Fédération CGT des Cheminots


RÉVISER NOS OBJECTIFS VERS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

Sortie de crise sanitaire

| Maîtrise et cadres UFCM

À la SNCF, le management par objectif est devenu la règle.

La réalisation des objectifs s’impose comme un dogme, souvent au détriment de l’essentiel. Peu importe comment ils ont été décidés (concertations, négociations). Les moyens, la cohérence de production ne sont pas définis. Ils doivent être atteints. Les encadrants ne sont jugés que sur les résultats obtenus, occultant leur réactivité face à l’imprévu, et les manières pour y arriver.

L’objectif se fixe, en théorie, selon le but à atteindre, la performance à réaliser. Dans la gestion d’une entreprise, celui-ci est donc le reflet d’une volonté (en termes de qualité, quantité, d’efficacité) couplée à des moyens, dans un contexte.

Or, le contexte peut changer.

D’ailleurs, tous les ans en mars ou avril, est présentée, dans les Conseils d’Administration des entreprises du GPU, l’adaptation des prévisions budgétaires, parce que le contexte a évolué.

En effet, les budgets sont conçus dès octobre ou novembre de l’année N-, les réalisations des derniers mois de l’année ne sont, à ce moment, que projections. A la SNCF, certains éléments relèvent aussi de la présomption, voire de la conjecture, quand ils reposent sur les budgets ou moyens mis à disposition par d’autres : État, autres entreprises ferroviaires, organismes de financement…

Le budget 2020 de SNCF Réseau a d’ailleurs été réalisé sans aucun plan stratégique, financier ou industriel officiel partagé avec l’Etat.

L’analyse économique et financière des 2 ou 3 premiers mois de l’année N permet donc de modifier le budget. En général, les moyens mis à disposition du transport public ferroviaire ne sont jamais revus à la hausse.

Ce deuxième budget fait plutôt l’objet de renoncements.

En général, cette révision se traduisait par des baisses d’effectifs. La contraction de la masse salariale est, en effet, toujours la variable la plus facilement ajustable par la direction de l’entreprise et l’Etat.

Tous les ans, nous vivons la même chose…

Ce qui ne change pas, ce sont les objectifs fixés en EIA, aux DPX, DUO, RET, TOP… Et autres encadrants en proximité.

Dès le mois d’avril, les COMEX et les hauts dirigeants le savent ! Certaines missions ne pourront être accomplies, certains programmes ne seront pas achevés, certaines commandes non soldées ; pour autant, celui qui doit les réaliser n’est ni averti, ni alerté, et surtout pas consulté pour les modifier ou reformuler.

Pour l’UFCM-CGT, la modification de la prévision budgétaire doit être l’occasion de faire un point d’étape sur les objectifs des différents encadrants.

Il n’y a pas que le budget qui vient bousculer les résolutions que l’on se fixe.

La révision des objectifs devrait aussi être de mise face aux éléments imprévisibles qui peuvent les impacter. Aléas climatiques particuliers, grèves, ou bien sûr l’actualité qui nous le rappelle dramatiquement, crise sanitaire et épidémie.

Tout événement nuisant à la production devrait être pris en compte. Y compris la grève. On ne demande pas à un conducteur de conduire les trains qu’il n’a pas assurés pendant une période de grève. Les encadrants, eux, voient leurs objectifs et dossiers toujours en place et toujours à traiter, que l’arrêt de la production soit de leur fait, ou de leurs équipes.

La crise Covid 19 que nous traversons montre à la fois le carcan et l’abrutissement de certains managers englués dans la réalisation d’objectifs, qui pourraient maintenant paraître dérisoires, mais aussi l’ingéniosité, la conscience professionnelle, le sens des responsabilités de certains encadrants qui, malgré les contraintes de production, le zèle de certains, ont su hiérarchiser les priorités en fonction de la sécurité, de la préservation de leurs équipes, des contraintes de réalisation de certaines tâches liées aux gestes barrières.

De fait, tout ne pourra pas être réalisé

Quand il y a moins de monde pour produire, il y a moins de production. De fait, il y aura un impact financier à cette crise. La direction cédera-t-elle à la tentation de faire payer la note aux cheminots ?

Mais puisque toutes les cartes seront rebattues, même le Président de République a affirmé qu’il y aura un avant et un après. Pour l’UFCM-CGT, nous devons changer les méthodes :

Il faudra faire un listage exhaustif de ce qui peut être encore réalisé dans le respect de la réglementation et des conditions et utilisation de travail de tous les salariés.

Les renoncements à certains projets, chantiers, programmes devront être clairement annoncés.

L’UFCM-CGT ne se contentera pas de bonnes intentions et d’incantations.

Nous n’accepterons pas de pressions sur les encadrants et de fait par ricochet sur leurs équipes, pour concrétiser des objectifs inatteignables.

Il faudra aussi valoriser les capacités d’adaptation et les choix de préservation de la santé des agents et ceux de la sécurité.

Des consignes sont actuellement données afin d’utiliser le confinement actuel pour réaliser les EIA. Pour la CGT, les incertitudes de sortie de crise rendent l’exercice impossible ou illusoire, voire artificiel.

La période doit être à la planification de toutes les opérations nécessaires au retour à une circulation rapide lorsque les autorités auront levé les mesures de confinement.

Les objectifs attendront le retour à une vie normale.

Les objectifs doivent aider à prioriser nos actions et non à évaluer le personnel, sinon ils conduiront à des excès de zèle dangereux ou à une perte de sens de notre travail.

L’UFCM-CGT revendique que chaque encadrant puisse régulièrement rencontrer son hiérarchique afin de débattre et réévaluer ses objectifs, en fonction des moyens alloués, mais aussi du contexte.

Aujourd’hui encore, notre principal objectif c’est le service public !

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L’UFCM-CGT À LA MAŒUVRE POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Suite à la mise en place du GT Encadrement par la Direction à l’issue du simulacre de négociations NAO 2024, l’UFCM-CGT a poursuivi et amplifié la construction du rapport de force avec les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) dans une optique de progrès social, notamment à travers des mesures concrètes concernant le droit à la déconnexion !

Le constat est sans appel : la détérioration des conditions de travail et le déséquilibre croissant entre vie professionnelle et vie personnelle impactent durablement le quotidien des femmes et des hommes qui, chaque jour, font vivre le service public ferroviaire.

C’est pourquoi l’UFCM-CGT a porté le sujet du droit à la déconnexion au plus haut niveau de l’entreprise, dans le cadre des groupes de travail et des bilatérales avec la direction du GPU SNCF. Forte de revendications construites collectivement avec les cheminot·e·s, à partir des besoins exprimés lors des tournées, l’UFCM-CGT a contraint la Direction à ouvrir des négociations en vue d’un accord applicable à l’ensemble du Groupe !

FORCE DE PROPOSITION POUR GAGNER !

En responsabilité, l’UFCM-CGT a créé les conditions d’une rencontre avec les autres organisations syndicales représentatives afin de partager l’exigence d’un accord collectif contraignant la Direction sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion et d’imposer des droits opposables pour tous les cheminot·e·s.

Sous l’impulsion de l’UFCM-CGT, une plate-forme revendicative commune a été validée et portée à la connaissance des cheminot·e·s ainsi que de la Direction ! Suivre le lien

OBJECTIF NSTC !

Au-delà de la légitimité et de l’urgence à gagner un droit à la déconnexion protecteur pour les cheminot·e·s, il est nécessaire de continuer à porter nos revendications sur l’emploi (seule réponse à l’inadéquation entre la charge et les ressources), sur l’amélioration des conditions de travail ainsi que sur la mesure du temps de travail, notamment face aux ravages causés par l’application du forfait jours, accord que la CGT n’a pas signé !

Pour la CGT et son UFCM, gagner un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garant d’un service public ferroviaire de haut niveau, préservant la santé physique et mentale des cheminot·e·s et générateur d’emploi est la seule perspective pour un avenir social et solidaire !

POUR UN SYNDICALISME PROGRESSISTE,
REVENDICATIF ET HUMAIN,
REJOIGNEZ L’UFCM-CGT !

 

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POUR UNE RÉELLE MISE EN ŒUVRE DU DROIT À LA DÉCONNEXION

Communiqué aux cheminot·es

| Maîtrise et cadres UFCM

Si le droit à la déconnexion existe de fait, il n’y a, pour l’heure, à la SNCF, aucun texte pour l’encadrer.
Rien ne protège ni la santé, ni la vie personnelle, ni le temps de repos des cheminot·e·s.

Les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées pour porter l’exigence commune d’un accord collectif contraignant la Direction sur une mise en oeuvre effective du droit à la déconnexion en imposant des droits opposables pour les cheminot·e·s.

Cet accord groupe doit être applicable à l’ensemble des salarié·e·s des sociétés SNCF (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares et Connexions) et du GIE Optim’Services et de l’ensemble des filiales Fret et Voyageurs.

NOS REVENDICATIONS COMMUNES
1. Établir les règles relatives à la déconnexion et leurs modalités de mise en œuvre, de respect et de contrôle.

  • Le droit à la déconnexion, c’est le droit pour tout agent de ne pas être connecté à des outils professionnels numériques (hardware et/ou software) en dehors de son temps de travail et de ne pas répondre aux sollicitations professionnelles hors des amplitudes horaires définies.
  • Définition d’une plage horaire de référence, calquée sur les heures d’ouverture des bureaux établies de 7 h 00-8 h 00 à 19 h 00-20 h 00, soit une fermeture de 19 h 00-20 h 00 à 7 h 00-8 h 00 et le week-end, avec envoi différé des courriels.
  • Instauration de périodes de « trêve » de messages électroniques, mails ou Teams matérialisées par des plages horaires de fermeture/blocage de l’accès au serveur, avec envoi différé des courriels, sur la base des horaires collectifs de travail et de fermeture des bureaux.
  • Interdiction des sollicitations professionnelles en dehors des heures de travail ou d’astreinte n’obérant pas la continuité du service.
  • Mise en place des outils et moyens contraignants sous la responsabilité de l’employeur/ chaîne managériale du temps de repos.
  • Sans autorisation, interdiction d’installation d’outils qui ne sont pas des outils numériques officiellement reconnus par l’entreprise pour exercer des tâches professionnelles sur les outils de travail.
  • Organisation des réunions en respectant les horaires collectifs de travail, sans préjudice des exigences liées à la continuité du service, de préférence sur site, dans des espaces dédiés. Un principe d’interdiction des réunions après 17 h 00 en serait une des illustrations.
  • Mettre en place les leviers pour que le respect du droit à la déconnexion soit une référence forte de l’ensemble des structures hiérarchiques avec un devoir d’exemplarité des Cadres Supérieurs (CS)/Cadres Dirigeants (CD).

2. Inscrire ces règles dans le strict respect des dispositions relatives au temps de travail et au droit aux repos et congés. Elles visent à garantir les droits des salariés et les protéger d’éventuelles dérives. Elles visent également à définir les devoirs de chacun afin de respecter les droits des autres.

  • Faire respecter la durée légale du temps de travail pour les différents régimes existants et définis par les accords en vigueur, et notamment l’amplitude et le respect des temps de repos journaliers, périodiques et supplémentaires.
  • Un point spécifique sur la commande du personnel, et notamment les outils numériques de commande dans l’accord. Les délais et conditions de prévenance doivent respecter la réglementation en vigueur.
  • Définir les outils numériques et canaux officiels de contact, d’échange, de passation/réception d’ordres ou de commandes ou d’exécution d’une tâche à la charge du salarié. Les lister de la manière la plus complète possible, aussi bien au niveau national que sur un périmètre local. Ceci doit permettre d’identifier le champ et le niveau d’obligation de chacun vis-à-vis des outils (par exemple : WhatsApp n’est pas un outil officiel, les numéros personnels non plus, les usages et fonctions de Teams doivent être précisées…).
  • Une notification d’alerte en cas d’activité en dehors des horaires de bureau.
  • Un dispositif d’alerte à chaque non-respect des repos journaliers entre deux sessions de connexion. Ce dispositif permettrait tout autant de protéger le ou la salarié·e que son ou sa responsable.
  • Utilisation d’un code de déverrouillage ou création de profils « sans trêve » pour les astreintes / cellules de crise / services postés ou mandatés.

3. Faire respecter les obligations de l’employeur en matière de Santé Sécurité & Conditions de Travail (SSCT).

  • Prise en compte des impacts du numérique sur la santé physique et mentale des salariés.
  • Un système d’évaluation des risques et des impacts.
  • Suivi de l’accord et mise en oeuvre, un suivi et bilan régulier d’indicateurs liés à la « sur-connexion » en CSSCT, mesurant notamment :
    les charges de travail, qui doivent être mesurées a priori et a posteriori afin d’être en permanence adaptées à l’agent via un système auto-déclaratif infalsifiable et assurant une traçabilité sous le contrôle des instances représentatives du personnel,
    l’impact sur la santé des outils numériques à intégrer dans la visite médicale en médecine du travail et dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (Duerp). La CSSCT sera force de proposition pour mettre en place des actions de prévention.
    les heures supplémentaires récurrentes.
  • Obligation pour l’employeur de prendre des mesures immédiates pour faire cesser la dérive, s’assurer de la santé des salarié·e·s concerné·e·s en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, pour un·e agent·e ou un service.
  • Possibilité de saisine par la ligne managériale ou le/la salarié·e de la CSSCT suite à des difficultés persistantes en lien avec l’application du droit à la déconnexion et la charge de travail leur assurant la sécurisation de la parole et l’absence de pénalisation du requérant.

4. Déconnexion pendant le temps de travail

  • L’accord devra prendre en compte la déconnexion aussi pendant le temps de travail (sur sollicitation, interruption, enchaînement des réunions Teams ou physiques, contrôle interne /intrusion Teams ou autres, rupture de séquence, obligation de réponse rapide…), la lutte contre le présentéisme et l’effet tunnel des visioconférences enchaînées.
  • À leur demande, les agent·e·s peuvent indiquer leur indisponibilité sur les messageries professionnelles instantanées ou les agendas partagés, y compris sur certaines plages horaires dites de « concentration » ou de « respiration numérique » dans la journée.

Les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots s’engagent à défendre cette plateforme revendicative unitaire dans les différentes réunions à venir dans le cadre de la négociation. Pour garantir les droits des cheminot·e·s., alléger leur charge mentale et préserver leur santé !

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ASTREINTES TRACTION : RÉACTIVITÉ ET EFFICACITÉ SACRIFIÉES !

Cadres transport Traction

| Maîtrise et cadres UFCM

Après avoir démantelé leur fonction de garants de la certification des conducteurs sous la pression des activités, la Direction poursuit la casse de l’organisation du travail des cadres Traction en décidant de reconfigurer les cycles d’astreinte.

Pour la CGT et son UFCM, la casse méthodique de la SNCF en filiales et activités séparées complique chaque jour davantage l’exploitation ferroviaire. Les cheminot·e·s se heurtent à des cloisonnements absurdes. L’encadre-ment Traction n’échappe pas à cette logique libérale !

L’éclatement de la SNCF est un frein à la sécurité et à l’efficacité.

Alors que les parcours d’astreinte avaient déjà été largement étendus ces dernières années, la Direction opère aujourd’hui un véritable virage à 180 degrés, au lieu de mettre en place une réelle organisation du travail garantissant un service public ferroviaire de qualité !

Astreintes Traction : le démantèlement du métier de CTT vu par le capital !

Jusqu’à présent, l’astreinte était territoriale et mutualisée entre activités. Ce modèle est en train d’évoluer vers une organisation plus segmentée, avec des responsabilités réparties entre les différentes entreprises ferro-viaires (EF). L’astreinte relevage est progressivement transférée à SNCF Réseau, et chaque EF devra à terme assurer sa propre astreinte pour les enquêtes !

Désormais, une astreinte Traction TER n’interviendra plus sur un accident de personne d’un TGV, et un CTT Fret ne pourra plus apporter son aide sur un incident touchant un train Intercités. Cette logique met fin à la solidarité entre métiers et activités, et n’a pour seul but que de diviser le salariat en faisant de la productivité sur le dos des cheminotes et cheminots qui assurent le service public ferroviaire au quotidien.

Une direction déconnectée de la réalité

La Direction veut mettre en place un nouveau cadre à trois niveaux :

  • RTA (responsable Traction d’astreinte) de l’EF : seul décisionnaire et pas nécessairement de la filière Traction, il pourra couvrir plusieurs territoires et interviendra à distance (et ne se déplacera que si nécessaire) ;
  • relais locaux/métiers de l’EF : formés au traitement des accidents, présents sur le terrain, ils seront les « yeux et les oreilles » du RTA sans être forcément issus de la Traction ;
  • relais métiers : experts techniques (Traction ou Matériel), disponibles par téléphone uniquement !

Pour la Fédération CGT des cheminots et son UFCM, ce nouveau dispositif est inacceptable !

Le CTT est la seule personne formée pour un accompagnement psychologique (notamment en cas d’accident de personne). Il coordonne la sécurité ferroviaire sur le terrain, il est formé pour les relations avec les forces de l’ordre. C’est un expert métier Traction ! Aucune de ses missions ne doit être transférée vers un autre métier !

Les conditions de travail des CTT nécessitent la reconnaissance immédiate de la pénibilité de leur métier et son inscription à la liste des ERPA, ouvrant droit notamment aux mesures de CAA Pénibilité. En effet, les contraintes physiques (bruit, vibrations en cabine…), la charge mentale croissante liée à la pression managériale et à la surcharge administrative, ainsi que l’explosion du temps de travail due au forfait jours impactent sévèrement la vie professionnelle et personnelle des CTT.

La CGT et son UFCM revendiquent un recentrage du contenu métier des CTT sur la certification et la formation et refuse que les missions de conduite servent à compenser le manque de conducteurs. Gagner un nouveau Statut du travail cheminot, assorti d’une grille unique des salaires valorisant les compétences Traction, garantissant les parcours professionnels et reconnaissant les diplômes est URGENT !

Vers une dégradation de la sécurité des circulations

La CGT et son UFCM exigent une gestion transversale et cohérente de la sécurité sur l’ensemble du réseau, impliquant tous les métiers du ferroviaire, avec des décisions ancrées dans la réalité du terrain, au sein d’une entreprise SNCF unique, publique et intégrée.

Ce sont les activités longues distances (TGV, Intercités, Ouigo classique, Hexafret) qui paieront le plus lourd tribut. L’éloignement des sites de production rend les astreintes ingérables, avec des parcours interminables et des délais d’intervention inacceptables mettant en péril la sécurité des circulations, des agents et des usagers !

CADRES TRANSPORT TRACTION,
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
ET CONQUÉRIR DES DROITS NOUVEAUX !

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COLÈRE CHEMINOTE :

Les cadres et maîtrises aussi concernés !

| Maîtrise et cadres UFCM

Depuis des décennies, le système ferroviaire français subit une pression budgétaire croissante. L’austérité imposée par les politiques publiques, combinée à l’ouverture à la concurrence dictée par les directives européennes et le dogmatisme néolibéral des gouvernements successifs, a transformé le paysage ferroviaire.

La multiplication des acteurs complique la production ferroviaire et les relations entre gestionnaires d’infrastructure et opérateurs. Le transport ferroviaire, nécessitant une grande synergie entre le mobile et le support (roue et rail), est fragilisé par la séparation de la gestion de l’infrastructure et de son exploitation, compromettant ainsi fiabilité, qualité de service et sécurité.

De fait, le réseau ferré, monopole naturel, ne permet pas à chaque exploitant de disposer de lignes dédiées. L’effet réseau et sa diffusion cohérente sur le territoire sont essentiels à son efficacité économique et sociale.

INJONCTIONS CONTRADICTOIRES ET PRESSION CONSTANTE

L’austérité budgétaire a réduit les investissements publics dans les infrastructures ferroviaires, notamment les lignes secondaires essentielles à la cohésion territoriale mais jugées peu rentables. Cette logique de rentabilité a dégradé le réseau, retardé l’entretien et augmenté les incidents techniques. La réforme de 2018 a supprimé le recrutement au statut et transformé la SNCF en sociétés anonymes à capitaux publics, avec une gestion plus proche du privé, sans augmentation significative des moyens humains ou financiers. Cela impacte directement le sens du travail, la charge et les conditions de travail des Ictam (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise).

Les restructurations multiples depuis une décennie, trop longues à lister, s’appuient systématiquement sur des méthodes de Lean. Elles impactent négativement la santé et les conditions de travail de l’ensemble du corps social cheminot mais encore plus violemment les Ictam, de par leur rôle d’interface dans l’organisation des services. Résonances et Destination 2030, déclinent le plan d’optimisation des fonctions transverses en réduisant drastiquement les effectifs qui assurent le lien entre tous, tout en transférant de facto une partie de la charge sur les encadrants.

Ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise,
avec l’UFCM-CGT, dépassons le constat, l’heure est à la mobilisation !

L’UFCM-CGT est une structure de la Fédération CGT des cheminots qui a pour objet d’organiser tous les Ictam, femmes et hommes, du système ferroviaire et de ses activités connexes afin d’assurer, en convergence avec les autres catégories de travailleur·euse·s, notamment la défense de leurs intérêts professionnels, économiques ou moraux, collectifs ou individuels.

L’UFCM-CGT revendique :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels ;
  • de l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande ;
  • une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·e·s ;
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaire déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS
ET AGENTS DE MAÎTRISE, RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS
AVEC L’UFCM-CGT, CONTINUONS COLLECTIVEMENT
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

 

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LES ICTAM EN LUTTE ET DANS LA RUE LE 2 OCTOBRE !

Appel à la grève

| Action du 2 octobre 2025

Le 10 septembre, la colère cheminote s’est exprimée aux côtés de la colère citoyenne. Le 18 septembre, plus d’un million de manifestants à travers le pays et près de 30 % de grévistes au sein du GPU SNCF ont conduit l’intersyndicale à poser un ultimatum au Premier ministre. Ce dernier a sciemment choisi d’y répondre par le mépris.

Face au manque de respect du Premier ministre vis-à-vis de la crise sociale que nous traversons, contre la casse du service public ferroviaire et de nos droits, il est temps d’élever le rapport de force ! Il est hors de question de continuer à subir le moins-disant social imposé par le pouvoir et la direction contre celles et ceux qui créent les richesses, c’est-à-dire NOUS, LES CHEMINOT·E·S !

La question d’une meilleure répartition des richesses et d’une véritable justice sociale, fiscale
et environnementale est centrale !
La mobilisation massive par la grève et aux manifestations le 2 octobre,
à l’appel de l’intersyndicale, est indispensable !

Les conditions de travail des ICTAM n’ont jamais été aussi dégradées : dans l’ensemble de la branche, dans tous les métiers, les remontées font état d’une usure physique et morale alarmante, d’un alourdissement de la charge mentale, d’une explosion du temps de travail, entraînant un accroissement du déséquilibre vie pro / perso… Le manque de personnel et les réorganisations incessantes entraînent une perte de sens au travail et un sentiment de résignation général :

LE PATRONAT FERROVIAIRE PORTE AUSSI UNE RESPONSABILITÉ ET DOIT RÉPONDRE À NOS REVENDICATIONS !
POUR FAIRE ENTENDRE NOTRE VOIX ET DÉFENDRE NOS DROITS, UNE SEULE SOLUTION :
LA GRÈVE !

La mobilisation historique contre la réforme des retraites de 2023 s’est traduite, au sein du GPU, par la création des dispositifs de CAA ; la formidable campagne lors du deuxième tour des législatives en juillet 2024 a permis d’éviter au pays de tomber dans les mains de l’extrême-droite ; en décembre 2024, deux accords de transition pour les cheminot·e·s transférés à Technis et Hexafret ont été conquis pour une durée de 3 ans afin de garantir la continuité de leurs droits.

Ces quelques exemples prouvent que OUI, grâce à une mobilisation collective et une détermination sans faille, remporter des victoires est toujours possible !
La CGT et son UFCM revendiquent :

  • L’arrêt des processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Des augmentations générales de salaire ;
  • Une grille unique des salaires et un nouveau Statut du travail cheminot.

L’UFCM-CGT appelle les ICTAM de la branche à la grève et à la manifestation le 2 octobre 2025 !
ON LÂCHE RIEN !

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UNI·E·S ET DÉTERMINÉ·E·S LE 18 SEPTEMBRE, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES ICTAM !

| Action 18 septembre 2025

Pour fixer un autre cap et gagner de nouveaux droits, pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à la grève et à la manifestation !

Face à un pouvoir qui persiste dans une politique d’austérité injuste et injustifiable, la mobilisation par la grève du 10 septembre pour exprimer notre colère cheminote a révélé un élément essentiel : les ICTAM de la branche ferroviaire sont en position de force pour exiger une rupture et une politique sociale progressiste !

Loin de répondre aux besoins des ICTAM, le gouvernement multiplie les attaques : menaces sur nos droits, sur notre protection sociale, sur nos salaires, sur nos conditions de travail… Dans la branche ferroviaire comme ailleurs, le démantèlement des services publics se poursuit, au nom d’une logique budgétaire qui protège les intérêts des plus puissants en lieu et place de celles et ceux qui créent les richesses : LES SALARIÉ·E·S !

Le pouvoir en place, peu importe le Premier ministre, ne jure que par l’austérité, alors même que l’État distribue chaque année 211 milliards d’aides publiques aux entreprises, au détriment des précaires et des salarié·e·s : pour l’UFCM-CGT, c’est au capital de payer !

L’UFCM-CGT exige un autre partage des richesses, basé sur une fiscalité juste, un impôt progressif, la taxation des profits et des dividendes, et l’arrêt du gaspillage d’argent public au profit des appétits privés !

La CGT et son UFCM revendiquent un budget tourné vers l’humain : salaires, emplois, retraites, protection sociale, transition écologique par le ferroviaire et développement des activités sociales et culturelles émancipatrices !

Les ICTAM exercent leurs missions dans des conditions particulières, liées à la spécificité de leurs fonctions, en dépit des restructurations incessantes et du manque de personnel : au lieu de créer les conditions et l’organisation d’une production ferroviaire de qualité, ils deviennent « gestionnaires de pénurie » !

De plus, ils ne devraient jamais rien objecter face aux manquements de la direction et devraient eux-mêmes traquer les têtes qui dépassent ! Subir le management par la terreur n’est pas une fatalité, bien au contraire :

c’est par la mobilisation des ICTAM de la branche ferroviaire que nous construirons un avenir plus juste !

 

Dans le cadre de la journée d’action du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale, l’UFCM-CGT revendique :

  • Une entreprise SNCF unique, publique et intégrée, nécessaire à un développement du service public ferroviaire ;
  • L’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois en cours, à commencer par Résonances et Destination 2030 ;
  • Une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • L’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • Des augmentations générales salariales et un nouveau statut du travail cheminot.

LE 18 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE
POUR FAIRE ENTENDRE NOS EXIGENCES
ET DÉFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

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POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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LA DIRECTION RECONNAÎT SES MANQUEMENTS !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Dans le prolongement du GT Encadrement initié l’année dernière sous l’impulsion de la CGT, faisant suite à une longue série de bilatérales consécutives aux NAO 2024, une délégation de l’UFCM-CGT a été reçue par la DRH Groupe le 15 juillet 2025 sur le sujet du droit à la déconnexion. Sans surprise, la Direction affiche une volonté de façade mais botte en touche dès que de réelles revendications dans l’intérêt des cheminot·e·s lui sont proposées !

Depuis la mise en place des accords néfastes sur le forfait jours en 2016 et sur le télétravail en 2017, que la CGT n’a pas signés, l’UFCM-CGT n’a eu de cesse d’alerter la Direction sur la dégradation des conditions de vie et de travail subie par les cheminot·e·s du GPU SNCF. Explosion du temps de travail, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, augmentation de la charge mentale, déni de reconnaissance de la pénibilité pour une majorité de métiers de l’encadrement, souffrance, stress au travail, suppression de postes…, telles sont les conséquences des politiques d’éclatement de l’entreprise et de casse du service public mises en oeuvre par les directions et gouvernements successifs !

Une UFCM-CGT force de propositions !

L’UFCM-CGT a insisté sur la nécessité de négociation d’un accord de haut niveau ouvrant des droits aux salarié·e·s, notamment par la mise en œuvre d’outils et de moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur en lieu et place de simples chartes d’affichage, teintées au mieux de campagnes d’information et de sensibilisation servant d’habillage cosmétique. Il a été annoncé au plus haut niveau du GPU, notamment via le Comex, une prise de conscience collective et une volonté de s’emparer du sujet : dont acte ! L’UFCM-CGT rappelle que l’accord Forfait jours prévoyait pourtant, dans son article 15, l’ouverture d’une négociation sur le droit à la déconnexion, sujet qui, semble-t-il, est toujours en suspens…

La direction du GPU reconnaît « ne pas être complétement dans les clous » !

L’UFCM-CGT a ouvert une brèche : il est désormais nécessaire d’élever le rapport de force pour nous permettre de conquérir des droits nouveaux préservant la santé physique et la charge mentale de l’ensemble des cheminot·e·s ! La prochaine bilatérale, prévue fin septembre-début octobre, sera un point d’étape crucial pour faire mesurer à la direction du GPU l’urgence de répondre à nos revendications légitimes !

La CGT et son UFCM vont continuer à porter la revendication d’un accord collectif et opposable de haut niveau pour l’ensemble du GPU SNCF et de ses filiales, celles de SNCF Voyageurs ainsi que Hexafret et Technis, en y incluant les salarié·e·s d’entreprises prestataires ou mis à disposition et travaillant dans les locaux SNCF !

Nos revendications UFCM-CGT sur le droit à la déconnexion 

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