Fédération CGT des Cheminots


ÉQUIPEMENT : PRENONS LA MAIN SUR NOTRE AVENIR !

| Équipement

Dans un contexte de privatisation de la SNCF et de balkanisation du réseau ferré, SNCF Réseau développe une stratégie de compétitivité basée sur la réduction des coûts poussée à l’extrême.
La baisse des effectifs et l’externalisation des charges de travail sont les principaux leviers de cette politique d’entreprise et impactent fortement l’organisation et l’efficacité de la production.
Pour l’avenir du réseau, l’avenir des métiers de l’Équipement et l’efficacité de la production, une seule voie possible :
LA MOBILISATION !

UN ARSENAL JURIDIQUE AU SERVICE DE LA PRIVATISATION DU SERVICE PUBLIC

Le Plan de Performance

La loi de réforme ferroviaire du 04 août 2014, première pierre à l’édifice de déconstruction du service public ferroviaire, assignait à SNCF Réseau des objectifs financiers et de productivité à travers un plan de performance repris au contrat pluriannuel 2017-2026 conclu avec l’État. Il prévoit notamment de :

« garantir un haut niveau de sécurité des personnes et des biens sur le réseau.

améliorer la qualité de service proposée aux opérateurs de transport, notamment de fret. »

Lui était également assigné l’objectif de réduire ses coûts sous dix ans au moyen d’objectifs industriels, d‘innovation et de productivité.

Nouveau Pacte Ferroviaire

Insatisfaits, Gouvernement et direction de l’entreprise corédigent ensuite la loi pour un « Nouveau Pacte Ferroviaire » de 2018 (un nouveau contrat de performance pluriannuel est depuis en cours de négociation) qui consacre l’ouverture à la concurrence du système ferroviaire français. Il conduit à la transformation des trois EPIC SNCF en cinq Sociétés Anonymes (SA) soumises aux règles du « marché » et à l’arrêt des embauches au Statut. Les dirigeants de la SNCF d’alors affirmaient que le Réseau ne serait pas ouvert à la concurrence. Ce sera un mensonge de plus.

Loi d’orientation des mobilités et loi « 4D »

Ils poursuivent avec la loi d’orientation des mobilités (LOM), dont l’article 172 prévoit la possibilité de transférer aux régions 9 000 km de lignes d’intérêt local ou régional à faible trafic (UIC 7 à 9).

Le projet de loi « 4D » (déconcentration, décentralisation, différenciation, décomplexification) et son article 9 approfondissent les modalités du transfert de gestion d’une ligne ferroviaire ou d’une gare d’intérêt local ou régional, à la demande d’une région.

Il ouvre également la possibilité de transposer la pleine propriété de la ligne à la région pendant 15 ans et lui permet d’opérer un transfert de missions de gestion et de destination (exemple : transformation de la ligne en « voie verte »).

Ces lignes dites « de dessertes fines du territoire » sont donc désormais menacées d’un transfert de gestion ou de propriété, voire de fermeture pure et simple !

À travers cet ensemble de lois, l’État accélère le démantèlement du Réseau Ferré National et permet à la direction de supprimer les emplois cheminots au rythme du transfert de la charge de travail vers le privé (ex : BTP) ou des fermetures de lignes. Il marque ainsi son renoncement au Service Public ferroviaire.

QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT ?

3 888 emplois supprimés en l’espace de 4 ans

En 2020, le repli des effectifs (- 478) est plus important que celui prévu au budget (- 375). Les recrutements sont bien inférieurs au budget, tandis que les départs augmentent.

Ainsi, pour la troisième année consécutive, les économies visées dans le cadre du contrat de performance, qui s’appuient pour partie sur des suppressions de postes, ont été dépassées.

Depuis 2017, la productivité réalisée représente 495 emplois équivalent temps plein (ETP)/an, l’externalisation 477 ETP/an, soit 3 888 emplois en l’espace de 4 ans.

En 2021, pas mieux ! La direction budgète 914 suppressions d’emplois supplémentaires par rapport au budget 2020 !

La stratégie du dumping social :

La direction tente également de gommer les normes et les garanties sociales existantes, pour mettre en place les préconisations du patronat de la branche ferroviaire en matière de classification et de rémunération des métiers afin d’abaisser les conditions sociales :

  • Alors qu’elle a été contrainte par le rapport de force à réinternaliser 500 emplois sur 3 ans, elle tente à travers ce projet de rouvrir en grand les vannes de l’externalisation pour des milliers d’emplois ;
  • Elle a déclaré à de multiples reprises ne pas avoir l’intention de se positionner dans le cadre de la LOM (lignes transférées) autrement qu’à travers des filiales (exemple : Sféris) ;
  • Elle travaille ouvertement à développer la polyvalence et à déqualifier les métiers, en reportant les missions assurées par les DPX vers les agents de la production, ou encore en autorisant la reprise de gardiennage de passage à niveau par les agents SE et caténaires.
LE PROJET « MAINTENIR DEMAIN » N’EST PAS LA SOLUTION !

La direction s’inscrit totalement dans la démarche de morcellement du réseau et de privatisation de l’entreprise engagée par l’État. Très opportuniste, elle annonçait fin 2020 en pleine crise sanitaire un projet d’évolution de l’organisation de la production dénommé « Maintenir Demain », s’appliquant aux 16 000 agents des Infrapôles travaillant en UP Voie et UP SES.

Sous couvert d’améliorer le management de la sécurité, ce projet vise en réalité à accroître la productivité à tous les niveaux :

  • Digitalisation et grands programmes (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur, surveillance et supervision, système informations travaux, etc.)
    La digitalisation est présentée comme la solution à de nombreux problèmes de production.
    Pour la CGT, si le recensement informatique du patrimoine peut aider à améliorer la programmation des interventions de maintenance et travaux, la priorité est le niveau d’emplois pour les réaliser. 50 % des opérations programmées sont actuellement décalées, essentiellement par manque de personnel.
  • Abaissement du centre de gravité (suppression des DPX)
    La direction indique que la productivité se ferait uniquement sur les postes d’organisation (encadrement) à hauteur de 5 %, mais au prix du transfert de leurs responsabilités managériales et juridiques vers les agents à la production. C’est la mise en place des « petits collectifs » déjà connus au Transilien.
  • Simplification des organisations
    Pour les collectifs et les brigades, les fusions vont certes constituer des collectifs de travail plus importants, mais ils vont engendrer aussi un allongement des parcours, d’autant que la direction annonce poursuivre les fermetures de brigades.

Le danger est double :

  • Affaiblissement de notre capacité à absorber la charge de travail croissante tout en favorisant le recours à la sous-traitance et à l’externalisation ;
  • Spécialisation des cheminots à un parcours. Ils ne se verraient formés qu’aux seules particularités de leur périmètre. Quid donc du respect des métiers, des parcours professionnels… ?

Les UP Travaux, Asti, EALE, UP Log ne seraient pas concernés, mais la direction est habituée à séquencer ses dossiers pour mieux diviser les cheminots.

Sur fond de concurrence, de transferts de lignes, d’objectifs de productivité et de suppressions d’emplois, le plan de performance interne intitulé « Tous ambition Réseau 2025 », dont « Maintenir demain » est l’un des pans, n’a pas vocation à améliorer la production, les organisations du travail et encore moins les conditions de vie et de travail des cheminots de l’Équipement.

Il répond à une logique purement financière et est la manifestation d’une idéologie. Pour eux c’est : « Tout, sauf SNCF ! »

Pour la CGT, il est urgent d’augmenter l’emploi pour répondre aux défis de développement, tant voyageur que fret.

Dans le Temps réel n°18 sur les comptes de résultats du GPU pour 2020, la direction admet que malgré la crise sanitaire, « le groupe démontre sa résilience et conserve sa solidité financière ». Avec « une trésorerie préservée à hauteur de 6,3 Milliards d’euros, cela autorise le groupe à se projeter vers l’avenir en s’appuyant sur des capacités de financement intactes ».

Pour la CGT, les activités externalisées peuvent et doivent donc être réintégrées avec le triple objectif de :

  • Mettre fin au surcoût de la sous-traitance ;
  • Améliorer les conditions de travail et le statut social des cheminots ;
  • Regagner la maîtrise complète de la production pour en assurer la qualité et la sécurité sur la totalité du Réseau.

La CGT place l’emploi cheminot et l’organisation du travail au coeur de la production :

  • En redonnant du sens au travail : la sécurité et le respect des règles de travail doivent être au centre de l’organisation ;
  • En mettant fin au cloisonnement par activités ;
  • En réactivant une véritable coopération opérationnelle entre les cheminots et en proximité.
LA CGT REVENDIQUE
  • L’arrêt de la sous-traitance de la maintenance préventive et corrective, des études et des travaux hors régénération et la ré-internalisation de toutes les charges indispensables à la production dans sa globalité ;
  • Une ligne hiérarchique claire aux responsabilités formellement identifiées : compétences, moyens et autorité. Elle doit avoir les moyens d’agir et être sortie de la gestion bureaucratique, contractuelle et juridique de la sous-traitance ;
  • La pérennisation et le développement dans les établissements et UP des savoirs et savoir-faire, par :
    • Des pôles d’appui d’aide à la programmation, à la commande des approvisionnements, à la gestion de la sécurité et de la réglementation et RH, ainsi que l’ensemble des pôles des fonctions transverses ;
    • Des ingénieries en proximité, qui doivent connaître les infrastructures des territoires ;
    • Une formation des agents sur tous les types d’installations de leur métier, organisée à partir des besoins exprimés par les cheminots et de ceux liés aux impératifs de maintien permanent de la sécurité et des connaissances techniques ;
    • Le maintien en l’état des examens EV7 et EV9 et l’amélioration des parcours professionnels pour l’ensemble des métiers de l’équipement ;
  • Une mise en service des nouvelles installations et des essais sous la responsabilité des cheminots de la SNCF ;
  • Un retour à des parcours à taille humaine :
    • Tenant compte de la spécificité des métiers et de la diversité technique du Réseau ;
    • Dotés de collectifs par métiers adaptés à une charge de travail bien définie (exemple : nombre d’installations) et à une parfaite maîtrise technique des installations ;
    • Permettant une intervention rapide en cas d’incidents.
  • Un plan d’urgence de recrutement massif dans tous les métiers, avec l’embauche de 4 430 cheminots dans un premier temps.

Notre avenir nous appartient !

La Fédération CGT appelle les cheminots à se rassembler à Saint-Denis le 22 juin prochain, devant la direction générale du GPU.

La Fédération CGT des cheminots appelle les cheminots de tous les services à se tenir prêts à agir, y compris par la grève !

POUR NOS SALAIRES, L’EMPLOI, NOS MÉTIERS, LE SERVICE PUBLIC SNCF… HAUSSONS LE TON !

Téléchargements

LE COMPTE N’Y EST PAS, AMPLIFIONS LA MOBILISATION !

Appel à la grève à l'Équipement

| Équipement

Depuis plusieurs mois, les cheminot·e·s des SEG, à l’appel de la CGT, se mobilisent pour exiger la reconnaissance de la technicité de leur métier. La Direction n’a jamais pris le soin de répondre aux revendications, préférant laisser s’enliser les conflits dans les établissements. Elle n’a pas non plus tenu compte des mobilisations des 19 novembre et 1er décembre derniers.
Ce n’est pas sérieux !

Si les dernières discussions ont permis des avancées, celles-ci sont jugées insuffisantes par les grévistes. Il est temps d’élargir et renforcer le rapport de force !
La Direction assure sur le terrain que la CGT a validé ses propositions.

C’est une grossière opération de propagande patronale !

LA RÉALITÉ : LE COMPTE N’Y EST PAS !

Les cheminot·e·s de l’Équipement exigent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • l’accélération du passage à la classe 4, au bout de 7 ans maximum ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s assurant l’astreinte, y compris les dirigeants d’astreinte, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’abandon du projet Agur et le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • un moratoire sur les réorganisations visant à fusionner les équipes ;
  • la réinternalisation des charges de travail.

Face au ras-le-bol exprimé par toute une filière, la Fédération CGT des cheminots dépose un préavis de grève illimité dès le 22 décembre 0 heure, selon la modalité de 59’ avant la fin de service.

Pour gagner, la CGT appelle tous les agent·e·s de l’Équipement à s’organiser et amplifier partout le rapport de force par la grève et à décider collectivement dans les assemblées générales des suites à donner au mouvement !

Téléchargements

CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S, TOUTES ET TOUS UNIS DANS LA LUTTE ET DANS LA GRÈVE !

| Équipement

La Direction tente d’instrumentaliser les cheminot·e·s de l’encadrement, en leur demandant notamment de remplacer les grévistes lors du conflit en cours au service électrique général (SEG), qui aujourd’hui s’élargit à tous les métiers de l’Équipement.

Pour l’UFCM-CGT, il est hors de question que l’entreprise exploite les encadrant·e·s pour servir ses desseins, qui plus est en mettant en danger leur sécurité et le service public ferroviaire !

La Direction, aux abois, cherche par tous les moyens à endiguer la lutte exemplaire des cheminot·e·s du SEG. Portée par une détermination sans faille, celle-ci s’étend désormais à l’ensemble des métiers de l’Équipement. Pour tenter de la freiner, la Direction choisit la division en opposant les cheminot·e·s les uns aux autres, en mettant la pression sur les encadrant·e·s afin qu’ils remplacent les grévistes, en plus de pallier le manque d’effectifs en situation normale !

La réalité vécue sur le terrain par l’encadrement est pourtant implacable : périmètres d’intervention toujours plus vastes, sous-effectifs permanents, explosion du temps de travail, négation du droit à la déconnexion et de la pénibilité, délégation de responsabilité sans moyens pour bien travailler, aucune reconnaissance de la technicité des métiers par le salaire et les parcours professionnels… À cela s’ajoutent les réorganisations incessantes !

La mobilisation par la grève des encadrant·e·s est nécessaire pour obtenir des embauches, gagner une reconnaissance de la technicité des métiers Équipement par le salaire et les parcours professionnels, ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement !

L’UFCM-CGT refuse que les encadrant·e·s soient utilisés hors de leurs compétences et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour intervenir en remplacement de cheminot·e·s grévistes ! Souvenons-nous de Brétigny : la seule personne physique renvoyée devant le tribunal a été l’encadrant de proximité qui a fait les dernières vérifications des voies, pour cause de manque d’effectif !

En outre, le GRH00924 stipule que personne ne peut être affecté à des missions sans les habilitations, les formations et les aptitudes nécessaires. L’encadrement n’a donc pas à s’exposer aux risques dont l’employeur cherche à se débarrasser !

FACE AUX TENTATIVES DE DIVISIONS, RESTONS TOUTES ET TOUS SOUDÉS !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont des salarié·e·s comme les autres, pas une variable d’ajustement ni les relais des politiques mortifères de l’entreprise ! La Direction essaie de reporter sur les encadrant·e·s de proximité ses choix politiques désastreux et les conséquences de la grève. Cette basse manœuvre a pour but de casser les collectifs de travail et la solidarité entre cheminot·e·s.

La situation intolérable dans laquelle se trouve aujourd’hui le service public ferroviaire met en danger la santé physique et mentale de tout le personnel : l’exercice du droit de grève est notre outil pour matérialiser notre refus de cette situation et élever le rapport de force pour gagner des droits nouveaux, collectifs et opposables !

La CGT et son UFCM revendiquent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • des assistants de proximité réactifs pour les services nécessaires aux chemi-not·e·s et pour la production ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s qui tiennent l’astreinte, y compris l’encadrement, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’arrêt immédiat de toutes les réorganisations en cours, notamment du projet Agur ;
  • le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • des parcours professionnels reconnaissant l’expérience, l’ancienneté, la technicité des métiers et les diplômes.

Après avoir été aux côtés des cheminot·e·s du SEG depuis le début du mouvement et construit collectivement les revendications en réponse à l’expression des besoins du plus grand nombre, la CGT et son UFCM ont déposé un préavis de grève illimitée à compter du 22 décembre 2025 0 heure, selon la modalité de 59 minutes avant la fin de service, couvrant l’ensemble du personnel de l’Équipement, y compris le personnel assurant l’astreinte ainsi que ceux appelés à les remplacer.

CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S DE L’ÉQUIPEMENT,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS
ET METTRE LA PRESSION POUR LES NAO DU 13 JANVIER 2026 !

Téléchargements

UN CONFLIT QUI COMPTE !

SEG

| Équipement

Depuis des mois, les cheminots, avec la CGT, ne cessent d’alerter la Direction. Après des victoires locales, aujourd’hui, les lignes bougent enfin au national !

Les préavis de grève et les chiffres de grévistes sur la quasi-totalité du territoire sont un signe fort du conflit en cours. À la fois attentifs et lucides, les cheminots sont surtout en attente de réponses concrètes, que les premières rencontres n’avaient jusqu’alors pas permises.

UNE DIRECTION CONTRAINTE D’ACTER DES MESURES !

La reconnaissance du métier SEG, et plus largement de tous les métiers de l’Équipement, doit aujourd’hui connaître une évolution. La Direction a toujours privilégié les éléments variables de rémunération non liquidables pour la retraite et non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.

La prime de travail, quant à elle, n’est perçue que par les cheminots au statut. Cette différence entre cheminots n’est pas acceptable. C’est pourquoi la CGT porte la nécessité d’une prime de base garantie pour tous les cheminots.

Face à l’expression du rapport de force, la Direction acte enfin, dans un relevé de conclusions établi ce jour, les points suivants.

  • Pour préparer l’avenir et travailler les compétences spécifiques au métier et les parcours professionnels sur le moyen terme et le long terme, il a été indiqué que l’entreprise lancerait un programme « Métier SE » dès janvier 2026. La réunion de lancement de la démarche est en cours de programmation dans la dernière semaine de janvier.
  • Dans ce programme, un travail sera engagé pour reconnaître la technicité et les spécificités des métiers. Ce programme sera évoqué en NAO et fera l’objet d’échanges tout au long de l’année 2026. Concernant l’emploi, la Direction acte qu’un suivi des recrutements soit organisé à la maille établissement par chaque DGIR.

ACCÉLÉRER LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ

La CGT a, tout au long du conflit, porté la nécessité d’accélérer les parcours professionnels et le déroulement de carrière. Concernant le passage à la classe 3, celui-ci ne doit pas être sous dictat managérial. Sur ce point, la Direction revient sur ses pas :

  • le passage à la classe 3 des agents SE sera accéléré à l’issue de la réussite de la formation HTM3 ; la nomination se fera après la tenue réussie de 3 cycles d’astreinte rémunérés et en autonomie.

Pour l’ensemble des cheminots, les parcours professionnels doivent être construits et permettre une évolution systématique à la classe 3 et au-delà. La promotion interne doit permettre la reconnaissance des savoir-faire acquis et l’expérience professionnelle.

Par exemple, pour le passage à la classe 4, la CGT revendique que le délai de séjour sur la classe 3 ne dépasse pas 7 ans. Pour les REQ, la classe 5 doit être accessible sur place. Là aussi, nous sommes contre tout acte managérial dans les décisions. La Direction propose 10 ans. Elle propose également :

  • de requalifier globalement 60 postes de la classe 3 vers la classe 4, soit 15 postes par DGIR/DZP, en y intégrant la mission de moniteur ;
  • de poursuivre cette démarche en 2027, avec la revalorisation de + 30 postes ainsi qu’en 2028 (+ 30 postes).

Pour la CGT, le mouvement enclenché est une étape qui doit se poursuivre dans la durée.

PÉNIBILITÉ : LES LIGNES BOUGENT !

Concernant la pénibilité, la Direction a acté dans un premier temps de futures discussions avec le Groupe, à l’occasion de tables rondes Pénibilité et Encadrement. Alors que seul l’encadrement était concerné, nous avons gagné que les télécoms et les surveillants de travaux soient également ajoutés.

UN CONFLIT QUI COMPTE !

Pour la CGT, la Direction prend enfin en compte la teneur des attentes légitimes des cheminots. Ce conflit exemplaire a permis de faire bouger les lignes. C’est à mettre au crédit de la mobilisation.

Pour la Fédération CGT des cheminots, une première étape a été franchie. Ces nouvelles annonces méritent d’être débattues dans les établissements avec les cheminots concernés afin de décider collectivement des suites à donner.

D’ores et déjà, il convient de mettre sous pression les NAO 2026, le 13 janvier prochain !

LA LUTTE PAIE !
JE REJOINS LA CGT

Téléchargements

MOUVEMENT DE GRÈVE SEG : NOVEMBRE 2025

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Depuis plusieurs mois, les agents du service électrique sont mobilisés pour la reconnaissance de leurs métiers et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Depuis le 19 novembre, ce conflit a pris une ampleur nationale et pourrait s’élargir si la direction de SNCF Réseau ne répond pas concrètement aux revendications des cheminot·es !

Depuis l’été dernier des conflits se multiplient dans les brigades SE sous l’impulsion de la seule CGT. À Lyon, Montpellier, Paris, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, des centaines de cheminot·e·s ont décidé de faire la grève de l’astreinte.
Ces conflits ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer 2 réunions bilatérales et de programmer une table ronde le 1er décembre prochain.
Pour l’heure les propositions faites ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les cheminot·e·s qui multiplient les actions et font progresser le rapport de force.
La CGT appelle à mettre sous pression la prochaine table ronde du 1er décembre.

Ces derniers jours encore, plusieurs actions en locale se sont tenues, en voici quelques exemples :

CLERMONT-FERRAND

Le 19 novembre, 80 cheminots de tous métiers ont interpellé leur nouvelle direction. Avec la CGT ils ont demandé à la direction d’ouvrir des négociations sur la création de nouveaux parcours professionnels.
3 nouveaux cheminots ont rejoint la CGT à l’issu de ce rassemblement.

PAYS DE LA LOIRE

Le lundi 24 novembre, une soixantaine d’agents SEG de la région des Pays de la Loire ont interpellé leur direction aux côtés de la CGT. Ces agents sont inscrits très majoritairement dans le conflit. Face à ce rapport de force, la direction tente de casser le mouvement en modifiant les tableaux de service et en passant par des roulements en 2×8.

La grève d’astreinte est maintenue. La CGT appelle les CCRN à rentrer dans le mouvement et à amplifier le rapport de force.

À la suite de ce rassemblement, le 2×8 a été abandonné, l’augmentation de la prime de travail pendant 6 mois a été actée ainsi que l’embauche des effectifs prévus sur 2025 avant la fin d’année.

LILLE

C’est dans ce cadre de contestation que les agents de l’Infrapole NPDC et de l’INE sont massivement en grève depuis le 03 novembre 2025 à l’appel de la CGT. Les entorses à la réglementation du travail et l’absence de répondre aux légitimes revendications, ont conduit les cheminot·e·s à interpeller leur direction.
Le 19 novembre, plus de 70 agents se sont rassemblés avec la CGT devant le siège de l’Infrapôle NPDC. La direction de cet établissement reste sourde au mouvement. La justice a été saisie par la CGT afin de rétablir les droits des cheminots.

AVEC LA CGT toutes et tous en grève
LE 1ER DÉCEMBRE 2025.

Téléchargements

LE 1er DÉCEMBRE, MAINTENONS LA PRESSION !

Service électrique

| Équipement

Ce 19 novembre, la direction recevait la CGT dans le cadre d’une seconde bilatérale.

En grève aujourd’hui, les cheminots des SEG restent déterminés.

La direction doit réagir !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière.

Alors que ce conflit s’est élargi à plusieurs régions, il est sur le point de s’étendre plus encore. C’est bien d’une généralisation de ce conflit dont il est question aujourd’hui !

La direction, sous la pression des cheminots, a dû faire des premières annonces, encore insuffisantes.

REVENDICATIONS CGT POSITION DE LA DIRECTION
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

 

Aucun engagement pris

Habilité HTM3 – 8 cycles d’astreinte ou 18 mois max
Un volume, mais non défini

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Astreinte

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris

Refus – Négociation NAO
De 1 à 6 sorties indemnité classique – à partir de la 7e 50 % et à partir de la 11e 100 %

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 non réalisés

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

 

Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Sféris est maintenu

Proposition d’ouverture de discussions avec le développement du monitorat

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, ce sont bien ces mobilisations en proximité qui feront la différence. La CGT prend acte de ces annonces, qui ne peuvent suffirent aujourd’hui.

Les recrutements 2025 ne seront pas réalisés dans leur intégralité. C’est un point noir. Les collectifs doivent être renforcés sur l’ensemble du territoire. Reconnaître les métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation, c’est s’assurer de conserver les collectifs actuels et de les renforcer demain.

Pour la CGT, la Direction n’a pas pris en compte la hauteur de la colère des cheminots. La copie n’est pas satisfaisante.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à mettre en débat ces propositions. La direction joue la montre et propose une table ronde le 1er décembre.

Pour la CGT, la pression doit être maintenue. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale afin de faire aboutir les revendications, y compris en envisageant d’élargir la mobilisation à tous les métiers de l’Équipement.

LE 1er DÉCEMBRE, EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

Téléchargements

SEG SOUS TENSION, CONDITIONS SOUS PRESSION !

LE 19 NOVEMBRE, GAGNONS NOS REVENDICATIONS !

| Équipement

Alors que la réunion du 14 octobre dernier, convoquée par la direction RH de SNCF Réseau à la suite des nombreux conflits engagés dans les chantiers SE, n’a pas permis de déboucher sur des engagements de la Direction, celle-ci décide de reconvoquer la CGT le 19 novembre prochain. À cette occasion, la CGT appelle les cheminots des SEG à se mobiliser par la grève !

Depuis le mois de juillet 2025, les cheminots du service électrique sont en conflit pour la reconnaissance de leurs métiers et de leurs conditions de travail en lien avec le manque d’effectif, l’allongement des parcours d’astreinte et leur déroulement de carrière. Aujourd’hui, au regard de la situation à SNCF Réseau, ce conflit tend à s’élargir à plusieurs régions et pourrait se généraliser si des annonces et propositions concrètes ne sont pas faites rapidement.
Dans ce contexte, la CGT joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue social. L’audience déposé en juillet et notre participation à la bilatérale du 14 octobre ont permis de porter les revendications d’une majorité de cheminots tous collèges confondus. Alors qu’une nouvelle rencontre est programmée le 19 novembre, la CGT attend cette fois-ci des réponses concrètes en matière de reconnaissance salariale au regard du niveau important d’exigence et d’expertise de ces métiers. Les problématiques liées aux formations, aux astreintes, aux parcours profession-nels et au manque de moyens matériels doivent également trouver des solutions rapides.
Alors que plusieurs établissements mettent en oeuvre des mesures d’entrave au droit de grève en modifiant les tableaux de service pour tenter d’éteindre la contestation, la CGT appelle les cheminots des SEG à agir collectivement le 19 novembre pour obtenir :

  • une meilleure reconnaissance de la technicité avec la création d’une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels ;
  • un accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • une accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • un accès à la PR22 pour chaque agent en fin de carrière, avec son équivalence pour les contractuels ;
  • la requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste ;
  • une politique volontaire en termes d’emploi par :
    • la réalisation de toutes les embauches notifiées en 2025,
    • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ,
    • la recréation des équipes RR là où elles ont disparu, leur renforcement, tout en réinternalisant la charge de travail et réaliser toute la MPC ;
  • une meilleure prise en compte de l’astreinte par :
    • le maintien des périmètres actuels d’astreinte sans les augmenter,
    • la revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire,
    • la revalorisation de la prime de sortie d’astreinte,
    • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants ; et enfin,
  • le renforcement de la formation par :
    • l’amélioration du cursus de formation initiale,
    • la réinternalisation des formations,
    • la remise en place de stages de perfectionnement en écoles et en établisse-ments, y compris avec des moniteurs sur le terrain,
    • l’abandon des formations en e-learning,
    • la mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER NOS REVENDICATIONS !

Téléchargements

CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

Téléchargements

SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL :

Élevons le rapport de force !

| Équipement

Depuis maintenant plusieurs mois, les cheminots du service électrique dénoncent la non-reconnaissance de leur métier dans un contexte de tension extrême sur les effectifs.
Alors que des conflits sont engagés dans plusieurs régions, la Direction doit maintenant répondre aux revendications !

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, formations externalisées, absence de reconnaissance des qualifications…, ces sujets ont été clairement identifiés et portés par la CGT à la direction de SNCF Réseau en juin, lors d’une audience nationale.

Le conflit lancé par la CGT cet été sur la région de Lyon, avec une grève de l’astreinte suivie majoritairement, reflète parfaitement la situation dans les équipes. Ce mouvement local, qui a duré plusieurs semaines, aura permis d’obtenir des embauches supplémentaires et le doublement des sorties d’astreinte malgré les méthodes employées par la Direction pour faire taire la contestation.

Ce mouvement est en train de faire tache d’huile puisque, les 10 et 18 septembre, 5 collectifs de travail SE de la région de Nantes étaient en grève à 100 %, et 1 sur 2 l’était sur la région de Montpellier, et bien d’autres encore.

Ailleurs, les cheminots s’organisent et préparent la grève sur les régions de Paris Rive Gauche, Montpellier, Bordeaux, dans les Alpes et à Limoges. Partout, les cheminots réclament des moyens, la reconnaissance de leurs savoir-faire et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La CGT porte des revendications et exige l’ouverture urgente de négociations pour gagner :

  • le recrutement de 500 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • l’arrêt de l’externalisation des formations SE ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

Dans le cadre du mouvement engagé contre l’ensemble des budgets d’austérité, la CGT appelle l’ensemble des cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations locales pour gagner de réelles avancées.

AUJOURD’HUI, LES CHEMINOTS DU SEG ATTENDENT DE LA DIRECTION DES ACTES FORTS !

Téléchargements

LA RÉINTERNALISATION EST LA SOLUTION !

Sous-traitance

| Équipement

Le 10 juillet 2025, le Tribunal de Bobigny a ordonné à SNCF Réseau de transmettre au CSE Central Réseau toutes les informations sur les sous-traitants intervenant dans l’entreprise, sous peine d’astreinte de 1 000 € par jour.

En 2O24, suite à plusieurs accidents qui auraient pu avoir des conséquences graves, la CGT a constaté que plusieurs entreprises sous-traitantes sous-traitaient en cascade.
Face aux risques encourus en termes de sécurité ferroviaire et des personnels, la CGT a donc demandé au CSE Central Réseau la communication de la liste des entreprises sous-traitantes travaillant pour SNCF.

L’OMERTA EST LEVÉE !

Malgré l’insistance de la CGT et de ses élu·e·s, la direction persistait dans sa position afin de ne pas donner des informations dans le cadre du marché juteux et généralisé de la sous-traitance qu’elle a mis en place de manière industrielle.
En effet, depuis trop longtemps, la direction refuse de dire QUI fait QUOI, POUR QUEL PRIX et DANS QUELLES CONDITIONS au sein de notre entreprise.
La CGT rappelle qu’il y a quelques années, dans le cadre de l’expertise sur la sous-traitance menée par le CE Maintenance et Travaux, le rapport mettait déjà en lumière que les entreprises privées coûtaient 10 % plus cher que les cheminots !

 

La sous-traitance, c’est :

  • la dégradation des conditions de travail,
  • la perte de compétences internes,
  • une menace sur la sécurité des circulations et des personnels,
  • le dumping social organisé.

Et maintenant ?

Le CGT entend poursuivre le combat pour exiger :

  • La réinternalisation des charges de travail,
  • L’emploi nécessaire pour faire face à la charge de travail,
  • Le maintien et le renforcement des compétences en interne.

ENSEMBLE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Téléchargements

Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

05 décembre 2025

La bataille du rail contre la “désertification organisée” des guichets est lancée

Lire la suite

Voir les autres articles

Liste des actualités

Lexique

Contacts

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.