Fédération CGT des Cheminots


NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : NOUS JUGERONS SUR LES ACTES!

Président à la SNCF

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean-Pierre FARANDOU remplacera Guillaume PEPY à la tête du groupe SNCF. Comme à son habitude, la CGT restera neutre sur cette désignation puisqu’un patron est un patron. Ce qui compte, ce n’est pas sa personnalité ou son parcours, mais plutôt ses actes, les orientations qu’il donne à l’entreprise et la manière dont il traite les revendications des cheminots.

La CGT sera particulièrement attentive à la lettre de mission qui sera écrite par le Gouvernement au nouveau président.

Alors que nous dénonçons la poursuite de la casse du FRET avec la suppression de l’emblématique train des primeurs Perpignan-Rungis, le cap va-t-il changer et la Direction SNCF va-t-elle rapidement faire ce qu’il faut pour que ce train reparte ?

Alors que nous bataillons contre une absurde stratégie d’externalisation des charges de travail, particulièrement à l’Equipement, la Direction SNCF va-t-elle réinternaliser tout ce qui menace la sécurité des circulations, la qualité de production, le maintien des compétences ?

Alors que la colère des usagers et des élus locaux s’exprime fortement contre la stratégie de fermeture généralisée des points de vente (guichets, gares, ou centres ligne directe), que l’abandon du contrôle systématique à bord des trains provoque pertes commerciales et hausse de l’insécurité, la Direction SNCF va-t-elle décider de réhumaniser les gares et les trains avec du personnel cheminot stable, bien formé et soucieux du service public ?

Plus généralement, est-ce que la politique de casse de l’emploi, de précarisation, de dumping et d’austérité va se poursuivre ?

De nombreuses questions comme celles-ci vont se poser au nouveau président. La CGT est déjà en phase de lutte revendicative dans ces différents domaines avec un temps fort d’actions locales dans la semaine du 30 septembre au 4 octobre.

C’est donc bien sur les réponses de la direction que nous jugerons le nouveau président et son équipe.

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Cédric ROBERT
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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

Appel à la grève

| Action 18 septembre 2025

Le funeste projet de budget austéritaire pour le pays et les salariés nécessite une réponse forte des cheminots.

Le Gouvernement a choisi, encore une fois, de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés…

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

La CGT Cheminots, l’UNSA Ferroviaire et la CFDT Cheminots appellent donc les cheminots à se mobiliser et à agir par la grève le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

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SOUS LE TAPIS DES CHIFFRES, LA CGT SOULÈVE LES DROITS PIÉTINÉS

Pénibilité

| Les conditions sociales

Lors de la réunion du 28 août, suite à l’alerte sociale déclenchée par la CGT, la direction doit revoir les décomptes d’exposition des cheminots à la pénibilité.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction le réexamen de nombreux compteurs de pénibilité de cheminots erronés.

DES CHIFFRES MAGIQUES POUR TRANSFORMER LA PÉNIBILITÉ EN ILLUSION COMPTABLE

Le comble du mépris est certainement le fait d’ignorer ou de déconsidérer les conditions de travail pénibles des cheminots. Cela a une incidence directe sur les droits des cheminots, notamment sur les formules de cessation progressive d’activité (CAA/CPA), la majoration de prime (P1, P2, P3), l’accès aux formations ou à des métiers moins pénibles ainsi que le suivi médical renforcé, et surtout les mesures de prévention.

La direction multiplie les artifices pour siphonner les compteurs des cheminots : suppression d’une année entière du compteur pour une absence supérieure à 15 jours sur 12 mois (sauf absences dérogatoires), refus de reconnaître la pénibilité pour de nombreux métiers ou de situations métiers. Mais elle ne s’arrête pas là…

LES COMPTES NE SONT PAS BONS… DU TOUT !

Depuis plusieurs mois, le « compteur pénibilité » est visible sur les bulletins de paye. Un document a également été envoyé aux cheminots par la direction, les enjoignant à contacter leur pôle RH avant le 15 octobre s’ils constataient des erreurs dans les décomptes.

Les syndicats de site CGT ont recensé de nombreux cheminots, et singulièrement des cheminots contractuels, pour lesquels, il manquait 3, 5, 7 et jusqu’à 10 ans dans les compteurs pénibilité.

Personne n’est dupe de ces « erreurs » à dessein qui marquent une véritable politique de réduction des droits des cheminots.

CHAQUE JOURNÉE DE TRAVAIL PÉNIBLE DOIT ÊTRE RECONNUE, CHAQUE DROIT DOIT ÊTRE RESPECTÉ !

Les « erreurs » de la direction affectent directement la carrière, la santé et la rémunération des cheminots.
Ne laissons passer aucune atteinte à nos droits : la CGT a exigé des réparations immédiates et une transparence totale sur les compteurs temps d’exposition.

La direction s’est engagée formellement à y répondre en réexaminant les « compteurs pénibilité » des cheminots concernés et à étendre la période de réclamation au-delà du 15 octobre.

LA CGT INVITE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À CONTACTER SANS ATTENDRE LES SYNDICATS CGT DE SITE ET LEURS MILITANTS POUR CONNAÎTRE PRÉCISÉMENT LEURS DROITS ET LES DÉMARCHES À ENTREPRENDRE.

Rejoignez la CGT pour, ensemble, aller plus loin :

  • Exiger de véritables mesures de prévention en proximité et la création de CP SSCT (comité de proximité santé, sécurité, conditions de travail) ;
  • faire que chaque instant d’exposition à la pénibilité soit reconnu ;
  • gagner l’extension la liste des ERPA (métiers reconnus à pénibilité avérée) ;
  • imposer le respect de nos droits, l’arrêt des pratiques de la direction qui visent à siphonner les compteurs (GRH 938).

IL EST TEMPS DE PASSER À L’ACTION COLLECTIVE !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LA PROXIMITÉ, C’EST VITAL !

Protection sociale, santé et sécurité au travail

| Actions

La CGT dénonce le démantèlement de la sécurité et de la santé au travail.
Nous revendiquons la mise en place de véritables mesures de protection, avec notamment la création de CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail) au plus près des cheminots.

Jour après jour, les cheminots subissent la pression d’une politique où la rentabilité prime systématiquement sur l’humain et la protection.

Dix ans après la disparition des CHSCT, les directions de la SNCF et plus largement du secteur ferroviaire ont gravement dégradé les conditions de travail pour réaliser des économies.

Les effectifs et les formations sont toujours plus réduits, les contrôles de sécurité s’allègent au profit de gains de productivité, et les avis des instances représentatives sont purement et simplement ignorés.

Ce sont les cheminots et cheminotes qui en paient le prix fort : augmentation des accidents, épuisement professionnel, exposition à des risques non anticipés et sentiment d’abandon face à des directions plus préoccupées par les indicateurs financiers que par la vie de celles et ceux qui font rouler les trains.

Où est la prévention au regard des réalités du métier, de la pénibilité, du travail de nuit, des expositions aux produits dangereux et aux aléas climatiques (fortes chaleurs…), des défauts de matériel ou d’entretien (pistes et itinéraires) ? Les rythmes sont imposés sans concertation (roulements de service, temps de pause…), les campagnes de sensibilisation inexistantes ou menées à minima.

D’ailleurs, les directions développent davantage leur politique de répression que les campagnes de prévention contre l’usage de produits psychotropes ou le risque alcool, tout comme elle ne souhaite plus se préoccuper de reclassement des cheminots (statutaires et contractuels) déclarés « inaptes sécurité » et tente de négocier un accord, un « permis » de les licencier plus facilement. C’est tout le système de santé et sécurité au travail qui est fragilisé.

Face à cette situation, il n’y a pas d’autre voie que la mobilisation. C’est le sens de « l’alerte production » déclenchée par les syndicats CGT Cheminots sur tout le territoire. Au plus près des cheminots, la CGT a dénoncé et continue de dénoncer les conditions de travail désastreuses. En mobilisant les cheminots, elle fait plier les directions locales et bouger les lignes.

Il faut exiger la restauration des droits collectifs, le retour des instances de proximité, les CP-SSCT, avec une véritable politique de prévention concertée avec les cheminots et les services médicaux et sociaux.

Pour la CGT, la sécurité des cheminots n’est pas une variable d’ajustement, c’est un droit non négociable qu’il faut défendre avec force et détermination, un droit fondamental du NSTC (nouveau Statut du travail cheminot) que revendique la CGT.

ENSEMBLE, GAGNONS LE NOUVEAU STATUT, GAGNONS LES CP-SSCT !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LE 10 SEPTEMBRE : JOURNÉE DE LA COLÈRE CHEMINOTE !

| Actions

Dans la continuité des précédents, le gouvernement actuel s’entête à imposer une cure d’austérité en faisant les poches des travailleurs et des retraités du pays.
Le patronat ainsi que les grandes fortunes sont, pour leur part, une fois de plus épargnés.

Dans la branche ferroviaire, les cheminots subissent tous les jours l’austérité budgétaire. Cela vient obérer toute capacité de développement du service public ferroviaire répondant aux besoins de la population et des chargeurs.

Les usagers du train sont, de leur côté, confrontés à des fermetures de toute nature (lignes, gares, guichets), leur confisquant l’accès à ce mode de transport. Ils doivent aussi faire face à des tarifs trop élevés, qui ne répondent pas à l’égalité de traitement sur l’ensemble du territoire.

 

La colère monte partout, du fait de politiques publiques regressives menées par les libéraux de tout poil.

 

Différents rapports démontrent que nous sommes face à un véritable gaspillage de l’argent public (211 milliards d’aides aux entreprises sans contreparties en 2023).

À la SNCF, les profits explosent, reposant sur la hausse des recettes, mais aussi et surtout sur la productivité imposée aux cheminots au quotidien.

Le contexte politique et socio-économique global transpire dans le ferroviaire, avec notamment le choix d’ouvrir le transport ferroviaire à la concurrence, d’en finir avec le recrutement au statut, et d’exploser la SNCF, entreprise publique, en plusieurs sociétés autonomes. La dernière conférence de financement matérialise aussi l’austérité budgétaire.

Ce nouvel environnement ferroviaire entraîne une colère forte dans tous les métiers, les collèges. Il crée un sentiment d’effacement dans le corps social cheminot, dû à l’externalisation des charges de travail, à la fermeture de gares, de guichets, aux suppressions d’emplois et aussi à une non-reconnaissance des métiers, qui pèsent dans la production ferroviaire. Le sujet des salaires reste également prégnant.

Après le CCN de la CGT, la Fédération CGT des cheminots a réuni son organe dirigeant ce jour.

Forte de ses propositions pour moderniser et développer le service public ferroviaire, gagner un nouveau statut du travail cheminot et des droits sociaux de haut niveau pour les cheminots actifs et retraités,

ELLE APPELLE TOUS LES CHEMINOTS À PARTICIPER MASSIVEMENT, PAR LA GRÈVE, À CETTE JOURNÉE DU 10 SEPTEMBRE, ÉTAPE D’UN PROCESSUS REVENDICATIF POUR EXPRIMER LA COLÈRE CHEMINOTE !

Soucieuse de rassembler l’ensemble des cheminots, la Fédération CGT va proposer une rencontre des fédérations cheminotes dans les prochains jours.

 

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE CASE À COCHER !

| Exploitation

Sous couvert de mise en conformité avec le droit européen et de modernisme avec une digitalisation forcenée, la sécurité est sacrifiée sur l’autel de l’ouverture à la concurrence.

Pour faciliter le dumping, 95 % des règles de sécurité existantes sont en passe d’être supprimées avec la mise en oeuvre de la STI-OPE (règlement européen). Depuis juin 2025, avec les nouvelles prescriptions en matière de communication (bulletin d’ordre), la sécurité est suspendue à une case à cocher

DE GRAVES CONSÉQUENCES POUR LA SÉCURITÉ.

Il n’existe aucun cas dans la réglementation où la réception d’un CBA n’est prescrite sans la marche à vue. Pourtant, avec le nouveau formulaire IN 37 CBA, la marche à vue n’est plus automatiquement prescrite : elle devient optionnelle. Une case doit être cochée pour la prescrire. C’est également le cas pour le franchissement de guidon d’arrêt ou de TLC à damier.

C’est un changement profond dans l’établissement du formulaire, une inversion totale dans le mode opératoire pour laquelle la direction n’a même pas pris la peine d’organiser de formations sérieuses et suffisantes pour une appropriation complète et continue par les cheminots de ces nouvelles prescriptions.

Ainsi, au moindre oubli de l’agent circulation ou du conducteur, les conséquences sont et seront gravissimes.

DES MESURES INSUFFISANTES POUR DES FAITS CRIANTS.

Cette évolution dans la réglementation a déjà entraîné des événements de sécurité graves dans de nombreuses régions, avec des risques de talonnage d’aiguille, de « rattrapage » ou de « prise en écharpe ».

Pour remédier à ce danger, les directions concernées par les incidents de sécurité ont fait pré-cocher l’ensemble des cases des carnets d’ordre CBA. Un pansement sur une jambe de bois, une solution de moindre coût qui ne règle rien sur le fond. Sur ODICEO (outil de dématérialisation des formulaires), les directions des EIC indiquent que la case « marche à vue » est cochée automatiquement.

Cependant, la digitalisation accrue de la sécurité, qui tend à se généraliser, participe à accentuer les possibilités d’erreurs en dépossédant les agents circulation et les conducteurs d’une partie de la procédure et de leur savoir-faire. Ces mesures, insuffisantes et en plus différentes selon les régions, selon les métiers (conducteurs ou agents circulation) ou encore selon les vecteurs de transmission (papier, téléphone, radio ou digital), bref, un gros foutoir.

La direction ne doit plus continuer à nier l’évidence pour satisfaire ses ambitions de productivité.

Aussi, nous exigeons un moratoire sur ces nouvelles procédures.
Nous revendiquons :

  • Une réelle formation initiale sur ces nouvelles prescriptions, et pas une simple information ou une formation en e-learning ;
  • Une formation continue d’au moins 5 jours par an pour les agents de conduite ;
  • L’intégration de journées de formation continue dans les organisations de travail pour les agents de circulation (OTS ou journées programmées pour les cheminots affectés à la réserve) ;
  • Une uniformisation des procédures et des formulaires de communication ou d’ordre de franchissement, avec par exemple la mention de « marche à vue » automatiquement intégrée sur le formulaire de franchissement CBA ;
  • La mise en cohérence d’ODICEO.

Pour la CGT, la sécurité des circulations, des cheminots et des usagers n’est pas une option à cocher.
Elle est impérative et absolue. Elle est non négociable !

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UN LOGEMENT POUR TOUS ! TOUS POUR LE LOGEMENT !

Rassemblement le 10 septembre 2025

| Action Logement du 10 septembre 2025

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement. Que l’on soit locataires ou propriétaires, l’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires ne suivent pas.
Toutes et tous devant le siège de la SNCF le 10 septembre !

Pouvoir d’achat des cheminots

Depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %. Les loyers ont augmenté de 16,3 % en moyenne. Le parc logement d’ICF Habitat appartient aux cheminotes et cheminots. Il a été construit grâce au 1 % de leur force de travail. Le patrimoine a fondu de 35 % en 20 ans. Le personnel de la plateforme logement diminue (-25 % en 10 ans).

Utilisation du logement pour le dumping social ?

Un cheminot transféré dans une entreprise privée n’aurait plus accès au patrimoine des cheminots en cas de besoin de changement de logement !

L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !

Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !

Quel que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot(e)s. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots et ne pas perdre de PEEC.

Première victime : les jeunes…

De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre à Reims, Lille, Orléans, Le Mans… et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an

La Direction affiche pourtant « ses bons résultats » : elle satisfait 1 attribution pour 3 demandes en Île-de-France… Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

Les cheminots ont aussi des évolutions dans leur vie.

Mariage, naissance, divorce, famille recomposée, retraite, les cheminots n’échappent pas aux statistiques… Les besoins en termes de logement existent tout au long de la vie.

Le parc logement doit tenir compte de ces évolutions. Il faut qu’ICF construise des logements (F2, F3, F4, F5, F6) qui correspondent aux besoins des cheminots et non du « marché ».

Les délais d’attribution de logement ont considérablement augmenté ! (Passant de 4 à 14 mois en 20 ans pour un nombre de demandes similaires.) Trop de demandes de logement sont en cours ; elles doivent être satisfaites !

Nous serons tous retraités, nous sommes tous concernés. Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

Des solutions existent : la SNCF est largement bénéficiaire depuis de nombreuses années. Elle doit investir dans le logement, que ce soit dans la construction, la réhabilitation, mais aussi accorder des augmentations des salaires, neutraliser les augmentations de loyers, augmenter les aides…).

 

LA CGT EXIGE :

  • Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  •  La suppression des surloyers.
  • Une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ve·s soient maintenu·e·s dans leur logement ou relogé·e·s sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·e·s, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT LE MERCREDI 10 SEPTEMBRE À SAINT-DENIS À 13H !
ENSEMBLE, PLUS FORTS, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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CANICULE : LES RÉPONSES DE LA DIRECTION

Alerte production

| Traction

Au regard d’une recrudescence des dégradations constatées des conditions d’acheminement et de couchage dans les résidences Orféa, la Fédération CGT des cheminots a interpellé, par courrier, la direction de SNCF Voyageurs le 8 juillet dernier.

À la suite de ce courrier d’interpellation qui mettait en exergue la réalité vécue par les personnels roulants, à savoir :

  • des conditions d’hébergement ne permettant pas de prendre un repos récupérateur : chambres étouffantes, literies vétustes, espaces communs surchauffés ;
  • des délogements subis à la dernière minute, éloignés des gares et des lieux de travail ;
  • une absence totale d’anticipation, alors que le sujet avait été traité en amont des JOP 2024, la Fédération a reçu une réponse de la direction SNCF le 21 juillet.

Dans cette lettre de réponse, la Direction indique partager certains constats de la CGT et a apporté les éléments suivants :

  • 70 % des résidences sont équipées de climatisation, et les sites de Toulouse, Lyon Perrache, Montparnasse, Nantes et Ambérieux devraient être équipés prochainement ;
  • pour les autres, des protocoles sont en place avec des ventilateurs et fontaines à eau à disposition ;
  • triplement des engagements budgétaires sur 2024 et 2025 pour améliorer la qualité de l’hébergement ;
  • changement de toutes les literies ;
  • installation de douches et sanitaires dans les résidences où il y avait des manquements ;
  • changement des serrures…

Au-delà de cette liste de mesures, qui démontre que les cheminots, avec la CGT, ont raison de continuer à revendiquer l’amélioration des conditions de travail, nous obtenons l’engagement d’une vigilance accrue sur les délogements et une priorité donnée aux personnels roulants dans les résidences ou hébergements proches des lieux de prise et de fin de service. Cependant, certaines interpellations et problèmes restent encore sans réponse.
Aussi, la CGT exige :

  • des conditions de repos dignes, toute l’année, dans toutes les résidences Orféa ;
  • aucun délogement, sauf cas d’extrême urgence ;
  • des investissements immédiats pour garantir climatisation, literie de qualité et espaces communs décents ;
  • une réelle concertation avec les représentants du personnel pour chaque projet d’hébergement.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE TOUS LES AGENTS À PRÉVENIR LES MEMBRES CGT DES CSSCT EN CAS DE MANQUEMENT ET, LE CAS ÉCHÉANT, À FAIRE VALOIR LEURS DROITS !

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REFONTE DE LA PRIME TRACTION, CONTINUONS À AGIR !

Prime de Traction

| Traction

La situation à la Traction ces derniers mois conforte l’idée que le système actuel de prime traction est à bout de souffle mais surtout, qu’il péjore les rémunérations des conducteurs-trices.

Il est grand temps d’imposer un nouveau système.

Après avoir conçu un nouveau système, avec des mécanismes de calcul simples et clairs, la CGT, avec l’appui du rapport de force, essaie de convaincre du bienfondé de son projet auprès des autres organisations syndicales et des dirigeants de l’entreprise. La clé de voute de cette nouvelle prime de traction est la prime de base garantie (PBG), qui permettrait de répondre dans un premier temps à une juste rémunération que ce soit pour :

  • Les travaux avec de longues périodes de fermeture de lignes comme par exemple avec les NR.
  • Les problèmes temporaires de sureffectifs comme par exemple à Voyages dus au retard du TGV M.
  • Les problèmes d’habilitation EM ou connaissances lignes comme par exemple pour les CRLEL ou lors des montées en roulement non-anticipée.
  • Les « Stops circulations » par suite d’alertes météorologiques comme par exemple pendant la période estivale (incendies, orages, canicules…), etc.

Toutes ces situations génèrent des « Inuts » et donc une diminution significative de la rémunération des conducteurs alors qu’ils n’en sont nullement responsables.

Avec le projet de prime traction CGT et l’instauration d’une PBG, chaque journée où un ADC ne serait pas utilisé à la conduite d’un train serait automatiquement rémunérée à 32,63 euros (contre actuellement 15,46 euros). Il en serait de même en cas de maladie ou d’inaptitude. Ce système serait donc beaucoup plus protecteur qu’il ne l’est aujourd’hui.

Avec la PBG, les ADC ne se verraient plus infliger de fortes variations dans leurs rémunérations comme cela peut l’être aujourd’hui. Cela mettrait également fin à certaines situations angoissantes générées par l’utilisation des conducteurs.

Les conducteurs payent aujourd’hui les pots cassés de la politique de l’entreprise et de ses orientations plus que discutables.

Ces dernières années, l’augmentation de la productivité et l’ajout de responsabilités supplémentaires sans aucune revalorisation salariale ont généré une baisse de la rémunération par rapport au travail fourni par les ADC. C’est bien là toute la perversité du système actuel !

Indexer la Prime traction sur le nombre de kilomètres effectués n’a aujourd’hui plus aucun sens. Il faut donc y mettre fin et en imposer un plus juste !

Pour la CGT, ce n’est pas une utopie que de réclamer justice après toutes ces années où les activités ont fait les poches des ADC.

L’instauration d’un système de PBG n’est qu’une facette du nouveau système de prime de traction travaillé et proposé par la CGT.

La CGT revendique que le temps passé en tête des trains et les responsabilités conférées aux conducteurs soient reconnus et justement rémunérés.

La prochaine table ronde avec la direction sur ce sujet se tiendra le 24 septembre prochain.

C’est pourquoi, dès à présent, nous invitons chaque conducteur à faire part de son mécontentement auprès de sa direction et à se tenir prêt à agir dans les semaines à venir.

Conducteurs, rapprochez-vous d’un militant de la CGT et venez calculer votre prime de traction CGT.

C’EST PAR LEUR ACTION ET LEUR DETERMINATION QUE LES CONDUCTEURS OBTIENDRONT JUSTICE !

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