LE RAIL N’EST PAS UN CHAMP DE BATAILLE !
Santé et conditions de travail
Une formation dite de « déchoquage » intitulée « protocole 6C », d’une violence psychologique extrême, est dispensée à de nombreux cheminots.
La CGT est à nouveau intervenue à tous les niveaux de l’entreprise pour exiger son retrait.
La direction soumet les cheminots à des formations inspirées des méthodes militaires les plus extrêmes, assimilant l’environnement de travail à un champ de bataille psychologique où la souffrance devient la norme et l’humain n’est plus qu’un rouage à broyer.
Ces formations ont pour objectif de pousser les cheminots à reprendre rapidement le travail après des événements traumatisants tels qu’un accident grave impliquant une personne ou des actes de violence.
Elle vise à les transformer en soldats de la « productivité à tout prix ».
Les méthodes « pédagogiques » utilisées ne relèvent pas d’une simple gestion du stress, mais s’inspirent ouvertement des protocoles militaires utilisés notamment par les armées israélienne et américaine, connus pour leur brutalité et leur indifférence face aux traumatismes.
En outre, la directrice de l’institut Protocole 6C pour la France est une personnalité publique qui intervient dans les médias, particulièrement sur la chaîne C-News, et tient des propos insupportables, légitimant les crimes de guerre de l’armée israélienne.
En adaptant la formation à la SNCF, la direction souhaite que les cheminots « encaissent » et poursuivent leur activité, quelles que soient les souffrances endurées.
La formation imposée consiste à amener les cheminots à banaliser la souffrance et à s’habituer à des situations traumatisantes.
Cette logique, empruntée aux pratiques militaires radicales, réduit chaque cheminot à un simple rouage, sans considération pour sa propre santé mentale et sa sécurité.
Le travail de la cellule de soutien psychologique à la SNCF dans l’accompagnement des cheminots se voit remis en question par la suppression des prises en charge.
Nous ne sommes pas des soldats, mais des cheminots assurant le service public ferroviaire. Ce qu’il nous faut, c’est une reconnaissance authentique et des conditions de travail respectueuses – non une discipline importée des champs de bataille.
Dans les régions comme au national et à tous les niveaux de l’entreprise, la CGT a exigé :
- L’abandon immédiat de la formation « 6C » et de toutes mesures inspirées des pratiques militaires ;
- Une prise en compte effective de la pénibilité et des risques psycho-sociaux spécifiques à nos métiers ;
- Des moyens pour améliorer les conditions de travail ;
- Le respect de chaque cheminot, sans injonction à « tenir » la production envers et contre la fatigue ou le choc.
INFORMEZ-VOUS DANS LES SYNDICATS LOCAUX
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT.
ENSEMBLE, REFUSONS TOUTE TENTATIVE DE TRANSFORMER NOS MÉTIERS EN CHAMP DE BATAILLE DE LA PRODUCTIVITÉ !














