Fédération CGT des Cheminots


LA CGT S’OPPOSE À L’IMPOSTURE

Accord chômage partiel de longue durée

| Fédération

Le patronat de la branche ferroviaire (UTP), soutenu par l’UNSA et la CFDT, tente de jeter des milliers de cheminots au chômage pour une longue durée.

Véritable aubaine pour les employeurs, un accord de branche aurait des conséquences gravissimes pour les cheminots et l’activité ferroviaire.

La fédération CGT des cheminots ne signera pas cet accord et ne le laissera pas passer en exerçant son droit d’opposition.

Dans les périodes de crise, la stratégie patronale est toujours la même. Elle consiste à exacerber et à manipuler les craintes des salariés pour créer une forme d’acceptation du moins-disant social.

L’UTP instrumentalise le contexte économique pour orchestrer un « chantage à l’emploi » avec un dispositif de chômage partiel entièrement à sa main.

UN ACCORD POUR UN BLANC-SEING DE TRÈS, TRÈS LONGUE DURÉE

Un accord de branche sur un dispositif de chômage partiel de longue durée permet aux employeurs de se soustraire à l’obligation de négociations dans chaque entreprise.

Jusqu’en juin 2025, les employeurs de la branche ferroviaire pourraient ainsi imposer unilatéralement aux cheminots un chômage jusqu’à 50 % du temps de travail pendant 24 mois, soit 12 mois de chômage.

L’accord permettrait également à l’employeur de se contenter de verser aux cheminots un revenu réduit aux indemnités minimales légales.

Les cheminots percevraient uniquement 70 % de leur rémunération horaire brute, sans EVS, sans prime.

La prime de fin d’année ou le 13e mois seraient également revus.

Sous couvert de l’accord, l’employeur n’aurait plus la moindre obligation de négocier en entreprise pour améliorer cette indemnisation.

Alors que les cheminots subissent le gel de leur salaire et la baisse de leur pouvoir d’achat, un tel dispositif viendrait entériner de nouveaux reculs.

Cependant, l’accord du patronat ne loge pas tout le monde à la même enseigne.

Il n’impose rien aux salariés dirigeants et aux actionnaires et se contente de préconisations creuses sans aucune contrainte.

Les salariés dirigeants et les actionnaires pourraient toujours bénéficier de dividendes et autres augmentations salariales pendant qu’ils imposeraient aux cheminots une baisse de leurs revenus.

AUCUNE GARANTIE EN MATIÈRE D’EMPLOI MAIS UNE BOÎTE DE PANDORE

L’accord de branche n’apporte aucune garantie en matière d’emploi pour les cheminots en activité, mais aussi pour les cheminots en chômage partiel.

D’ailleurs, un décret précise qu’un employeur qui a recours à ce dispositif peut licencier un salarié placé en chômage partiel sans même avoir à rembourser les aides de l’État.

Prétendre que l’accord de branche permet une garantie réelle de l’emploi est donc une imposture.

Dans plusieurs branches professionnelles, les dispositifs de « chantage à l’emploi » mis en oeuvre par les employeurs ont finalement conduit à des licenciements massifs, malgré les baisses de revenus et les reculs sociaux subis par les salariés.

L’accord de l’UTP a les mêmes ressorts que ces dispositifs, il ouvrirait la même boîte de pandore dans la branche ferroviaire.

UNE CASSE SOCIALE LOURDE DE CONSÉQUENCES

L’indemnité perçue par les cheminots en chômage partiel est exclue de l’assiette des cotisations et contributions sociales.

Le chômage partiel et donc l’absence de cotisations sur une longue durée (12 mois jusqu’en 2025) auraient, selon les différents régimes, des répercussions très importantes sur les retraites et le montant des pensions.

Ce n’est pas tout, cet accord aurait aussi des conséquences sur l’action sociale et les activités sociales et culturelles dont le financement repose sur la masse salariale des cheminots.

LES DROITS DES CHEMINOTS DU GPU DANS LE VISEUR

Avec un acharnement féroce, le patronat de la branche ferroviaire vise également, au travers de cet accord, à détruire les droits protecteurs des cheminots du GPU.

Un accord de branche institutionnaliserait la possibilité pour la direction du GPU de balayer, sans plus aucune contrainte, les dispositions réglementaires et statutaires qui garantissent l’emploi et le maintien du salaire de plus de 140 000 cheminots contractuels et au statut.

Dès lors, il n’est pas surprenant que les organisations syndicales qui ont préparé l’éclatement de la SNCF et la fin du recrutement au statut, en accompagnant la réforme ferroviaire de 2014, fassent aujourd’hui la promotion de ce dispositif patronal.

Enfin, cet accord consacre la possibilité pour l’employeur de prendre des mesures unilatérales notamment sur le niveau de rémunération garanti, sans aucune obligation de négociation.

UNE MANNE FINANCIÈRE POUR DÉTRUIRE L’ACTIVITÉ FERROVIAIRE

Avec ce dispositif de chômage partiel, les employeurs recevraient de l’État plus de 85 % de la totalité des indemnités versées aux cheminots.

Une véritable aubaine pour les employeurs qui trouvent là un financement supplémentaire pour accélérer leur politique de réduction d’effectifs en organisant les creux de charge et en accélérant les réorganisations destructrices.

Pour la fédération CGT des cheminots, l’État doit réorienter et augmenter ses investissements pour développer le Service Public Ferroviaire plutôt que de financer sa destruction.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à exiger les moyens pour le Service Public Ferroviaire et à s’opposer aux politiques soutenues par ceux qui entendent se gaver sur leur dos !

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE 2020 VOTONS ET FAISONS VOTER CGT AUX ÉLECTIONS AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION

VOTER CGT, C’EST LUTTER !

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LES CONDUCTEUR·TRICE·S D’INTERCITÉS NE FONT PAS L’AUMÔNE !

| Non classé

Une délégation CGT a été reçue lors d’une seconde bilatérale d’Intercités, le 22 octobre dernier. Une fois encore, et alors que des négociations sont en cours au niveau national, la Direction campe sur ses positions et persiste à vouloir créer une prime « d’activité », en dehors du référentiel TT0009 de la prime traction de la SA Voyageurs.

Rappel : la Direction prépare le démantèlement en règle de la SA Voyageurs, en séparant les SLO (services librement organisés) des services conventionnés. Ce découpage entraîne le détachement d’Intercités (IC) de la direction TGV, une nouvelle étape vers la désintégration du service public ferroviaire et la mise en concurrence accrue des activités voyageurs.

Ce découpage entraîne mécaniquement des baisses de rémunération du fait de la dédicace des ADC à un produit train unique. Au-delà du caractère contre-productif de ces allotissements, la Direction cherche à effacer l’unicité du métier et les mécanismes de rémunération communs.

Pour la CGT, qui porte un projet de refonte en grand de la prime de traction pour justement éviter ce type de déconvenue, les mesures proposées sont inacceptables.

Des rustines destinées à dissimuler les effets néfastes de la réorganisation

La direction Intercités confirme mettre en place, au 1er avril 2026, dans le cadre du rattachement des conducteurs à l’activité, une prime traction supplémentaire pour les trains de voyageurs en matériel du parc ordinaire non réversible à deux taux !

  • Taux 1 : train de jour = 4,00 euros brut.
  • Taux 2 : train de nuit = 8,00 euros brut.

Cette prime supplémentaire aurait vocation à être remplacée progressivement par la prime ST à l’arrivée du matériel Oxygène (équipé du dispositif EAS).
Ce bricolage de la prime de traction a pour unique but de faire passer la pilule de ces nouveaux roulements en compensant à quelques euros près les pertes de rémunération associées.

En désimbriquant les roulements dès le SA26, la Direction crée les conditions de la monotonie des journées de service et de la rigidification de la production. En effet, dans certains territoires, la population cheminote est déjà réduite et la multi-activité est indispensable pour assurer un service public de qualité.

Pire, alors que ces roulements sont mis en place dès le mois de décembre, la Direction n’envisageait mettre en place ce dispositif qu’en avril, certainement pour tester la résilience de son personnel ou celle de ses interlocuteurs…

Pour la CGT, les sujets de rémunération relèvent de la SA Voyageurs, non des activités. C’est à la direction de la Traction de traiter le sujet de façon transverse, sans contourner les référentiels.

Notre projet de prime traction permet une meilleure rémunération du travail des conductrices et conducteurs quels que soient l’entité ou les découpages dogmatiques du patronat à la tête de l’entreprise. Ensemble, exigeons :

  • une simplification et amélioration du système ;
  • une sécurisation de la rémunération ;
  • une augmentation et revalorisation de la prime ;
  • une prise en compte dès la première minute de la présence horaire ;
  • une reconnaissance de la technicité et de la pénibilité.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à se mobiliser et à exiger une prime traction CGT !

SEUL LE RAPPORT DE FORCE NOUS FERA GAGNER !

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QUAND LE CAPITAL VEUT EXPLOITER LES SALARIÉ•ES JUSQU’À LA NAUSÉE !

Télétravail

| Maîtrise et cadres UFCM

En mépris total de la dignité humaine, deux députés de droite en mal de reconnaissance ont fait adopter en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, deux amendements dans le cadre du PLFSS pour 2026 afin d’autoriser les médecins à prescrire du télétravail à la place d’un arrêt maladie !

L’arrêt maladie est un droit essentiel conquis par les salarié·e·s. Il a pour objectif de protéger la santé de la travailleuse ou du travailleur durant sa convalescence, tout en garantissant le maintien du salaire pendant cette période. Ces amendements dogmatiques soulèvent plusieurs problématiques : ils traduisent une méfiance à l’égard des salarié·es et une défiance envers la légitimité du corps médical, et constituent une attaque frontale contre notre protection sociale ainsi que le droit du travail !

LE TEMPS DU SOIN N’A PAS À ÊTRE TRANSFORMÉ EN TEMPS DE TRAVAIL !

Sous-entendre qu’un·e salarié·e peut travailler tout en étant malade est injurieux : il remet en cause la probité et l’intégrité des travailleur·euse·s en souffrance et des médecins qui prescrivent les arrêts ! En outre, attaquer les arrêts maladie, c’est attaquer notre salaire socialisé, c’est-à-dire ce que nous finançons collectivement par nos cotisations. La Sécurité sociale, dont nous fêtons cette année les 80 ans, n’est pas une « charge », c’est une richesse ! Ce projet revient à détourner nos droits pour servir les intérêts patronaux, dans une tentative honteuse de monétisation de la souffrance des salarié·es !

LA SANTÉ DES CHEMINOT·ES N’EST PAS À VENDRE !

Les ingénieur·es, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont particulièrement concernés : explosion du temps de travail, alourdisse-ment de la charge mentale, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, stress, sursollicitation par l’employeur pendant les repos et les congés… Les cheminot·e·s n’en peuvent plus ! Mais cette situation n’est pas inéluctable : rassemblé·e·s et déterminé·e·s, avec l’UFCM-CGT, reprenons la main pour construire un service public ferroviaire à visage humain !

La CGT et son UFCM revendiquent un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garantissant la dignité des cheminot·e·s par le biais d’un cadre social, de conditions de travail et de salaires de haut niveau !

LES FEMMES ET LES HOMMES, PAR LEUR FORCE DE TRAVAIL,
CRÉENT LES RICHESSES ! LUTTONS POUR QU’ELLES SERVENT LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE,
LA PROTECTION SOCIALE ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES CHEMINOT·ES
PLUTÔT QUE LES APPÉTITS FINANCIERS DU PATRONAT !

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SEG SOUS TENSION, CONDITIONS SOUS PRESSION !

LE 19 NOVEMBRE, GAGNONS NOS REVENDICATIONS !

| Équipement

Alors que la réunion du 14 octobre dernier, convoquée par la direction RH de SNCF Réseau à la suite des nombreux conflits engagés dans les chantiers SE, n’a pas permis de déboucher sur des engagements de la Direction, celle-ci décide de reconvoquer la CGT le 19 novembre prochain. À cette occasion, la CGT appelle les cheminots des SEG à se mobiliser par la grève !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière. Aujourd’hui, au regard de la situation à SNCF Réseau, ce conflit tend à s’élargir à plusieurs régions et pourrait se généraliser si des annonces et propositions concrètes ne sont pas faites rapidement.
Dans ce contexte, la CGT joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue social. L’audience déposé en juillet et notre participation à la bilatérale du 14 octobre ont permis de porter les revendications d’une majorité de cheminots tous collèges confondus. Alors qu’une nouvelle rencontre est programmée le 19 novembre, la CGT attend cette fois-ci des réponses concrètes en matière de reconnaissance salariale au regard du niveau important d’exigence et d’expertise de ces métiers. Les problématiques liées aux formations, aux astreintes, aux parcours profession-nels et au manque de moyens matériels doivent également trouver des solutions rapides.
Alors que plusieurs établissements mettent en oeuvre des mesures d’entrave au droit de grève en modifiant les tableaux de service pour tenter d’éteindre la contestation, la CGT appelle les cheminots des SEG à agir collectivement le 19 novembre pour obtenir :

  • une meilleure reconnaissance de la technicité avec la création d’une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels ;
  • un accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • une accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • un accès à la PR22 pour chaque agent en fin de carrière, avec son équivalence pour les contractuels ;
  • la requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste ;
  • une politique volontaire en termes d’emploi par :
    • la réalisation de toutes les embauches notifiées en 2025,
    • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ,
    • la recréation des équipes RR là où elles ont disparu, leur renforcement, tout en réinternalisant la charge de travail et réaliser toute la MPC ;
  • une meilleure prise en compte de l’astreinte par :
    • le maintien des périmètres actuels d’astreinte sans les augmenter,
    • la revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire,
    • la revalorisation de la prime de sortie d’astreinte,
    • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants ; et enfin,
  • le renforcement de la formation par :
    • l’amélioration du cursus de formation initiale,
    • la réinternalisation des formations,
    • la remise en place de stages de perfectionnement en écoles et en établisse-ments, y compris avec des moniteurs sur le terrain,
    • l’abandon des formations en e-learning,
    • la mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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EXPOSITION AU PLOMB, LA DIRECTION COMPLICE PAR NÉGLIGENCE !

Santé et conditions de travail

| Tract

Les directions persistent à minimiser les risques de l’exposition au plomb.

Les conséquences pour la santé des cheminots et leurs familles sont pourtant bien concrètes.

En proximité, dans les chantiers, dans les ateliers, les syndicats CGT exigent des mesures de protection à la hauteur du danger.

Le plomb, largement utilisé par le passé, continue de mettre en péril la santé des cheminots au quotidien.

Sa présence dans nos environnements de travail est une réalité : on le retrouve non seulement dans les ouvrages d’art, mais aussi dans les ateliers, dans les gares et dans de nombreux bâtiments.

L’exposition à ce métal toxique ou à ses multiples déclinaisons (peintures, enduits…) n’est jamais anodine : elle peut provoquer de graves intoxications, des troubles neurologiques, des atteintes irréversibles au système nerveux
et des maladies chroniques.

Le plomb se loge partout : dans la poussière, sur les équipements, dans les voitures, sur nos vêtements de travail, conduisant à des effets dramatiques sur la santé des cheminots mais aussi de leurs familles.

Face à cette situation, la direction SNCF préfère fermer les yeux : pas de transparence sur la présence de plomb, pas d’analyses régulières, pas de matériel de protection adéquat, pas d’arrêt des travaux sur les sites contaminés.

Cette négligence volontaire met en danger la santé des cheminots et celle de leurs familles !

UN SCANDALE SANITAIRE RÉVÉLÉ AU GRAND JOUR

Sur le périmètre de la direction technique de la SA Réseau, après de nombreuses actions menées par la CGT, la SNCF a finalement été obligée de publier un rapport d’évaluation du risque.

Les conclusions sont claires : les cheminots ont pu être exposés à une contamination, et le danger persiste, que ce soit par l’inhalation de poussières ou par le simple contact avec les ouvrages d’art et les mains courantes situés le long de nombreux accès aux voies.

Le rapport souligne également que ces poussières sont particulièrement volatiles, qu’elles se dispersent aisément via les vêtements et se propagent dans les moyens de transport utilisés.

Malgré tout, la direction continue de refuser la mise en place de mesures de protection adaptées pour les cheminots et leurs familles.

Combien d’autres chantiers, gares et ateliers sont concernés ? Combien de cheminots ont été exposés ?

La Fédération CGT des cheminots ne se contente pas de sonner l’alerte. Elle organise les cheminots dans ses syndicats de site pour exiger des directions la mise en place immédiate de mesures de protection.

Nous exigeons :

  •  La suppression de toutes les sources d’exposition au plomb et la décontamination des lieux ou matériaux directement ou indirectement (voitures…) concernés.
  • L’arrêt des travaux sur les sites ou matériaux contaminés.
  • Une cartographie claire des zones à risque.
  • La mise en place de véritables protections : équipements adaptés, analyses médicales régulières, formation des cheminots.
  • Le suivi médical de tous les cheminots qui ont été exposés au risque d’empoisonnement.
  • La création de CPSSCT (Comités de proximité en matière de Santé et conditions de travail) pour veiller à la mise en place de mesures efficaces et adaptées aux chantiers et aux cheminots concernés.

Nous invitons tous les cheminots à s’informer dans les syndicats de site et à rejoindre la CGT, comme l’ont déjà fait des milliers de cheminots.

NE RESTONS PAS SILENCIEUX FACE À LA MISE EN DANGER ORGANISÉE !
ENSEMBLE,
DÉFENDONS NOTRE
DROIT À TRAVAILLER SANS RISQUER NOTRE VIE

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LES DRH CHANGENT MAIS PAS LES REVENDICATIONS !

GT National SUGE

| Services communs

Mercredi 29 octobre, une délégation CGT a été reçue dans le cadre d’une rencontre bilatérale par la nouvelle directrice des ressources humaines de la Sûreté Ferroviaire.
Au-delà des présentations d’usage, la CGT en a profité pour porter les revendications des Cheminotes et Cheminots de la SUGE.

Alors que la situation, dans les équipes SUGE et à la SNCF en général, se dégrade du fait de l’ouverture à la concurrence, que les effectifs disparaissent petit à petit pour laisser la place à des équipes réduites, alors que les sujets
de déroulement de carrière, de rémunération et de reconnaissance des qualifications sont au point mort, la CGT s’est rendue à cette rencontre avec la volonté de poser des revendications.

  •  Un déroulement de carrière au niveau des engagements des agents sur le terrain, avec le passage à la classe 4 de tous les chefs de mission.
  • L’intégration de la prime de port d’arme dans la prime de travail avec la création d’une prime de travail spécifique SUGE.
  • La mise en place d’un accord sur l’organisation du temps de travail en lien avec le métier afin de respecter l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
  • La création de postes de fin de carrière.

Après cette liste non exhaustive la CGT en a profité pour rappeler son opposition à la casse de l’emploi annoncée dans les pôles GU des DZS parisiennes et la création d’une plateforme commune dans l’unique but de faire
de la productivité.
La CGT est également intervenue sur la cure d’austérité mise en place depuis la fin des JO avec une réduction des effectifs et une trajectoire emploi inquiétante et à contre-courant des faits sûreté et de sabotage qui explosent
sur le territoire.
Le cadre de cette réunion n’a pas permis d’obtenir des réponses aux sujets posés et nécessitera de nouvelles interpellations.

La CGT interviendra dans les prochaines semaines sur le sujet de la contractualisation et de l’avenir des métiers de la sûreté ferroviaire.

On ne lâche rien !

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GCIF : POURSUIVONS ET AMPLIFIONS NOS REVENDICATIONS !

| Trains

La pétition revendiquant l’instauration d’une indemnité mensuelle forfaitaire pour les GCIF se poursuit. Son mécanisme assurant une augmentation de 20% par rapport à l’indemnité journalière actuelle ainsi que son versement garanti répond à la demande des GCIF.
Par cette initiative revendicative la CGT impose le débat. Désormais, la Direction doit y répondre !

Le CTN Train (Collectif Technique National Train) réunit régulièrement ses équipes militantes de la RP afin de traiter spécifiquement et collectivement les revendications des GCIF dans un contexte social incertain et dégradé. En
effet, l’ouverture à la concurrence se profile pour certains et est une réalité pour d’autres. Dans ce cas, la direction profite de cet état de fait pour s’attaquer au contenu métier et à la rémunération des GCIF. La CGT demeure opposée à cette vision mortifère pour les droits des salariés et pour le service public ferroviaire. Elle est dans ce contexte la seule organisation syndicale à être force de proposition.

L’augmentation de la Prime de travail pour tous les ASCT ainsi que l’évolution de l’indemnité journalière pour les GCIF vers une indemnité mensuelle forfaitaire s’inscrivent dans ces pas.

Ainsi, depuis le 4 juillet 2025, la CGT propose la signature d’une pétition aux GCIF revendiquant :

  •  La refonte et la revalorisation de la prime de travail des ASCT (revendication à 820 euros par mois en moyenne dont 500 euros garantis, couvrant toutes absences comme maladie, AT, SU…).
  • Le maintien du contenu sécurité du métier, ceci nous garantissant de ne pas perdre nos garanties collectives issues du métier d’ASCT et nos missions au profit d’autres polyvalents et non rémunérés.
  • La modification de l’indemnité journalière en indemnité mensuelle forfaitaire Transilien revalorisée à hauteur de 20%.

Avec environ 300 signatures, cette pétition impose à la Direction d’ouvrir de réelles négociations. Pour autant, sa posture hermétique nécessite d’élever le rapport de force pour conquérir de nouveaux droits.

Cette démarche met en évidence la politique de rémunération de Transilien et de la SNCF en général. L’indemnité journalière a été mise en place il y a quelques années pour atténuer (sans effacer) la perte des RHR. Or tandis que le coût de la vie a explosé, les augmentations que ce soit générales de salaire ou des EVS n’ont pas suivi ces mouvements inflationnistes. La
direction a alors incité les GCIF à « courir après les EVS ».
En toute connaissance de cause, elle a omis de traiter la fragilité de la rémunération.
La mise en place de la tarification unique en IDF au 1er janvier a été un premier coup, viennent désormais les annonces fracassantes des directions des filiales visant à ne prendre qu’une partie de la rémunération pour les agents transférés.

Ainsi, la revendication CGT vient contrer ces manigances en augmentant la part fixe pour les GCIF. La pétition CGT est au service des GCIF, et met en exergue que l’engagement collectif est un gage pour faire bouger les lignes.

POUR PESER ET GAGNER SIGNONS MASSIVEMENT
LA
PÉTITION CGT ET PARTICIPONS MAJORITAIREMENT
À
L’ACTION DE GRÈVE DU 05 NOVEMBRE
POUR LA
REFONTE ET LA REVALORISATION DE LA PRIME
DE
TRAVAIL DES ASCT

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DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Rassemblement pour le logement du 13 novembre 2025

| Actions

Dès sa création, en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot·e·s et leur famille à proximité de leur lieu de travail.
Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminot·e·s mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements, dont 97 750 relèvent du logement social en 2024. Même si le délai d’attente pour les cheminot·e·s entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger, en cause le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité·e·s logés au sein du parc SNCF sont devenus la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot·e·s actifs, mais aussi et surtout pour louer les logements du parc à des non-cheminot·e·s, dont le nombre est aujourd’hui supérieur à celui des cheminot·e·s. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot·e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent, le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui, moins de 15 % des pensionné·e·s SNCF sont logés par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20 % en 2017, ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité·e·s ! En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5 %, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finances 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5 % à 20 % au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population, et plus particulièrement des retraité·e·s. Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75 % des retraité·e·s sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.
Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problèmes, ni soucis ». Nombre de retraité·e·s propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux et payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. Bayrou à la mi-juillet, puis confir-mées et amplifiées par le gouvernement Lecornu, vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité·e·s. L’annonce du gel des pensions pour les années 2026 et 2027 puis la sous-revalorisation de 0,4 point en dessous de l’inflation de 2028 à 2030, entre autres, vont amputer leur niveau de vie et encore faire progresser le taux de pauvreté chez les retraité·e·s.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord Logement, accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité·e·s au prétexte qu’ils ne sont plus en activité. En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité·e·s à se mobiliser massivement avec les actif·ive·s pour exiger :

  • l’accès des retraité·e·s à l’ensemble du parc logement, y compris le parc dit libre, avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20 % des revenus du ménage ;
  • la possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation, avec diminution de la quittance ;
  • le maintien dans le logement au départ en retraite, sans augmentation de loyer, et le maintien du ou de la conjoint·e en cas de décès ;
  • des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement et à la perte d’autonomie ;
  • des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficultés financières et/ou perte d’autonomie ;
  • la participation des retraité·e·s aux commissions d’information et d’aide au logement.

 

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT LE 13 NOVEMBRE 2025,
À PARTIR DE 13 HEURES,
DEVANT LA DIRECTION SNCF, À SAINT-DENIS !

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POUR UNE PRIME DE TRACTION GARANTIE, SÉCURISÉE ET AUGMENTÉE !

Communiqué aux cheminots

| Traction

Dans le cadre de la préparation du troisième groupe de travail sur la prime de traction qui se déroulera le 6 novembre prochain, les organisations syndicales représentatives à la Traction se sont rencontrées le mardi 28 octobre afin de travailler sur un socle commun de revendications.

Face à une direction qui se limite, pour le moment, à exposer ses pistes de réflexion, il devient nécessaire pour nos quatre organisations syndicales d’obtenir de réels engagements !

Alors que les conductrices et conducteurs assurent chaque jour leurs missions de service public, ils/elles sont en droit d’exiger une meilleure reconnaissance de leur métier. En effet, les profonds bouleversements liés à la multiplication des appels d’offres, à la séparation par ligne et à la filialisation accentuent l’instabilité de la charge de travail, et par conséquent celle de la rémunération.

Dans ce contexte, les conductrices et conducteurs sont pleinement légitimes à revendiquer une prime traction repensée, juste et à la hauteur de leurs responsabilités.

C’est pourquoi nos organisations syndicales, malgré des revendications pouvant diverger sur certains points techniques, se rejoignent pour porter d’une seule voix l’exigence d’améliorations significatives de la prime traction, qui n’a pas évolué depuis des années, autour des principes suivants :

  • une amélioration de la prime garantie, qui ne serait plus lissée sur le mois mais à la journée. Cela permettrait de pallier les aléas de production, les évolutions de l’entreprise par la spécification, les inutilisations, les SU… qui péjorent chaque jour la rémunération des agents ;
  • une sécurisation de la prime traction, afin de limiter les pertes de rémunération en cas de maladie et en la mettant en oeuvre dès le premier jour d’arrêt ;
  • une simplification de la prime traction, afin de permettre à chaque conducteur·trice de comprendre et de suivre aisément le calcul de sa rémunération ;
  • une revalorisation de la présence horaire avec le paiement de la prime de travail dès la première minute de présence au travail.

POUR NOS FÉDÉRATIONS, NOUS EXIGEONS
QUE LA DIRECTION SOIT AU RENDEZ-VOUS
LE 6 NOVEMBRE PROCHAIN !

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LA FAMILLE CHEMINOTE À NOUVEAU ENDEUILLÉE !

Accident de Thann

| Communiqué

Un cheminot d’une entreprise sous-traitante est décédé ce mardi 28 octobre 2025 lors de travaux sur un chantier.

Au-delà de l’enquête qui devra déterminer les circonstances de ce tragique accident, c’est la politique de sécurité de la SNCF qu’il faut réinterroger.

Un accident est survenu lors de la réalisation d’un chantier de remplacement de plaques béton à proximité de THANN (département du Haut-Rhin).

Un cheminot est décédé suite à la chute de l’une de ces plaques.

La Fédération CGT des cheminots adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues.

Elle exprime toute sa solidarité et demeure à leurs côtés en ces moments douloureux.

Sans anticiper les résultats des enquêtes en cours, il est indispensable que la direction du GPU SNCF prenne enfin en compte les nombreuses alertes lancées par la CGT.

Depuis des mois, la Fédération alerte sur la réduction des moyens alloués à la sécurité et au bon déroulement des chantiers, ainsi que sur le recours croissant à la sous-traitance qui fragilise les équipes et dilue les responsabilités.

La CGT pointe également le manque de formation et les conséquences directes de la fragmentation de l’entreprise.

Ce contexte complexifie la gestion des chantiers et accroît les risques pour les cheminots.

Face à la tragédie qui vient de frapper la famille cheminote, il est plus que jamais urgent de réévaluer la politique de sécurité au sein de la SNCF, de renforcer la formation du personnel et de privilégier une organisation qui garantisse la sécurité et la cohésion des équipes. Il en va de la responsabilité de la direction.

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29 octobre 2025

La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

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