Fédération CGT des Cheminots


INFORMATICIENS : QUELLE VISION CGT DU MÉTIER ?

Projet e.SNCF

| Maîtrise et cadres UFCM

L’entreprise tente d’imposer au pas de course le transfert d’environ 2/3 des informaticiens des UP informatiques (UPI) des ASTI/ESTI vers e.SNCF Solutions–DSNU. Devant ce projet qui interroge fortement, la CGT affirme et revendique une autre vision du métier, de l’avenir du métier et de l’organisation du travail au sein de la SNCF. Faisons le point.

SUPPORT INFORMATIQUE : LE PROJET CGT

Un support technique de proximité, une garantie de qualité


• Proximité géographique

La présence de TAM (techniciens d’assistance et de maintenance) en établissement doit redevenir la règle. La proximité avec les utilisateurs permet un véritable service de qualité mais évite aussi bien des interventions a posteriori. Avoir un interlocuteur identifié et compétent résout bien plus rapidement les problèmes ou les questionnements.

• Informaticiens cheminots dès la prise d’appel

Les TAM se sentent souvent limités à un rôle de boîte d’enregistrement. La CGT revendique qu’ils aient de véritables marges de manoeuvre avec les outils techniques adéquats ; plus besoin dès lors de renvoyer vers d’autres centres d’appel pour résoudre les problématiques utilisateurs.

• Postes de travail (bureautiques et applicatifs) sur un périmètre donné

La CGT revendique que les TAM continuent d’intervenir sur tous les types de postes de travail, bureautiques et applicatifs. La pratique des deux est complémentaire et garante d’un service de qualité. Les postes applicatifs ne sont ni plus ni moins que des postes bureautiques avec des applicatifs métiers spécifiques intégrés. Il serait véritablement incohérent de diviser le métier en deux activités distinctes.

• Internalisation des centres d’appel

La CGT exige l’internalisation des centres d’appel pour les localiser en territoire, dans chaque UP informatique. Des centres d’appel, avec des cheminots TAM formés ayant de réelles possibilités de dépannage. De plus, le fonctionnement d’un centre d’appel avec un roulement semble être le plus efficace pour le maintien des compétences et l’échange des informations entre techniciens.

Salles serveur en territoire

La CGT défend le maintien de salles serveur en territoire. Elles permettraient un stockage des données en proximité et une gestion réactive des données. Surtout, la CGT est attachée à ce que la SNCF conserve en interne la maîtrise de la sécurité et du lieu de stockage de ses données.

Un vrai parcours professionnel


Des TAM et techniciens en centre d’appel à la qualification E (ou équivalant pour les contractuels)

La CGT revendique la qualification E pour les TAM. Elle correspond à leur technicité, leur formation ou leur diplôme. Leur professionnalisme permet d’internaliser la maintenance matérielle et évite de renvoyer les utilisateurs vers des prestataires de services. Les TAM sont des techniciens à part entière ; ils maîtrisent les outils informatiques et ont une connaissance fine de l’entreprise et des utilisateurs.

Des référents techniques à la qualification F (ou équivalant pour les contractuels)

La CGT revendique une réelle valorisation de l’expérience et de la technicité en permettant à des TAM « seniors » d’accéder à la qualification F. Ils deviendraient alors réellement les référents de techniciens et seraient identifiés comme tels à tous les niveaux de l’entreprise.

Des administrateurs ou techniciens réseau à la qualification F (ou équivalant pour les contractuels)

La CGT revendique la qualification F pour tous les administrateurs ou techniciens réseau. En effet, outre l’usage des matériels plus sensibles, les administrateurs et techniciens réseau maîtrisent la sécurité du réseau, avec une connaissance de l’implantation des établissements et leurs besoins. De plus, avec la réappropriation des données sur des serveurs en territoire, ils doivent maintenir un haut taux de sécurité sur les données stockées.

• Faire du CSIE un vrai métier

Correspondant des systèmes d’information de l’établissement (CSIE) est un métier à part entière. En effet, les CSIE sont normalement présents dans chaque établissement pour être l’interface entre les utilisateurs et les UP informatiques. Ils doivent avoir une connaissance des matériels informatiques, des applicatifs métiers de leur périmètre. Ils doivent également gérer les parcs informatiques et les outils numériques, et connaître l’utilisation des applicatifs pour identifier les besoins précis et cohérents et les exprimer auprès des UP informatiques.

Le rôle central de la formation


• Dédier 10 % du temps de travail en UP informatique à la formation

La CGT revendique qu’au moins 10 % du temps de travail soit dévolu à la formation, des formations qualifiantes et à la hauteur exigée par la technicité des métiers de TAM et d’administrateurs. Les agents doivent continuellement se tenir informés des changements, des évolutions, des mutations technologiques continuels. Ce temps d’autoformation est du temps de travail au bénéfice de toute l’entreprise. Il doit être organisé ; la Direction doit arrêter de demander aux salariés de le faire sur leur temps personnel.

• Former les agents à la cybersécurité

La multiplication des outils numériques et leur utilisation par tous comme l’utilisation d’applications sur des terminaux personnels rendent évident, pour la sauvegarde de l’intégrité des données de l’entreprise, le besoin d’avoir des agents formés à la cybersécurité. Ceux-ci ne peuvent provenir que des UP informatiques : les TAM ou administrateurs sont les mieux placés. Nous revendiquons une véritable formation et une certification pour valoriser ces compétences en cybersécurité, vitales pour l’entreprise.

Embauche immédiate des prestataires, intérimaires et alternants


La CGT revendique l’embauche de tous les prestataires, intérimaires et alternants qui le désirent. Ils sont formés pendant de longs mois à des niveaux de compétences et de connaissances de l’entreprise. La CGT estime la nécessité de recruter 250 emplois. C’est nécessaire et possible ! La CGT propose le développement de services pour les établissements (impressions 3D, SharePoint…).

L’organisation du temps de travail


Mise en place de tableaux de service

En lieu et place des forfaits jours, nous revendiquons le retour aux tableaux de service. La mise en place de tableaux de service s’accompagnerait d’un véritable décompte du temps de travail.

L’arrêt de la forfaitisation des prestations pourrait mettre en évidence la variété des interventions et l’implication des agents. Il y aurait alors un équilibre entre la charge de travail, le temps passé et le nombre d’agents pour réaliser les interventions en qualité.

• Astreinte

L’astreinte doit intervenir pour garantir la continuité de service qui garantit un service public ferroviaire sûr et de qualité. Les systèmes d’information sont indispensables à la circulation ferroviaire et également pour le réseau (LAN, MAN et WAN). L’organisation du travail doit garantir la santé des travailleurs.


LE PROJET FLOU DE LA DIRECTION

Le projet CGT est clair, qu’en est-il de celui de la Direction ? Présenté sur deux pages, pour une application mi-2022, le projet pose énormément de questions…

Celui-ci semble la continuité d’une politique démontrant une méconnaissance du terrain et une totale absence de vision du métier du support technique informatique à la SNCF.

Baisse de charge ou baisse de service ?

La Direction nous assure que, quoi qu’il advienne, les évolutions techniques et métiers aboutirons à terme à une baisse de 30 % des charges de travail en UPI, cela que le projet de transfert vers e.SNCF se fasse ou non. Nous contestons : cette prétendue baisse est le fruit d’une stratégie de soi-disant « autonomisation de l’utilisateur ». En clair, celui-ci est de plus en plus contraint de se débrouiller seul. La CGT dénonce cette vision étriquée du métier de support informatique.

Une réinternalisation de l’informatique à e.SNCF : 900 nouveaux informaticiens d’ici à 2025

La Direction a décidé la création d’un centre de services de 400 cheminots, réinternalisation qui devrait dégager une économie de 13 % (sic !).

Sur ces 400 cheminots, 300 seront issus de reclassements de cheminots de qualification B, C, D et E, issus d’autres métiers, via des formations.

500 cheminots seront embauchées sur des postes à la qualification F/G/H (et peut-être aussi à la qualification E, de manière plus marginale, l’essentiel serait plutôt sur un équivalent G).

Ils viendraient internaliser tous les types de missions de e.SNCF.

Revendication historique de la CGT, cette internalisation est un enjeu fort des batailles menées par la CGT sur l’informatique depuis plus de 10 ans. La Direction reconnaît bien tard la justesse de notre analyse, y compris en termes de coûts !

Un transfert partiel des UPI vers e.SNCF Solutions–DSNU

Les UPI des ASTI/ESTI travaillent à 75 % sur des budgets e.SNCF.

Pour l’instant, le projet de transfert à e.SNCF concerne cette charge de travail avec le nombre d’agents correspondant théoriquement.

MAIS l’activité de maintenance des postes de travail Sinai ne serait pas transférée, et cela, semble-il, sur demande de SNCF Réseau.

Être isolé dans un métier avec très peu d’emplois disponibles dans son bassin d’emploi bloque mécaniquement le déroulement de carrière.

Quel déroulement de carrière pour les agents non transférés ?

C’était déjà le problème au temps des « services informatiques de région » ; cela a continué dans les ASTI, même après le changement de grade des informaticiens (jadis filière administrative, et maintenant filière Équipement) : le déroulement de carrière des informaticiens, isolés en territoire, était très problématique voire nul.

Le bilan est un échec clair : combien d’informaticiens issus des ASTI dirigent maintenant une ASTI ?

Or, forte de cette expérience, et sans aucune logique, la Direction propose aujourd’hui à un quart des informaticiens des ASTI de végéter, isolés de leurs collègues, dans une autre société !

La CGT n’accepte pas cette découpe à la serpe des UP informatiques. C’est un non-sens métier.

Un transfert susceptible d’assainir la gouvernance des UPI ?

Le transfert des agents en charge du support technique bureautique dans l’entité donneuse d’ordre (car en charge de la maîtrise d’ouvrage des services numériques à l’utilisateur) comporte un intérêt certain en matière de gouvernance.

En effet, combien d’offres numériques à l’utilisateur sont « commercialisées » par e.SNCF Solutions–DNSU sans qu’il ne soit prévu un quelconque support technique par les ASTI ? Or, l’expérience l’a montré, les TAM en UPI finissent toujours par faire, « gratuitement », du support sur ces offres.

S’ensuit inéluctablement un dialogue de sourds sur les factures entre ASTI et e.SNCF, avec e.SNCF qui se plaint du montant de la facture, et les ASTI qui reprochent à e.SNCF de ne pas payer le travail effectué.

Avec maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’oeuvre dans la même entité, les responsabilités des donneurs d’ordre devront être assumées.

La CGT a toujours combattu cette opposition (relation client-fournisseur) qui pouvait se solder par la suppression des commandes de e.SNCF aux UPI. Le regroupement des informaticiens dans une même structure répond en partie à une revendication. Cependant, la Direction doit s’engager à développer le support en proximité.

Bien que l’on puisse se satisfaire d’un premier pas pour la réinternalisation des services informatiques, l’éclatement arbitraire des agents ASTI dans deux sociétés distinctes nous interpelle et nous inquiète. De même, il faut rester vigilant sur une éventuelle filialisation d’e.SNCF Solutions. Celle-ci n’est a priori pas à l’ordre du jour, nous savons d’expérience que les dirigeants en place et leurs orientations stratégiques peuvent changer rapidement.

La CGT porte un vrai projet pour le développement, la maintenance des systèmes d’information et l’assistance des utilisateurs.

Ce projet doit être débattu entre cheminots informaticiens. Ensemble, portons un projet qui a du sens, qui nous permette de développer en territoire les services informatiques pour un service de qualité et des agents enfin reconnus.

Ensemble, utilisateurs et informaticiens, exigeons l’efficacité pour de bonnes conditions de vie et de travail.

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SOYONS FORTS, ENSEMBLE, LE 18 SEPTEMBRE POUR GAGNER !

Appel des fédérations syndicales des cheminots

| Action 18 septembre 2025

Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, plus de justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, une protection sociale de haut niveau, et des financements conséquents pour les services publics.

Les mobilisations sociales de ces derniers mois sont l’expression d’une exaspération croissante de la population.

L’expression de la colère des cheminotes et cheminots dans tous les métiers, de toutes fonctions, est présente partout sur le territoire. Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les cheminots actifs et retraités qui paient la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une productivité accrue.

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, qui dégradent inlassablement les conditions de travail, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de la filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

L’ensemble des organisations syndicales au plan interprofessionnel (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES) donnent rendez-vous aux salariés, retraités, jeunes et privés d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations dans tout le pays.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT Cheminots appellent l’ensemble des cheminotes et les cheminots, de tous métiers et toutes fonctions, à agir par la grève et participer aux initiatives interprofessionnelles le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

LE JEUDI 18 SEPTEMBRE, DANS L’UNITÉ,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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LA COLÈRE CHEMINOTE NE RETOMBE PAS !

Info luttes

| Action 10 septembre 2025

Info Luttes


1 cheminot sur 4 s’est inscrit par la grève ce 10 septembre.

Cette étape significative du mouvement revendicatif doit trouver des prolongements.

Le 18 septembre prochain, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à amplifier leur implication dans l’action !

L’AUSTÉRITÉ, C’EST AUSSI POUR LES CHEMINOTS !

Les conséquences des politiques d’austérité et de casse du service public se traduisent concrètement dans le monde ferroviaire. Chaque jour, les cheminots paient les errances des choix contraires à l’intérêt général.

Pour les cheminots, l’austérité et la casse du service public ferroviaire se traduisent par :

  • une ouverture à la concurrence qui rabote les repères collectifs, les droits sociaux et vise à effacer la SNCF, entreprise publique de service public : création de filiales dédiées Voyageurs, éclatement du Fret SNCF, étanchéité des Sociétés Anonymes, séparation des activités, rigueur sur les salaires, absence d’équité sur les déroulements de carrière, opacité dans l’attribution des classifications et sur la rémunération pour les cheminots contractuels, sous effectifs, etc.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’arrêt de la concurrence, le retour à une entreprise SNCF publique et unique et un Nouveau Statut du Travail Cheminot,
  • la convocation d’une NAO salaires tout de suite en vue d’une augmentation générale des salaires ainsi qu’une revalorisation/refonte des primes de travail,
  • l’augmentation des pensions, l’accès des retraités aux activités sociales, aux cabinets médicaux, entre autres…,
  • la révision de la trajectoire emploi, pour améliorer la production et réhumaniser les gares et les trains,
  • des mesures pour assurer un accès au logement de tous les cheminots actifs et retraités,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants et l’ouverture de négociations sur la pénibilité, la révision de la liste des ERPA et des règles de décompte des périodes d’exposition,
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail.

LA COLÈRE SOCIALE EST IMMENSE : TOUS EN GRÈVE INTERPRO LE 18 SEPTEMBRE !

Le 8 septembre dernier, une large majorité de députés a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de François Bayrou, du fait de l’injustice de son projet de budget.

Les organisations syndicales l’avaient annoncé : le passage en force d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites se payerait par une profonde crise démocratique. Nous y sommes. La CGT appelle solennellement le président de la République à cesser sa stratégie de passage en force et à tirer des leçons de l’impasse dans laquelle il s’est enfermé. Son entêtement et celui du patronat mettent aujourd’hui en danger notre pays d’un point de vue social, économique et géopolitique. Les licenciements et les inégalités explosent, les services publics sont à l’os, et la colère sociale est immense.

La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser pour gagner l’enterrement du projet de budget « Bayrou » devenu « Lecornu » et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités :

  • la justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • la justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • la réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS ! NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE, DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS, DÈS LE 18 SEPTEMBRE !

Le 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, UNSA, FO, CGC, CFTC, FSU, SOLIDAIRES) appellent à faire grève et à manifester partout en France.

La CGT appelle les cheminotes et les cheminots
à s’emparer massivement du 18 septembre et à débattre des suites
à donner au mouvement pour faire entendre leurs revendications !

POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

Appel à la grève

| Action 18 septembre 2025

Le funeste projet de budget austéritaire pour le pays et les salariés nécessite une réponse forte des cheminots.

Le Gouvernement a choisi, encore une fois, de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés…

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

La CGT Cheminots, l’UNSA Ferroviaire et la CFDT Cheminots appellent donc les cheminots à se mobiliser et à agir par la grève le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

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SOUS LE TAPIS DES CHIFFRES, LA CGT SOULÈVE LES DROITS PIÉTINÉS

Pénibilité

| Les conditions sociales

Lors de la réunion du 28 août, suite à l’alerte sociale déclenchée par la CGT, la direction doit revoir les décomptes d’exposition des cheminots à la pénibilité.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction le réexamen de nombreux compteurs de pénibilité de cheminots erronés.

DES CHIFFRES MAGIQUES POUR TRANSFORMER LA PÉNIBILITÉ EN ILLUSION COMPTABLE

Le comble du mépris est certainement le fait d’ignorer ou de déconsidérer les conditions de travail pénibles des cheminots. Cela a une incidence directe sur les droits des cheminots, notamment sur les formules de cessation progressive d’activité (CAA/CPA), la majoration de prime (P1, P2, P3), l’accès aux formations ou à des métiers moins pénibles ainsi que le suivi médical renforcé, et surtout les mesures de prévention.

La direction multiplie les artifices pour siphonner les compteurs des cheminots : suppression d’une année entière du compteur pour une absence supérieure à 15 jours sur 12 mois (sauf absences dérogatoires), refus de reconnaître la pénibilité pour de nombreux métiers ou de situations métiers. Mais elle ne s’arrête pas là…

LES COMPTES NE SONT PAS BONS… DU TOUT !

Depuis plusieurs mois, le « compteur pénibilité » est visible sur les bulletins de paye. Un document a également été envoyé aux cheminots par la direction, les enjoignant à contacter leur pôle RH avant le 15 octobre s’ils constataient des erreurs dans les décomptes.

Les syndicats de site CGT ont recensé de nombreux cheminots, et singulièrement des cheminots contractuels, pour lesquels, il manquait 3, 5, 7 et jusqu’à 10 ans dans les compteurs pénibilité.

Personne n’est dupe de ces « erreurs » à dessein qui marquent une véritable politique de réduction des droits des cheminots.

CHAQUE JOURNÉE DE TRAVAIL PÉNIBLE DOIT ÊTRE RECONNUE, CHAQUE DROIT DOIT ÊTRE RESPECTÉ !

Les « erreurs » de la direction affectent directement la carrière, la santé et la rémunération des cheminots.
Ne laissons passer aucune atteinte à nos droits : la CGT a exigé des réparations immédiates et une transparence totale sur les compteurs temps d’exposition.

La direction s’est engagée formellement à y répondre en réexaminant les « compteurs pénibilité » des cheminots concernés et à étendre la période de réclamation au-delà du 15 octobre.

LA CGT INVITE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À CONTACTER SANS ATTENDRE LES SYNDICATS CGT DE SITE ET LEURS MILITANTS POUR CONNAÎTRE PRÉCISÉMENT LEURS DROITS ET LES DÉMARCHES À ENTREPRENDRE.

Rejoignez la CGT pour, ensemble, aller plus loin :

  • Exiger de véritables mesures de prévention en proximité et la création de CP SSCT (comité de proximité santé, sécurité, conditions de travail) ;
  • faire que chaque instant d’exposition à la pénibilité soit reconnu ;
  • gagner l’extension la liste des ERPA (métiers reconnus à pénibilité avérée) ;
  • imposer le respect de nos droits, l’arrêt des pratiques de la direction qui visent à siphonner les compteurs (GRH 938).

IL EST TEMPS DE PASSER À L’ACTION COLLECTIVE !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LA PROXIMITÉ, C’EST VITAL !

Protection sociale, santé et sécurité au travail

| Actions

La CGT dénonce le démantèlement de la sécurité et de la santé au travail.
Nous revendiquons la mise en place de véritables mesures de protection, avec notamment la création de CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail) au plus près des cheminots.

Jour après jour, les cheminots subissent la pression d’une politique où la rentabilité prime systématiquement sur l’humain et la protection.

Dix ans après la disparition des CHSCT, les directions de la SNCF et plus largement du secteur ferroviaire ont gravement dégradé les conditions de travail pour réaliser des économies.

Les effectifs et les formations sont toujours plus réduits, les contrôles de sécurité s’allègent au profit de gains de productivité, et les avis des instances représentatives sont purement et simplement ignorés.

Ce sont les cheminots et cheminotes qui en paient le prix fort : augmentation des accidents, épuisement professionnel, exposition à des risques non anticipés et sentiment d’abandon face à des directions plus préoccupées par les indicateurs financiers que par la vie de celles et ceux qui font rouler les trains.

Où est la prévention au regard des réalités du métier, de la pénibilité, du travail de nuit, des expositions aux produits dangereux et aux aléas climatiques (fortes chaleurs…), des défauts de matériel ou d’entretien (pistes et itinéraires) ? Les rythmes sont imposés sans concertation (roulements de service, temps de pause…), les campagnes de sensibilisation inexistantes ou menées à minima.

D’ailleurs, les directions développent davantage leur politique de répression que les campagnes de prévention contre l’usage de produits psychotropes ou le risque alcool, tout comme elle ne souhaite plus se préoccuper de reclassement des cheminots (statutaires et contractuels) déclarés « inaptes sécurité » et tente de négocier un accord, un « permis » de les licencier plus facilement. C’est tout le système de santé et sécurité au travail qui est fragilisé.

Face à cette situation, il n’y a pas d’autre voie que la mobilisation. C’est le sens de « l’alerte production » déclenchée par les syndicats CGT Cheminots sur tout le territoire. Au plus près des cheminots, la CGT a dénoncé et continue de dénoncer les conditions de travail désastreuses. En mobilisant les cheminots, elle fait plier les directions locales et bouger les lignes.

Il faut exiger la restauration des droits collectifs, le retour des instances de proximité, les CP-SSCT, avec une véritable politique de prévention concertée avec les cheminots et les services médicaux et sociaux.

Pour la CGT, la sécurité des cheminots n’est pas une variable d’ajustement, c’est un droit non négociable qu’il faut défendre avec force et détermination, un droit fondamental du NSTC (nouveau Statut du travail cheminot) que revendique la CGT.

ENSEMBLE, GAGNONS LE NOUVEAU STATUT, GAGNONS LES CP-SSCT !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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