus de reconnaître la pénibilité pour de nombreux métiers ou de situations métiers. Mais elle ne s’arrête pas là…

LES COMPTES NE SONT PAS BONS… DU TOUT !

Depuis plusieurs mois, le « compteur pénibilité » est visible sur les bulletins de paye. Un document a également été envoyé aux cheminots par la direction, les enjoignant à contacter leur pôle RH avant le 15 octobre s’ils constataient des erreurs dans les décomptes.

Les syndicats de site CGT ont recensé de nombreux cheminots, et singulièrement des cheminots contractuels, pour lesquels, il manquait 3, 5, 7 et jusqu’à 10 ans dans les compteurs pénibilité.

Personne n’est dupe de ces « erreurs » à dessein qui marquent une véritable politique de réduction des droits des cheminots.

CHAQUE JOURNÉE DE TRAVAIL PÉNIBLE DOIT ÊTRE RECONNUE, CHAQUE DROIT DOIT ÊTRE RESPECTÉ !

Les « erreurs » de la direction affectent directement la carrière, la santé et la rémunération des cheminots.
Ne laissons passer aucune atteinte à nos droits : la CGT a exigé des réparations immédiates et une transparence totale sur les compteurs temps d’exposition.

La direction s’est engagée formellement à y répondre en réexaminant les « compteurs pénibilité » des cheminots concernés et à étendre la période de réclamation au-delà du 15 octobre.

LA CGT INVITE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À CONTACTER SANS ATTENDRE LES SYNDICATS CGT DE SITE ET LEURS MILITANTS POUR CONNAÎTRE PRÉCISÉMENT LEURS DROITS ET LES DÉMARCHES À ENTREPRENDRE.

Rejoignez la CGT pour, ensemble, aller plus loin :

  • Exiger de véritables mesures de prévention en proximité et la création de CP SSCT (comité de proximité santé, sécurité, conditions de travail) ;
  • faire que chaque instant d’exposition à la pénibilité soit reconnu ;
  • gagner l’extension la liste des ERPA (métiers reconnus à pénibilité avérée) ;
  • imposer le respect de nos droits, l’arrêt des pratiques de la direction qui visent à siphonner les compteurs (GRH 938).

IL EST TEMPS DE PASSER À L’ACTION COLLECTIVE !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LA PROXIMITÉ, C’EST VITAL !

Protection sociale, santé et sécurité au travail

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La CGT dénonce le démantèlement de la sécurité et de la santé au travail.
Nous revendiquons la mise en place de véritables mesures de protection, avec notamment la création de CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail) au plus près des cheminots.

Jour après jour, les cheminots subissent la pression d’une politique où la rentabilité prime systématiquement sur l’humain et la protection.

Dix ans après la disparition des CHSCT, les directions de la SNCF et plus largement du secteur ferroviaire ont gravement dégradé les conditions de travail pour réaliser des économies.

Les effectifs et les formations sont toujours plus réduits, les contrôles de sécurité s’allègent au profit de gains de productivité, et les avis des instances représentatives sont purement et simplement ignorés.

Ce sont les cheminots et cheminotes qui en paient le prix fort : augmentation des accidents, épuisement professionnel, exposition à des risques non anticipés et sentiment d’abandon face à des directions plus préoccupées par les indicateurs financiers que par la vie de celles et ceux qui font rouler les trains.

Où est la prévention au regard des réalités du métier, de la pénibilité, du travail de nuit, des expositions aux produits dangereux et aux aléas climatiques (fortes chaleurs…), des défauts de matériel ou d’entretien (pistes et itinéraires) ? Les rythmes sont imposés sans concertation (roulements de service, temps de pause…), les campagnes de sensibilisation inexistantes ou menées à minima.

D’ailleurs, les directions développent davantage leur politique de répression que les campagnes de prévention contre l’usage de produits psychotropes ou le risque alcool, tout comme elle ne souhaite plus se préoccuper de reclassement des cheminots (statutaires et contractuels) déclarés « inaptes sécurité » et tente de négocier un accord, un « permis » de les licencier plus facilement. C’est tout le système de santé et sécurité au travail qui est fragilisé.

Face à cette situation, il n’y a pas d’autre voie que la mobilisation. C’est le sens de « l’alerte production » déclenchée par les syndicats CGT Cheminots sur tout le territoire. Au plus près des cheminots, la CGT a dénoncé et continue de dénoncer les conditions de travail désastreuses. En mobilisant les cheminots, elle fait plier les directions locales et bouger les lignes.

Il faut exiger la restauration des droits collectifs, le retour des instances de proximité, les CP-SSCT, avec une véritable politique de prévention concertée avec les cheminots et les services médicaux et sociaux.

Pour la CGT, la sécurité des cheminots n’est pas une variable d’ajustement, c’est un droit non négociable qu’il faut défendre avec force et détermination, un droit fondamental du NSTC (nouveau Statut du travail cheminot) que revendique la CGT.

ENSEMBLE, GAGNONS LE NOUVEAU STATUT, GAGNONS LES CP-SSCT !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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