Fédération CGT des Cheminots


Lettre ouverte à M. Jean-Pierre Farandou, président-directeur général de SNCF

| Espace presse

Monsieur le Président,

La Fédération CGT des cheminots tire le signal d’alarme : le système ferroviaire est dans une impasse (structurelle et financière) qui conduit à son affaiblissement, à des reculs sociaux sans précédent, et donc à de nouveaux épisodes de conflictualité très dure.

En France, le patronat s’est fixé l’objectif de remettre en cause tous les droits et repères collectifs des salariés. Il est secondé par le Gouvernement qui modifie la loi en conséquence et s’attaque à la protection sociale.

La branche ferroviaire a été créée dans ce contexte : contrairement aux autres conventions collectives, qui ont été écrites pour généraliser des droits arrachés dans certaines entreprises, la CCN ferroviaire est pensée par le Gouvernement et le patronat en opposition au Statut des cheminots de la SNCF et pour déconstruire les droits qu’il contient. Il en résulte une absence de négociation réelle et donc des démarches unilatérales du patronat qui ne sont pas acceptables.

Le groupe public SNCF se construit par mimétisme du fonctionnement des entreprises privées. La poursuite de l’externalisation des charges de travail, l’annonce de créations de filiales pour chaque « marché », aussi petit soit-il, ne peuvent pas conduire à un modèle social ou économique intégré. Comme dans le privé, cette atomisation de la production ne laisserait plus de place pour la carrière des salariés, leur mutation volontaire ou encore leur représentation syndicale. La régulation des effectifs se ferait par les licenciements et les démissions. Ce serait la jungle sociale !

Par ailleurs, nous voyons poindre une « anarchie organisée » entre produits, établissements et sociétés (SA), qui vise à brouiller les repères pour mieux déconstruire les droits des cheminots. Les contrats de travail des nouveaux embauchés, la liberté de ne plus appliquer la règlementation existante, de faire ses propres règles, d’organiser le dialogue social dans son coin selon ses propres choix, tout cela semble brouillon, mais procède d’une logique unique : effacer la SNCF et les cheminots. Cette désorganisation volontaire va aussi avoir de graves conséquences sur l’efficacité de la production et la sécurité du système ferroviaire. Notre mode de transport guidé sur réseau interconnecté et les exigences des usagers vis-à-vis de leur bien commun qu’est le service public sont des spécificités du système ferroviaire. On ne les apprend ni dans les écoles de commerce ni dans les start-up.

Le meilleur exemple est la situation du transport de marchandises dont la dérégulation, vantée pendant 15 ans par la direction, a provoqué un effondrement durable.

La finalité de ces évolutions est la privatisation, ce qui explique les choix du Gouvernement. La trajectoire économique du « Pacte » de 2018 n’est donc pas destinée à assurer la pérennité du système ferroviaire français, mais plutôt à imposer la profitabilité de chaque segment du groupe public pour rembourser la dette de l’État, se substituer à lui dans le financement des investissements d’infrastructures publiques, puis à aiguiser les appétits des actionnaires.

C’est d’ailleurs pourquoi le Gouvernement et la direction jugent indigne de maintenir les « petites lignes » au sein du réseau ferré national en les transférant à d’autres gestionnaires, ne se préoccupant plus de leur avenir.

Dans la situation actuelle, la crise sanitaire masque un certain nombre de mécontentements, les cheminots ne distinguent pas encore très bien quel avenir leur est réservé, mais les évolutions du quotidien accroissent déjà le malaise et la colère.

La direction, que ce soit au niveau de la branche ou dans le groupe public unifié, démultiplie les concertations, notamment sur le cadre social, mais nous ne constatons aucune évolution au fil des réunions, alors même que les SA poursuivent leur tâche de décomposition des règles existantes.

La direction a signé récemment un accord sur le dialogue social avec toutes les organisations syndicales. Nous constatons quelques mois plus tard que la hiérarchie des normes entre négociations de groupe et de société n’est déjà plus respectée. Alors que le sujet du cadre social de groupe n’est pas encore bouclé, les SA convoquent déjà leurs propres bilatérales avec l’objectif de réduire les droits des cheminots. Les discussions sont d’autant plus nombreuses que les décisions sont déjà prises (abrogation du dictionnaire des filières, suppression de la grille et des notations, donc liquidation du Statut). Cela ne laisse aucun espace pour intégrer les revendications des cheminots portées par la CGT (nombre de métiers, hausse des salaires minimums, sécurité de l’emploi, grille salariale basée sur la reconnaissance des diplômes et de l’ancienneté, etc.)

La Fédération CGT des cheminots a donc décidé qu’elle ne participerait plus à ce qui s’apparente de plus en plus à une mascarade. Nous l’avons toujours dit : dans un contexte de forte dégradation de l’ambiance dans l’entreprise, les négociations doivent produire des effets positifs mesurables par les cheminots dans leur quotidien. Nous en sommes loin.

La direction rassure le Gouvernement et les cheminots passent manifestement au second plan. Pour la CGT, ils doivent redevenir la priorité, car ce sont eux qui produisent quotidiennement le service public ferroviaire. Ils l’ont montré pendant la crise sanitaire et n’en ont retiré que mépris du Gouvernement.

Renouer le dialogue, la confiance et regagner l’efficacité de la production ne se fait pas uniquement par des discours ou des concertations, mais bien par des négociations apportant satisfaction aux revendications.

Pour rappel, nous considérons que les cheminots ont besoin de réponses positives concernant principalement trois axes :

  • Les questions budgétaires, particulièrement leurs volets « emploi » et « salaires » ;
  • L’organisation de la production, les conditions de travail, et l’avenir des activités de transport de marchandises, de transport de voyageurs, et de l’infrastructure ;
  • Le futur statut social (à l’échelle du groupe et de la branche), le maintien des facilités de circulation pour les actifs et les retraités.

Les tensions et conflits ne pourront que croître en l’absence d’actes significatifs sur ces sujets, car les cheminots agiront avec la CGT pour ne pas rester dans la situation actuelle.

Si la CGT sait prendre ses responsabilités lors des négociations, elle sait aussi les prendre pour gagner par la lutte le déblocage de situations insupportables pour les cheminots.

Dans l’attente de vous lire, recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.

Laurent BRUN
Secrétaire Général

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LES CONDUCTEUR·TRICE·S D’INTERCITÉS NE FONT PAS L’AUMÔNE !

| Traction

Une délégation CGT a été reçue lors d’une seconde bilatérale d’Intercités, le 22 octobre dernier. Une fois encore, et alors que des négociations sont en cours au niveau national, la Direction campe sur ses positions et persiste à vouloir créer une prime « d’activité », en dehors du référentiel TT0009 de la prime traction de la SA Voyageurs.

Rappel : la Direction prépare le démantèlement en règle de la SA Voyageurs, en séparant les SLO (services librement organisés) des services conventionnés. Ce découpage entraîne le détachement d’Intercités (IC) de la direction TGV, une nouvelle étape vers la désintégration du service public ferroviaire et la mise en concurrence accrue des activités voyageurs.

Ce découpage entraîne mécaniquement des baisses de rémunération du fait de la dédicace des ADC à un produit train unique. Au-delà du caractère contre-productif de ces allotissements, la Direction cherche à effacer l’unicité du métier et les mécanismes de rémunération communs.

Pour la CGT, qui porte un projet de refonte en grand de la prime de traction pour justement éviter ce type de déconvenue, les mesures proposées sont inacceptables.

Des rustines destinées à dissimuler les effets néfastes de la réorganisation

La direction Intercités confirme mettre en place, au 1er avril 2026, dans le cadre du rattachement des conducteurs à l’activité, une prime traction supplémentaire pour les trains de voyageurs en matériel du parc ordinaire non réversible à deux taux !

  • Taux 1 : train de jour = 4,00 euros brut.
  • Taux 2 : train de nuit = 8,00 euros brut.

Cette prime supplémentaire aurait vocation à être remplacée progressivement par la prime ST à l’arrivée du matériel Oxygène (équipé du dispositif EAS).
Ce bricolage de la prime de traction a pour unique but de faire passer la pilule de ces nouveaux roulements en compensant à quelques euros près les pertes de rémunération associées.

En désimbriquant les roulements dès le SA26, la Direction crée les conditions de la monotonie des journées de service et de la rigidification de la production. En effet, dans certains territoires, la population cheminote est déjà réduite et la multi-activité est indispensable pour assurer un service public de qualité.

Pire, alors que ces roulements sont mis en place dès le mois de décembre, la Direction n’envisageait mettre en place ce dispositif qu’en avril, certainement pour tester la résilience de son personnel ou celle de ses interlocuteurs…

Pour la CGT, les sujets de rémunération relèvent de la SA Voyageurs, non des activités. C’est à la direction de la Traction de traiter le sujet de façon transverse, sans contourner les référentiels.

Notre projet de prime traction permet une meilleure rémunération du travail des conductrices et conducteurs quels que soient l’entité ou les découpages dogmatiques du patronat à la tête de l’entreprise. Ensemble, exigeons :

  • une simplification et amélioration du système ;
  • une sécurisation de la rémunération ;
  • une augmentation et revalorisation de la prime ;
  • une prise en compte dès la première minute de la présence horaire ;
  • une reconnaissance de la technicité et de la pénibilité.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à se mobiliser et à exiger une prime traction CGT !

SEUL LE RAPPORT DE FORCE NOUS FERA GAGNER !

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QUAND LE CAPITAL VEUT EXPLOITER LES SALARIÉ•ES JUSQU’À LA NAUSÉE !

Télétravail

| Maîtrise et cadres UFCM

En mépris total de la dignité humaine, deux députés de droite en mal de reconnaissance ont fait adopter en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, deux amendements dans le cadre du PLFSS pour 2026 afin d’autoriser les médecins à prescrire du télétravail à la place d’un arrêt maladie !

L’arrêt maladie est un droit essentiel conquis par les salarié·e·s. Il a pour objectif de protéger la santé de la travailleuse ou du travailleur durant sa convalescence, tout en garantissant le maintien du salaire pendant cette période. Ces amendements dogmatiques soulèvent plusieurs problématiques : ils traduisent une méfiance à l’égard des salarié·es et une défiance envers la légitimité du corps médical, et constituent une attaque frontale contre notre protection sociale ainsi que le droit du travail !

LE TEMPS DU SOIN N’A PAS À ÊTRE TRANSFORMÉ EN TEMPS DE TRAVAIL !

Sous-entendre qu’un·e salarié·e peut travailler tout en étant malade est injurieux : il remet en cause la probité et l’intégrité des travailleur·euse·s en souffrance et des médecins qui prescrivent les arrêts ! En outre, attaquer les arrêts maladie, c’est attaquer notre salaire socialisé, c’est-à-dire ce que nous finançons collectivement par nos cotisations. La Sécurité sociale, dont nous fêtons cette année les 80 ans, n’est pas une « charge », c’est une richesse ! Ce projet revient à détourner nos droits pour servir les intérêts patronaux, dans une tentative honteuse de monétisation de la souffrance des salarié·es !

LA SANTÉ DES CHEMINOT·ES N’EST PAS À VENDRE !

Les ingénieur·es, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont particulièrement concernés : explosion du temps de travail, alourdisse-ment de la charge mentale, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, stress, sursollicitation par l’employeur pendant les repos et les congés… Les cheminot·e·s n’en peuvent plus ! Mais cette situation n’est pas inéluctable : rassemblé·e·s et déterminé·e·s, avec l’UFCM-CGT, reprenons la main pour construire un service public ferroviaire à visage humain !

La CGT et son UFCM revendiquent un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garantissant la dignité des cheminot·e·s par le biais d’un cadre social, de conditions de travail et de salaires de haut niveau !

LES FEMMES ET LES HOMMES, PAR LEUR FORCE DE TRAVAIL,
CRÉENT LES RICHESSES ! LUTTONS POUR QU’ELLES SERVENT LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE,
LA PROTECTION SOCIALE ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES CHEMINOT·ES
PLUTÔT QUE LES APPÉTITS FINANCIERS DU PATRONAT !

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SEG SOUS TENSION, CONDITIONS SOUS PRESSION !

LE 19 NOVEMBRE, GAGNONS NOS REVENDICATIONS !

| Équipement

Alors que la réunion du 14 octobre dernier, convoquée par la direction RH de SNCF Réseau à la suite des nombreux conflits engagés dans les chantiers SE, n’a pas permis de déboucher sur des engagements de la Direction, celle-ci décide de reconvoquer la CGT le 19 novembre prochain. À cette occasion, la CGT appelle les cheminots des SEG à se mobiliser par la grève !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière. Aujourd’hui, au regard de la situation à SNCF Réseau, ce conflit tend à s’élargir à plusieurs régions et pourrait se généraliser si des annonces et propositions concrètes ne sont pas faites rapidement.
Dans ce contexte, la CGT joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue social. L’audience déposé en juillet et notre participation à la bilatérale du 14 octobre ont permis de porter les revendications d’une majorité de cheminots tous collèges confondus. Alors qu’une nouvelle rencontre est programmée le 19 novembre, la CGT attend cette fois-ci des réponses concrètes en matière de reconnaissance salariale au regard du niveau important d’exigence et d’expertise de ces métiers. Les problématiques liées aux formations, aux astreintes, aux parcours profession-nels et au manque de moyens matériels doivent également trouver des solutions rapides.
Alors que plusieurs établissements mettent en oeuvre des mesures d’entrave au droit de grève en modifiant les tableaux de service pour tenter d’éteindre la contestation, la CGT appelle les cheminots des SEG à agir collectivement le 19 novembre pour obtenir :

  • une meilleure reconnaissance de la technicité avec la création d’une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels ;
  • un accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • une accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • un accès à la PR22 pour chaque agent en fin de carrière, avec son équivalence pour les contractuels ;
  • la requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste ;
  • une politique volontaire en termes d’emploi par :
    • la réalisation de toutes les embauches notifiées en 2025,
    • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ,
    • la recréation des équipes RR là où elles ont disparu, leur renforcement, tout en réinternalisant la charge de travail et réaliser toute la MPC ;
  • une meilleure prise en compte de l’astreinte par :
    • le maintien des périmètres actuels d’astreinte sans les augmenter,
    • la revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire,
    • la revalorisation de la prime de sortie d’astreinte,
    • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants ; et enfin,
  • le renforcement de la formation par :
    • l’amélioration du cursus de formation initiale,
    • la réinternalisation des formations,
    • la remise en place de stages de perfectionnement en écoles et en établisse-ments, y compris avec des moniteurs sur le terrain,
    • l’abandon des formations en e-learning,
    • la mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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EXPOSITION AU PLOMB, LA DIRECTION COMPLICE PAR NÉGLIGENCE !

Santé et conditions de travail

| Tract

Les directions persistent à minimiser les risques de l’exposition au plomb.

Les conséquences pour la santé des cheminots et leurs familles sont pourtant bien concrètes.

En proximité, dans les chantiers, dans les ateliers, les syndicats CGT exigent des mesures de protection à la hauteur du danger.

Le plomb, largement utilisé par le passé, continue de mettre en péril la santé des cheminots au quotidien.

Sa présence dans nos environnements de travail est une réalité : on le retrouve non seulement dans les ouvrages d’art, mais aussi dans les ateliers, dans les gares et dans de nombreux bâtiments.

L’exposition à ce métal toxique ou à ses multiples déclinaisons (peintures, enduits…) n’est jamais anodine : elle peut provoquer de graves intoxications, des troubles neurologiques, des atteintes irréversibles au système nerveux
et des maladies chroniques.

Le plomb se loge partout : dans la poussière, sur les équipements, dans les voitures, sur nos vêtements de travail, conduisant à des effets dramatiques sur la santé des cheminots mais aussi de leurs familles.

Face à cette situation, la direction SNCF préfère fermer les yeux : pas de transparence sur la présence de plomb, pas d’analyses régulières, pas de matériel de protection adéquat, pas d’arrêt des travaux sur les sites contaminés.

Cette négligence volontaire met en danger la santé des cheminots et celle de leurs familles !

UN SCANDALE SANITAIRE RÉVÉLÉ AU GRAND JOUR

Sur le périmètre de la direction technique de la SA Réseau, après de nombreuses actions menées par la CGT, la SNCF a finalement été obligée de publier un rapport d’évaluation du risque.

Les conclusions sont claires : les cheminots ont pu être exposés à une contamination, et le danger persiste, que ce soit par l’inhalation de poussières ou par le simple contact avec les ouvrages d’art et les mains courantes situés le long de nombreux accès aux voies.

Le rapport souligne également que ces poussières sont particulièrement volatiles, qu’elles se dispersent aisément via les vêtements et se propagent dans les moyens de transport utilisés.

Malgré tout, la direction continue de refuser la mise en place de mesures de protection adaptées pour les cheminots et leurs familles.

Combien d’autres chantiers, gares et ateliers sont concernés ? Combien de cheminots ont été exposés ?

La Fédération CGT des cheminots ne se contente pas de sonner l’alerte. Elle organise les cheminots dans ses syndicats de site pour exiger des directions la mise en place immédiate de mesures de protection.

Nous exigeons :

  •  La suppression de toutes les sources d’exposition au plomb et la décontamination des lieux ou matériaux directement ou indirectement (voitures…) concernés.
  • L’arrêt des travaux sur les sites ou matériaux contaminés.
  • Une cartographie claire des zones à risque.
  • La mise en place de véritables protections : équipements adaptés, analyses médicales régulières, formation des cheminots.
  • Le suivi médical de tous les cheminots qui ont été exposés au risque d’empoisonnement.
  • La création de CPSSCT (Comités de proximité en matière de Santé et conditions de travail) pour veiller à la mise en place de mesures efficaces et adaptées aux chantiers et aux cheminots concernés.

Nous invitons tous les cheminots à s’informer dans les syndicats de site et à rejoindre la CGT, comme l’ont déjà fait des milliers de cheminots.

NE RESTONS PAS SILENCIEUX FACE À LA MISE EN DANGER ORGANISÉE !
ENSEMBLE,
DÉFENDONS NOTRE
DROIT À TRAVAILLER SANS RISQUER NOTRE VIE

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LES DRH CHANGENT MAIS PAS LES REVENDICATIONS !

GT National SUGE

| Services communs

Mercredi 29 octobre, une délégation CGT a été reçue dans le cadre d’une rencontre bilatérale par la nouvelle directrice des ressources humaines de la Sûreté Ferroviaire.
Au-delà des présentations d’usage, la CGT en a profité pour porter les revendications des Cheminotes et Cheminots de la SUGE.

Alors que la situation, dans les équipes SUGE et à la SNCF en général, se dégrade du fait de l’ouverture à la concurrence, que les effectifs disparaissent petit à petit pour laisser la place à des équipes réduites, alors que les sujets
de déroulement de carrière, de rémunération et de reconnaissance des qualifications sont au point mort, la CGT s’est rendue à cette rencontre avec la volonté de poser des revendications.

  •  Un déroulement de carrière au niveau des engagements des agents sur le terrain, avec le passage à la classe 4 de tous les chefs de mission.
  • L’intégration de la prime de port d’arme dans la prime de travail avec la création d’une prime de travail spécifique SUGE.
  • La mise en place d’un accord sur l’organisation du temps de travail en lien avec le métier afin de respecter l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
  • La création de postes de fin de carrière.

Après cette liste non exhaustive la CGT en a profité pour rappeler son opposition à la casse de l’emploi annoncée dans les pôles GU des DZS parisiennes et la création d’une plateforme commune dans l’unique but de faire
de la productivité.
La CGT est également intervenue sur la cure d’austérité mise en place depuis la fin des JO avec une réduction des effectifs et une trajectoire emploi inquiétante et à contre-courant des faits sûreté et de sabotage qui explosent
sur le territoire.
Le cadre de cette réunion n’a pas permis d’obtenir des réponses aux sujets posés et nécessitera de nouvelles interpellations.

La CGT interviendra dans les prochaines semaines sur le sujet de la contractualisation et de l’avenir des métiers de la sûreté ferroviaire.

On ne lâche rien !

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GCIF : POURSUIVONS ET AMPLIFIONS NOS REVENDICATIONS !

| Trains

La pétition revendiquant l’instauration d’une indemnité mensuelle forfaitaire pour les GCIF se poursuit. Son mécanisme assurant une augmentation de 20% par rapport à l’indemnité journalière actuelle ainsi que son versement garanti répond à la demande des GCIF.
Par cette initiative revendicative la CGT impose le débat. Désormais, la Direction doit y répondre !

Le CTN Train (Collectif Technique National Train) réunit régulièrement ses équipes militantes de la RP afin de traiter spécifiquement et collectivement les revendications des GCIF dans un contexte social incertain et dégradé. En
effet, l’ouverture à la concurrence se profile pour certains et est une réalité pour d’autres. Dans ce cas, la direction profite de cet état de fait pour s’attaquer au contenu métier et à la rémunération des GCIF. La CGT demeure opposée à cette vision mortifère pour les droits des salariés et pour le service public ferroviaire. Elle est dans ce contexte la seule organisation syndicale à être force de proposition.

L’augmentation de la Prime de travail pour tous les ASCT ainsi que l’évolution de l’indemnité journalière pour les GCIF vers une indemnité mensuelle forfaitaire s’inscrivent dans ces pas.

Ainsi, depuis le 4 juillet 2025, la CGT propose la signature d’une pétition aux GCIF revendiquant :

  •  La refonte et la revalorisation de la prime de travail des ASCT (revendication à 820 euros par mois en moyenne dont 500 euros garantis, couvrant toutes absences comme maladie, AT, SU…).
  • Le maintien du contenu sécurité du métier, ceci nous garantissant de ne pas perdre nos garanties collectives issues du métier d’ASCT et nos missions au profit d’autres polyvalents et non rémunérés.
  • La modification de l’indemnité journalière en indemnité mensuelle forfaitaire Transilien revalorisée à hauteur de 20%.

Avec environ 300 signatures, cette pétition impose à la Direction d’ouvrir de réelles négociations. Pour autant, sa posture hermétique nécessite d’élever le rapport de force pour conquérir de nouveaux droits.

Cette démarche met en évidence la politique de rémunération de Transilien et de la SNCF en général. L’indemnité journalière a été mise en place il y a quelques années pour atténuer (sans effacer) la perte des RHR. Or tandis que le coût de la vie a explosé, les augmentations que ce soit générales de salaire ou des EVS n’ont pas suivi ces mouvements inflationnistes. La
direction a alors incité les GCIF à « courir après les EVS ».
En toute connaissance de cause, elle a omis de traiter la fragilité de la rémunération.
La mise en place de la tarification unique en IDF au 1er janvier a été un premier coup, viennent désormais les annonces fracassantes des directions des filiales visant à ne prendre qu’une partie de la rémunération pour les agents transférés.

Ainsi, la revendication CGT vient contrer ces manigances en augmentant la part fixe pour les GCIF. La pétition CGT est au service des GCIF, et met en exergue que l’engagement collectif est un gage pour faire bouger les lignes.

POUR PESER ET GAGNER SIGNONS MASSIVEMENT
LA
PÉTITION CGT ET PARTICIPONS MAJORITAIREMENT
À
L’ACTION DE GRÈVE DU 05 NOVEMBRE
POUR LA
REFONTE ET LA REVALORISATION DE LA PRIME
DE
TRAVAIL DES ASCT

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DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Rassemblement pour le logement du 13 novembre 2025

| Actions

Dès sa création, en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot·e·s et leur famille à proximité de leur lieu de travail.
Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminot·e·s mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements, dont 97 750 relèvent du logement social en 2024. Même si le délai d’attente pour les cheminot·e·s entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger, en cause le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité·e·s logés au sein du parc SNCF sont devenus la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot·e·s actifs, mais aussi et surtout pour louer les logements du parc à des non-cheminot·e·s, dont le nombre est aujourd’hui supérieur à celui des cheminot·e·s. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot·e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent, le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui, moins de 15 % des pensionné·e·s SNCF sont logés par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20 % en 2017, ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité·e·s ! En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5 %, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finances 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5 % à 20 % au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population, et plus particulièrement des retraité·e·s. Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75 % des retraité·e·s sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.
Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problèmes, ni soucis ». Nombre de retraité·e·s propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux et payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. Bayrou à la mi-juillet, puis confir-mées et amplifiées par le gouvernement Lecornu, vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité·e·s. L’annonce du gel des pensions pour les années 2026 et 2027 puis la sous-revalorisation de 0,4 point en dessous de l’inflation de 2028 à 2030, entre autres, vont amputer leur niveau de vie et encore faire progresser le taux de pauvreté chez les retraité·e·s.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord Logement, accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité·e·s au prétexte qu’ils ne sont plus en activité. En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité·e·s à se mobiliser massivement avec les actif·ive·s pour exiger :

  • l’accès des retraité·e·s à l’ensemble du parc logement, y compris le parc dit libre, avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20 % des revenus du ménage ;
  • la possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation, avec diminution de la quittance ;
  • le maintien dans le logement au départ en retraite, sans augmentation de loyer, et le maintien du ou de la conjoint·e en cas de décès ;
  • des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement et à la perte d’autonomie ;
  • des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficultés financières et/ou perte d’autonomie ;
  • la participation des retraité·e·s aux commissions d’information et d’aide au logement.

 

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT LE 13 NOVEMBRE 2025,
À PARTIR DE 13 HEURES,
DEVANT LA DIRECTION SNCF, À SAINT-DENIS !

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POUR UNE PRIME DE TRACTION GARANTIE, SÉCURISÉE ET AUGMENTÉE !

Communiqué aux cheminots

| Traction

Dans le cadre de la préparation du troisième groupe de travail sur la prime de traction qui se déroulera le 6 novembre prochain, les organisations syndicales représentatives à la Traction se sont rencontrées le mardi 28 octobre afin de travailler sur un socle commun de revendications.

Face à une direction qui se limite, pour le moment, à exposer ses pistes de réflexion, il devient nécessaire pour nos quatre organisations syndicales d’obtenir de réels engagements !

Alors que les conductrices et conducteurs assurent chaque jour leurs missions de service public, ils/elles sont en droit d’exiger une meilleure reconnaissance de leur métier. En effet, les profonds bouleversements liés à la multiplication des appels d’offres, à la séparation par ligne et à la filialisation accentuent l’instabilité de la charge de travail, et par conséquent celle de la rémunération.

Dans ce contexte, les conductrices et conducteurs sont pleinement légitimes à revendiquer une prime traction repensée, juste et à la hauteur de leurs responsabilités.

C’est pourquoi nos organisations syndicales, malgré des revendications pouvant diverger sur certains points techniques, se rejoignent pour porter d’une seule voix l’exigence d’améliorations significatives de la prime traction, qui n’a pas évolué depuis des années, autour des principes suivants :

  • une amélioration de la prime garantie, qui ne serait plus lissée sur le mois mais à la journée. Cela permettrait de pallier les aléas de production, les évolutions de l’entreprise par la spécification, les inutilisations, les SU… qui péjorent chaque jour la rémunération des agents ;
  • une sécurisation de la prime traction, afin de limiter les pertes de rémunération en cas de maladie et en la mettant en oeuvre dès le premier jour d’arrêt ;
  • une simplification de la prime traction, afin de permettre à chaque conducteur·trice de comprendre et de suivre aisément le calcul de sa rémunération ;
  • une revalorisation de la présence horaire avec le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence au travail.

POUR NOS FÉDÉRATIONS, NOUS EXIGEONS
QUE LA DIRECTION SOIT AU RENDEZ-VOUS
LE 6 NOVEMBRE PROCHAIN !

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LA FAMILLE CHEMINOTE À NOUVEAU ENDEUILLÉE !

Accident de Thann

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce mardi 28 octobre 2025 lors de travaux sur un chantier.

Au-delà de l’enquête qui devra déterminer les circonstances de ce tragique accident, c’est la politique de sécurité de la SNCF qu’il faut réinterroger.

Un accident est survenu lors de la réalisation d’un chantier de remplacement de plaques béton à proximité de THANN (département du Haut-Rhin).

Un cheminot est décédé suite à la chute de l’une de ces plaques.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération alerte sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à la tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, il est plus que jamais urgent de réévaluer la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et de privilégier une organisation qui garantisse la sécurité et la cohésion des équipes. Il en va de la responsabilité de la direction.

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29 octobre 2025

La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

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