Fédération CGT des Cheminots


DES MÉTIERS QU’IL FAUT RENFORCER !

Informatique télécom

| Élections CSE 2018

Commune à tous les métiers de l’Equipement, la vision de l’entreprise n’épargne pas le quotidien des cheminots des télécoms et de l’informatique. La sous-traitance organisée par un sous-dimensionnement des effectifs, avance avec une évolution des technologies qui, pour la direction, semble être incompatible avec le statut des cheminots.

Tant chez les télécoms que chez les informaticiens, l’accès à la formation n’est pas conforme à la capacité, la compétence et la connaissance des installations et des systèmes démontrés au quotidien. Les difficultés sont récurrentes pour organiser la maintenance et assurer l’astreinte. A cela s’ajoutant des disparités dans la rénovation des installations.

POUR LES SECTEURS INFORMATIQUES :

Certaines entités choisissent des prestations externes, jugeant nos interventions trop coûteuses. Les domaines d’intervention sont considérables et complexes par manque d’outillages ou un outillage inadapté, peu performant et très fragile. Les cheminots manquent de perspectives sur le long terme dans ces métiers et le travail est fortement dévalué. Les alternants ne sont pas formés et ils n’ont que très peu de perspectives professionnelles.
L’étendue des territoires pose souvent problème. Les agents ont le sentiment de n’être qu’une « vitrine », mise en avant par l’entreprise, mais sans moyen derrière. Les cheminots ressentent un manque d’équité au regard des différentes primes et des nombreuses disparités salariales.

POUR LES SECTEURS TELECOMS, ET LT :

Les manques de moyens impactent le bon entretien des installations. La charge de travail croît sans que pour autant, le personnel soit en adéquation. La pénurie de moyens humains est évidente et omniprésente dans l’esprit des équipes subissant au quotidien cette organisation mortifère, en laissant planer un réel doute quant à l’aspect pérenne de nos métiers.

La formation, dans ces perspectives, reflète un savoir-faire en baisse. Un réel fossé se creuse entre ce qui est dispensé aujourd’hui aux stagiaires et ce qui se pratiquait par le passé. La non reconnaissance de nos métiers, liée aux facteurs de la pénibilité, pose de réelles difficultés dans les équipes. Les missions d’ASP sont pour nous une aberration, aussi bien de par l’étendue de nos territoires, que sur l’aspect du manque de pratique.

L’externalisation de cette partie importante de la sécurité, n’est pas pour nous rassurer, tant les incidents sont légion. Les modifications d’organisation sont permanentes et détériorent la capacité des équipes à maintenir dans l’entreprise la sécurisation de notre système public ferroviaire.

Des CRIR1 ont disparu pour cause de GSMR2 et d’autres sont menacés d’obsolescence malgré l’importance du réseau sol/train. Les matériels ont atteint une limite d’âge dangereuse et la vétusté des réseaux entraine des incidents quotidiens. Le matériel de régénération est de piètre qualité en comparaison des installations. La maîtrise des systèmes informatiques disparaît au gré des mises en place de logiciels gérés à distance par des entreprises privées.

Des installations sont à bout de souffle de par leur vétusté, le niveau d’embauche ne permet pas le renouvellement de la connaissance. L’emploi de prestataires va bon train, au détriment d’embauches au statut. D’ici peu, les effectifs ne permettront plus le maintien des installations dans de bonnes conditions pour de nombreuses régions. Le manque d’anticipation dans la gestion prévisionnelle de l’emploi, posera de réelles difficultés.

Pour la CGT, il y a urgence à faire évoluer l’emploi sur ces métiers. Le mal être au travail ne peut devenir le quotidien de nombre de cheminots. Ce sont les politiques successives de casse de l’outil qui mènent à ces souffrances inacceptables.

La CGT revendique :

  • Des effectifs supplémentaires notamment pour faire respecter des cycles d’astreinte garantissant les temps de repos ;
  • Des formations continues de haut niveau adaptées aux nouvelles technologies ;
  • Une véritable reconnaissance des métiers et des déroulements de carrière satisfaisants ;
  • La maîtrise de tous les systèmes informatiques par des cheminots à statut.

VOTER CGT, C’EST MAINTENIR ET DÉVELOPPER LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

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UN CONFLIT QUI COMPTE !

SEG

| Équipement

Depuis des mois, les cheminots, avec la CGT, ne cessent d’alerter la Direction. Après des victoires locales, aujourd’hui, les lignes bougent enfin au national !

Les préavis de grève et les chiffres de grévistes sur la quasi-totalité du territoire sont un signe fort du conflit en cours. À la fois attentifs et lucides, les cheminots sont surtout en attente de réponses concrètes, que les premières rencontres n’avaient jusqu’alors pas permises.

UNE DIRECTION CONTRAINTE D’ACTER DES MESURES !

La reconnaissance du métier SEG, et plus largement de tous les métiers de l’Équipement, doit aujourd’hui connaître une évolution. La Direction a toujours privilégié les éléments variables de rémunération non liquidables pour la retraite et non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.

La prime de travail, quant à elle, n’est perçue que par les cheminots au statut. Cette différence entre cheminots n’est pas acceptable. C’est pourquoi la CGT porte la nécessité d’une prime de base garantie pour tous les cheminots.

Face à l’expression du rapport de force, la Direction acte enfin, dans un relevé de conclusions établi ce jour, les points suivants.

  • Pour préparer l’avenir et travailler les compétences spécifiques au métier et les parcours professionnels sur le moyen terme et le long terme, il a été indiqué que l’entreprise lancerait un programme « Métier SE » dès janvier 2026. La réunion de lancement de la démarche est en cours de programmation dans la dernière semaine de janvier.
  • Dans ce programme, un travail sera engagé pour reconnaître la technicité et les spécificités des métiers. Ce programme sera évoqué en NAO et fera l’objet d’échanges tout au long de l’année 2026. Concernant l’emploi, la Direction acte qu’un suivi des recrutements soit organisé à la maille établissement par chaque DGIR.

ACCÉLÉRER LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ

La CGT a, tout au long du conflit, porté la nécessité d’accélérer les parcours professionnels et le déroulement de carrière. Concernant le passage à la classe 3, celui-ci ne doit pas être sous dictat managérial. Sur ce point, la Direction revient sur ses pas :

  • le passage à la classe 3 des agents SE sera accéléré à l’issue de la réussite de la formation HTM3 ; la nomination se fera après la tenue réussie de 3 cycles d’astreinte rémunérés et en autonomie.

Pour l’ensemble des cheminots, les parcours professionnels doivent être construits et permettre une évolution systématique à la classe 3 et au-delà. La promotion interne doit permettre la reconnaissance des savoir-faire acquis et l’expérience professionnelle.

Par exemple, pour le passage à la classe 4, la CGT revendique que le délai de séjour sur la classe 3 ne dépasse pas 7 ans. Pour les REQ, la classe 5 doit être accessible sur place. Là aussi, nous sommes contre tout acte managérial dans les décisions. La Direction propose 10 ans. Elle propose également :

  • de requalifier globalement 60 postes de la classe 3 vers la classe 4, soit 15 postes par DGIR/DZP, en y intégrant la mission de moniteur ;
  • de poursuivre cette démarche en 2027, avec la revalorisation de + 30 postes ainsi qu’en 2028 (+ 30 postes).

Pour la CGT, le mouvement enclenché est une étape qui doit se poursuivre dans la durée.

PÉNIBILITÉ : LES LIGNES BOUGENT !

Concernant la pénibilité, la Direction a acté dans un premier temps de futures discussions avec le Groupe, à l’occasion de tables rondes Pénibilité et Encadrement. Alors que seul l’encadrement était concerné, nous avons gagné que les télécoms et les surveillants de travaux soient également ajoutés.

UN CONFLIT QUI COMPTE !

Pour la CGT, la Direction prend enfin en compte la teneur des attentes légitimes des cheminots. Ce conflit exemplaire a permis de faire bouger les lignes. C’est à mettre au crédit de la mobilisation.

Pour la Fédération CGT des cheminots, une première étape a été franchie. Ces nouvelles annonces méritent d’être débattues dans les établissements avec les cheminots concernés afin de décider collectivement des suites à donner.

D’ores et déjà, il convient de mettre sous pression les NAO 2026, le 13 janvier prochain !

LA LUTTE PAIE !
JE REJOINS LA CGT

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MOUVEMENT DE GRÈVE SEG : NOVEMBRE 2025

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Depuis plusieurs mois, les agents du service électrique sont mobilisés pour la reconnaissance de leurs métiers et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Depuis le 19 novembre, ce conflit a pris une ampleur nationale et pourrait s’élargir si la direction de SNCF Réseau ne répond pas concrètement aux revendications des cheminot·es !

Depuis l’été dernier des conflits se multiplient dans les brigades SE sous l’impulsion de la seule CGT. À Lyon, Montpellier, Paris, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, des centaines de cheminot·e·s ont décidé de faire la grève de l’astreinte.
Ces conflits ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer 2 réunions bilatérales et de programmer une table ronde le 1er décembre prochain.
Pour l’heure les propositions faites ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les cheminot·e·s qui multiplient les actions et font progresser le rapport de force.
La CGT appelle à mettre sous pression la prochaine table ronde du 1er décembre.

Ces derniers jours encore, plusieurs actions en locale se sont tenues, en voici quelques exemples :

CLERMONT-FERRAND

Le 19 novembre, 80 cheminots de tous métiers ont interpellé leur nouvelle direction. Avec la CGT ils ont demandé à la direction d’ouvrir des négociations sur la création de nouveaux parcours professionnels.
3 nouveaux cheminots ont rejoint la CGT à l’issu de ce rassemblement.

PAYS DE LA LOIRE

Le lundi 24 novembre, une soixantaine d’agents SEG de la région des Pays de la Loire ont interpellé leur direction aux côtés de la CGT. Ces agents sont inscrits très majoritairement dans le conflit. Face à ce rapport de force, la direction tente de casser le mouvement en modifiant les tableaux de service et en passant par des roulements en 2×8.

La grève d’astreinte est maintenue. La CGT appelle les CCRN à rentrer dans le mouvement et à amplifier le rapport de force.

À la suite de ce rassemblement, le 2×8 a été abandonné, l’augmentation de la prime de travail pendant 6 mois a été actée ainsi que l’embauche des effectifs prévus sur 2025 avant la fin d’année.

LILLE

C’est dans ce cadre de contestation que les agents de l’Infrapole NPDC et de l’INE sont massivement en grève depuis le 03 novembre 2025 à l’appel de la CGT. Les entorses à la réglementation du travail et l’absence de répondre aux légitimes revendications, ont conduit les cheminot·e·s à interpeller leur direction.
Le 19 novembre, plus de 70 agents se sont rassemblés avec la CGT devant le siège de l’Infrapôle NPDC. La direction de cet établissement reste sourde au mouvement. La justice a été saisie par la CGT afin de rétablir les droits des cheminots.

AVEC LA CGT toutes et tous en grève
LE 1ER DÉCEMBRE 2025.

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LE 1er DÉCEMBRE, MAINTENONS LA PRESSION !

Service électrique

| Équipement

Ce 19 novembre, la direction recevait la CGT dans le cadre d’une seconde bilatérale.

En grève aujourd’hui, les cheminots des SEG restent déterminés.

La direction doit réagir !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière.

Alors que ce conflit s’est élargi à plusieurs régions, il est sur le point de s’étendre plus encore. C’est bien d’une généralisation de ce conflit dont il est question aujourd’hui !

La direction, sous la pression des cheminots, a dû faire des premières annonces, encore insuffisantes.

REVENDICATIONS CGT POSITION DE LA DIRECTION
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

 

Aucun engagement pris

Habilité HTM3 – 8 cycles d’astreinte ou 18 mois max
Un volume, mais non défini

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Astreinte

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris

Refus – Négociation NAO
De 1 à 6 sorties indemnité classique – à partir de la 7e 50 % et à partir de la 11e 100 %

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 non réalisés

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Sféris est maintenu

Proposition d’ouverture de discussions avec le développement du monitorat

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, ce sont bien ces mobilisations en proximité qui feront la différence. La CGT prend acte de ces annonces, qui ne peuvent suffirent aujourd’hui.

Les recrutements 2025 ne seront pas réalisés dans leur intégralité. C’est un point noir. Les collectifs doivent être renforcés sur l’ensemble du territoire. Reconnaître les métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation, c’est s’assurer de conserver les collectifs actuels et de les renforcer demain.

Pour la CGT, la Direction n’a pas pris en compte la hauteur de la colère des cheminots. La copie n’est pas satisfaisante.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à mettre en débat ces propositions. La direction joue la montre et propose une table ronde le 1er décembre.

Pour la CGT, la pression doit être maintenue. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale afin de faire aboutir les revendications, y compris en envisageant d’élargir la mobilisation à tous les métiers de l’Équipement.

LE 1er DÉCEMBRE, EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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SEG SOUS TENSION, CONDITIONS SOUS PRESSION !

LE 19 NOVEMBRE, GAGNONS NOS REVENDICATIONS !

| Équipement

Alors que la réunion du 14 octobre dernier, convoquée par la direction RH de SNCF Réseau à la suite des nombreux conflits engagés dans les chantiers SE, n’a pas permis de déboucher sur des engagements de la Direction, celle-ci décide de reconvoquer la CGT le 19 novembre prochain. À cette occasion, la CGT appelle les cheminots des SEG à se mobiliser par la grève !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière. Aujourd’hui, au regard de la situation à SNCF Réseau, ce conflit tend à s’élargir à plusieurs régions et pourrait se généraliser si des annonces et propositions concrètes ne sont pas faites rapidement.
Dans ce contexte, la CGT joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue social. L’audience déposé en juillet et notre participation à la bilatérale du 14 octobre ont permis de porter les revendications d’une majorité de cheminots tous collèges confondus. Alors qu’une nouvelle rencontre est programmée le 19 novembre, la CGT attend cette fois-ci des réponses concrètes en matière de reconnaissance salariale au regard du niveau important d’exigence et d’expertise de ces métiers. Les problématiques liées aux formations, aux astreintes, aux parcours profession-nels et au manque de moyens matériels doivent également trouver des solutions rapides.
Alors que plusieurs établissements mettent en oeuvre des mesures d’entrave au droit de grève en modifiant les tableaux de service pour tenter d’éteindre la contestation, la CGT appelle les cheminots des SEG à agir collectivement le 19 novembre pour obtenir :

  • une meilleure reconnaissance de la technicité avec la création d’une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels ;
  • un accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • une accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • un accès à la PR22 pour chaque agent en fin de carrière, avec son équivalence pour les contractuels ;
  • la requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste ;
  • une politique volontaire en termes d’emploi par :
    • la réalisation de toutes les embauches notifiées en 2025,
    • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ,
    • la recréation des équipes RR là où elles ont disparu, leur renforcement, tout en réinternalisant la charge de travail et réaliser toute la MPC ;
  • une meilleure prise en compte de l’astreinte par :
    • le maintien des périmètres actuels d’astreinte sans les augmenter,
    • la revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire,
    • la revalorisation de la prime de sortie d’astreinte,
    • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants ; et enfin,
  • le renforcement de la formation par :
    • l’amélioration du cursus de formation initiale,
    • la réinternalisation des formations,
    • la remise en place de stages de perfectionnement en écoles et en établisse-ments, y compris avec des moniteurs sur le terrain,
    • l’abandon des formations en e-learning,
    • la mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

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SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL :

Élevons le rapport de force !

| Équipement

Depuis maintenant plusieurs mois, les cheminots du service électrique dénoncent la non-reconnaissance de leur métier dans un contexte de tension extrême sur les effectifs.
Alors que des conflits sont engagés dans plusieurs régions, la Direction doit maintenant répondre aux revendications !

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, formations externalisées, absence de reconnaissance des qualifications…, ces sujets ont été clairement identifiés et portés par la CGT à la direction de SNCF Réseau en juin, lors d’une audience nationale.

Le conflit lancé par la CGT cet été sur la région de Lyon, avec une grève de l’astreinte suivie majoritairement, reflète parfaitement la situation dans les équipes. Ce mouvement local, qui a duré plusieurs semaines, aura permis d’obtenir des embauches supplémentaires et le doublement des sorties d’astreinte malgré les méthodes employées par la Direction pour faire taire la contestation.

Ce mouvement est en train de faire tache d’huile puisque, les 10 et 18 septembre, 5 collectifs de travail SE de la région de Nantes étaient en grève à 100 %, et 1 sur 2 l’était sur la région de Montpellier, et bien d’autres encore.

Ailleurs, les cheminots s’organisent et préparent la grève sur les régions de Paris Rive Gauche, Montpellier, Bordeaux, dans les Alpes et à Limoges. Partout, les cheminots réclament des moyens, la reconnaissance de leurs savoir-faire et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La CGT porte des revendications et exige l’ouverture urgente de négociations pour gagner :

  • le recrutement de 500 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • l’arrêt de l’externalisation des formations SE ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

Dans le cadre du mouvement engagé contre l’ensemble des budgets d’austérité, la CGT appelle l’ensemble des cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations locales pour gagner de réelles avancées.

AUJOURD’HUI, LES CHEMINOTS DU SEG ATTENDENT DE LA DIRECTION DES ACTES FORTS !

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LA RÉINTERNALISATION EST LA SOLUTION !

Sous-traitance

| Équipement

Le 10 juillet 2025, le Tribunal de Bobigny a ordonné à SNCF Réseau de transmettre au CSE Central Réseau toutes les informations sur les sous-traitants intervenant dans l’entreprise, sous peine d’astreinte de 1 000 € par jour.

En 2O24, suite à plusieurs accidents qui auraient pu avoir des conséquences graves, la CGT a constaté que plusieurs entreprises sous-traitantes sous-traitaient en cascade.
Face aux risques encourus en termes de sécurité ferroviaire et des personnels, la CGT a donc demandé au CSE Central Réseau la communication de la liste des entreprises sous-traitantes travaillant pour SNCF.

L’OMERTA EST LEVÉE !

Malgré l’insistance de la CGT et de ses élu·e·s, la direction persistait dans sa position afin de ne pas donner des informations dans le cadre du marché juteux et généralisé de la sous-traitance qu’elle a mis en place de manière industrielle.
En effet, depuis trop longtemps, la direction refuse de dire QUI fait QUOI, POUR QUEL PRIX et DANS QUELLES CONDITIONS au sein de notre entreprise.
La CGT rappelle qu’il y a quelques années, dans le cadre de l’expertise sur la sous-traitance menée par le CE Maintenance et Travaux, le rapport mettait déjà en lumière que les entreprises privées coûtaient 10 % plus cher que les cheminots !

 

La sous-traitance, c’est :

  • la dégradation des conditions de travail,
  • la perte de compétences internes,
  • une menace sur la sécurité des circulations et des personnels,
  • le dumping social organisé.

Et maintenant ?

Le CGT entend poursuivre le combat pour exiger :

  • La réinternalisation des charges de travail,
  • L’emploi nécessaire pour faire face à la charge de travail,
  • Le maintien et le renforcement des compétences en interne.

ENSEMBLE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

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UNE NON-RECONNAISSANCE QUI PASSE MAL !

Télécoms

| Équipement

La mise en place à marche forcée des ESTI et une prise en charge du GSMR catastrophique participent à tendre les collectifs encore un peu plus. Les cheminots des services télécoms, avec la CGT, demandent des emplois, les moyens de travailler et une reconnaissance de leur métier !

La réorganisation récente des établissements télécoms avec la mise en place des ESTI a été mal ordonnancée, et l’organisation de la production mise à mal. Avec la reprise en exploitation du GSMR, la charge de travail a explosée avec une forte augmentation des dérangements liés à des installations en mauvais état et des stocks faibles voire inexistants de pièces.

LOIN DU COMPTE !
Ces manques chroniques de moyens engendrent des renoncements avec des installations défectueuses laissées en voie, notamment dans les tunnels. La maintenance ne se fait plus, ce qui impacte la sécurité.
Les manques d’effectifs engendrent une augmentation des périmètres d’astreinte et des difficultés à assurer ces dernières dans les conditions prévues réglementairement. En effet, la sollicitation de l’astreinte est quasi continue, avec parfois 7 à 8 sorties par semaine. Celle-ci devient très chronophage à cause des délais d’intervention et de l’implantation des lieux de stockage du matériel, qui sont très mal répartis.
La mise en place du travail de nuit sur certains sites se conjugue avec un outillage, des accès et des véhicules inadaptés au regard des interventions à réaliser.
La sécurité est dangereusement impactée avec une baisse drastique des pôles d’appui et un non-suivi des habilitations. La formation devient également un point noir avec des agents exécution, maîtrises ou cadres non formés sur les installations nouvellement reprises. La disparition des GATI, qui étaient des points d’appui indispensables, est incompréhensible.

IMPOSSIBLE D’EN RESTER LÀ !
Pour la CGT, cette situation ne peut perdurer plus longtemps. Elle a alerté la Direction et exigé qu’elle prenne rapidement des mesures afin de répondre aux revendications des cheminots des télécoms.
Des négociations concernant l’évolution de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) doivent s’ouvrir afin que les métiers des télécoms soient enfin reconnus. Pour la CGT, il n’est plus concevable qu’ils soient laissés pour compte et qu’aucune négociation ne soit annoncée.
Alors que les salaires de base sont trop bas, les variations et multiplications des EVS aléatoires sont utilisées par les directions pour faire accepter la détérioration des conditions de travail. Concernant les parcours professionnels, ils sont trop restreints, avec une évolution de carrière volontairement rallongée par les directions et un savoir-faire insuffisamment reconnu.

LA CGT REVENDIQUE :

  • 150 recrutements immédiats dans les ESTI ;
  • des effectifs supplémentaires, notamment pour faire respecter des cycles d’astreinte garantissant les temps de repos ;
  • l’extension de la liste des métiers à pénibilité avérée ;
  • une amélioration du déroulement de carrière, une meilleure prise en compte de la technicité (classe 3 pour tous les agents devant monter l’astreinte et classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules permettant à un agent des télécoms de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • des moyens matériels et une organisation de la production en adéquation avec les charges de travail.

Au vu de ces éléments, il convient aujourd’hui de contraindre la Direction à revoir sa copie.

SEUL UN RAPPORT DE FORCE CONSÉQUENT POUSSERA LA DIRECTION À SE METTRE À LA TABLE DES NÉGOCIATIONS !
LA VOIE EST TOUTE TRACÉE !

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SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL : LES SIGNAUX SONT AU ROUGE !

| Équipement

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, absence de reconnaissance des qualifications, les cheminot·e·s des services électriques subissent de plein fouet la politique d’austérité de SNCF Réseau.

La CGT alerte la Direction avant que la situation ne dégénère.

ASSURER LA SÉCURITÉ DES INSTALLATIONS ET DES CIRCULATIONS

Les agents du service électrique sont en charge de la surveillance, de l’entretien et de la modernisation des installations de signalisation électrique et de l’énergie. Ils sont les garants de la sécurité des installations et des circulations ferroviaires.
Pour être opérationnels ces cheminot·e·s doivent suivre un long cursus de formation et maîtriser un nombre important de technologies différentes en fonction de l’âge des installations.

UNE PRODUCTION MISE À MAL

Du fait de leur charge de travail, l’étendue des parcours et la diminution des effectifs, la maintenance prévue, à laquelle il convient de rajouter beaucoup de maintenance corrective, peine à être finalisée en fin de mois. Cela concerne aussi les lots dits « critiques ». Et pour cause, des équipes tentent de fonctionner, alors qu’elles sont à 50 % de leurs effectifs initiaux sur certains sites.
L’optimisation de la maintenance a eu pour conséquence une augmentation du nombre d’installations sans personnel supplémentaire. Les sorties d’astreinte se font souvent en agent seul, au détriment de la sécurité. Enfin, l’évolution de la technicité fait que, aujourd’hui, bon nombre d’agents du SEG ont en maintenance préventive et corrective des installations des années 1960 jusqu’aux postes informatiques de dernière génération.

LA FORMATION EN PANNE

Alors que de nouvelles technologies telles qu’Argos sont déployées, les formations, y compris pour le perfectionnement, ne sont toujours pas à la hauteur. De plus, les stages sous-traités à la filiale Sferis sont de mauvaise qualité et ne répondent pas aux attentes.
Ce manque de formation entraîne un manque de maîtrise et des difficultés pour les cheminots lors des interventions. Ces difficultés se reportent aussi sur l’encadrement dans son rôle d’appui technique lors d’interventions complexes. Pour la CGT, la Direction doit mettre les moyens pour que les cheminots ne rencontrent aucunes difficultés dans l’exercice de leur métier.

RECONNAÎTRE LE SAVOIR-FAIRE ET LES QUALIFICATIONS

Face à ce constat, les cheminots du service électrique dénoncent l’absence de prise en compte de la technicité de leur métier. Alors qu’ils débutent leur carrière à la classe 2, après une formation initiale d’un an, certains sont bloqués pendant des années sur la classe 3 avant d’évoluer sur la classe 4.

Face à cette situation dégradée dans les services électriques, la CGT est force de proposition et revendique :

  • le recrutement de 400 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte minimales : l’astreinte ne peut être en deçà d’une semaine sur trois ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

 

Aujourd’hui, si la Direction ne devait prendre aucunes mesures concrètes afin de répondre aux nombreuses tensions, elle devra affronter la colère des cheminots.

AUJOURD’HUI,
LES CHEMINOTS DU SEG
ATTENDENT DE LA DIRECTION
DES ACTES FORTS !

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