Fédération CGT des Cheminots


CRML : UN MÉTIER, PAS UNE VARIABLE !

Métier Conducteur

| Traction

La CGT a déposé une demande d’audience sur l’avenir du métier de CRML et le pesage des roulements suite à la modification de la TT659 « pesage d’un roulement CRML ».

Depuis la signature de l’accord Classifications-Rémunérations dans la branche ferroviaire, le métier de CRML est démantelé selon les velléités des activités. À cela s’ajoute la non-application des textes réglementaires, véritables garde-fous contre le dumping social entre métiers de conducteur.

LE PESAGE DES ROULEMENTS

Les textes réglementaires ont évolué, et certains roulements ne sont pas pesés correctement, notamment par Fret SNCF. Plus particulièrement, la Direction triche sur le comptage des points dans les chantiers ou encore elle ne comptabilise pas tous les itinéraires possibles.

Pire, pour les CRML effectuant des remplacements, la Direction les autorise aux missions de plusieurs roulements, ce qui a pour conséquence de faire exploser le nombre de points.

Lors des interpellations des militants CGT sur le dépassement de points de certains CRML, la Direction répond hypocritement : « ce sont les roulements qui sont pesés et non les agents ». Scandaleux  ! Alors que la réglementation précise que les CRML assurant le remplacement doivent être pesés !

La CGT exige :

  • la mise à jour des listes des navettes et remontes dans les CSE ;
  • la distribution des pesages dans les instances ;
  • des réunions « pesage » avec l’application stricte des textes réglementaires.

L’AVENIR DU MÉTIER DE CRML

Lors de la modernisation de la Traction (2003), des règles avaient été définies afin de limiter le métier de CRML dans les connaissances (lignes et engins moteurs) pour le différencier du métier de CRL et éviter le dumping social entre les deux métiers. C’est pourquoi la TT659 sur le pesage de roulement avait été initiée par la direction de la Traction.

Dans la SA Voyageurs, la Direction a décidé de créer des directions de ligne pour faciliter l’ouverture à la concurrence, ce qui a pour conséquence la diminution des connaissances (lignes et engins moteurs) des CRML. Pour ces directions, le métier de CRML ne se justifie plus, et elles envisagent d’étendre les connaissances des remiseurs-dégareurs pour les faire circuler sur le RFN.

En revanche, dans la SAS Fret SNCF, la Direction fait le choix de déqualifier le métier de CRL en utilisant les CRML et en ne respectant pas les textes réglementaires, notamment sur le pesage ou le respect des navettes de 150 kilomètres. Ce dumping social bloque les parcours professionnels.

Pour la CGT, la mise en concurrence entre les métiers doit cesser immédiatement. Les remiseurs-dégareurs circulent dans les dépôts ou technicentres. Les CRML circulent entre les différents chantiers sur le RFN.

En cela, la CGT défend le grand métier « conduite ». Les remiseurs-dégareurs seraient Q1 (pas d’accès sur le RFN) et les CRML Q2, ce qui garantit une uniformisation des règles de sécurité et de la formation, induisant un haut niveau de sécurité et la reconnaissance des qualifications.

ENSEMBLE, AVEC LA CGT, ON EST PLUS FORT !

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LA DIRECTION CONTINUE DE JOUER LA MONTRE !

Prime Traction

| Traction

Ce deuxième groupe de travail sur la prime traction s’est tenu sous la vigilance des ADC, la CGT est revenue sur les engagements qui avaient fait consensus, notamment sur la sécurisation de la prime de base garantie !

RÉPONSES CREUSES ET PROMESSES REPOUSSÉES PAR LA DIRECTION

En réponse aux interrogations soulevés par la CGT sur Hexafret, la Direction nous répond que celle-ci gérera ses primes de manière autonome. Pour Intercités, la Direction justifie la mise en place de primes temporaires par un besoin d’attractivité, en raison des pertes liées à sa réorganisation. Pour ce qui est du reste, la Direction s’est contentée de présenter quelques pistes floues, sans aucun engagement chiffré. Pire, elle renvoie à une hypothétique validation en NAO 2026 pour toute mesure impactant la masse salariale !
Pour la CGT c’est inacceptable !

DES PROPOSITIONS LOIN DU COMPTE

Lisibilité/simplification : proposition d’un projet visuel pour simplifier la lecture des documents liés à la prime traction (fiche de prime, état 113, état 31), avec une formation proposée pour les nouveaux entrants. Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !

Acompte congés : proposition de remplacer l’acompte congés par une prime congés basée sur les 12 derniers mois glissants, sans impact annuel pour les ADC et sans redressement à effectuer. Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre !

Prime garantie : proposition de travailler une amélioration du montant de la prime garantie qui concernera la maladie et la présence garantie (SU) de manière à mieux sécuriser la prime de traction :

  • en cas de maladie, proposition d’étudier la sécurisation après le jour de carence jusqu’à 11 jours de maladie,
  • proposition d’améliorer le montant de la prime garantie.

Notre projet de prime traction CGT permet d’y répondre par la prime de base garantie, avec des revendications beaucoup plus protectrices !

Prime de présence horaire : proposition d’étudier une meilleure reconnaissance des journées de service les plus « longues » par la prime de présence horaires. Pour rappel, la CGT revendique le paiement de la présence horaire dès la première minute.

PAS D’AVANCÉE CONCRÈTE, ON RESTE MOBILISÉS !

Ce groupe de travail n’a apporté aucune réponse concrète ni engagement chiffré, bien loin des revendications portées par la CGT. Face à une politique d’austérité renforcée par la concurrence et la fragmentation de l’entreprise, il est urgent de rester mobiliser pour obtenir de véritables avancées sur la prime traction. Une mobilisation unitaire à la Traction sera indispensable dans les mois à venir. Le prochain groupe de travail aura lieu le 6 novembre.

La situation à la Traction ces derniers mois confirme que le système actuel de prime traction est à bout de souffle et pénalise les rémunérations des conductrices et conducteurs. Notre projet de prime traction CGT est plus que jamais nécessaire afin reconnaître notre technicité et notre responsabilité métier.

CONDUCTEUR·TRICE·S,
RAPPROCHEZ-VOUS D’UN MILITANT DE LA CGT
ET VENEZ CALCULER VOTRE PRIME DE TRACTION CGT !

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LE 24 SEPTEMBRE ON GARDE LE CAP !

Prime traction

| Actions

Le 24 septembre aura lieu la deuxième table ronde sur la prime de travail des ADC. La fédération CGT des cheminots appelle tout(es) les conducteurs-ices à se mettre en grève pour faire aboutir leurs revendications de revalorisation et de refonte de la prime de traction.

Pour la CGT, l’agenda social issu de la mobilisation de ces dernières semaines doit permettre d’engranger des revendications métiers portées et partagées par tous depuis plusieurs années.

Après la rencontre du 4 juin dernier la direction n’entrevoit pour l’heure que de simplifier la lecture de la prime de traction, sans en modifier les mécanismes ni réévaluer son montant. Dans le même temps des réunions ont lieu comme chez Intercité pour proposer des « rustines » et éviter les pertes de rémunération pour les ADC.
En effet la direction de cette activité propose ni plus ni moins que de créer une prime temporaire pour palier à l’absence de prime ST pour les conducteurs de rame tracté.

Halte au rafistolage, les ADC attendent du concret !

Pour la CGT, la prime de base garantie sera au centre des échanges de cette deuxième table ronde, décidée collectivement le 4 juin dernier par les syndicats, sous l’impulsion de la CGT. Notre projet sur la Prime de base garantie répond localement à une juste rémunération quels que soient les aléas de production (travaux NR, maladies, SU, stops circulation, etc.).

C’est pourquoi la CGT appelle à poursuivre la mobilisation pour une refonte du système de prime traction et assurer une rémunération stable et équitable aux agents de conduite.

Pour la CGT, les conductrices et conducteurs doivent impérativement mettre cette deuxième table ronde sous la pression de la grève pour obtenir une juste reconnaissance de la technicité de leur métier.

Mobilisons-nous par la grève le 24 septembre
et créons les conditions d’assemblées générales
et d’interpellations des directions locales.

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE CASE À COCHER !

| Exploitation

Sous couvert de mise en conformité avec le droit européen et de modernisme avec une digitalisation forcenée, la sécurité est sacrifiée sur l’autel de l’ouverture à la concurrence.

Pour faciliter le dumping, 95 % des règles de sécurité existantes sont en passe d’être supprimées avec la mise en oeuvre de la STI-OPE (règlement européen). Depuis juin 2025, avec les nouvelles prescriptions en matière de communication (bulletin d’ordre), la sécurité est suspendue à une case à cocher

DE GRAVES CONSÉQUENCES POUR LA SÉCURITÉ.

Il n’existe aucun cas dans la réglementation où la réception d’un CBA n’est prescrite sans la marche à vue. Pourtant, avec le nouveau formulaire IN 37 CBA, la marche à vue n’est plus automatiquement prescrite : elle devient optionnelle. Une case doit être cochée pour la prescrire. C’est également le cas pour le franchissement de guidon d’arrêt ou de TLC à damier.

C’est un changement profond dans l’établissement du formulaire, une inversion totale dans le mode opératoire pour laquelle la direction n’a même pas pris la peine d’organiser de formations sérieuses et suffisantes pour une appropriation complète et continue par les cheminots de ces nouvelles prescriptions.

Ainsi, au moindre oubli de l’agent circulation ou du conducteur, les conséquences sont et seront gravissimes.

DES MESURES INSUFFISANTES POUR DES FAITS CRIANTS.

Cette évolution dans la réglementation a déjà entraîné des événements de sécurité graves dans de nombreuses régions, avec des risques de talonnage d’aiguille, de « rattrapage » ou de « prise en écharpe ».

Pour remédier à ce danger, les directions concernées par les incidents de sécurité ont fait pré-cocher l’ensemble des cases des carnets d’ordre CBA. Un pansement sur une jambe de bois, une solution de moindre coût qui ne règle rien sur le fond. Sur ODICEO (outil de dématérialisation des formulaires), les directions des EIC indiquent que la case « marche à vue » est cochée automatiquement.

Cependant, la digitalisation accrue de la sécurité, qui tend à se généraliser, participe à accentuer les possibilités d’erreurs en dépossédant les agents circulation et les conducteurs d’une partie de la procédure et de leur savoir-faire. Ces mesures, insuffisantes et en plus différentes selon les régions, selon les métiers (conducteurs ou agents circulation) ou encore selon les vecteurs de transmission (papier, téléphone, radio ou digital), bref, un gros foutoir.

La direction ne doit plus continuer à nier l’évidence pour satisfaire ses ambitions de productivité.

Aussi, nous exigeons un moratoire sur ces nouvelles procédures.
Nous revendiquons :

  • Une réelle formation initiale sur ces nouvelles prescriptions, et pas une simple information ou une formation en e-learning ;
  • Une formation continue d’au moins 5 jours par an pour les agents de conduite ;
  • L’intégration de journées de formation continue dans les organisations de travail pour les agents de circulation (OTS ou journées programmées pour les cheminots affectés à la réserve) ;
  • Une uniformisation des procédures et des formulaires de communication ou d’ordre de franchissement, avec par exemple la mention de « marche à vue » automatiquement intégrée sur le formulaire de franchissement CBA ;
  • La mise en cohérence d’ODICEO.

Pour la CGT, la sécurité des circulations, des cheminots et des usagers n’est pas une option à cocher.
Elle est impérative et absolue. Elle est non négociable !

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CANICULE : LES RÉPONSES DE LA DIRECTION

Alerte production

| Traction

Au regard d’une recrudescence des dégradations constatées des conditions d’acheminement et de couchage dans les résidences Orféa, la Fédération CGT des cheminots a interpellé, par courrier, la direction de SNCF Voyageurs le 8 juillet dernier.

À la suite de ce courrier d’interpellation qui mettait en exergue la réalité vécue par les personnels roulants, à savoir :

  • des conditions d’hébergement ne permettant pas de prendre un repos récupérateur : chambres étouffantes, literies vétustes, espaces communs surchauffés ;
  • des délogements subis à la dernière minute, éloignés des gares et des lieux de travail ;
  • une absence totale d’anticipation, alors que le sujet avait été traité en amont des JOP 2024, la Fédération a reçu une réponse de la direction SNCF le 21 juillet.

Dans cette lettre de réponse, la Direction indique partager certains constats de la CGT et a apporté les éléments suivants :

  • 70 % des résidences sont équipées de climatisation, et les sites de Toulouse, Lyon Perrache, Montparnasse, Nantes et Ambérieux devraient être équipés prochainement ;
  • pour les autres, des protocoles sont en place avec des ventilateurs et fontaines à eau à disposition ;
  • triplement des engagements budgétaires sur 2024 et 2025 pour améliorer la qualité de l’hébergement ;
  • changement de toutes les literies ;
  • installation de douches et sanitaires dans les résidences où il y avait des manquements ;
  • changement des serrures…

Au-delà de cette liste de mesures, qui démontre que les cheminots, avec la CGT, ont raison de continuer à revendiquer l’amélioration des conditions de travail, nous obtenons l’engagement d’une vigilance accrue sur les délogements et une priorité donnée aux personnels roulants dans les résidences ou hébergements proches des lieux de prise et de fin de service. Cependant, certaines interpellations et problèmes restent encore sans réponse.
Aussi, la CGT exige :

  • des conditions de repos dignes, toute l’année, dans toutes les résidences Orféa ;
  • aucun délogement, sauf cas d’extrême urgence ;
  • des investissements immédiats pour garantir climatisation, literie de qualité et espaces communs décents ;
  • une réelle concertation avec les représentants du personnel pour chaque projet d’hébergement.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE TOUS LES AGENTS À PRÉVENIR LES MEMBRES CGT DES CSSCT EN CAS DE MANQUEMENT ET, LE CAS ÉCHÉANT, À FAIRE VALOIR LEURS DROITS !

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REFONTE DE LA PRIME TRACTION, CONTINUONS À AGIR !

Prime de Traction

| Traction

La situation à la Traction ces derniers mois conforte l’idée que le système actuel de prime traction est à bout de souffle mais surtout, qu’il péjore les rémunérations des conducteurs-trices.

Il est grand temps d’imposer un nouveau système.

Après avoir conçu un nouveau système, avec des mécanismes de calcul simples et clairs, la CGT, avec l’appui du rapport de force, essaie de convaincre du bienfondé de son projet auprès des autres organisations syndicales et des dirigeants de l’entreprise. La clé de voute de cette nouvelle prime de traction est la prime de base garantie (PBG), qui permettrait de répondre dans un premier temps à une juste rémunération que ce soit pour :

  • Les travaux avec de longues périodes de fermeture de lignes comme par exemple avec les NR.
  • Les problèmes temporaires de sureffectifs comme par exemple à Voyages dus au retard du TGV M.
  • Les problèmes d’habilitation EM ou connaissances lignes comme par exemple pour les CRLEL ou lors des montées en roulement non-anticipée.
  • Les « Stops circulations » par suite d’alertes météorologiques comme par exemple pendant la période estivale (incendies, orages, canicules…), etc.

Toutes ces situations génèrent des « Inuts » et donc une diminution significative de la rémunération des conducteurs alors qu’ils n’en sont nullement responsables.

Avec le projet de prime traction CGT et l’instauration d’une PBG, chaque journée où un ADC ne serait pas utilisé à la conduite d’un train serait automatiquement rémunérée à 32,63 euros (contre actuellement 15,46 euros). Il en serait de même en cas de maladie ou d’inaptitude. Ce système serait donc beaucoup plus protecteur qu’il ne l’est aujourd’hui.

Avec la PBG, les ADC ne se verraient plus infliger de fortes variations dans leurs rémunérations comme cela peut l’être aujourd’hui. Cela mettrait également fin à certaines situations angoissantes générées par l’utilisation des conducteurs.

Les conducteurs payent aujourd’hui les pots cassés de la politique de l’entreprise et de ses orientations plus que discutables.

Ces dernières années, l’augmentation de la productivité et l’ajout de responsabilités supplémentaires sans aucune revalorisation salariale ont généré une baisse de la rémunération par rapport au travail fourni par les ADC. C’est bien là toute la perversité du système actuel !

Indexer la Prime traction sur le nombre de kilomètres effectués n’a aujourd’hui plus aucun sens. Il faut donc y mettre fin et en imposer un plus juste !

Pour la CGT, ce n’est pas une utopie que de réclamer justice après toutes ces années où les activités ont fait les poches des ADC.

L’instauration d’un système de PBG n’est qu’une facette du nouveau système de prime de traction travaillé et proposé par la CGT.

La CGT revendique que le temps passé en tête des trains et les responsabilités conférées aux conducteurs soient reconnus et justement rémunérés.

La prochaine table ronde avec la direction sur ce sujet se tiendra le 24 septembre prochain.

C’est pourquoi, dès à présent, nous invitons chaque conducteur à faire part de son mécontentement auprès de sa direction et à se tenir prêt à agir dans les semaines à venir.

Conducteurs, rapprochez-vous d’un militant de la CGT et venez calculer votre prime de traction CGT.

C’EST PAR LEUR ACTION ET LEUR DETERMINATION QUE LES CONDUCTEURS OBTIENDRONT JUSTICE !

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1E CLASSE DES ADC : LA DIRECTION RETROUVE LA RAISON

Flash-info

| Traction

La Fédération CGT des cheminots a été reçue en audience le 9 juillet concernant l’octroi de la première classe à tous les conducteurs remplissant les conditions d’éligibilité au GRH00400.
La direction acte un premier recul avec la pleine application du référentiel.

Depuis des mois, la Fédération CGT des cheminots était alertée par des refus d’octroi de la première classe aux agents de conduite positionnés sur le grade TB et atteignant l’âge de 49 ans.

Cela faisait suite à un subterfuge qu’avait trouvé la direction pour contourner le GRH00400 à travers l’accord de branche classifications et rémunérations. Les effets sont déjà réels avec les premiers transferts vers Transdev, dont les cheminots se verront appliquer des dispositions de branche plus restrictives pour l’accès à la première classe.

La Fédération CGT a obtenu gain de cause pour que toutes les demandes en attente et celles à venir soient régularisées. La direction s’engage à se rapprocher d’Optim’Services dans les prochains jours afin de faire appliquer les conditions d’éligibilité du GRH00400 actuel.

Cependant, la Direction ne cache pas son intention de réécrire le GRH00400 en modifiant les règles d’attribution des FC de 1re classe pour en limiter l’accès dans sa logique de rentabilité.

Elle envisage d’introduire une notion d’exercice de 15 ans sur un emploi conducteur de ligne dans l’entreprise, alors que le règlement n’imposait que d’être sur un grade TB et âgé de 49 ans.

Cette volonté de réécriture dans le sens d’une harmonisation vers l’accord de branche vise en réalité une extinction progressive du droit. L’ancienneté de branche prévue pour la rémunération ne s’appliquerait pas pour les FC branche… Avec plus de 50 lots ouverts à la concurrence, 15 ans sur l’emploi-type conducteur de ligne dans l’entreprise pourrait devenir inatteignable pour la grande majorité des agents de conduite !

La Fédération CGT des cheminots restera attentive à la réécriture du GRH00400 pour tous les cheminots et appelle les agents de conduite à se tenir prêts à agir pour contrer les coups de rabot sur nos facilités de circulation.

PLUS QUE JAMAIS, L’EXTENSION DES FC À TOUS LES CHEMINOTS DE LA BRANCHE S’IMPOSE !

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DE LA PRÉVENTION… PAS DE LA RÉPRESSION !

Outils numériques

| Traction

En réponse aux nombreux événements sécurité conduite de ces derniers mois, la Direction fait le choix de sanctionner les conducteurs en vérifiant l’utilisation des téléphones professionnels lors de la conduite.
Pour la Fédération CGT des cheminots, cette pratique est intolérable !

Plutôt que de faire de la prévention sur l’utilisation des outils numériques dans le milieu ferroviaire, la Direction fait le choix de vouloir vérifier l’utilisation des téléphones professionnels des conducteur·trice·s pendant la phase conduite.

Le déploiement des outils numériques mené à marche forcée ces dernières années s’est fait sans véritable formation professionnelle. Pour la CGT, l’utilisation des tablettes et téléphones doit faire l’objet d’une prévention sur leur utilisation afin de renforcer la sécurité ferroviaire. Se dédouaner comme le fait la Direction en faisant signer une charte n’est pas suffisant. Il ne faut pas occulter la responsabilité d’une direction qui a fait le choix d’aller vers le tout-numérique et qui continue sur cette voie sans écouter les représentants du personnel.

Certaines modifications réglementaires comme la mise en place d’Odiceo, qui doit remplacer les ordres ou instructions papier, obligeront les ADC à de nombreuses manipulations sur l’outil pour gérer la sécurité des circulations en ligne. Les réorganisations incessantes avec la suppression de nombreux postes de cheminots font que très souvent l’ADC se retrouve seul à l’arrivée de son train. Comble de l’ironie, certaines directions de ligne demandent à l’ADC d’appeler le poste pour demander la procédure à suivre. Parfois, ce sont même des consignes téléphoniques qui sont affichées à l’entrée des dépôts.

Pour la CGT, les outils numériques ne doivent en aucun cas être des outils de management et de répression. Aujourd’hui, ce sont des journées de formation à la Traction (JF) peu à peu vidées de leur contenu à la solde des activités qui lorgnent sur les profits au détriment de la formation professionnelle. Ce sont ces mêmes activités qui, tous les jours, appellent les ADC pour des modifications de journée, pour les lieux de garage ou de changement de matériel. L’ADC se retrouve à faire des choix entre la production et le règlement.
Une journée de formation sur le numérique et ses dangers plutôt que le bâton ! L’empilement des sources numériques lors de la conduite des trains ne doit pas être une contrainte pour le conducteur·trice. Entre activation GSM-GFU et/ou mode pro, radio GSM-R, saisie Atess, Sirius Next…, avec un temps de plus en plus court lors de la préparation d’un train au profit d’une productivité de plus en plus accrue, le risque ferroviaire s’accroît…

Il est facile de mener une politique répressive d’une main et de l’autre de généraliser et d’intensifier l’utilisation d’outils numériques. Au contraire, il est plus compliqué de prendre ses responsabilités et de mettre en place une organisation humaine, fiable et garante de la sécurité des circulations.

La Fédération CGT des cheminots revendique :

  • que chaque conducteur·trice soit formé sur l’utilisation et les dangers liés au numérique ;
  • la mise en place de CP-SSCT ;
  • 5 journées de formation par an.

DISONS NON À LA RÉPRESSION,
OUI À LA FORMATION PROFESSIONNELLE !

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ODICEO L’OUTIL NUMÉRIQUE DE TROP ?

| Traction

Le 12 juin dernier a eu lieu un premier groupe de travail sur ODICEO.
Ce projet de SNCF Réseau vise à dématérialiser les ordres transmis chaque jour entre les agents circulation et les conducteurs sur RFN (35 000 ordres par an).
Ce projet qui date de 2018 n’a jamais vu le jour pour des raisons techniques et de fiabilité.
Les nouvelles règles européennes (STI) imposent désormais cette dématérialisation pour faciliter l’interopérabilité entre pays membres à partir de juin 2026.

→ ODICEO sous le vernis de la technologie

La Direction s’appuie sur une expérimentation inachevée dans des régions tests avec un échantillon de seulement 24 ordres transmis numériquement en opérationnel pour déployer son outil.

Pour la CGT, si la probabilité d’erreur semble être infime lors de la transcription de l’ordre numérique, des zones de fragilité persistent notamment dans les modalités de transmission avec la réception d’un code d’activation ou lors de relèves de conducteurs avec un ordre en cours.

L’absence de couverture réseau, la panne GSMR et autres faillites du réseau doivent également être prises en compte. La Direction assure qu’elle lèvera toutes ces zones d’ombre.

À partir de juin 2026, ODICEO sera déployé sur Sirius Next, espérons que celui-ci fonctionne de manière optimum ! Une version ODICEO mobile via l’application ARES sera également mise en oeuvre comme solution de secours.

→ ODICEO un outil de surveillance sous couvert d’assistance

Pour la CGT, ODICEO est un système de surveillance continue. Chaque utilisation de l’outil par le conducteur sera enregistrée : vitesse, temps de réponse, respect des recommandations, comportement de conduite.

Pour la CGT, c’est une boîte noire permanente au service d’une logique managériale fondée sur le pilotage par les données.

→ ODICEO c’est la déqualification du métier et la standardisation des compétences

En retranscrivant l’ordre reçu directement sur la courbe de vitesse de SIRUS NEXT, l’outil finit par se substituer à la prise de décision humaine et à la mise en oeuvre de geste métier. Ce n’est plus le conducteur qui maîtrise son train, c’est l’algorithme qui dicte le comportement. Pour la CGT, le conducteur est progressivement dépossédé de ses savoir-faire.

On passe d’un métier fondé sur la responsabilité, la vigilance et l’expertise, à une fonction d’opérateur exécutant, bridé et surveillé.

ODICEO ajoute une couche d’interactions numériques à la conduite

En rajoutant des notifications en temps réel, des consignes à valider, des graphiques et courbes à interpréter, cette application crée une charge cognitive supplémentaire qui accroît le stress et nuit à la sécurité ferroviaire.

La CGT alerte sur les risques psychosociaux liés à l’accumulation d’outils numériques. ODICEO repose sur des supports numériques mobiles et des logiques complexes.

Aussi, la CGT a demandé à l’issue de ce groupe de travail la mise en place d’une formation adaptée, volontaire et valorisée.

Pour la CGT, le numérique doit être vecteur de progrès social et d’émancipation et non une source de contraintes. Le cheminot doit être formé et informé de son utilisation.

La CGT revendique 5 journées de formation continue par an.

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22 septembre 2025

Gare de Royan : une cinquantaine de manifestants mobilisés pour le maintien des guichets

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