Fédération CGT des Cheminots


Les actions locales payent !!!

Table-ronde EIC

| Exploitation

À la suite du conflit local de l’EIC APC qui avait mobilisé très fortement les cheminots lors de 4 séquences de grève, d’autres conflits locaux se sont enclenchés dans les EIC. La Direction de SNCF Réseau, bousculée par les très forts taux de grévistes, y compris dans l’encadrement, avait alors décidé de convoquer une Table-Ronde de négociations sur les EIC le 13 mai 2022.

6h de négociation ont permis d’arracher des avancées…

La Direction de SNCF Réseau propose 8 mesures pour les EIC :

  • Des recrutements supplémentaires « autant que de besoin pour couvrir les postes vacants », l’organisation de la formation sera ajustée pour accueillir l’ensemble des stagiaires ;
  • Des formations modularisées pour les aiguilleurs, limité aux 12 prochains mois, avec engagement de formations complémentaires ;
  • Un suivi des recrutements dans chaque EIC ;
  • Une prime de 500 euros versée sur la paye de juin ;
  • Une majoration temporaire de la prime de travail de 20% pendant 4 mois (et une mesure équivalente pour les contractuels) à compter du mois de septembre ;
  • Le lancement d’une étude sur la remise de service entre opérateurs (échéance octobre, avec point d’étape en juillet) ;
  • Une réflexion spécifique sur les fins de carrière (échéance octobre) ;
  • Réunion de la commission métier sur le schéma CCR.

Ces mesures se cumuleront avec ce qui a déjà été obtenu dans les conflits locaux.

Elles sont un début de réponse au malaise qui a été exprimé dans les EIC au travers des fortes grèves qui se sont succédées ces dernières semaines (Toulouse, Montpellier, Normandie, Bretagne, Reims/Lorraine, Lyon, Marseille…).

Pour autant, toutes les questions ne sont pas résolues et les problèmes généraux du chemin de fer perdurent : gel des salaires, déconstruction progressive des règles de progression professionnelle pour s’aligner sur les dispositions minimales de la CCN ferroviaire, rationalisation du plan de transport dans le cadre de la mise en concurrence, etc…

La CGT appelle donc les cheminots à se syndiquer dans ses syndicats de proximité pour mener la lutte l’échelle où elle est la plus efficace :

  • Luttes locales sur les revendications de proximité (conditions de travail, emploi, qualification des postes, hausse temporaire de prime de travail ou d’EVS.)
  • Luttes sectorielles sur les questions métiers (contenus de formation, habilitations, refonte des primes de travail, etc.)
  • Luttes nationales tous métiers sur les questions qui concernent l’ensemble des cheminots (droits des contractuels, devenir du régime spécial et du statut, classification des métier, salaires, organisation de la production, etc.)

Tous ensemble nous sommes forts !

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LA CGT PROPOSE, LES CHEMINOTS DÉBATTENT, NOUS AGISSONS ENSEMBLE !

Info luttes

| Actions

Info Luttes

Un gouvernement vient d’être désigné pour la seconde fois par le premier ministre Sébastien LECORNU, qui a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale.
La ligne budgétaire reste inchangée : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes.

L’heure reste donc à la mobilisation et à la lutte !

→ LES PDG PASSENT, LES TRAINS ROULENT TOUJOURS !

La démission du Président Directeur Général du groupe SNCF, promu ministre du Travail, et l’attente de la nomination officielle de son remplaçant ne changent rien : les cheminots subissent toujours une politique d’austérité dévastatrice pour le service public ferroviaire !

Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF dénonçaient ensemble, dans l’appel du 18 septembre dernier, les conséquences de la poursuite aveugle de la libéralisation forcée du ferroviaire. Pour l’heure, aucun infléchissement de la politique à l’œuvre n’est annoncé : nos revendications sont donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots a déposé ce mercredi 15 octobre une DCI sur le périmètre du GPU, afin de nous permettre d’agir localement comme nationalement sur :

  •  Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • La remise en cause du fonds de concours qui prive les cheminots de perspectives d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, se matérialisant notamment par une austérité salariale ;
  • L’arrêt du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales FRET et voyageurs ;
  • Le repositionnement d’HEXAFRET sur les flux abandonnés, et de réelles garanties de développement pour le FRET public SNCF ;
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • La dotation activités sociales et culturelles à 3 % de la masse salariale des Actifs et à 1 % concernant les retraités.

→ LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Si le nouveau premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites Borne, la réalité est qu’il ne concède que le décalage de son application, de quelques mois seulement. Cela reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi, ce qui serait inacceptable !

Pour la CGT, décaler n’est pas bloquer, ni abroger. L’heure n’est ni à la retraite à point ni à la capitalisation mais à l’abrogation de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres !

Le monde du travail ne tombera pas dans le piège : la réouverture d’une conférence sur les retraites, en posant comme préalable des mesures d’économies drastiques, n’est pas de nature à donner des gages d’avancées de droits à la hauteur des revendications des salariés et des retraités.

Quant au projet de budget, comprenant notamment le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, la suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique, le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, il demeure une violente cure d’austérité.

La logique libérale ne varie pas : faire payer la crise au monde du travail, préserver le capital et tendre une nouvelle fois la main au patronat.

La CGT appelle d’ores et déjà les parlementaires à combattre toutes ces régressions, et cela devra être appuyé par la mobilisation large et massive des salariés et retraités de notre pays, dans la continuité des actions des 10 et 18 septembre et du 02 octobre.

POUR LA CGT, LE COMBAT CONTINUE
ET LA MOBILISATION S’IMPOSE :
ILS ONT RECULÉ DE QUELQUES PAS, RENVOYONS-LES DANS LES CORDES !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

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AMBITION RCAD CONTRE AMBITION CGT !

| Exploitation

Depuis le 1er septembre 2025, les cheminotes et cheminots des RCAD sont ont été rattachés à la direction générale TGV-IC.
Les conséquences de cette réorganisation, vivement contestée par la CGT, sont :

  • la perte de tous les élus du personnel de proximité à la veille de réorganisations importantes ;

  • l’arrêt des activités sociales proposées par les CASI du fait du refus de leur financement par le CSE prenant.

La Direction se sert de son projet Ambition RCAD pour tenter de bâillonner les cheminots, à l’heure où tous les feux sont au rouge sur les risques psychosociaux. Pourtant, ces services comportent une proportion importante d’agents ayant subi de multiples réorganisations, voire que le travail ou la vie ont fragilisés au fil des années, notamment au regard du taux de travailleurs handicapés (RQTH) bien supérieur à celui de la SA Voyageurs.

À cela s’ajoutent un volume important de travailleurs précaires (CDD ou intérimaires), la mise en place de la polycompétence et le déploiement de l’IA, qui bouleverse les pratiques des téléconseiller·e·s quitte à leur faire perdre leurs compétences techniques !

LE QUOTIDIEN DES TÉLÉVENDEURS MIS À MAL !

Avec un CSE DG TGV-IC basé à la Direction centrale de Saint-Denis et avec la mise en place d’un « comité technique » comprenant 4 représentants (1 par organisation syndicale) pour tout le territoire, la Direction bafoue le vote des cheminots et leur droit à être représenté localement.

La CGT revendique, quant à elle, la mise en place de comités de proximité SSCT dans les RCAD et a refusé, avec les autres organisations syndicales, de signer l’avenant à l’accord CSE au regard du nombre insuffisant de RPX proposé par l’entreprise et demande l’ouverture de véritables négociations.

S’agissant des notations, les circonscriptions vont évoluer en perdant le caractère régional pour le personnel du collège exécution. Cela va entraîner une perte de droits sur l’évolution des salaires et du déroulement de carrière dans les exercices de notations et lors des voeux en EIA. Pour la CGT, il n’est pas admissible que les cheminots perdent des droits à chaque réorganisation.

L’accès aux activités sociales proposées par les CASI risque également d’être impacté par cette réorganisation. En effet, la CFDT, majoritaire au CSE Siège Voyageurs n’est pas signataire de l’accord de 2019 relatif à la mutualisation des ASC (activités sociales et culturelles), pourtant signé entre les trois autres organisations syndicales et la direction d’entreprise.

Pour la CGT, les chèques en tous genres (vacances, lecture, loisirs, restaurant…), sont limités en nombre, sont au même tarif quel que soit le salaire de l’agent et ne permettent aucune activité mutualisée ni aucune solidarité intergénérationnelle. A contrario, la. politique de fonctionnement des CASI est de répondre aux besoins du plus grand nombre en prenant en compte le niveau des salaires, pour rendre les activités accessibles à tous les cheminots, leurs enfants et même aux retraités et aux personnels CASI/CCGPF.

COMITÉ TECHNIQUE DE SUIVI : UNE DÉCISION UNILATÉRALE CONTRE L’AVIS DES ORGANISATIONS SYNDICALES.

Le 30 septembre, la Direction a réuni son premier comité technique de suivi. Ce comité, censé se réunir une fois par trimestre dans un cadre hors des instances de représentation du personnel, n’a pour seule ambition que d’accompagner les restructurations. En effet, celui-ci se tient sans obligation pour la Direction, sans procès-verbal pouvant l’obliger à prendre des mesures et sans ambition de progrès social.

La CGT va continuer à œuvrer pour construire le rapport de force face à une direction obstinée à avancer sur le dossier Ambition RCAD. Dans ce cadre, elle appelle les cheminotes et cheminots à s’organiser pour combattre ces nouvelles attaques et obtenir des effectifs suffisants pour travailler dans des conditions optimales dans les RCAD !

L’austérité n’est pas une fatalité !
D’autres choix sont possibles dans les services commerciaux, dans les RCAD et dans les gares !
Ensemble, nous pouvons gagner !

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NON AU VOL DES SALAIRES ! NON À L’ABANDON DES RETRAITÉS !

Complémentaire santé obligatoire

| Tract

La CGT refuse de signer un accord « de mécanisme de fonds de solidarité » qui laisse de côté des centaines de milliers de retraités, tandis que les assureurs privés s’enrichissent sur le dos des cheminots.

Après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la Direction et les organisations syndicales signataires organisent le détournement d’une partie du salaire des cheminots et l’abandon des retraités.

Elles ont affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 euros par mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantirait une aide lorsqu’ils seraient en retraite. De « solidarité », le dispositif n’en a que le nom !

UNE SOLIDARITÉ TRAHIE ET DES RETRAITÉS LAISSÉS POUR COMPTE

Les conditions de ressources reprises dans le dispositif pour pouvoir prétendre à cette prestation financière excluent une très large partie des cheminots futurs retraités.

L’accord exclut également les 220 000 cheminots déjà à la retraite.

De plus, les cheminots qui se verraient transférés dans des entreprises ferroviaires autres que filiales SNCF et qui auraient pourtant cotisé ne pourront prétendre à aucune prestation.

Le dispositif met en place un système à cotisation définie unique sans participation de l’employeur, sans tenir compte des différents niveaux de salaire et sans garantir de droits aux cheminots. Il balaye ainsi le principe selon lequel « on cotise selon ses moyens pour recevoir en fonction de ses besoins ».

UN RAPT SALARIAL POUR GAVER DES ORGANISMES PRIVÉS

Plus de 7,4 millions d’euros par an seront ainsi détournés des salaires des cheminots pour alimenter ce fonds logé dans un organisme privé.

Les frais de gestion de l’organisme privé reposeront sur l’ensemble des contrats retraités. Et cerise sur le gâteau, pour prétendre à une prestation au titre de ce dispositif, un futur retraité doit répondre à des critères de ressources mais aussi à une obligation d’adhésion à un contrat « retraité » proposé par Malakoff Humanis.

Ce dispositif est un détournement des cotisations des cheminots, puisque l’argent prélevé sur leur salaire sert à alimenter un fonds, dont l’accès est conditionné à la souscription d’un contrat « retraité » auprès de l’organisme privé. En imposant cette adhésion, le mécanisme revient à une forme de vente forcée, obligeant les cheminots à acheter un produit pour pouvoir bénéficier de prestations financées par leurs propres cotisations.

Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux, comme un véritable pied de nez à son héritage. Les trois organisations syndicales signataires de l’accord Frais de santé (Unsa, Sud-Rail et CFDT) ont validé ces principes destructeurs de droits.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots, actifs et retraités.

Nous dénonçons ce hold-up, véritable régression sociale, qui met en danger la solidarité entre actifs et retraités, sans assurer de protection efficace pour toutes et tous.

La CGT reste fidèle à ses engagements : défendre les droits des cheminots, préserver le pouvoir d’achat et garantir une protection sociale collective, indépendante des logiques de profit.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • le 100 % Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé, dans une Sécurité sociale intégrale.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses en commençant par l’exigence des augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Informez-vous auprès de vos syndicats de site et faites comme des milliers de cheminots, rejoignez la CGT !

REFUSONS L’IMPOSTURE !
ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

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ASTREINTES TRACTION : RÉACTIVITÉ ET EFFICACITÉ SACRIFIÉES !

Cadres transport Traction

| Maîtrise et cadres UFCM

Après avoir démantelé leur fonction de garants de la certification des conducteurs sous la pression des activités, la Direction poursuit la casse de l’organisation du travail des cadres Traction en décidant de reconfigurer les cycles d’astreinte.

Pour la CGT et son UFCM, la casse méthodique de la SNCF en filiales et activités séparées complique chaque jour davantage l’exploitation ferroviaire. Les cheminot·e·s se heurtent à des cloisonnements absurdes. L’encadre-ment Traction n’échappe pas à cette logique libérale !

L’éclatement de la SNCF est un frein à la sécurité et à l’efficacité.

Alors que les parcours d’astreinte avaient déjà été largement étendus ces dernières années, la Direction opère aujourd’hui un véritable virage à 180 degrés, au lieu de mettre en place une réelle organisation du travail garantissant un service public ferroviaire de qualité !

Astreintes Traction : le démantèlement du métier de CTT vu par le capital !

Jusqu’à présent, l’astreinte était territoriale et mutualisée entre activités. Ce modèle est en train d’évoluer vers une organisation plus segmentée, avec des responsabilités réparties entre les différentes entreprises ferro-viaires (EF). L’astreinte relevage est progressivement transférée à SNCF Réseau, et chaque EF devra à terme assurer sa propre astreinte pour les enquêtes !

Désormais, une astreinte Traction TER n’interviendra plus sur un accident de personne d’un TGV, et un CTT Fret ne pourra plus apporter son aide sur un incident touchant un train Intercités. Cette logique met fin à la solidarité entre métiers et activités, et n’a pour seul but que de diviser le salariat en faisant de la productivité sur le dos des cheminotes et cheminots qui assurent le service public ferroviaire au quotidien.

Une direction déconnectée de la réalité

La Direction veut mettre en place un nouveau cadre à trois niveaux :

  • RTA (responsable Traction d’astreinte) de l’EF : seul décisionnaire et pas nécessairement de la filière Traction, il pourra couvrir plusieurs territoires et interviendra à distance (et ne se déplacera que si nécessaire) ;
  • relais locaux/métiers de l’EF : formés au traitement des accidents, présents sur le terrain, ils seront les « yeux et les oreilles » du RTA sans être forcément issus de la Traction ;
  • relais métiers : experts techniques (Traction ou Matériel), disponibles par téléphone uniquement !

Pour la Fédération CGT des cheminots et son UFCM, ce nouveau dispositif est inacceptable !

Le CTT est la seule personne formée pour un accompagnement psychologique (notamment en cas d’accident de personne). Il coordonne la sécurité ferroviaire sur le terrain, il est formé pour les relations avec les forces de l’ordre. C’est un expert métier Traction ! Aucune de ses missions ne doit être transférée vers un autre métier !

Les conditions de travail des CTT nécessitent la reconnaissance immédiate de la pénibilité de leur métier et son inscription à la liste des ERPA, ouvrant droit notamment aux mesures de CAA Pénibilité. En effet, les contraintes physiques (bruit, vibrations en cabine…), la charge mentale croissante liée à la pression managériale et à la surcharge administrative, ainsi que l’explosion du temps de travail due au forfait jours impactent sévèrement la vie professionnelle et personnelle des CTT.

La CGT et son UFCM revendiquent un recentrage du contenu métier des CTT sur la certification et la formation et refuse que les missions de conduite servent à compenser le manque de conducteurs. Gagner un nouveau Statut du travail cheminot, assorti d’une grille unique des salaires valorisant les compétences Traction, garantissant les parcours professionnels et reconnaissant les diplômes est URGENT !

Vers une dégradation de la sécurité des circulations

La CGT et son UFCM exigent une gestion transversale et cohérente de la sécurité sur l’ensemble du réseau, impliquant tous les métiers du ferroviaire, avec des décisions ancrées dans la réalité du terrain, au sein d’une entreprise SNCF unique, publique et intégrée.

Ce sont les activités longues distances (TGV, Intercités, Ouigo classique, Hexafret) qui paieront le plus lourd tribut. L’éloignement des sites de production rend les astreintes ingérables, avec des parcours interminables et des délais d’intervention inacceptables mettant en péril la sécurité des circulations, des agents et des usagers !

CADRES TRANSPORT TRACTION,
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
ET CONQUÉRIR DES DROITS NOUVEAUX !

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RENCONTRE FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS – SYNDICAT NATIONAL DES CHEMINS DE FER DU VIETNAM

Communiqué

| Actions

La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam se sont rencontrés du 6 au 10 octobre 2025 à Hanoï, dans le cadre de leur coopération historique. 80 ans après la déclaration d’indépendance du Vietnam par Ho Chi Minh, le 2 septembre 1945, et dans un contexte international des plus instables, nos deux fédérations réaffirment leur engagement pour gagner une paix durable basée sur le respect, la dignité, la solidarité, le droit à l’autodétermination et la coopération entre les peuples.

Par ailleurs, les enjeux climatiques nécessitent un développement des chemins de fer basé sur la coopération, nos expériences respectives et l’échange de cultures afin d’améliorer nos services publics ferroviaires de voyageurs et de marchandises.

Le Vietnam est en passe de se doter d’un train à grande vitesse pour relier le nord et le sud. Ce projet doit consacrer entre nos deux organisations un travail de coopération autour des enjeux fondamentaux de service public que constituent la sécurité, l’infrastructure, la formation des personnels et de maintenance du matériel.

La question de l’industrie ferroviaire est un sujet prédominant de ce dossier. L’expérience du Vietnam face aux dérèglements climatiques, aux dessertes fines du territoire, le maintien de l’emploi de proximité, les trains de nuit, est un atout à partager.

Les politiques sociales et culturelles menées par nos organisations, notamment à travers les séjours proposés par le CCGPF, participent à la découverte, à la rencontre des peuples et au développement des solidarités.

La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam s’engagent à consolider leurs échanges et à développer ces principes de manière durable.

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LE 17 OCTOBRE 2025, RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S ET DU PRIVÉ MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE !

Agirc-Arrco

| Retraités UFR

Dans la tourmente politique que nous traversons, il y a une constante pour culpabiliser les retraités et s’attaquer à leurs conquis, notamment en s’attaquant à leur pouvoir d’achat en berne depuis de nombreuses années.

Les gouvernements se suivent, mais les orientations politiques de régression sociale perdurent. Et les retraités sont toujours la cible dans le projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2026 (PLFSS).

Car si le flou persiste, il est toujours envisagé une année blanche pour 2026 et la désindexation des pensions, la suppression des 10 % d’exonération fiscale et l’augmentation de la CSG, sans oublier la forte augmentation des franchises médicales et des participations forfaitaires qui pourraient quadrupler en l’espace de deux ans !

Le patronat cautionne ces choix politiques et voudrait imposer un système par capitalisation, comme il le fait pour la santé et les complémentaires santé obligatoires, s’attaquant au fondement de notre système de Sécurité sociale.

Les retraités ont été nombreux à se mobiliser aux côtés des actifs et de la jeunesse les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, confirmant leur colère et la volonté de la prise en compte de leurs revendications ; luttes qui bousculent l’ordre établi, avec ces changements de gouvernement à répétition et une fébrilité qui commence à se faire jour dans les rangs macronistes et de la droite.

D’où l’importance de maintenir et amplifier les mobilisations. Et c’est dans ce contexte social revendicatif que, le 17 octobre, le Conseil d’administration de la caisse de retraite complémentaire Agirc-Arrco doit décider du niveau d’augmentation du prix du point retraite appliqué au 1er novembre 2025 pour plus de 13,4 millions de retraités.

Et parmi eux, les cheminots contractuels qui sont au régime général, ainsi que des dizaines de milliers de cheminots statutaires polypensionnés et leurs épouses-époux.

Depuis 2020, la retraite complémentaire moyenne ne cesse de diminuer pour les retraités : 8,4 % pour les employés et ouvriers et 17, 9 % pour les cadres. C’est la conséquence d’une politique du prix d’achat du point le plus élevé au-dessus de l’inflation et d’un prix du point retraite sous-évalué.

C’est la double peine. Plus de cotisations, moins de point acquis, et un niveau de retraite complémentaire en recul à chaque génération.

Le MEDEF n’a de cesse d’oeuvrer pour fragiliser le rendement des points acquis, le niveau des retraites et l’âge du droit à la retraite. En 30 ans, le rendement entre cotisation et niveau de retraite Agirc-Arrco a baissé de 40 %, ce qui conduit à perte moyenne de l’équivalent de 3 mois de retraite Agirc-Arrco depuis 2020.

LA CGT REVENDIQUE AU 1ER NOVEMBRE 2025 :

  • La revalorisation du prix du point Agirc-Arrco de 10 % (pour le maintien du pouvoir d’achat et un rattrapage des pertes des années précédentes).
  • Le gel du prix d’achat pour 2026.
  • La mise en place d’un principe de revalorisation des retraites complémentaires en début d’année indexées sur l’évolution du salaire moyen.
  • La suppression de la sous-indexation.
  • La prise en compte des points retraite dès le premier euro cotisé.

Les moyens existent pour répondre à ces revendications, l’Agirc-Arrco dispose de 101,7 milliards d’euros de réserves !

Ce niveau de réserves s’est construit au détriment du niveau des pensions de retraités et des cotisations des salariés.

C’est notre argent, c’est le fruit du travail qui seul crée de la richesse ! Et c’est bien pourquoi il est inadmissible que le patronat puisse décider comme bon lui semble d’argent qui ne lui appartient pas.

Le 17 octobre 2025, nous appelons les cheminot·e·s retraité·e·s à se mobiliser avec l’ensemble des retraité·e·s du secteur privé !

À Paris, rassemblement devant le siège de l’Agirc-Arrco à 10h30 (16-18 rue Jules César-Paris 12e) et dans chaque département devant les agences de l’Agirc-Arrco, les chambres de commerce et d’industrie, le patronat…

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UNE DÉQUALIFICATION PROGRAMMÉE DU MÉTIER D’ASCT !

STI OPE

| Trains

La Fédération CGT a rencontré la direction de SNCF Voyageurs dans le cadre d’une audience concernant l’évolution du règlement STI OPE.
Au regard du contenu structurant de ce dossier, il était majeur pour la CGT d’examiner la situation et d’avoir un éclairage précis sur les différents scénarios d’application.

Pour rappel, la STI OPE est une évolution réglementaire européenne visant à baisser drastiquement les compétences en matière de sécurité ferroviaire des cheminots et donc des ASCT pour faciliter l’arrivée de la concurrence !

De manière concrète :

  • les tâches essentielles de sécurité deviennent des tâches critiques de sécurité ;
  • 95 % des textes sécurité disparaissent ;
  • les niveaux de formation et d’aptitude des personnels ainsi que l’application de certaines tâches sécurité seront à la main des entreprises ferroviaire.

Depuis plusieurs mois, la CGT interpelle la Direction quant aux conséquences directes et indirectes de l’application de cette mesure. Au cours de cette audience, la CGT a exigé des réponses factuelles pour TOUS les ASCT, quelle que soit leur activité.

La Direction a confirmé que l’application entraînerait des répercussions sur l’application des mesures sécurité incombant aux ASCT :

  • les GCIF n’ont plus de formation ni de suivi sécurité, ils perdent de fait la connaissance, le suivi et la pratique des TCS ;
  • les ASCT TER accompagnant du matériel ACO et ne pratiquant plus de fonctions sécurité n’auront pas la formation complète pour les nouveaux embauchés et perdront la notion de TCS pour les autres. Seul bémol concernant les ASCT accompagnant des trains circulant sur des lignes avec certaines spécificités (fortes pentes, protection arrière, double voie sans radio sol-train) : ils bénéficieront d’un module spécifique ;
  • les ASCT IC opérant sur du matériel Oxygène perdront également les TCS.

Ces éléments auront des impacts directs sur le niveau de formation et d’aptitude et sur les parcours professionnels. Avec l’application de la STI OPE, la Direction concentre le niveau de formation sur les seuls gestes pratiqués ! Cette décision est aveuglément guidée par le prisme économique et aura pour conséquence la disparition des connaissances transverses et complémentaires du système ferroviaire.

Concernant la VAS, la Direction a expliqué que tout agent ayant des TCS continuera à avoir une VAS médicale et psychologique. Pour les autres, la VAS sera réduite et se concentrera sur la recherche de stupéfiants et d’alcoolémie en complément de la VM traditionnelle.
La part des ASCT concernés pourrait atteindre les 5 000 agents, ce qui entraînerait des conséquences graves sur leur parcours professionnel, leur rémunération et plus largement sur l’avenir des centres d’aptitude, dont certains sont déjà fragiles.

Enfin, concernant l’impact sur la prime de travail des ASCT concernés par la perte des TCS, la Direction est restée évasive !

Pour la CGT, la Direction se sert outrageusement de l’évolution d’un règlement ayant pour but de favoriser les nouveaux entrants dans le cadre de l’ouverture à la concurrence pour éclater le contenu et le concept du métier unique d’ASCT. La Direction n’invente rien, elle utilise les vieilles recettes du dumping social.

D’autres choix sont possibles. La défense de notre métier, de notre rémunération et de nos droits (pénibilité, CAA, déroulement de carrière…) doit passer par une large mobilisation pour arracher le nouveau Statut du travail cheminot et ainsi améliorer nos droits !

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COLÈRE CHEMINOTE :

Les cadres et maîtrises aussi concernés !

| Maîtrise et cadres UFCM

Depuis des décennies, le système ferroviaire français subit une pression budgétaire croissante. L’austérité imposée par les politiques publiques, combinée à l’ouverture à la concurrence dictée par les directives européennes et le dogmatisme néolibéral des gouvernements successifs, a transformé le paysage ferroviaire.

La multiplication des acteurs complique la production ferroviaire et les relations entre gestionnaires d’infrastructure et opérateurs. Le transport ferroviaire, nécessitant une grande synergie entre le mobile et le support (roue et rail), est fragilisé par la séparation de la gestion de l’infrastructure et de son exploitation, compromettant ainsi fiabilité, qualité de service et sécurité.

De fait, le réseau ferré, monopole naturel, ne permet pas à chaque exploitant de disposer de lignes dédiées. L’effet réseau et sa diffusion cohérente sur le territoire sont essentiels à son efficacité économique et sociale.

INJONCTIONS CONTRADICTOIRES ET PRESSION CONSTANTE

L’austérité budgétaire a réduit les investissements publics dans les infrastructures ferroviaires, notamment les lignes secondaires essentielles à la cohésion territoriale mais jugées peu rentables. Cette logique de rentabilité a dégradé le réseau, retardé l’entretien et augmenté les incidents techniques. La réforme de 2018 a supprimé le recrutement au statut et transformé la SNCF en sociétés anonymes à capitaux publics, avec une gestion plus proche du privé, sans augmentation significative des moyens humains ou financiers. Cela impacte directement le sens du travail, la charge et les conditions de travail des Ictam (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise).

Les restructurations multiples depuis une décennie, trop longues à lister, s’appuient systématiquement sur des méthodes de Lean. Elles impactent négativement la santé et les conditions de travail de l’ensemble du corps social cheminot mais encore plus violemment les Ictam, de par leur rôle d’interface dans l’organisation des services. Résonances et Destination 2030, déclinent le plan d’optimisation des fonctions transverses en réduisant drastiquement les effectifs qui assurent le lien entre tous, tout en transférant de facto une partie de la charge sur les encadrants.

Ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise,
avec l’UFCM-CGT, dépassons le constat, l’heure est à la mobilisation !

L’UFCM-CGT est une structure de la Fédération CGT des cheminots qui a pour objet d’organiser tous les Ictam, femmes et hommes, du système ferroviaire et de ses activités connexes afin d’assurer, en convergence avec les autres catégories de travailleur·euse·s, notamment la défense de leurs intérêts professionnels, économiques ou moraux, collectifs ou individuels.

L’UFCM-CGT revendique :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels ;
  • de l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande ;
  • une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·e·s ;
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaire déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS
ET AGENTS DE MAÎTRISE, RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS
AVEC L’UFCM-CGT, CONTINUONS COLLECTIVEMENT
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

 

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