Fédération CGT des Cheminots


FAISONS CORPS, SOYONS UNIS !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Lors du CSE du 24 avril, la direction a présenté aux élus les dernières conséquences sur l’emploi de l’abandon à la concurrence des 23 flux dits dédiés ainsi que les premières informations sur la vente des actifs de Fret SNCF.

TRAIN DE PRIMEURS : TOUT UN SYMBOLE !

Alors que les multiples mobilisations développées par la CGT contraignaient le Gouvernement CASTEX à annoncer la reprise du « train des primeurs » le 20 septembre 2021, le Gouvernement ATTAL annonce, par un tweet, l’arrêt de ce trafic historique de Fret SNCF au 30 juin 2024. Un manque de courage et une décision que la CGT dénonce au regard du report modal inversé qui en découlera et qui devait être « une ligne rouge » ! Le train sous sa forme actuelle sera définitivement arrêté et un nouvel AMI (appel à manifestation d’intérêt) devrait être lancé pour du transport de fruits et légumes en autoroute ferroviaire ou en combiné avec un démarrage, au mieux, dans 12 mois si un repreneur se fait connaître. Fret SNCF ne pourra se positionner sur ce train pour cause de discontinuité.

UNE ABERRATION DE PLUS !

Sur les 23 flux offerts à la concurrence, à la fin du mois de juin, il ne restera pas grand-chose : 5 flux seront assurés en sous-traitance pour quelques mois encore. Peu importe les aberrations sociales, environnementales, industrielles ou économiques que cela crée, les injonctions ministérielles seront respectées à la lettre par la direction de Fret SNCF pour qui le mot d’ordre est : « suppression » !

Aucun traitement de faveur n’est prévu, y compris pour le plus gros chargeur ARCELOR qui a manifesté son attachement à Fret SNCF (flux CAFFIERS) et qui se voit contraint de monter des appels d’offres pour acheminer sa production. Pire encore, la direction cède un trafic clé en main à l’un des plus grands armateurs mondiaux, MSC, à travers sa filiale MEDWAY qui sera assuré en sous-traitance par Fret SNCF le temps qu’ils puissent le réaliser en propre. Ce géant des mers dépense ses milliards amassés durant la période COVID, notamment dans le renforcement de sa chaine logistique, dont le ferroviaire apparaît comme un chaînon manquant. Avec 36 milliards de bénéfice en 2022, MSC aurait-elle des velléités sur Fret SNCF ?
Les flux restants sont : 1 flux Lineas, 2 flux Lorry-Rail dont 1 ne roule pas et 1 flux Novatrans qui est en attente de l’obtention de son certificat de sécurité.

DES ADAPTATIONS À METTRE SOUS LE CONTRÔLE DES CHEMINOTS !

En conséquence de ces abandons, se préparent les adaptations des roulements de juin. Les études de répartitions de charges seront examinées par la DTP entre les bassins d’emploi dont « l’Adéquation Charges/Ressources » (ACR) est négative et ceux dont l’ACR est positive. Problème, cette ACR comporte à ce jour de nombreuses erreurs et alimente un jeu de dupes, dont les cheminots de Fret SNCF.

SUPPRESSIONS D’EMPLOIS : C’EST ENCORE TROP !

Au motif d’un soi-disant rattachement aux flux dédiés, le gouvernement demande la suppression de 453 emplois. La direction annonce, de son côté, vouloir supprimer 291 emplois en 2024, desquels il faut soustraire les postes basculés sur le mutualisé et les opérations de maintenance.

De ce fait, il n’y a pas eu de suppression directe pour Technifret. Au total, ce sont donc 233 postes qui ont été supprimés, dont 136 ADC. Selon la direction, il y aurait, en fin d’année 2024, un nouveau sureffectif de 82 ADC TB ! Ce dernier chiffre est issu de la balance ACR évoquée plus haut.

Bien que le chiffre réel de suppressions d’emplois soit plus faible que celui annoncé, c’est encore trop, particulièrement au regard du potentiel de développement annoncé par la direction pour les 2 nouvelles entités qui « succèderont » à Fret SNCF. Pour la CGT, nous le répétons encore une fois, c’est une aberration sociale, économique et industrielle.

Dans le même temps, la direction, toujours prompte à supprimer des postes, annonce la fusion des permanents ADC et des GM feuille ADC créés il y a à peine 1 an à travers l’ULN et le CCN+ ! L’Usine Ligne Nationale navigue toujours à vue, les dysfonctionnements sont toujours bien présents et la seule solution apportée est de supprimer encore des postes par un jeu de fusion. La CGT s’y oppose !

LA « GRANDE BRADERIE » EST OUVERTE

Également à la demande du gouvernement, la direction va vendre 40 % des actifs de Fret SNCF (essentiellement des terrains et des locomotives). C’est la vente des bijoux de famille de Fret SNCF et des biens publics aux plus offrants. Vendre à qui ? pour qui ? pour quoi faire ? Le travail de référencement des terrains à vendre a été confié, comme souvent, à un cabinet externe pour la modique somme de 300 000 euros ! À date, et malgré l’insistance de la CGT, nous ne savons toujours pas où ira le produit de ces ventes évalué à 500 millions d’euros !

Au total, ce sont 112 locomotives que la direction entend céder (dont 62 issues de la discontinuité). Il y aura 2 types de vente, l’une par cession en lien avec les 23 flux, l’autre aux enchères ! C’est la grande braderie sur les locomotives de Fret SNCF et ce ne sera pas les plus vieilles, puisque les cessions ne concernent que les machines qui ne contiennent pas d’amiante !

FRET SNCF DOIT VIVRE ET ÊTRE DÉCLARÉ D’UTILITÉ PUBLIQUE !

Il n’y a pas de questions à se poser, les femmes et les hommes qui font Fret SNCF ne peuvent être la variable d’ajustement d’une sanction qui ne porte pas son nom ! Fret SNCF doit être déclaré d’utilité publique et chargé du service public de transport de marchandises par le rail en France.

La CGT a fait des propositions concrètes en ce sens au travers « ensemble pour le Fret » et « Pour la continuité du Fret SNCF ».

POUR LA DÉFENSE D’UN VRAI SERVICE PUBLIC DE TRANSPORTS DE MARCHANDISES ET UN CADRE SOCIAL DE HAUT NIVEAU POUR TOUS :

LA FÉDÉRATION CGT APPELLE TOUS LES CHEMINOT·E·S À PARTICIPER MASSIVEMENT À LA GRANDE MANIFESTATION NATIONALE CHEMINOTE DU 28 MAI PROCHAIN À PARIS !

 

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LA FAMILLE CHEMINOTE À NOUVEAU ENDEUILLÉE !

Accident de Thann

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce mardi 28 octobre 2025 lors de travaux sur un chantier.

Au-delà de l’enquête qui devra déterminer les circonstances de ce tragique accident, c’est la politique de sécurité de la SNCF qu’il faut réinterroger.

Un accident est survenu lors de la réalisation d’un chantier de remplacement de plaques béton à proximité de THANN (département du Haut-Rhin).

Un cheminot est décédé suite à la chute de l’une de ces plaques.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération alerte sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à la tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, il est plus que jamais urgent de réévaluer la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et de privilégier une organisation qui garantisse la sécurité et la cohésion des équipes. Il en va de la responsabilité de la direction.

PERSONNE NE DOIT PERDRE
SA VIE EN LA GAGNANT

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LE 6 NOVEMBRE ARRACHONS DES AVANCÉES POUR TOUTES ET TOUS LES ADC !

Prime Traction

| Traction

Le 6 novembre 2025 aura lieu une troisième réunion sur la « prime de traction ». Alors que les deux précédentes rencontres n’ont pas permis d’obtenir des avancées concrètes et que la Direction joue la montre, la CGT appelle une nouvelle fois les ADC à agir collectivement par la grève pour obtenir enfin une revalorisation plus juste et équitable de leur rémunération et l’amélioration de leurs conditions de travail !

La Prime de base garantie : au cœur de notre combat !

La prime de base garantie (PBG) constitue le cœur du projet porté par la CGT.
Elle sera une nouvelle fois au centre des échanges de cette troisième table ronde. Après plusieurs rencontres intersyndicales, à l’initiative de la CGT, dont la plus récente s’est tenue le 28 octobre, une plateforme commune de revendications a été établie par les organisations syndicales qui exigent désormais des réponses.

En effet, les profonds bouleversements engendrés par la multiplication des appels d’offres, la séparation par ligne, la filialisation engendrent une plus grande instabilité de la charge de travail et donc de la rémunération. Si l’on y ajoute désormais les stops circulations et la montée en charge des travaux avec fermeture de ligne, les conductrices et conducteurs sont en droit d’exiger plus
de stabilité et de reconnaissance de leur métier via une prime de traction rénovée.

Le 6 novembre, agissons aussi pour nos conditions de travail et notre quotidien !

La multiplication des réorganisations sur le territoire, notamment autour des charges de travail qui sont détourées et segmentées, empêche toute mutualisation dans l’utilisation des conductrices et conducteurs et occasionnent inévitablement une rigidification de la production que les directions locales tentent de résorber en faisant plus de productivité et en dégradant les
roulements et les journées de service.

Alors que le SA 2026 est en pleine préparation avec son lot de mauvaises surprises, là encore la CGT appelle à agir de manière coordonnée le 6 novembre dans les dépôts et résidences pour ne pas subir.

Prochaine étape une filiale de conducteurs et conductrices intérimaires !

Parce que le patronat à la tête de l’entreprise ne s’arrête jamais dans ses projets de casse des conditions sociales, la direction de la SA Voyageurs envisage désormais de créer une filiale traction de travail temporaire pour couvrir ses problématiques d’effectifs liées à la multiplication de ses sociétés dédiées. Pour la CGT ce projet est inacceptable et doit être combattu.

La Direction doit mesurer le mécontentement dans la filière traction et seul un rapport de force de haut niveau permettra d’obtenir de réelles avancées.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à s’inscrire dans l’action par la grève dès 19H00 le 5 novembre, à poser massivement leurs DII et à participer à toutes les initiatives locales qui seront organisées par la CGT à l’appui du préavis de grève national.

Préavis de grève national CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X Pacific 28312.

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L’UFCM-CGT À LA MAŒUVRE POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Suite à la mise en place du GT Encadrement par la Direction à l’issue du simulacre de négociations NAO 2024, l’UFCM-CGT a poursuivi et amplifié la construction du rapport de force avec les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) dans une optique de progrès social, notamment à travers des mesures concrètes concernant le droit à la déconnexion !

Le constat est sans appel : la détérioration des conditions de travail et le déséquilibre croissant entre vie professionnelle et vie personnelle impactent durablement le quotidien des femmes et des hommes qui, chaque jour, font vivre le service public ferroviaire.

C’est pourquoi l’UFCM-CGT a porté le sujet du droit à la déconnexion au plus haut niveau de l’entreprise, dans le cadre des groupes de travail et des bilatérales avec la direction du GPU SNCF. Forte de revendications construites collectivement avec les cheminot·e·s, à partir des besoins exprimés lors des tournées, l’UFCM-CGT a contraint la Direction à ouvrir des négociations en vue d’un accord applicable à l’ensemble du Groupe !

FORCE DE PROPOSITION POUR GAGNER !

En responsabilité, l’UFCM-CGT a créé les conditions d’une rencontre avec les autres organisations syndicales représentatives afin de partager l’exigence d’un accord collectif contraignant la Direction sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion et d’imposer des droits opposables pour tous les cheminot·e·s.

Sous l’impulsion de l’UFCM-CGT, une plate-forme revendicative commune a été validée et portée à la connaissance des cheminot·e·s ainsi que de la Direction ! Suivre le lien

OBJECTIF NSTC !

Au-delà de la légitimité et de l’urgence à gagner un droit à la déconnexion protecteur pour les cheminot·e·s, il est nécessaire de continuer à porter nos revendications sur l’emploi (seule réponse à l’inadéquation entre la charge et les ressources), sur l’amélioration des conditions de travail ainsi que sur la mesure du temps de travail, notamment face aux ravages causés par l’application du forfait jours, accord que la CGT n’a pas signé !

Pour la CGT et son UFCM, gagner un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garant d’un service public ferroviaire de haut niveau, préservant la santé physique et mentale des cheminot·e·s et générateur d’emploi est la seule perspective pour un avenir social et solidaire !

POUR UN SYNDICALISME PROGRESSISTE,
REVENDICATIF ET HUMAIN,
REJOIGNEZ L’UFCM-CGT !

 

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6 NOVEMBRE 2025 : ACTIFS / RETRAITÉS, AGISSONS ENSEMBLE !

Mobilisation intergénérationnelle

| Actions

Quel que soit le nom du Premier ministre, la composition de son gouvernement, les politiques restent les mêmes. Les projets de budgets 2026 actuellement en discussion à l’Assemblée nationale ne dérogent malheureusement pas à la règle ! Ensemble, nous avons des intérêts communs !

Budgets Bayrou vs budgets Lecornu, mis à part l’abandon de la suppression de deux jours fériés et la diminution de l’objectif d’économie (de 44 milliards à 41 milliards d’euros), pour l’heure, rien ne change ! Même la réforme des retraites de 2023 continuerait à s’appliquer, puisqu’il ne s’agit que d’un décalage pour les générations nées de 1964 à 1968 qui pourraient partir 3 mois plus tôt.

Si les retraités sont particulièrement ciblés par ces projets de budgets, les salariés, les cheminots statutaires et contractuels seraient aussi mis à contribution.

L’année blanche sur les pensions, les salaires de la fonction publique, les prestations sociales et le barème des impôts aurait un impact sur l’ensemble de la population.
200 000 foyers non imposables le deviendraient, 18 millions verraient leur impôt augmenter.

Il y a fort à parier qu’une nouvelle fois, la direction de l’entreprise prenne appui sur le gel des salaires des fonctionnaires pour refuser une augmentation générale des salaires des cheminots dans le cadre des NAO 2026.

Le doublement des franchises et participations médicales et la remise en cause de la prise en charge des Affections de Longue Durée toucheraient aussi les salariés et les cheminots. Associé à la volonté de la direction de se séparer d’un certain nombre de cabinets médicaux SNCF, d’évincer les retraités des cabinets médicaux SNCF pour le suivi post-professionnel amiante, c’est la santé de toutes et tous les cheminots qui est donc en danger.

Les complémentaires santé pourraient, elles aussi, être mises à contribution pour plus d’un milliard d’euro avec toutes les conséquences que l’on peut craindre sur le montant des cotisations, y compris pour la complémentaire santé obligatoire.

LES PLUS RICHES, LE PATRONAT, ENCORE ÉPARGNÉS !

Pour l’heure, le gouvernement exprime son refus de taxer les plus hauts revenus, les actionnaires et les rentiers. Il souhaite maintenir les exonérations de cotisations accordées aux entreprises (88 Mds d’€ en 2025) et les 211 Mds d’€ d’aides publiques (a minima) sans conditions ni contreparties. Il refuse de s’attaquer à l’évasion fiscale (80 Mds d’€ par an en moyenne).

Ces projets de budgets 2026 constituent une attaque contre le monde du travail et menacent les fondements mêmes de notre protection sociale : la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale comme notre régime spécial, ne souffrent pas de trop de dépenses, mais plutôt d’un manque de recettes.

De meilleurs salaires, plus d’emplois, c’est autant de cotisations sociales supplémentaires pour améliorer notre protection sociale et de financement pour développer les services publics, et plus particulièrement le ferroviaire.

Permettre à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire d’accéder au régime spécial de prévoyance SNCF, c’est le développer, le pérenniser et améliorer les droits de toutes et tous.

Maintenir et développer les cabinets médicaux SNCF, c’est permettre à l’ensemble des cheminots statutaires, contractuels, actifs et retraités de se soigner correctement.

Le 6 novembre, cheminots statutaires, contractuels, actives et actifs ; retraités mobilisons-nous pour exiger :

  • L’augmentation des salaires et des pensions,
  • Des embauches pour développer, améliorer le service public ferroviaire,
  • L’abrogation pure et simple de la réforme des retraites 2023 et le retour à la retraite à 50 et 55 ans pour les cheminots,
  • L’ouverture du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire,
  • Le maintien et le développement des cabinets médicaux SNCF et l’accès aux retraités et contractuels.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ACTIFS À SE TENIR AUX CÔTÉS DES RETRAITÉS ET À VENIR RENFORCER LES MANIFESTATIONS ORGANISÉES EN TERRITOIRES !

LE 06 NOVEMBRE : LUTTONS ENSEMBLE POUR NOS DROITS !

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POUR UNE RÉELLE MISE EN ŒUVRE DU DROIT À LA DÉCONNEXION

Communiqué aux cheminot·es

| Maîtrise et cadres UFCM

Si le droit à la déconnexion existe de fait, il n’y a, pour l’heure, à la SNCF, aucun texte pour l’encadrer.
Rien ne protège ni la santé, ni la vie personnelle, ni le temps de repos des cheminot·e·s.

Les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées pour porter l’exigence commune d’un accord collectif contraignant la Direction sur une mise en oeuvre effective du droit à la déconnexion en imposant des droits opposables pour les cheminot·e·s.

Cet accord groupe doit être applicable à l’ensemble des salarié·e·s des sociétés SNCF (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares et Connexions) et du GIE Optim’Services et de l’ensemble des filiales Fret et Voyageurs.

NOS REVENDICATIONS COMMUNES
1. Établir les règles relatives à la déconnexion et leurs modalités de mise en œuvre, de respect et de contrôle.

  • Le droit à la déconnexion, c’est le droit pour tout agent de ne pas être connecté à des outils professionnels numériques (hardware et/ou software) en dehors de son temps de travail et de ne pas répondre aux sollicitations professionnelles hors des amplitudes horaires définies.
  • Définition d’une plage horaire de référence, calquée sur les heures d’ouverture des bureaux établies de 7 h 00-8 h 00 à 19 h 00-20 h 00, soit une fermeture de 19 h 00-20 h 00 à 7 h 00-8 h 00 et le week-end, avec envoi différé des courriels.
  • Instauration de périodes de « trêve » de messages électroniques, mails ou Teams matérialisées par des plages horaires de fermeture/blocage de l’accès au serveur, avec envoi différé des courriels, sur la base des horaires collectifs de travail et de fermeture des bureaux.
  • Interdiction des sollicitations professionnelles en dehors des heures de travail ou d’astreinte n’obérant pas la continuité du service.
  • Mise en place des outils et moyens contraignants sous la responsabilité de l’employeur/ chaîne managériale du temps de repos.
  • Sans autorisation, interdiction d’installation d’outils qui ne sont pas des outils numériques officiellement reconnus par l’entreprise pour exercer des tâches professionnelles sur les outils de travail.
  • Organisation des réunions en respectant les horaires collectifs de travail, sans préjudice des exigences liées à la continuité du service, de préférence sur site, dans des espaces dédiés. Un principe d’interdiction des réunions après 17 h 00 en serait une des illustrations.
  • Mettre en place les leviers pour que le respect du droit à la déconnexion soit une référence forte de l’ensemble des structures hiérarchiques avec un devoir d’exemplarité des Cadres Supérieurs (CS)/Cadres Dirigeants (CD).

2. Inscrire ces règles dans le strict respect des dispositions relatives au temps de travail et au droit aux repos et congés. Elles visent à garantir les droits des salariés et les protéger d’éventuelles dérives. Elles visent également à définir les devoirs de chacun afin de respecter les droits des autres.

  • Faire respecter la durée légale du temps de travail pour les différents régimes existants et définis par les accords en vigueur, et notamment l’amplitude et le respect des temps de repos journaliers, périodiques et supplémentaires.
  • Un point spécifique sur la commande du personnel, et notamment les outils numériques de commande dans l’accord. Les délais et conditions de prévenance doivent respecter la réglementation en vigueur.
  • Définir les outils numériques et canaux officiels de contact, d’échange, de passation/réception d’ordres ou de commandes ou d’exécution d’une tâche à la charge du salarié. Les lister de la manière la plus complète possible, aussi bien au niveau national que sur un périmètre local. Ceci doit permettre d’identifier le champ et le niveau d’obligation de chacun vis-à-vis des outils (par exemple : WhatsApp n’est pas un outil officiel, les numéros personnels non plus, les usages et fonctions de Teams doivent être précisées…).
  • Une notification d’alerte en cas d’activité en dehors des horaires de bureau.
  • Un dispositif d’alerte à chaque non-respect des repos journaliers entre deux sessions de connexion. Ce dispositif permettrait tout autant de protéger le ou la salarié·e que son ou sa responsable.
  • Utilisation d’un code de déverrouillage ou création de profils « sans trêve » pour les astreintes / cellules de crise / services postés ou mandatés.

3. Faire respecter les obligations de l’employeur en matière de Santé Sécurité & Conditions de Travail (SSCT).

  • Prise en compte des impacts du numérique sur la santé physique et mentale des salariés.
  • Un système d’évaluation des risques et des impacts.
  • Suivi de l’accord et mise en oeuvre, un suivi et bilan régulier d’indicateurs liés à la « sur-connexion » en CSSCT, mesurant notamment :
    les charges de travail, qui doivent être mesurées a priori et a posteriori afin d’être en permanence adaptées à l’agent via un système auto-déclaratif infalsifiable et assurant une traçabilité sous le contrôle des instances représentatives du personnel,
    l’impact sur la santé des outils numériques à intégrer dans la visite médicale en médecine du travail et dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (Duerp). La CSSCT sera force de proposition pour mettre en place des actions de prévention.
    les heures supplémentaires récurrentes.
  • Obligation pour l’employeur de prendre des mesures immédiates pour faire cesser la dérive, s’assurer de la santé des salarié·e·s concerné·e·s en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, pour un·e agent·e ou un service.
  • Possibilité de saisine par la ligne managériale ou le/la salarié·e de la CSSCT suite à des difficultés persistantes en lien avec l’application du droit à la déconnexion et la charge de travail leur assurant la sécurisation de la parole et l’absence de pénalisation du requérant.

4. Déconnexion pendant le temps de travail

  • L’accord devra prendre en compte la déconnexion aussi pendant le temps de travail (sur sollicitation, interruption, enchaînement des réunions Teams ou physiques, contrôle interne /intrusion Teams ou autres, rupture de séquence, obligation de réponse rapide…), la lutte contre le présentéisme et l’effet tunnel des visioconférences enchaînées.
  • À leur demande, les agent·e·s peuvent indiquer leur indisponibilité sur les messageries professionnelles instantanées ou les agendas partagés, y compris sur certaines plages horaires dites de « concentration » ou de « respiration numérique » dans la journée.

Les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots s’engagent à défendre cette plateforme revendicative unitaire dans les différentes réunions à venir dans le cadre de la négociation. Pour garantir les droits des cheminot·e·s., alléger leur charge mentale et préserver leur santé !

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UN SCANDALE PASSÉ SOUS SILENCE

Santé et conditions de travail

| Tract

En coulisses, l’empoisonnement à grande échelle des cheminots continue.

La santé de milliers de cheminots est menacée et la direction refuse d’éradiquer toutes sources d’amiante.

Elle tente de taire le scandale.

Sur le périmètre du GPU SNCF, le bilan du 1er semestre 2025 est édifiant : 34 cheminots ont été reconnus en maladie professionnelle consécutive à l’inhalation de poussières d’amiante. Beaucoup d’autres sont en attente de reconnaissance. Plus de 720 décès ont été reconnus en seulement 20 ans.

SNCF se rend coupable d’inaction et s’expose à une reconnaissance de sa faute inexcusable en qualité d’employeur dans de très nombreuses situations.

DES FUSIBLES EMPOISONNÉS

Dans sa communication du 26 septembre 2025, la direction alerte l’ensemble du personnel concernant le risque des portes fusibles noirs SP38/SP58 LEGRAND contenant de l’amiante.

Le problème semble venir de nulle part et pourtant comme en atteste le relevé de conclusion de la DCI du 28 août 2025 portée par la CGT, un rapport de mission de repérage commandité par la SNCF à l’entreprise TUV SUD France indique que les SP38 et 58 ont été détectés comme matériaux dangereux contenant de l’amiante dès 2023, confirmé en 2024.

L’utilisation des SP 38 et 58 est prohibée, pourtant la direction continue de faire la sourde oreille et ne prend pas de mesures suffisantes pour protéger
totalement les cheminots.

La direction du Groupe avait bien connaissance des faits depuis plus de deux ans et n’a rien fait. L’absence de communication sur les mesures conservatoires à mettre en place pour la protection des salariés est mortelle.

La CGT a redoublé ses interventions durant tout l’été pour faire appliquer un protocole de prévention pour les cheminots et pour que cette problématique soit traitée à son degré d’importance prioritaire : rédaction d’un rapport préventif adressé à l’inspection du travail, DCI, droits d’alerte pour danger grave et imminent.

La CGT cheminots continue de dénoncer :

  • Des mesures conservatoires tardives et insuffisantes,
  • L’absence de recensement clair des installations dangereuses,
  • Le manque d’informations fiables données à l’ensemble des cheminots et des prestataires,
  • Un mépris total de la santé des cheminots.

Les derniers éléments partagés avec la société LEGRAND, dévoilent que de nombreux équipements électriques autres que les SP38 et 58 contenant de l’amiante continuent d’être livrés.

La CGT revendique :

  • La suppression du risque par un plan et un programme de retrait systématique des portes fusibles SP38/SP58, par une entreprise certifiée
  • Un recensement exhaustif des installations et repérages effectués par un opérateur certifié amiante et des divers équipements électriques pouvant contenir de l’amiante.
  •  Un arrêt total des interventions sur l’ensemble des installations électriques, pour les cheminots et les prestataires, tant que le doute n’est pas levé : maintenance, vérification, mise en conformité, astreinte, travaux …
  • Un recensement nominatif de tous les cheminots exposés, avec fiches d’exposition et suivi médical renforcé/post-exposition.

INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES
MILLIERS DE CHEMINOTS REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS DE PERDRE LA VIE
EN LA
GAGNANT !
GAGNONS SUR NOS
REVENDICATIONS !

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LE 6 NOVEMBRE 2025, LES CHEMINOT·E·S RETRAITÉ·E·S EN ACTION !

| Retraités UFR

Les Premiers ministres se succèdent, mais la politique reste la même. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026 version Lecornu, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, aggrave les mesures d’austérité pour les plus démunis et les retraités.

Mêmes recettes, mêmes effets. Les retraité·e·s demeurent au cœur des attaques.

Partant du principe que les retraité·e·s ont un niveau de vie élevé, que leur taux d’épargne progresse et que les pensions auraient fortement augmenté entre 2021 et 2025, ce sont à elles et eux de fournir des efforts pour amoindrir le déficit de la Sécurité sociale, alors que depuis l’arrivée de Macron, en 2017, les retraité·e·s ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler ! Pas de revalorisation des pensions du régime général en 2026 ! Revalorisation de 0,4 % en dessous de l’inflation jusqu’en 2030 !

Ces mesures s’ajouteront au gel de la retraite complémentaire Agirc- Arrco imposé par le Medef, qui préfère acheter 3 milliards d’euros d’actions dans les entreprises Airbus, Safran et Thalès pour l’armement, avec les cotisations des salarié·e·s.

Au-delà du gel des pensions en 2026, ce sont l’ensemble des prestations sociales qui ne seront pas revalorisées ainsi que le barème des impôts. Les conséquences vont être dramatiques pour certains retraité·e·s qui deviendront imposables et ne pourront donc plus bénéficier de certaines aides réservées aux ménages non imposables.

Pour financer le pseudo-décalage de l’application de la réforme des retraites 2023, le gouvernement Lecornu impose une nouvelle désindexa-tion des retraites sur l’inflation. En 2027, les pensions seront revalorisées de 0,9 point en dessous du niveau de l’inflation !

La santé des retraité·e·s menacée avec ce projet de loi pour une économie de 7 milliards d’euros

Le gouvernement souhaite doubler le montant des franchises médicales et la participation forfaitaire ainsi que le plafond annuel (de 50 à 100 euros). Il remet aussi en cause le statut affection longue durée (ALD) en le recen-trant uniquement sur les pathologies nécessitant des soins importants. Autant de mesures qui vont contraindre nombre de retraité·e·s à réfléchir fortement avant d’engager des soins ou un suivi médical.

Une nouvelle fois, ce projet de budget consacre un transfert de prestations de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé, qui sont appelées à verser une contribution supplémentaire de 1 milliard d’euros. Des mesures qui vont à nouveau conduire les complémentaires santé et mutuelles à augmenter leur montant de cotisations. Le nombre de retraité·e·s sans complémentaire santé (700 000 aujourd’hui) risque encore d’augmenter.

Alors que le vieillissement de la population est un fait avéré et que la prise en charge de la perte d’autonomie est un défi à relever dès maintenant, aucune mesure d’ampleur n’est inscrite dans ce projet de loi. Les personnes âgées en perte d’autonomie sont encore les grandes oubliées du gouverne-ment. Comble du scandale, le gouvernement a décidé de simplifier le cumul emploi-retraite pour permettre aux retraité·e·s de travailler et ainsi améliorer leurs revenus !

Ce projet de loi 2026 constitue une attaque sans précédent contre notre Sécurité sociale, contre les droits des retraité·e·s.

Les plus hauts revenus et les entreprises sont à nouveau épargnés et pourront continuer à bénéficier de niches fiscales très avantageuses, à verser des dividendes faramineux aux actionnaires, à être exonérés de cotisations sociales et à bénéficier d’aides publiques sans contreparties. D’autant plus dangereux que le gouvernement Lecornu envisage d’ouvrir des discussions sur l’avenir même de notre Sécurité sociale, son financement mais aussi de remettre le sujet des retraites à la table des négociations.
Aux mesures gouvernementales s’ajoutent les mesures de la direction de la SNCF.

Ainsi, elle a décidé unilatéralement de supprimer le suivi post-professionnel amiante dans les cabinets médicaux SNCF, livrant les retraité·e·s à eux-mêmes et bien souvent sans solution de suivi, quand, dans le même temps, de nombreux cabinets médicaux sont menacés de fermeture.

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour les cheminot·e·s actif·ive·s fait peser une menace sur la survie des mutuelles cheminotes et le niveau des cotisations pour les retraité·e·s, mais aussi sur la pérennité des prestations spécifiques non pérennes bénéficiant majoritairement aux retraité·e·s.
Oui, il est possible de maintenir et de développer notre régime spécial de protection sociale en l’ouvrant à l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ferroviaire, comme il est possible de développer et financer une Sécurité sociale répondant aux besoins de la population en termes de niveau de retraite, de prise en charge de la maladie, de la perte d’autonomie…

C’est une question de choix politique. 88 milliards d’euros, c’est le montant des exoné-rations de cotisations sociales accordées aux entreprises ; 211 milliards d’euros, c’est l’ensemble des aides publiques accordées aux entreprises ; et 80 milliards d’euros par an sont envoyés dans les paradis fiscaux. Ces sommes permettraient largement de couvrir l’ensemble des dépenses actuelles de la Sécurité sociale, de développer l’hôpital public, de créer des centres de santé publics permettant à l’ensemble de la population d’avoir accès aux soins, de prendre en charge la perte d’autonomie, d’assurer un niveau de retraite décent, de partir à la retraite à 60 ans…

Le 6 novembre 2025, avec les organisations de retraités CGT, Solidaires, FSU, CFE CGC, CFTC, FGR, Ensemble solidaires et LSR, mobilisons-nous massivement pour exiger :

  • la revalorisation de toutes les pensions de 10 % ;
  • l’augmentation de 300 euros pour les petites retraites (Mico) ;
  • l’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen ;
  • la garantie de 75 % du salaire à la retraite ;
  • le droit à la santé et l’accès aux soins pour toutes et tous ;
  • l’abrogation de la réforme des retraites 2023 et le retour à la retraite à 60 ans et des départs anticipés pour les métiers pénibles ;
  • le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.

TOUS ENSEMBLE,
RETRAITÉ·E·S, SALARIÉ·E·S, JEUNES, PRÉCAIRES,
LE JEUDI 6 NOVEMBRE 2025,
PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MANIFESTATIONS.

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NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : IL FAUT RÉPONDRE AUX REVENDICATIONS !

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean CASTEX remplacera Jean-Pierre FARANDOU à la tête du groupe SNCF.

La Fédération CGT continue d’exiger des actes forts dans l’intérêt des cheminots et du service public ferroviaire.

Les deux auditions de Jean CASTEX au Sénat et à l’Assemblée nationale ont confirmé les alertes émises de longue date par la CGT concernant :

  • Le financement de l’infrastructure, plus largement du système ferroviaire, qui repose de manière injuste sur le travail des cheminots et la hausse des tarifs pour l’usager (fonds de concours).
  • Le coût exorbitant que génère l’ouverture à la concurrence par la fin de la mutualisation des moyens humains, matériels et financiers du fait de la segmentation par produit, ligne, société distincte.
  • La casse sociale qu’exacerbe la concurrence, usant du dumping social comme carburant (baisse des droits).
  • Le scandale du plan de discontinuité au Fret face aux enjeux environnementaux et de réindustrialisation.
  • L’aménagement du territoire et la préservation tant des lignes de dessertes fines du territoire, des gares fret et voyageurs, des guichets et des triages.
  • L’emploi cheminot en volume et en qualité (formation dispensée…).
  • Les conditions de travail et la sécurité ferroviaire.

Les différentes questions, interpellations des parlementaires sont, pour certaines, convergentes avec les analyses de la CGT.
Pour rappel, La CGT conteste l’efficacité de la concurrence, qui ne vise qu’exclusivement à abaisser les coûts (sociaux, de production…) pour gagner en rentabilité financière. Cette logique est en totale contradiction avec les enjeux de service public et de réponse aux besoins des populations, que ce soit en matière de transport de marchandises comme de voyageurs.

La Fédération CGT des cheminots a bien entendu les réponses du candidat CASTEX devenu président.

Elle appelle les cheminots à relever la tête et à se tenir prêts à agir sur :

  • Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites.
  • La remise en cause immédiate du fonds de concours et l’abandon de l’austérité salariale.
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs.
  • Le repositionnement d’Hexafret sur les flux abandonnés, et l’exigence de réelles garanties de développement pour le fret public SNCF.
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau, au-delà du seul réseau structurant.
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.
  • L’augmentation de la dotation aux activités sociales et culturelles pour la porter à 3 % de la masse salariale des actifs et à 1 % pour les retraités, y compris pour les filiales Fret et Voyageurs.

Le nouveau président doit, sans délai, répondre aux exigences portées par la CGT.
La direction doit également apporter des réponses concrètes à la plateforme unitaire construite par l’ensemble des fédérations syndicales représentatives nationalement et déposée le 24 septembre dernier afin de :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Voter une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • Réviser la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

À l’appui des nombreuses luttes locales sur la production, menées au quotidien sur les conditions de travail, l’emploi, les salaires, le maintien de lignes, de gares, de guichets, de triages fret, la CGT réitère son exigence d’ouvrir des négociations sérieuses le plus rapidement possible sur l’ensemble des sujets évoqués.

 

CONTACT
SERVICE PRESSE 
COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
Contact presse

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LE 5 NOVEMBRE, AGISSONS POUR LA RECONNAISSANCE DU MÉTIER !

Prime de travail

| Trains

Le 5 novembre 2025, la Direction convoque une nouvelle rencontre « prime de travail », conformément aux engagements pris en avril 2025. C’est l’occasion pour tous les ASCT, quelle que soit leur activité, de peser sur ces négociations pour obtenir de réelles avancées, y compris sur les sujets du quotidien.

PRIME DE TRAVAIL : LES ASCT EXIGENT DU CONCRET !

Le projet CGT date du 7 juillet 2021. Une pétition spécifique signée massivement par les ASCT a été remise le 19 mai 2022. Depuis, la CGT maintient la pression et poursuit la bataille qu’elle a engagée. Cette juste revendication est plus que jamais d’actualité. La Direction doit répondre à la forte attente que ce mouvement a suscitée.

La première rencontre du 11 juin 2025, placée sous la surveillance des ASCT à l’appel de la CGT, a permis de faire un état des lieux sur la situation actuelle et sur les propositions. Le projet CGT (fusion S1-S2 + nouvelle rubrique mettant en valeur la reconnaissance ainsi que la technicité du métier en y incorporant une base garantie d’une valeur de 150 euros par mois) permettrait une hausse substantielle de la prime de travail afin de la porter à environ 820 euros par mois, dont plus de 500 euros garantis.

POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS MOBILISER ?

Les actions collectives (rassemblements, pétitions, demandes d’audience, DCI…) payent et ont déjà permis d’arracher l’ouverture des négociations, le 11 juin. Aussi, cette date du 5 novembre est une nouvelle étape au cours de laquelle la Direction aura la tâche d’apporter des réponses concrètes. Des conclusions de haut niveau doivent être mises sur la table sans tarder !

EN SE MOBILISANT MASSIVEMENT À L’APPEL DE LA CGT, NOUS

  • défendons collectivement l’objectif d’une prime de travail revalorisée et garantie POUR TOUS LES ASCT ;
  • exigeons la fusion des éléments 3 et 4 (S1-S2) sur le taux le plus élevé ;
  • exigeons une prime de travail transverse à toutes les activités et fondée sur un socle unique intégrant la sécurité.

LA CGT APPELLE TOUS LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE LE 5 NOVEMBRE PROCHAIN ET À PARTICIPER AUX INITIATIVES EN PROXIMITÉ IMPULSÉES PAR LES SYNDICATS CGT LOCAUX.

SOYONS CONVAINCUS QUE SEUL LE RAPPORT DE FORCE PERMETTRA D’ARRACHER DE NOUVEAUX CONQUIS SOCIAUX.

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