Fédération CGT des Cheminots


LE FERROVIAIRE PUBLIC N’A PAS BESOIN D’UN « GESTE », IL A BESOIN D’UN PLAN DE RELANCE !

Déclaration G.Darmanin

| Espace presse

La dernière sortie médiatique du ministre des comptes publics concernant la SNCF est à l’image du reste : cynique, hors de propos et inconséquente.

La Fédération CGT des Cheminots a, quant à elle, des propositions simples, atteignables et construites.

1) L’abandon du système pervers de « dividende » versé par SNCF Voyageurs à SNCF Réseau. SNCF Voyageurs doit employer tous ses moyens à l’amélioration de la qualité du service public (présence humaine dans les gares et les trains, renforcement de la maintenance, création de réserves de personnels et de matériels pour tendre vers le « 0 défaillance »). L’Etat a décidé des investissements supplémentaires après plusieurs rapports pointant l’insuffisance des financements publics, il doit apporter lui-même les moyens de ses décisions. Par ailleurs, cela contribuera à rééquilibrer un peu la compétition avec le mode routier qui ne paye pas son infrastructure.

2) La dette ferroviaire de l’Etat, constituée principalement sur les décisions des gouvernements successifs d’équiper le territoire en LGV, doit être reprise intégralement. Les marges ainsi dégagées pour SNCF Réseau lui permettraient de ne pas dégrader la maintenance pour réaliser les travaux, et ainsi d’améliorer la qualité du service public au quotidien.

3) Les voyageurs doivent être incités à voyager à nouveau en train. L’Etat doit apporter des ressources nouvelles aux Régions pour qu’elles baissent le tarif des abonnements, un droit au voyage pour l’accès aux vacances pour tous doit être créé avec une réduction forte sur un aller-retour annuel compensé par l’Etat, un plan spécifique d’aménagement du territoire pour accroître l’offre doit être mis en place pour les petites lignes afin de renforcer leur attractivité, et la subvention d’exploitation des TET (qui ne doit plus être ponctionnée sur le TGV) doit être augmentée afin de rouvrir des liaisons transversales et de relancer les trains de nuit.

4) Un grand plan de relance du transport ferroviaire public de marchandises doit être levé par gagner un report modal massif et réduire ainsi les gaz à effet de serre émis par le pays. La CGT publiera prochainement des propositions précises dans ce domaine.

Les usagers et les cheminots ne demandent pas l’aumône, ils attendent un plan concret de relance à la hauteur des ambitions sociales, environnementales et des soutiens dont bénéficient déjà les autres modes.

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UN SCANDALE PASSÉ SOUS SILENCE

Santé et conditions de travail

| Tract

En coulisses, l’empoisonnement à grande échelle des cheminots continue.

La santé de milliers de cheminots est menacée et la direction refuse d’éradiquer toutes sources d’amiante.

Elle tente de taire le scandale.

Sur le périmètre du GPU SNCF, le bilan du 1er semestre 2025 est édifiant : 34 cheminots ont été reconnus en maladie professionnelle consécutive à l’inhalation de poussières d’amiante. Beaucoup d’autres sont en attente de reconnaissance. Plus de 720 décès ont été reconnus en seulement 20 ans.

SNCF se rend coupable d’inaction et s’expose à une reconnaissance de sa faute inexcusable en qualité d’employeur dans de très nombreuses situations.

DES FUSIBLES EMPOISONNÉS

Dans sa communication du 26 septembre 2025, la direction alerte l’ensemble du personnel concernant le risque des portes fusibles noirs SP38/SP58 LEGRAND contenant de l’amiante.

Le problème semble venir de nulle part et pourtant comme en atteste le relevé de conclusion de la DCI du 28 août 2025 portée par la CGT, un rapport de mission de repérage commandité par la SNCF à l’entreprise TUV SUD France indique que les SP38 et 58 ont été détectés comme matériaux dangereux contenant de l’amiante dès 2023, confirmé en 2024.

L’utilisation des SP 38 et 58 est prohibée, pourtant la direction continue de faire la sourde oreille et ne prend pas de mesures suffisantes pour protéger
totalement les cheminots.

La direction du Groupe avait bien connaissance des faits depuis plus de deux ans et n’a rien fait. L’absence de communication sur les mesures conservatoires à mettre en place pour la protection des salariés est mortelle.

La CGT a redoublé ses interventions durant tout l’été pour faire appliquer un protocole de prévention pour les cheminots et pour que cette problématique soit traitée à son degré d’importance prioritaire : rédaction d’un rapport préventif adressé à l’inspection du travail, DCI, droits d’alerte pour danger grave et imminent.

La CGT cheminots continue de dénoncer :

  • Des mesures conservatoires tardives et insuffisantes,
  • L’absence de recensement clair des installations dangereuses,
  • Le manque d’informations fiables données à l’ensemble des cheminots et des prestataires,
  • Un mépris total de la santé des cheminots.

Les derniers éléments partagés avec la société LEGRAND, dévoilent que de nombreux équipements électriques autres que les SP38 et 58 contenant de l’amiante continuent d’être livrés.

La CGT revendique :

  • La suppression du risque par un plan et un programme de retrait systématique des portes fusibles SP38/SP58, par une entreprise certifiée
  • Un recensement exhaustif des installations et repérages effectués par un opérateur certifié amiante et des divers équipements électriques pouvant contenir de l’amiante.
  •  Un arrêt total des interventions sur l’ensemble des installations électriques, pour les cheminots et les prestataires, tant que le doute n’est pas levé : maintenance, vérification, mise en conformité, astreinte, travaux …
  • Un recensement nominatif de tous les cheminots exposés, avec fiches d’exposition et suivi médical renforcé/post-exposition.

INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES
MILLIERS DE CHEMINOTS REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS DE PERDRE LA VIE
EN LA
GAGNANT !
GAGNONS SUR NOS
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LE 6 NOVEMBRE 2025, LES CHEMINOT·E·S RETRAITÉ·E·S EN ACTION !

| Retraités UFR

Les Premiers ministres se succèdent, mais la politique reste la même. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026 version Lecornu, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, aggrave les mesures d’austérité pour les plus démunis et les retraités.

Mêmes recettes, mêmes effets. Les retraité·e·s demeurent au cœur des attaques.

Partant du principe que les retraité·e·s ont un niveau de vie élevé, que leur taux d’épargne progresse et que les pensions auraient fortement augmenté entre 2021 et 2025, ce sont à elles et eux de fournir des efforts pour amoindrir le déficit de la Sécurité sociale, alors que depuis l’arrivée de Macron, en 2017, les retraité·e·s ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler ! Pas de revalorisation des pensions du régime général en 2026 ! Revalorisation de 0,4 % en dessous de l’inflation jusqu’en 2030 !

Ces mesures s’ajouteront au gel de la retraite complémentaire Agirc- Arrco imposé par le Medef, qui préfère acheter 3 milliards d’euros d’actions dans les entreprises Airbus, Safran et Thalès pour l’armement, avec les cotisations des salarié·e·s.

Au-delà du gel des pensions en 2026, ce sont l’ensemble des prestations sociales qui ne seront pas revalorisées ainsi que le barème des impôts. Les conséquences vont être dramatiques pour certains retraité·e·s qui deviendront imposables et ne pourront donc plus bénéficier de certaines aides réservées aux ménages non imposables.

Pour financer le pseudo-décalage de l’application de la réforme des retraites 2023, le gouvernement Lecornu impose une nouvelle désindexa-tion des retraites sur l’inflation. En 2027, les pensions seront revalorisées de 0,9 point en dessous du niveau de l’inflation !

La santé des retraité·e·s menacée avec ce projet de loi pour une économie de 7 milliards d’euros

Le gouvernement souhaite doubler le montant des franchises médicales et la participation forfaitaire ainsi que le plafond annuel (de 50 à 100 euros). Il remet aussi en cause le statut affection longue durée (ALD) en le recen-trant uniquement sur les pathologies nécessitant des soins importants. Autant de mesures qui vont contraindre nombre de retraité·e·s à réfléchir fortement avant d’engager des soins ou un suivi médical.

Une nouvelle fois, ce projet de budget consacre un transfert de prestations de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé, qui sont appelées à verser une contribution supplémentaire de 1 milliard d’euros. Des mesures qui vont à nouveau conduire les complémentaires santé et mutuelles à augmenter leur montant de cotisations. Le nombre de retraité·e·s sans complémentaire santé (700 000 aujourd’hui) risque encore d’augmenter.

Alors que le vieillissement de la population est un fait avéré et que la prise en charge de la perte d’autonomie est un défi à relever dès maintenant, aucune mesure d’ampleur n’est inscrite dans ce projet de loi. Les personnes âgées en perte d’autonomie sont encore les grandes oubliées du gouverne-ment. Comble du scandale, le gouvernement a décidé de simplifier le cumul emploi-retraite pour permettre aux retraité·e·s de travailler et ainsi améliorer leurs revenus !

Ce projet de loi 2026 constitue une attaque sans précédent contre notre Sécurité sociale, contre les droits des retraité·e·s.

Les plus hauts revenus et les entreprises sont à nouveau épargnés et pourront continuer à bénéficier de niches fiscales très avantageuses, à verser des dividendes faramineux aux actionnaires, à être exonérés de cotisations sociales et à bénéficier d’aides publiques sans contreparties. D’autant plus dangereux que le gouvernement Lecornu envisage d’ouvrir des discussions sur l’avenir même de notre Sécurité sociale, son financement mais aussi de remettre le sujet des retraites à la table des négociations.
Aux mesures gouvernementales s’ajoutent les mesures de la direction de la SNCF.

Ainsi, elle a décidé unilatéralement de supprimer le suivi post-professionnel amiante dans les cabinets médicaux SNCF, livrant les retraité·e·s à eux-mêmes et bien souvent sans solution de suivi, quand, dans le même temps, de nombreux cabinets médicaux sont menacés de fermeture.

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour les cheminot·e·s actif·ive·s fait peser une menace sur la survie des mutuelles cheminotes et le niveau des cotisations pour les retraité·e·s, mais aussi sur la pérennité des prestations spécifiques non pérennes bénéficiant majoritairement aux retraité·e·s.
Oui, il est possible de maintenir et de développer notre régime spécial de protection sociale en l’ouvrant à l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ferroviaire, comme il est possible de développer et financer une Sécurité sociale répondant aux besoins de la population en termes de niveau de retraite, de prise en charge de la maladie, de la perte d’autonomie…

C’est une question de choix politique. 88 milliards d’euros, c’est le montant des exoné-rations de cotisations sociales accordées aux entreprises ; 211 milliards d’euros, c’est l’ensemble des aides publiques accordées aux entreprises ; et 80 milliards d’euros par an sont envoyés dans les paradis fiscaux. Ces sommes permettraient largement de couvrir l’ensemble des dépenses actuelles de la Sécurité sociale, de développer l’hôpital public, de créer des centres de santé publics permettant à l’ensemble de la population d’avoir accès aux soins, de prendre en charge la perte d’autonomie, d’assurer un niveau de retraite décent, de partir à la retraite à 60 ans…

Le 6 novembre 2025, avec les organisations de retraités CGT, Solidaires, FSU, CFE CGC, CFTC, FGR, Ensemble solidaires et LSR, mobilisons-nous massivement pour exiger :

  • la revalorisation de toutes les pensions de 10 % ;
  • l’augmentation de 300 euros pour les petites retraites (Mico) ;
  • l’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen ;
  • la garantie de 75 % du salaire à la retraite ;
  • le droit à la santé et l’accès aux soins pour toutes et tous ;
  • l’abrogation de la réforme des retraites 2023 et le retour à la retraite à 60 ans et des départs anticipés pour les métiers pénibles ;
  • le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.

TOUS ENSEMBLE,
RETRAITÉ·E·S, SALARIÉ·E·S, JEUNES, PRÉCAIRES,
LE JEUDI 6 NOVEMBRE 2025,
PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MANIFESTATIONS.

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NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : IL FAUT RÉPONDRE AUX REVENDICATIONS !

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean CASTEX remplacera Jean-Pierre FARANDOU à la tête du groupe SNCF.

La Fédération CGT continue d’exiger des actes forts dans l’intérêt des cheminots et du service public ferroviaire.

Les deux auditions de Jean CASTEX au Sénat et à l’Assemblée nationale ont confirmé les alertes émises de longue date par la CGT concernant :

  • Le financement de l’infrastructure, plus largement du système ferroviaire, qui repose de manière injuste sur le travail des cheminots et la hausse des tarifs pour l’usager (fonds de concours).
  • Le coût exorbitant que génère l’ouverture à la concurrence par la fin de la mutualisation des moyens humains, matériels et financiers du fait de la segmentation par produit, ligne, société distincte.
  • La casse sociale qu’exacerbe la concurrence, usant du dumping social comme carburant (baisse des droits).
  • Le scandale du plan de discontinuité au Fret face aux enjeux environnementaux et de réindustrialisation.
  • L’aménagement du territoire et la préservation tant des lignes de dessertes fines du territoire, des gares fret et voyageurs, des guichets et des triages.
  • L’emploi cheminot en volume et en qualité (formation dispensée…).
  • Les conditions de travail et la sécurité ferroviaire.

Les différentes questions, interpellations des parlementaires sont, pour certaines, convergentes avec les analyses de la CGT.
Pour rappel, La CGT conteste l’efficacité de la concurrence, qui ne vise qu’exclusivement à abaisser les coûts (sociaux, de production…) pour gagner en rentabilité financière. Cette logique est en totale contradiction avec les enjeux de service public et de réponse aux besoins des populations, que ce soit en matière de transport de marchandises comme de voyageurs.

La Fédération CGT des cheminots a bien entendu les réponses du candidat CASTEX devenu président.

Elle appelle les cheminots à relever la tête et à se tenir prêts à agir sur :

  • Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites.
  • La remise en cause immédiate du fonds de concours et l’abandon de l’austérité salariale.
  • L’arrêt définitif du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs.
  • Le repositionnement d’Hexafret sur les flux abandonnés, et l’exigence de réelles garanties de développement pour le fret public SNCF.
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau, au-delà du seul réseau structurant.
  • L’adoption immédiate de mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.
  • L’augmentation de la dotation aux activités sociales et culturelles pour la porter à 3 % de la masse salariale des actifs et à 1 % pour les retraités, y compris pour les filiales Fret et Voyageurs.

Le nouveau président doit, sans délai, répondre aux exigences portées par la CGT.
La direction doit également apporter des réponses concrètes à la plateforme unitaire construite par l’ensemble des fédérations syndicales représentatives nationalement et déposée le 24 septembre dernier afin de :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Voter une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • Réviser la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

À l’appui des nombreuses luttes locales sur la production, menées au quotidien sur les conditions de travail, l’emploi, les salaires, le maintien de lignes, de gares, de guichets, de triages fret, la CGT réitère son exigence d’ouvrir des négociations sérieuses le plus rapidement possible sur l’ensemble des sujets évoqués.

 

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LE 5 NOVEMBRE, AGISSONS POUR LA RECONNAISSANCE DU MÉTIER !

Prime de travail

| Trains

Le 5 novembre 2025, la Direction convoque une nouvelle rencontre « prime de travail », conformément aux engagements pris en avril 2025. C’est l’occasion pour tous les ASCT, quelle que soit leur activité, de peser sur ces négociations pour obtenir de réelles avancées, y compris sur les sujets du quotidien.

PRIME DE TRAVAIL : LES ASCT EXIGENT DU CONCRET !

Le projet CGT date du 7 juillet 2021. Une pétition spécifique signée massivement par les ASCT a été remise le 19 mai 2022. Depuis, la CGT maintient la pression et poursuit la bataille qu’elle a engagée. Cette juste revendication est plus que jamais d’actualité. La Direction doit répondre à la forte attente que ce mouvement a suscitée.

La première rencontre du 11 juin 2025, placée sous la surveillance des ASCT à l’appel de la CGT, a permis de faire un état des lieux sur la situation actuelle et sur les propositions. Le projet CGT (fusion S1-S2 + nouvelle rubrique mettant en valeur la reconnaissance ainsi que la technicité du métier en y incorporant une base garantie d’une valeur de 150 euros par mois) permettrait une hausse substantielle de la prime de travail afin de la porter à environ 820 euros par mois, dont plus de 500 euros garantis.

POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS MOBILISER ?

Les actions collectives (rassemblements, pétitions, demandes d’audience, DCI…) payent et ont déjà permis d’arracher l’ouverture des négociations, le 11 juin. Aussi, cette date du 5 novembre est une nouvelle étape au cours de laquelle la Direction aura la tâche d’apporter des réponses concrètes. Des conclusions de haut niveau doivent être mises sur la table sans tarder !

EN SE MOBILISANT MASSIVEMENT À L’APPEL DE LA CGT, NOUS

  • défendons collectivement l’objectif d’une prime de travail revalorisée et garantie POUR TOUS LES ASCT ;
  • exigeons la fusion des éléments 3 et 4 (S1-S2) sur le taux le plus élevé ;
  • exigeons une prime de travail transverse à toutes les activités et fondée sur un socle unique intégrant la sécurité.

LA CGT APPELLE TOUS LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE LE 5 NOVEMBRE PROCHAIN ET À PARTICIPER AUX INITIATIVES EN PROXIMITÉ IMPULSÉES PAR LES SYNDICATS CGT LOCAUX.

SOYONS CONVAINCUS QUE SEUL LE RAPPORT DE FORCE PERMETTRA D’ARRACHER DE NOUVEAUX CONQUIS SOCIAUX.

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LICENCIEMENT SUITE À INAPTITUDE, UN CAUCHEMAR QUI SE MATÉRIALISE !

Accord de branche

| Trains

Après des simulacres de discussions avec l’UTPF (Medef du rail), dans le cadre de négociations de branche, les organisations syndicales étaient appelées à se prononcer sur trois accords (Inaptitude pour les personnes exécutant des TCS, Frais de santé-Prévoyance, Emploi et Formation professionnelle). Focus sur un accord proposé : l’inaptitude. La CGT n’apposera pas sa signature et propose, le cas échéant, de s’opposer à cet accord.

À ce jour, dans l’entreprise, les ASCT font partie des personnels qui exercent des tâches critiques de sécurité (TCS). Ils sont soumis à diverses contraintes, dont la VAS. Lorsqu’il y a malheureusement des cas d’inapti-tude définitive au poste, l’employeur a une obligation de reclassement des cheminots concernés. Mais l’accord proposé par le patronat va bouleverser les règles et enfoncer un coin dans les garanties sociales.

LE LICENCIEMENT POUR SEULE RÉPONSE À L’INAPTITUDE !

L’accord met en évidence le peu de considération qu’a le patronat à l’encontre des cheminots. Concrètement, pour les ASCT, en cas de transfert vers une entreprise ferroviaire privée ou une filiale (après la période neutre des 15 mois), qu’ils soient contractuels ou sous statut, les conséquences sont désastreuses et d’une violence inouïe.
En effet, sous couvert de protéger les entreprises ferroviaires privées de « lourdeurs administratives », le traitement des inaptes est brutal et définitif.

Le licenciement… Ainsi, les agents déjà victimes d’une visite d’aptitude sécurité aux critères ultrarigides seront les jouets d’un accord violent à la main du patronat.

Au vu de ces éléments, la Fédération CGT des cheminots refuse de signer l’accord. S’il était validé par d’autres organisations syndicales, ce serait un blanc-seing offert au patronat avec des conséquences dramatiques pour les ASCT.

LA CGT revendique la garantie de l’emploi et le maintien de la rémunération.

ENSEMBLE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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UN LOGEMENT POUR TOUS ! TOUS POUR LE LOGEMENT !

Rassemblement du 13 novembre

| Actions

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement. Que l’on soit locataires ou propriétaires, l’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires ne suivent pas.

Toutes et tous devant le siège de la SNCF le 13 novembre !

Pouvoir d’achat des cheminots

Depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %. Les loyers ont augmenté de 16,3 % en moyenne. Le parc logement d’ICF Habitat appartient aux cheminotes et cheminots. Il a été construit grâce au 1 % de leur force de travail. Le patrimoine a fondu de 35 % en 20 ans. Le personnel de la plateforme logement diminue (-25 % en 10 ans).

Utilisation du logement pour le dumping social ?

Un cheminot transféré dans une entreprise privée n’aurait plus accès au patrimoine des cheminots en cas de besoin de changement de logement !
L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !

Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !

Quel que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot(e)s. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots et ne pas perdre de PEEC.

Première victime : les jeunes…

De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre à Reims, Lille, Orléans, Le Mans… et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.

La Direction affiche pourtant « ses bons résultats » : elle satisfait 1 attribution pour 3 demandes en Île-de-France… Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

Les cheminots ont aussi des évolutions dans leur vie.

Mariage, naissance, divorce, famille recomposée, retraite, les cheminots n’échappent pas aux statistiques… Les besoins en termes de logement existent tout au long de la vie.

Le parc logement doit tenir compte de ces évolutions. Il faut qu’ICF construise des logements (F2, F3, F4, F5, F6) qui correspondent aux besoins des cheminots et non du « marché ».

Les délais d’attribution de logement ont considérablement augmenté ! (Passant de 4 à 14 mois en 20 ans pour un nombre de demandes similaires.) Trop de demandes de logement sont en cours ; elles doivent être satisfaites !

Nous serons tous retraités, nous sommes tous concernés. Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

Des solutions existent : la SNCF est largement bénéficiaire depuis de nombreuses années. Elle doit investir dans le logement, que ce soit dans la construction, la réhabilitation, mais aussi accorder des augmentations des salaires, neutraliser les augmentations de loyers, augmentater les aides…).

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ve·s soient maintenu·e·s dans leur logement ou relogé·e·s sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·e·s, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT LE JEUDI 13 NOVEMBRE
À SAINT-DENIS À 13H !

ENSEMBLE, PLUS FORTS, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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LA CGT S’OPPOSE À L’INSÉCURITÉ SOCIALE !

| Les conditions sociales

Plusieurs mois de discussions sur le volet « sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels » de la branche ferroviaire ont conduit à la proposition par le patronat (UTPF) de 3 accords aux conséquences dévastatrices.

Certaines organisations syndicales ont d’ores et déjà validé le projet en apposant leur signature.

La CGT a fait valoir son droit d’opposition à ces accords et exige un nouveau Statut pour tous les cheminots.

Jamais les attaques n’ont été aussi brutales, contre les droits ainsi que les garanties collectives et individuelles des cheminots de la branche.

Face à ces offensives patronales, la CGT refuse de placer les cheminots sur le « reculoir ».

NON A UN ACCORD « INAPTITUDE SECURITE » ACCÉLERATEUR DE LICENCIEMENTS

Cet accord met en danger les droits fondamentaux des cheminots et menace la sécurité de l’ensemble du secteur ferroviaire.

Il appuie l’absence de garantie quant au maintien du salaire pour les cheminots qui accomplissent des tâches de sécurité autres que celles de conducteur, lorsqu’ils sont jugés inaptes sécurité.

Les indemnités temporaires prévues pour les conducteurs en situation d’inaptitude sécurité provisoire se révèlent nettement inférieures à ce qui existe aujourd’hui pour la majorité d’entre eux, ce qui laisse présager d’un nivellement
par le bas.

Aucune mesure réelle de prévention n’est reprise.

L’obligation de reclassement qui relève de la responsabilité de l’employeur, est transférée à France Travail pour la recherche d’emploi.

Loin de protéger les cheminots il accélère les licenciements en facilitant des procédures rapides sans attendre l’épuisement des recours devant la Commission Ferroviaire d’Aptitude (CFA).

Ainsi il prévoit une procédure simplifiée en 4 semaines alors même que le délai moyen de recours est de plusieurs mois.

Pourtant 2 organisations syndicales l’ont validé sans réserve. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD FORMATION QUI LAISSE SUR LE CARREAU LES CHEMINOTS !

L’accord permet aux employeurs de détourner les financements de la formation et de restreindre nos droits. Il met la formation au service des restructurations et des suppressions d’emplois.

Les employeurs sont seuls à décider des formations, de leurs conditions d’accès et des cheminots qui peuvent y accéder.

L’accord prévoit une revalorisation supra légale de 10 % de la rémunération des apprentis sur des métiers visés par les employeurs, ce qui, concrètement, ne modifie rien pour la grande majorité d’entre eux puisque c’est déjà la pratique. C’est un coup d’esbrouffe.

La reconnaissance salariale et professionnelle des formations ? Oubliée ! L’accord va même jusqu’à renforcer les clauses de dédit de formation en faveur des employeurs.

Cet accord nuit gravement aux droits individuels et collectifs : captation des fonds de financement, détournement du CPF pour financer des formations qui sont à la charge de l’entreprise, réduction de la formation à un simple outil de gestion des emplois et facilitation de mise en place de plans sociaux…

Pourtant, 2 organisations syndicales ont validé sans réserve cet accord. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD D’EXTINCTION DU RÉGIME SPÉCIAL ET DE LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE

Il y a quelques mois 3 organisations syndicales ont rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels dans le GPU SNCF. Elles affirmaient mettre en place un mécanisme (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fond de solidarité) qui leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraites.

En réalité, ce mécanisme est complétement inopérant pour les actuels retraités mais aussi pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF (Transdev par exemple).
Les cheminots cotiseraient tout au long (ou partie) de leur carrière sans jamais ouvrir de droits. Des millions d’euros sont ainsi détournés pour gaver des assurances privées.

Il renforce la contrainte faîte aux cheminots relevant du régime spécial à adhérer à une protection complémentaire conduisant à terme à la suppression des droits spécifiques du régime.

Ces mêmes organisations syndicales, UNSA ferroviaire, CFDT et SUD Rail ont pourtant réitéré leur positionnement dans la branche ferroviaire en signant un nouvel accord sans garantie de solidarité intergénérationnelle. Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux.

De plus la faible part prise en charge par « l’employeur » ainsi que la couverture réduite reprises dans l’accord de branche, risquent à terme d’entraîner un alignement par le bas dans les entreprises.

La CGT s’y oppose !

OUI À UN NOUVEAU STATUT POUR DE NOUVEAUX DROITS

La Fédération CGT des cheminots a engagé la riposte globale car lutter CONTRE tous les coups de boutoir ne suffit pas. Il est absolument nécessaire d’organiser en proximité la lutte POUR un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot avec de nouveaux droits.

LA CGT A EXIGÉ L’OUVERTURE DE NÉGOCIATION POUR :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits
  • Une grille unique des salaires et le déclenchement annuel de l’ancienneté
  • La garantie de l’emploi avec l’interdiction de licenciement
  • Des formations et un maintien de la rémunération an cas d’inaptitude sécurité
  • Des formations à la main des cheminots avec une reconnaissance salariale et professionnelle automatique
  • Une CPA/CAA pour tous les cheminots de la branche ferroviaire
  • Des mesures de prévention et de réduction de la pénibilité notamment par l’organisation du temps de travail, la réduction du temps de travail, et la mise en place d’instances de proximité

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DES LUTTES PARTOUT POUR DU CONCRET !

Info Luttes

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Info Luttes

Le contexte politique est marqué par l’entêtement du Président Macron, qui, au travers de ses choix, maintient des gouvernements successifs au service du patronat et des plus riches. Ses décisions ont soulevé une colère légitime des travailleuses et des travailleurs du pays. La CGT a porté des revendications concrètes qui se sont exprimées dans un cadre unitaire lors des mobilisations de haut niveau sur l’ensemble du territoire les 10, 18 septembre et 2 octobre dernier.

La classe politique et les médias évoquent un blocage institutionnel et une instabilité, le patronat, et singulièrement dans notre champ professionnel, poursuit ses politiques de casse et d’abaissement des droits sociaux. Les restructurations dans les établissements se poursuivent, et s’accélèrent même par endroits !

La CGT des Cheminots lutte au quotidien avec ses syndicats locaux pour s’opposer à l’ouverture à la concurrence, obtenir de nouvelles embauches au plus près des besoins, et plus largement rouvrir des lignes et des guichets, faire reconnaître les droits des cheminots et améliorer leurs conditions de vie et de travail.

SECTEUR DE LILLE

Le 09 octobre 2025, plus de 400 cheminots se sont rassemblés devant le Conseil Régional, réuni en séance plénière, pour contester le projet de fermeture massive des guichets sur la région, décidé par le Président Xavier BERTRAND. La CGT a remis plus de 8 000 pétitions d’usagers exigeant le maintien des guichets et a reçu le soutien et l’appui de plusieurs dizaines d’élus locaux et régionaux, considérant ce projet comme un non-sens pour le Service Public Ferroviaire. La lutte continue !

SECTEUR DE REIMS

Une grève massive et unitaire, impulsée par la CGT, a été déclenchée le 22 septembre dernier. Un cheminot sur deux a répondu présent dans la région pour s’opposer aux multiples réorga-nisations que tentent d’imposer les directions locales.
La CGT a obtenu des avancées notamment à l’EIC et à la Traction, sans pour autant, la Direction n’a pas répondu à l’ensemble des problé-matiques portées par les grévistes.
À ce titre, la CGT exige toujours :

  • L’arrêt immédiat des restructurations non concertées.
  • Le maintien des guichets, des escales et des parcours professionnels.
  • Des moyens humains, matériels et financiers pour assurer un Service Public de haut niveau !

SECTEUR DE TOURS

À l’appel de la seule CGT, près de 300 personnes, se sont rassemblées le 16 octobre devant le Conseil Régional avec la présence du Secrétaire Général de la Fédération CGT des Cheminots, Thierry NIER, pour s’opposer à l’allotissement du Service Voyageurs TER programmé dans le cadre du processus d’ouverture à la concurrence sur la région. De manière large, avec les citoyens, les élus locaux et régionaux, la CGT poursuit sa bataille pour un véritable Service Public du rail. À ce titre, la CGT a remis plus de 4 300 signatures dans le cadre d’une saisine citoyenne et a donc obtenu un débat au Conseil Régional. La CGT portera l’abandon de l’allotissement du service voyageur TER pour garantir un Service Public de qualité.

SECTEUR DE MONTPELLIER

Plusieurs mobilisations et actions de toutes formes ces dernières semaines menées par la CGT avec les cheminots ont permis d’arracher :

  •  Cinq emplois à l’Équipement (SE) ainsi que des requalifications de postes à la classe 4.
  • L’embauche d’une cheminote précaire arrachée à la vente, et l’amélioration des conditions de travail par la mise en place d’un roulement CGT à l’EIC, obtenues par le syndicat CGT des cheminots de Millau.
  • L’augmentation de la prime de travail pour les agents de la vente et de l’escale à Montpellier durant trois mois.
  • La CGT, en localité, est déterminée et continue à impulser des actions pour le quotidien des cheminot·e·s !

SECTEUR DE NORMANDIE

La CGT a appelé les cheminots actifs et retraités à un rassemblement pour interpeller le Conseil Régional, présidé par la droite, et contester la décision d’attribution du lot de l’Étoile de Caen à RATP-Dev, synonyme de privatisation du Service Public Ferroviaire. La détermination des cheminots est claire : Ils veulent changer la donne et peser sur le vote des élus pour cette attribution qui se tiendra le 15 décembre prochain. La CGT des cheminots appelle déjà à la grève ce jour-là.

La CGT a mis aussi en ligne une pétition à l’attention des populations et engage l’élargissement de la mobilisation auprès des élus locaux qui manifestent des craintes sur l’avenir de leurs trains !

SECTEUR DE PARIS SAINT-LAZARE

Après avoir envahi la réunion « concurrence » de la Direction, le 03 octobre, consécutive à la création de la Filiale SVCO qui exploitera la ligne L dès le 13 décembre 2026, la lutte continue.

Le mécontentement des cheminots se généralise, car la Direction de la filiale affiche clairement son ambition de baisser leurs droits sociaux, s’attaque au contenu des métiers et entend dégrader les conditions de travail. La CGT a créé les conditions de l’unité syndicale, et interpelle une fois de plus la Direction de l’entreprise en s’invitant au CSE du jeudi 16 octobre avec près de 100 cheminot·e·s.

La direction est mise sous pression, et devra s’assoir autour de la table et engager de véritables négociations.

La CGT exige :

  • Le maintien des accords durant 36 mois pour les cheminots transférés.
  • La garantie du respect des accords locaux.
  • Le maintien du Titre 1 pour les GCIF et des droits spécifiques des ASCT.
  • La garantie des métiers et de leur contenu.
  • L’accès aux activités sociales et culturelles en proximité et du CCGPF avec une dotation de l’entreprise portée à 3 % de la masse salariale.

De nombreuses luttes se construisent encore en proximité, comme à Chambéry, Grenoble et Annecy où les ASCT déposent massivement leur D2I à plus de 95 %, et sont en grève ce vendredi 17 octobre et participeront à un rassemblement devant leur Direction de Ligne pour exiger le recrutement de 24 agents !

La CGT appelle à amplifier ce processus partout, pour contraindre les Directions à faire face à leurs responsabilités et à répondre aux légitimes revendications du quotidien, que ce soit sur les conditions sociales ou pour le maintien et le développement du Service Public Ferroviaire.

DANS CETTE PÉRIODE, QUI PEUT PARAÎTRE TROUBLE,
LA CGT DES CHEMINOTS EST TOUT TERRAIN,
ET RÉSOLUMENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOT-E-S !

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LA CGT PROPOSE, LES CHEMINOTS DÉBATTENT, NOUS AGISSONS ENSEMBLE !

Info luttes

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Info Luttes

Un gouvernement vient d’être désigné pour la seconde fois par le premier ministre Sébastien LECORNU, qui a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale.
La ligne budgétaire reste inchangée : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes.

L’heure reste donc à la mobilisation et à la lutte !

→ LES PDG PASSENT, LES TRAINS ROULENT TOUJOURS !

La démission du Président Directeur Général du groupe SNCF, promu ministre du Travail, et l’attente de la nomination officielle de son remplaçant ne changent rien : les cheminots subissent toujours une politique d’austérité dévastatrice pour le service public ferroviaire !

Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF dénonçaient ensemble, dans l’appel du 18 septembre dernier, les conséquences de la poursuite aveugle de la libéralisation forcée du ferroviaire. Pour l’heure, aucun infléchissement de la politique à l’œuvre n’est annoncé : nos revendications sont donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots a déposé ce mercredi 15 octobre une DCI sur le périmètre du GPU, afin de nous permettre d’agir localement comme nationalement sur :

  •  Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • La remise en cause du fonds de concours qui prive les cheminots de perspectives d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, se matérialisant notamment par une austérité salariale ;
  • L’arrêt du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales FRET et voyageurs ;
  • Le repositionnement d’HEXAFRET sur les flux abandonnés, et de réelles garanties de développement pour le FRET public SNCF ;
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • La dotation activités sociales et culturelles à 3 % de la masse salariale des Actifs et à 1 % concernant les retraités.

→ LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Si le nouveau premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites Borne, la réalité est qu’il ne concède que le décalage de son application, de quelques mois seulement. Cela reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi, ce qui serait inacceptable !

Pour la CGT, décaler n’est pas bloquer, ni abroger. L’heure n’est ni à la retraite à point ni à la capitalisation mais à l’abrogation de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres !

Le monde du travail ne tombera pas dans le piège : la réouverture d’une conférence sur les retraites, en posant comme préalable des mesures d’économies drastiques, n’est pas de nature à donner des gages d’avancées de droits à la hauteur des revendications des salariés et des retraités.

Quant au projet de budget, comprenant notamment le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, la suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique, le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, il demeure une violente cure d’austérité.

La logique libérale ne varie pas : faire payer la crise au monde du travail, préserver le capital et tendre une nouvelle fois la main au patronat.

La CGT appelle d’ores et déjà les parlementaires à combattre toutes ces régressions, et cela devra être appuyé par la mobilisation large et massive des salariés et retraités de notre pays, dans la continuité des actions des 10 et 18 septembre et du 02 octobre.

POUR LA CGT, LE COMBAT CONTINUE
ET LA MOBILISATION S’IMPOSE :
ILS ONT RECULÉ DE QUELQUES PAS, RENVOYONS-LES DANS LES CORDES !

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13 octobre 2025

La CGT redoute « une mise à mort organisée » de cet atelier SNCF en Dordogne

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