Fédération CGT des Cheminots


LES MAÎTRISES ET CADRES ONT DES REVENDICATIONS

Grève à partir du 05 décembre 2019

| Action depuis le 5 décembre 2019

Les sujets de colère ne manquent pas : les retraites, la réforme ferroviaire ont des conséquences directes sur les conditions de vie et de travail des cheminots de tous collèges. Les inquiétudes et les colères s’expriment à la SNCF et ailleurs. Malgré des promesses d’écoute, les orientations du gouvernement restent figées. Pis, il manipule l’opinion pour tenter de diviser le public et le privé, les ouvriers et les cadres.

C’est pourquoi, la CGT appelle les cheminots de tous collèges à cesser le travail à partir du 5 décembre 2019.

Faire du bon travail, c’est possible

Que les blocages viennent des ministères ou des COMEX, les budgets ne correspondent pas aux besoins d’une production de qualité. Les organisations de l’entreprise qui en découlent, vont à contre-courant du bon sens. Moins de cheminots et explosion de la sous-traitance provoquent des gâchis financiers, des pertes de savoirs et du surtravail.

Pourquoi faire faire, quand on sait faire, quand on peut faire, lorsque l’on veut faire ?

Aujourd’hui, les Comex fixent des objectifs d’externalisation. Il ne s’agit pas d’une fatalité mais d’une décision très politicienne… Quel encadrant de proximité préfère gérer des intérimaires ou des contrats de sous-traitance plutôt que de pouvoir agir en direct avec des agents dont les qualifications pourront être construites dans la durée ?

Et les solutions sont locales : dans chaque service que pourrions-nous internaliser pour mieux travailler ? Qui empêche leur mise en oeuvre, aujourd’hui ? Qui décide du budget emploi ? Qui décide du budget financier ?

Mon temps de travail doit me permettre de vivre

Les études de 2016 démontraient que le temps de travail des maîtrises et cadres dépassait allégrement les 35 heures par semaine. 77 % travaillent plus de 39 h, 18 % travaillent plus de 48 heures par semaine.

Comptes-tu tes heures de travail au poste de travail et pendant les repos ?

60 % des agents de maîtrise et des cadres déclarent travailler occasionnellement ou régulièrement pendant leurs repos. Cela a nécessairement des conséquences sur les conditions de vie et les équilibres familiaux.

Le refus de la DRH de mettre en place des compteurs des heures travaillées par l’encadrement est symptomatique de son refus de reconnaître ce malaise. Pour l’UFCM-CGT, il faut comptabiliser l’ensemble des heures de travail. Pour réduire le temps de travail, il faut des recrutements et une meilleure organisation du travail.

Des parcours professionnels indispensables pour le développement des savoirs dans l’entreprise et une juste reconnaissance des qualifications.

Le volet classification et rémunération de la branche ferroviaire se négocie actuellement. La SNCF a des positions plus qu’ambigües puisqu’elle déclare vouloir remettre à plat la grille SNCF avec un système de notations de plus en plus opaque. Le patronat (la SNCF représente 95% des effectifs de la branche) refusait d’intégrer les maîtrises et cadres dans une grille salariale. Depuis, son positionnement évolue avec des discussions autour de 9 niveaux de qualifications comme le propose la CGT.

Cependant, nous sommes loin du consensus tant les niveaux de salaires sont faibles et les règles collectives de déroulement absentes. La CGT revendique la rémunération des qualifications (ensemble des connaissances dans un métier), c’est notre proposition d’une grille de branche.

Les droits collectifs sont-ils un frein ou une garantie pour la reconnaissance de l’investissement ? Pourquoi la direction veut-elle éliminer tous les repères, aussi utiles, pour les contractuels ?

Une grille, avec un contrôle des représentants du personnel, est aussi un levier pour lutter contre les inégalités femmes/hommes.

Les retraites, un enjeu public/privé

L’annonce d’un projet de réforme des retraites à points nous concerne tous. Les agents de maîtrise et cadres seront pleinement frappés, notamment si leur qualification a évolué, puisque c’est l’ensemble de la carrière qui serait pris en compte.

Comment répondre à nos besoins à la retraite ?

Avec un prix d’achat du point et des valeurs de service (valeur à la revente) évoluant en fonction de la conjoncture analysée par quelques spécialistes (espérance de vie, produit intérieur brut…) ?

Ou avec l’obtention d’un revenu de remplacement reposant sur les 6 derniers mois pour le régime spécial ou les dix meilleures années pour le régime général ?

Ce projet n’est pas égalitaire, ni pour les femmes, ni pour les générations car un euro cotisé ne donnera pas les mêmes droits. Il rend incertaine la retraite pour favoriser la capitalisation individuelle et injuste.

La CGT revendique l’élargissement du régime spécial à la Branche (sous condition d’âge pour la retraite afin de financer les droits spécifiques). Pour un départ à 55 ans et 75% du salaire et des mesures de départ anticipé pour compenser la pénibilité (horaires décalés, …)

En 2018, la direction avait analysé un « décrochage managérial ».

En d’autres mots, le refus des choix opérés par le gouvernement avec la duplicité du directoire pour favoriser l’introduction de la concurrence et le moins disant social.

L’encadrement va subir des pressions pour se mettre à l’écart d’un mouvement légitime. Les Comex lui demanderont de porter ses orientations politiques, tout en prétendant qu’elles ne le sont pas. Ils ambitionnent même de placer l’encadrement dans une position de neutralité, ni salarié, ni décideur. L’UFCM-CGT le rappelle, les maîtrises et cadres sont des salariés à part entière avec des revendications partagées avec tout le salariat.

Aujourd’hui comme hier, il est indispensable que les agents de maîtrise et les cadres se mobilisent !

DÈS LE 5 DÉCEMBRE, AGISSONS PAR LA GRÈVE !

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GREAT BRITISH RAILWAY COMING SOON

International

| Communiqué

Mercredi 5 novembre a été une journée historique pour le chemin de fer britannique. En effet, le projet de loi pour la création du Great British Railway (GBR), la nouvelle société publique intégrée, a été déposé au Parlement.
Ce projet va être débattu et comprend « une réforme des tarifs et des billets et un organe de surveillance renforcé pour les passagers afin de créer un chemin de fer meilleur et plus inclusif pour tous ».
À l’heure où les gouvernements Macron réalisent complétement le contraire, les Anglais ont fait leur mea-culpa du libéralisme dans le rail. Le pays qui a créé le chemin de fer avance dans la modernité du XXIe siècle, même si des combats restent à mener pour les syndicats.

Dans son communiqué officiel, le département des transports britannique déclare que le gouvernement fait un grand pas en avant avec le projet de loi visant à mettre en place les Great British Railways, propriété du public, pour le public. GBR mettra les passagers avant les profits avec un organisme de surveillance (Watchdog) renforcé pour les passagers et, en fin de compte, une application de guichet unique pour une billetterie et un service à la clientèle plus simples ; des mesures pour améliorer l’accessibilité ferroviaire, y compris l’élargissement de l’admissibilité aux cartes ferroviaires des personnes handicapées, le déploiement de plus de points d’accueil.

Le projet de loi sur les chemins de fer créera Great British Railways (GBR) – une nouvelle société publique, qui réunira la gestion des services aux passagers et de l’infrastructure ferroviaire.

Le projet de loi sur les chemins de fer s’appuie sur le programme de propriété publique du gouvernement, qui améliore déjà les services. Southeastern et LNER font partie des 5 meilleurs opérateurs à l’échelle nationale pour les taux d’annulation les plus bas. South Western Railway a plus que triplé le nombre de nouveaux trains en service depuis qu’il est entré en propriété publique, offrant des trajets plus confortables et les passagers peuvent désormais utiliser des billets pour les opérateurs publics lors d’annulations – sans frais supplémentaires.

Les principaux changements apportés au projet de loi comprennent :

UN ORGANISME DE SURVEILLANCE PASSAGERS RENFORCÉ qui agira en tant que champion des passagers et créera un meilleur chemin de fer et plus inclusif. Le « chien de garde » aura le pouvoir d’enquêter sur le mauvais service et d’exiger des améliorations, ainsi que de s’assurer que les passagers ont un service clair et accessible pour faire remonter leurs plaintes.

RÉFORME DES TARIFS ET DE LA BILLETTERIE

Le projet de loi sur les chemins de fer permettra à GBR d’apporter les tarifs et les billets au 21e siècle. Les passagers pourront finalement acheter des billets via un nouveau site web et une nouvelle application GBR, remplaçant 14 plateformes de billetterie d’opérateur existantes. Les billets seront disponibles à l’achat aux guichets des gares, via les distributeurs automatiques de billets et à bord des trains, afin de garantir que tous les passagers puissent acheter un billet facilement et voyager en toute confiance. GBR s’appuiera également sur l’expansion des essais réussis de Pay As You Go et de tarifs, rendant les voyages plus flexibles et plus simples.

MEILLEURE PLANIFICATION D’ENTREPRISE

Le projet de loi sur les chemins de fer chargera GBR d’augmenter le fret ferroviaire, ce qui signifie que les opérateurs de fret bénéficieront d’une approche stratégique à long terme de la planification, y compris un nouveau processus d’allocation des capacités et de calendrier. Cette certitude à plus long terme pour les entreprises donnera une stabilité essentielle à la chaîne d’approvisionnement du chemin de fer et augmentera la confiance des investisseurs et soutiendra la croissance du secteur.

PRISE DE DÉCISION LOCALISÉE

Le projet de loi sur les chemins de fer donnera aux gouvernements décentralisés et aux maires d’Angleterre un nouveau rôle, ils auront la parole sur la façon dont le chemin de fer est géré dans leur localité pour améliorer la connectivité locale.

Les engagements de la feuille de route comprennent l’élargissement des critères d’admissibilité pour la carte ferroviaire des personnes handicapées, la planification du déploiement plus large des « points d’accueil » sur l’ensemble du réseau, une formation plus cohérente du personnel et des améliorations de l’installation et de l’entretien des infrastructures clés, comme les ascenseurs et les escaliers mécaniques, afin que les gens puissent voyager en toute confiance.

Le syndicat ferroviaire RMT a salué la législation gouvernementale qui passera par le Parlement demain et qui établira les Great British Railways (GBR).

Le secrétaire général Eddie Dempsey, a déclaré : « Nous nous félicitons de la création de GBR qui créera une nouvelle organisation publique intégrée, unissant les voies et les trains. Cela marque l’aboutissement de plus de 30 ans de campagne contre la privatisation et la fragmentation de nos chemins de fer. »
« GBR pourrait être une opportunité unique en génération des améliorations pour les passagers, les travailleurs, une croissance économique durable et une amélioration de la productivité de notre économie. »

« Nous attendons les détails du projet de loi et nous chercherons des discussions au plus haut niveau du gouvernement pour garantir que les conditions de travail de l’ensemble de la main-d’oeuvre ferroviaire soient protégées et améliorées à la suite du GBR. »

La Fédération CGT réaffirme que le chemin de fer public et intégré est une solution moderne pour le trafic de voyageurs et de marchandises.

Les coûts générés par la libéralisation et la sous-traitance apparaissent au grand jour depuis la mise en concurrence cette année de lignes régionales.

La gestion du Fret ferroviaire est un désastre économique et social depuis sa libéralisation en 2006 et sa privatisation depuis 2025.

Les législations européennes sont destructrices et la Commission ainsi que les parlementaires européens doivent se saisir du modèle britannique du GBR.

La France peut faire marche arrière si elle a la volonté politique, les textes européens n’obligent pas à un tel saccage de la SNCF.

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LE RAIL N’EST PAS UN CHAMP DE BATAILLE !

Santé et conditions de travail

| Non classé

Une formation dite de « déchoquage » intitulée « protocole 6C », d’une violence psychologique extrême, est dispensée à de nombreux cheminots.
La CGT est à nouveau intervenue à tous les niveaux de l’entreprise pour exiger son retrait.

La direction soumet les cheminots à des formations inspirées des méthodes militaires les plus extrêmes, assimilant l’environnement de travail à un champ de bataille psychologique où la souffrance devient la norme et l’humain n’est plus qu’un rouage à broyer.

Ces formations ont pour objectif de pousser les cheminots à reprendre rapidement le travail après des événements traumatisants tels qu’un accident grave impliquant une personne ou des actes de violence.

Elle vise à les transformer en soldats de la « productivité à tout prix ».

Les méthodes « pédagogiques » utilisées ne relèvent pas d’une simple gestion du stress, mais s’inspirent ouvertement des protocoles militaires utilisés notamment par les armées israélienne et américaine, connus pour leur brutalité et leur indifférence face aux traumatismes.

En outre, la directrice de l’institut Protocole 6C pour la France est une personnalité publique qui intervient dans les médias, particulièrement sur la chaîne C-News, et tient des propos insupportables, légitimant les crimes de guerre de l’armée israélienne.

En adaptant la formation à la SNCF, la direction souhaite que les cheminots « encaissent » et poursuivent leur activité, quelles que soient les souffrances endurées.

La formation imposée consiste à amener les cheminots à banaliser la souffrance et à s’habituer à des situations traumatisantes.

Cette logique, empruntée aux pratiques militaires radicales, réduit chaque cheminot à un simple rouage, sans considération pour sa propre santé mentale et sa sécurité.

Le travail de la cellule de soutien psychologique à la SNCF dans l’accompagnement des cheminots se voit remis en question par la suppression des prises en charge.

Nous ne sommes pas des soldats, mais des cheminots assurant le service public ferroviaire. Ce qu’il nous faut, c’est une reconnaissance authentique et des conditions de travail respectueuses – non une discipline importée des champs de bataille.

Dans les régions comme au national et à tous les niveaux de l’entreprise, la CGT a exigé :

  • L’abandon immédiat de la formation « 6C » et de toutes mesures inspirées des pratiques militaires ;
  • Une prise en compte effective de la pénibilité et des risques psycho-sociaux spécifiques à nos métiers ;
  • Des moyens pour améliorer les conditions de travail ;
  • Le respect de chaque cheminot, sans injonction à « tenir » la production envers et contre la fatigue ou le choc.

INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS LOCAUX
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT.
ENSEMBLE, REFUSONS TOUTE TENTATIVE DE TRANSFORMER NOS MÉTIERS EN CHAMP DE BATAILLE DE LA PRODUCTIVITÉ !

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LES CONDUCTEUR·TRICE·S D’INTERCITÉS NE FONT PAS L’AUMÔNE !

| Traction

Une délégation CGT a été reçue lors d’une seconde bilatérale d’Intercités, le 22 octobre dernier. Une fois encore, et alors que des négociations sont en cours au niveau national, la Direction campe sur ses positions et persiste à vouloir créer une prime « d’activité », en dehors du référentiel TT0009 de la prime traction de la SA Voyageurs.

Rappel : la Direction prépare le démantèlement en règle de la SA Voyageurs, en séparant les SLO (services librement organisés) des services conventionnés. Ce découpage entraîne le détachement d’Intercités (IC) de la direction TGV, une nouvelle étape vers la désintégration du service public ferroviaire et la mise en concurrence accrue des activités voyageurs.

Ce découpage entraîne mécaniquement des baisses de rémunération du fait de la dédicace des ADC à un produit train unique. Au-delà du caractère contre-productif de ces allotissements, la Direction cherche à effacer l’unicité du métier et les mécanismes de rémunération communs.

Pour la CGT, qui porte un projet de refonte en grand de la prime de traction pour justement éviter ce type de déconvenue, les mesures proposées sont inacceptables.

Des rustines destinées à dissimuler les effets néfastes de la réorganisation

La direction Intercités confirme mettre en place, au 1er avril 2026, dans le cadre du rattachement des conducteurs à l’activité, une prime traction supplémentaire pour les trains de voyageurs en matériel du parc ordinaire non réversible à deux taux !

  • Taux 1 : train de jour = 4,00 euros brut.
  • Taux 2 : train de nuit = 8,00 euros brut.

Cette prime supplémentaire aurait vocation à être remplacée progressivement par la prime ST à l’arrivée du matériel Oxygène (équipé du dispositif EAS).
Ce bricolage de la prime de traction a pour unique but de faire passer la pilule de ces nouveaux roulements en compensant à quelques euros près les pertes de rémunération associées.

En désimbriquant les roulements dès le SA26, la Direction crée les conditions de la monotonie des journées de service et de la rigidification de la production. En effet, dans certains territoires, la population cheminote est déjà réduite et la multi-activité est indispensable pour assurer un service public de qualité.

Pire, alors que ces roulements sont mis en place dès le mois de décembre, la Direction n’envisageait mettre en place ce dispositif qu’en avril, certainement pour tester la résilience de son personnel ou celle de ses interlocuteurs…

Pour la CGT, les sujets de rémunération relèvent de la SA Voyageurs, non des activités. C’est à la direction de la Traction de traiter le sujet de façon transverse, sans contourner les référentiels.

Notre projet de prime traction permet une meilleure rémunération du travail des conductrices et conducteurs quels que soient l’entité ou les découpages dogmatiques du patronat à la tête de l’entreprise. Ensemble, exigeons :

  • une simplification et amélioration du système ;
  • une sécurisation de la rémunération ;
  • une augmentation et revalorisation de la prime ;
  • une prise en compte dès la première minute de la présence horaire ;
  • une reconnaissance de la technicité et de la pénibilité.

En ce sens, la CGT appelle l’ensemble des ADC à se mobiliser et à exiger une prime traction CGT !

SEUL LE RAPPORT DE FORCE NOUS FERA GAGNER !

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QUAND LE CAPITAL VEUT EXPLOITER LES SALARIÉ•ES JUSQU’À LA NAUSÉE !

Télétravail

| Maîtrise et cadres UFCM

En mépris total de la dignité humaine, deux députés de droite en mal de reconnaissance ont fait adopter en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, deux amendements dans le cadre du PLFSS pour 2026 afin d’autoriser les médecins à prescrire du télétravail à la place d’un arrêt maladie !

L’arrêt maladie est un droit essentiel conquis par les salarié·e·s. Il a pour objectif de protéger la santé de la travailleuse ou du travailleur durant sa convalescence, tout en garantissant le maintien du salaire pendant cette période. Ces amendements dogmatiques soulèvent plusieurs problématiques : ils traduisent une méfiance à l’égard des salarié·es et une défiance envers la légitimité du corps médical, et constituent une attaque frontale contre notre protection sociale ainsi que le droit du travail !

LE TEMPS DU SOIN N’A PAS À ÊTRE TRANSFORMÉ EN TEMPS DE TRAVAIL !

Sous-entendre qu’un·e salarié·e peut travailler tout en étant malade est injurieux : il remet en cause la probité et l’intégrité des travailleur·euse·s en souffrance et des médecins qui prescrivent les arrêts ! En outre, attaquer les arrêts maladie, c’est attaquer notre salaire socialisé, c’est-à-dire ce que nous finançons collectivement par nos cotisations. La Sécurité sociale, dont nous fêtons cette année les 80 ans, n’est pas une « charge », c’est une richesse ! Ce projet revient à détourner nos droits pour servir les intérêts patronaux, dans une tentative honteuse de monétisation de la souffrance des salarié·es !

LA SANTÉ DES CHEMINOT·ES N’EST PAS À VENDRE !

Les ingénieur·es, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont particulièrement concernés : explosion du temps de travail, alourdisse-ment de la charge mentale, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, stress, sursollicitation par l’employeur pendant les repos et les congés… Les cheminot·e·s n’en peuvent plus ! Mais cette situation n’est pas inéluctable : rassemblé·e·s et déterminé·e·s, avec l’UFCM-CGT, reprenons la main pour construire un service public ferroviaire à visage humain !

La CGT et son UFCM revendiquent un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garantissant la dignité des cheminot·e·s par le biais d’un cadre social, de conditions de travail et de salaires de haut niveau !

LES FEMMES ET LES HOMMES, PAR LEUR FORCE DE TRAVAIL,
CRÉENT LES RICHESSES ! LUTTONS POUR QU’ELLES SERVENT LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE,
LA PROTECTION SOCIALE ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES CHEMINOT·ES
PLUTÔT QUE LES APPÉTITS FINANCIERS DU PATRONAT !

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SEG SOUS TENSION, CONDITIONS SOUS PRESSION !

LE 19 NOVEMBRE, GAGNONS NOS REVENDICATIONS !

| Équipement

Alors que la réunion du 14 octobre dernier, convoquée par la direction RH de SNCF Réseau à la suite des nombreux conflits engagés dans les chantiers SE, n’a pas permis de déboucher sur des engagements de la Direction, celle-ci décide de reconvoquer la CGT le 19 novembre prochain. À cette occasion, la CGT appelle les cheminots des SEG à se mobiliser par la grève !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière. Aujourd’hui, au regard de la situation à SNCF Réseau, ce conflit tend à s’élargir à plusieurs régions et pourrait se généraliser si des annonces et propositions concrètes ne sont pas faites rapidement.
Dans ce contexte, la CGT joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue social. L’audience déposé en juillet et notre participation à la bilatérale du 14 octobre ont permis de porter les revendications d’une majorité de cheminots tous collèges confondus. Alors qu’une nouvelle rencontre est programmée le 19 novembre, la CGT attend cette fois-ci des réponses concrètes en matière de reconnaissance salariale au regard du niveau important d’exigence et d’expertise de ces métiers. Les problématiques liées aux formations, aux astreintes, aux parcours profession-nels et au manque de moyens matériels doivent également trouver des solutions rapides.
Alors que plusieurs établissements mettent en oeuvre des mesures d’entrave au droit de grève en modifiant les tableaux de service pour tenter d’éteindre la contestation, la CGT appelle les cheminots des SEG à agir collectivement le 19 novembre pour obtenir :

  • une meilleure reconnaissance de la technicité avec la création d’une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels ;
  • un accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • une accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • un accès à la PR22 pour chaque agent en fin de carrière, avec son équivalence pour les contractuels ;
  • la requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste ;
  • une politique volontaire en termes d’emploi par :
    • la réalisation de toutes les embauches notifiées en 2025,
    • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ,
    • la recréation des équipes RR là où elles ont disparu, leur renforcement, tout en réinternalisant la charge de travail et réaliser toute la MPC ;
  • une meilleure prise en compte de l’astreinte par :
    • le maintien des périmètres actuels d’astreinte sans les augmenter,
    • la revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire,
    • la revalorisation de la prime de sortie d’astreinte,
    • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants ; et enfin,
  • le renforcement de la formation par :
    • l’amélioration du cursus de formation initiale,
    • la réinternalisation des formations,
    • la remise en place de stages de perfectionnement en écoles et en établisse-ments, y compris avec des moniteurs sur le terrain,
    • l’abandon des formations en e-learning,
    • la mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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EXPOSITION AU PLOMB, LA DIRECTION COMPLICE PAR NÉGLIGENCE !

Santé et conditions de travail

| Tract

Les directions persistent à minimiser les risques de l’exposition au plomb.

Les conséquences pour la santé des cheminots et leurs familles sont pourtant bien concrètes.

En proximité, dans les chantiers, dans les ateliers, les syndicats CGT exigent des mesures de protection à la hauteur du danger.

Le plomb, largement utilisé par le passé, continue de mettre en péril la santé des cheminots au quotidien.

Sa présence dans nos environnements de travail est une réalité : on le retrouve non seulement dans les ouvrages d’art, mais aussi dans les ateliers, dans les gares et dans de nombreux bâtiments.

L’exposition à ce métal toxique ou à ses multiples déclinaisons (peintures, enduits…) n’est jamais anodine : elle peut provoquer de graves intoxications, des troubles neurologiques, des atteintes irréversibles au système nerveux
et des maladies chroniques.

Le plomb se loge partout : dans la poussière, sur les équipements, dans les voitures, sur nos vêtements de travail, conduisant à des effets dramatiques sur la santé des cheminots mais aussi de leurs familles.

Face à cette situation, la direction SNCF préfère fermer les yeux : pas de transparence sur la présence de plomb, pas d’analyses régulières, pas de matériel de protection adéquat, pas d’arrêt des travaux sur les sites contaminés.

Cette négligence volontaire met en danger la santé des cheminots et celle de leurs familles !

UN SCANDALE SANITAIRE RÉVÉLÉ AU GRAND JOUR

Sur le périmètre de la direction technique de la SA Réseau, après de nombreuses actions menées par la CGT, la SNCF a finalement été obligée de publier un rapport d’évaluation du risque.

Les conclusions sont claires : les cheminots ont pu être exposés à une contamination, et le danger persiste, que ce soit par l’inhalation de poussières ou par le simple contact avec les ouvrages d’art et les mains courantes situés le long de nombreux accès aux voies.

Le rapport souligne également que ces poussières sont particulièrement volatiles, qu’elles se dispersent aisément via les vêtements et se propagent dans les moyens de transport utilisés.

Malgré tout, la direction continue de refuser la mise en place de mesures de protection adaptées pour les cheminots et leurs familles.

Combien d’autres chantiers, gares et ateliers sont concernés ? Combien de cheminots ont été exposés ?

La Fédération CGT des cheminots ne se contente pas de sonner l’alerte. Elle organise les cheminots dans ses syndicats de site pour exiger des directions la mise en place immédiate de mesures de protection.

Nous exigeons :

  •  La suppression de toutes les sources d’exposition au plomb et la décontamination des lieux ou matériaux directement ou indirectement (voitures…) concernés.
  • L’arrêt des travaux sur les sites ou matériaux contaminés.
  • Une cartographie claire des zones à risque.
  • La mise en place de véritables protections : équipements adaptés, analyses médicales régulières, formation des cheminots.
  • Le suivi médical de tous les cheminots qui ont été exposés au risque d’empoisonnement.
  • La création de CPSSCT (Comités de proximité en matière de Santé et conditions de travail) pour veiller à la mise en place de mesures efficaces et adaptées aux chantiers et aux cheminots concernés.

Nous invitons tous les cheminots à s’informer dans les syndicats de site et à rejoindre la CGT, comme l’ont déjà fait des milliers de cheminots.

NE RESTONS PAS SILENCIEUX FACE À LA MISE EN DANGER ORGANISÉE !
ENSEMBLE,
DÉFENDONS NOTRE
DROIT À TRAVAILLER SANS RISQUER NOTRE VIE

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LES DRH CHANGENT MAIS PAS LES REVENDICATIONS !

GT National SUGE

| Services communs

Mercredi 29 octobre, une délégation CGT a été reçue dans le cadre d’une rencontre bilatérale par la nouvelle directrice des ressources humaines de la Sûreté Ferroviaire.
Au-delà des présentations d’usage, la CGT en a profité pour porter les revendications des Cheminotes et Cheminots de la SUGE.

Alors que la situation, dans les équipes SUGE et à la SNCF en général, se dégrade du fait de l’ouverture à la concurrence, que les effectifs disparaissent petit à petit pour laisser la place à des équipes réduites, alors que les sujets
de déroulement de carrière, de rémunération et de reconnaissance des qualifications sont au point mort, la CGT s’est rendue à cette rencontre avec la volonté de poser des revendications.

  •  Un déroulement de carrière au niveau des engagements des agents sur le terrain, avec le passage à la classe 4 de tous les chefs de mission.
  • L’intégration de la prime de port d’arme dans la prime de travail avec la création d’une prime de travail spécifique SUGE.
  • La mise en place d’un accord sur l’organisation du temps de travail en lien avec le métier afin de respecter l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
  • La création de postes de fin de carrière.

Après cette liste non exhaustive la CGT en a profité pour rappeler son opposition à la casse de l’emploi annoncée dans les pôles GU des DZS parisiennes et la création d’une plateforme commune dans l’unique but de faire
de la productivité.
La CGT est également intervenue sur la cure d’austérité mise en place depuis la fin des JO avec une réduction des effectifs et une trajectoire emploi inquiétante et à contre-courant des faits sûreté et de sabotage qui explosent
sur le territoire.
Le cadre de cette réunion n’a pas permis d’obtenir des réponses aux sujets posés et nécessitera de nouvelles interpellations.

La CGT interviendra dans les prochaines semaines sur le sujet de la contractualisation et de l’avenir des métiers de la sûreté ferroviaire.

On ne lâche rien !

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GCIF : POURSUIVONS ET AMPLIFIONS NOS REVENDICATIONS !

| Trains

La pétition revendiquant l’instauration d’une indemnité mensuelle forfaitaire pour les GCIF se poursuit. Son mécanisme assurant une augmentation de 20% par rapport à l’indemnité journalière actuelle ainsi que son versement garanti répond à la demande des GCIF.
Par cette initiative revendicative la CGT impose le débat. Désormais, la Direction doit y répondre !

Le CTN Train (Collectif Technique National Train) réunit régulièrement ses équipes militantes de la RP afin de traiter spécifiquement et collectivement les revendications des GCIF dans un contexte social incertain et dégradé. En
effet, l’ouverture à la concurrence se profile pour certains et est une réalité pour d’autres. Dans ce cas, la direction profite de cet état de fait pour s’attaquer au contenu métier et à la rémunération des GCIF. La CGT demeure opposée à cette vision mortifère pour les droits des salariés et pour le service public ferroviaire. Elle est dans ce contexte la seule organisation syndicale à être force de proposition.

L’augmentation de la Prime de travail pour tous les ASCT ainsi que l’évolution de l’indemnité journalière pour les GCIF vers une indemnité mensuelle forfaitaire s’inscrivent dans ces pas.

Ainsi, depuis le 4 juillet 2025, la CGT propose la signature d’une pétition aux GCIF revendiquant :

  •  La refonte et la revalorisation de la prime de travail des ASCT (revendication à 820 euros par mois en moyenne dont 500 euros garantis, couvrant toutes absences comme maladie, AT, SU…).
  • Le maintien du contenu sécurité du métier, ceci nous garantissant de ne pas perdre nos garanties collectives issues du métier d’ASCT et nos missions au profit d’autres polyvalents et non rémunérés.
  • La modification de l’indemnité journalière en indemnité mensuelle forfaitaire Transilien revalorisée à hauteur de 20%.

Avec environ 300 signatures, cette pétition impose à la Direction d’ouvrir de réelles négociations. Pour autant, sa posture hermétique nécessite d’élever le rapport de force pour conquérir de nouveaux droits.

Cette démarche met en évidence la politique de rémunération de Transilien et de la SNCF en général. L’indemnité journalière a été mise en place il y a quelques années pour atténuer (sans effacer) la perte des RHR. Or tandis que le coût de la vie a explosé, les augmentations que ce soit générales de salaire ou des EVS n’ont pas suivi ces mouvements inflationnistes. La
direction a alors incité les GCIF à « courir après les EVS ».
En toute connaissance de cause, elle a omis de traiter la fragilité de la rémunération.
La mise en place de la tarification unique en IDF au 1er janvier a été un premier coup, viennent désormais les annonces fracassantes des directions des filiales visant à ne prendre qu’une partie de la rémunération pour les agents transférés.

Ainsi, la revendication CGT vient contrer ces manigances en augmentant la part fixe pour les GCIF. La pétition CGT est au service des GCIF, et met en exergue que l’engagement collectif est un gage pour faire bouger les lignes.

POUR PESER ET GAGNER SIGNONS MASSIVEMENT
LA
PÉTITION CGT ET PARTICIPONS MAJORITAIREMENT
À
L’ACTION DE GRÈVE DU 05 NOVEMBRE
POUR LA
REFONTE ET LA REVALORISATION DE LA PRIME
DE
TRAVAIL DES ASCT

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DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Rassemblement pour le logement du 13 novembre 2025

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Dès sa création, en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot·e·s et leur famille à proximité de leur lieu de travail.
Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminot·e·s mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements, dont 97 750 relèvent du logement social en 2024. Même si le délai d’attente pour les cheminot·e·s entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger, en cause le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité·e·s logés au sein du parc SNCF sont devenus la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot·e·s actifs, mais aussi et surtout pour louer les logements du parc à des non-cheminot·e·s, dont le nombre est aujourd’hui supérieur à celui des cheminot·e·s. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot·e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent, le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui, moins de 15 % des pensionné·e·s SNCF sont logés par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20 % en 2017, ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité·e·s ! En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5 %, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finances 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5 % à 20 % au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population, et plus particulièrement des retraité·e·s. Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75 % des retraité·e·s sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.
Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problèmes, ni soucis ». Nombre de retraité·e·s propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux et payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. Bayrou à la mi-juillet, puis confir-mées et amplifiées par le gouvernement Lecornu, vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité·e·s. L’annonce du gel des pensions pour les années 2026 et 2027 puis la sous-revalorisation de 0,4 point en dessous de l’inflation de 2028 à 2030, entre autres, vont amputer leur niveau de vie et encore faire progresser le taux de pauvreté chez les retraité·e·s.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord Logement, accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité·e·s au prétexte qu’ils ne sont plus en activité. En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité·e·s à se mobiliser massivement avec les actif·ive·s pour exiger :

  • l’accès des retraité·e·s à l’ensemble du parc logement, y compris le parc dit libre, avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20 % des revenus du ménage ;
  • la possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation, avec diminution de la quittance ;
  • le maintien dans le logement au départ en retraite, sans augmentation de loyer, et le maintien du ou de la conjoint·e en cas de décès ;
  • des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement et à la perte d’autonomie ;
  • des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficultés financières et/ou perte d’autonomie ;
  • la participation des retraité·e·s aux commissions d’information et d’aide au logement.

 

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT LE 13 NOVEMBRE 2025,
À PARTIR DE 13 HEURES,
DEVANT LA DIRECTION SNCF, À SAINT-DENIS !

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