Fédération CGT des Cheminots


UN DANGER POUR L’AVENIR !

Sous-traitance

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Les rapports Duron et Spinetta sont maintenant connus. Les choix de ces dernières années, avec en point d’orgue, la loi du 04 août 2014, n’a fait qu’avancer le démantèlement du système ferroviaire français. Si ces deux rapports précisent plus encore, les contours souhaités par le gouvernement et la direction, les cheminots de l’équipement, par leur nombre, leur technicité, leur formation auront tout lieu de s’y opposer !

Lorsque l’on parle de sous-traitance, des notions bien précises sont à prendre en compte. Plusieurs types existent. Elle est stratégique, de spécialité ou bien encore de capacité.

L’externalisation, elle, est un transfert stable et durable qui est décidé dans le cadre d’une démarche stratégique, d’un processus interne vers un prestataire externe. Elle s’accompagne fréquemment d’un transfert de ressources matérielles ou humaines vers le prestataire choisi.

La situation actuelle à SNCF Réseau n’est plus celle de la sous-traitance dite « classique » mais plutôt celle d’une externalisation stratégique. Celle-ci est motivée par une réduction des coûts.

Le passage du « faire » au « faire faire » implique des transformations avec une évolution au sein des établissements, de la structuration des effectifs assurant la maintenance du réseau, avec une inversion progressive de la proportion des personnels d’exécution et des personnels maîtrise et cadres, chargés d’encadrer l’activité.

Autre impact, l’évolution des compétences et des métiers, y compris pour les agents dont la part d’encadrement et de contrôle du travail des prestataires augmente au détriment de la réalisation des opérations. Un exemple précis : 2 000 soudures sous-traitées, entre 800 et 1 000 réalisées par les cheminots, entrainent un contrôle de chaque soudure sous-traitée par un agent SNCF. Ce qui entraine que les agents effectuent plus de contrôle que de soudures.

Si l’emploi a toujours été une variable d’ajustement à l’équipement, celle-ci s’est traduite, au plan de l’ancienneté des agents de terrain, par des ruptures importantes entre générations et un réel déséquilibre entre cheminots expérimentés et inexpérimentés. Les montées en compétences deviennent de plus en plus difficiles dans ce contexte de renouvellement. Après une forte baisse des effectifs, il y a eu une reprise des recrutements ce qui a déséquilibré la pyramide des anciennetés. La proportion entre anciens et nouveaux, perturbe considérablement les mécaniques de montées en compétences historiquement en place à la SNCF.

Cette politique pose d’importants problèmes en termes de sécurité qui poussent à prendre des risques dixit un responsable. Le moindre problème technique pointu, pose le problème de ressources. Trop peu d’agents ayant une bonne connaissance technique de terrain sont encore en place.

LA SOUS-TRAITANCE DU RISQUE :
Les premières activités sous-traitées ont été celles jugées les plus pénibles physiquement et à plus faible valeur ajoutée. Cela a entrainé une baisse des accidents du travail avec arrêt. La direction a d’ailleurs su l’utiliser, en s’adjugeant le bénéfice de cette baisse.

Cependant elle n’a en rien amélioré les conditions de travail des cheminots, elle n’a fait que transférer nombre de tâches, reportant de fait, les accidents de travail sur les salariés des entreprises privées ! Pour rappel, ce sont 5 salariés de ces entreprises qui sont décédés en 2017.

Les entreprises extérieures, soumises à une forte concurrence et au poids des indicateurs dans l’obtention des marchés, sont incitées à dissimuler les AT de leurs salariés.

Pourtant les entreprises privées coûtent 10% plus cher que les cheminots !
Pour comprendre peut-être faut-il se pencher vers le gâteau que procure la régénération. C’est un effort d’un montant de 2 milliards d’euros, hors Ile-de-France en 2016 et qui va être de 2,5 milliards d’ici 2021. De quoi combler bien des appétits !

Tout ceci aurait pu en rester là sans la volonté du Gouvernement de modifier en profondeur la SNCF. Le rapport Spinetta, dresse un tableau peu reluisant si l’on veut bien comprendre ce qui se joue.

L’effectif actuel est de 32 720 cheminots de l’équipement sur l’ensemble du territoire.

Pour la CGT, les cheminots doivent reprendre la main et inverser cette spirale dangereuse !

Les problèmes de montées en compétences internes vont aller en s’accentuant si rien n’est fait. Les entreprises vont monter en compétences, peu importe ce que cela coûtera et la question pourra se poser rapidement concernant l’avenir même des cheminots.

Il serait dangereux de penser que tout restera en état, que l’avenir est assuré. En effet, l’appétit de ces entreprises est sans fin et leur côté humain est encore à créer !

D’ailleurs, celles-ci se penchent de très prêt sur l’entretien courant qui pourrait être transféré à hauteur de 30 %.

Pour la CGT, il y a urgence à ce que les cheminots de l’équipement, partout, qu’ils soient sur les travaux, en déplacement, en bureaux, prennent en main leur avenir.

Le 22 mars 2018, la CGT vous propose de faire front commun, pour défendre nos métiers, nos techniques, pour maintenir en interne, des savoirs qui feront que le ferroviaire en France sera toujours un des plus sûrs !

La CGT revendique :

✓ Des recrutements à statut ;
✓ La réinternalisation des charges et l’intégration au statut des cheminots des filiales et des entreprises ;
✓ Des conditions sociales de haut niveau pour tous les cheminots pour lutter contre le dumping social ;
✓ Une réglementation et une formation de haut niveau basée sur les 9 principes de prévention pour une application de règles de sécurité indépendante des lois du marché et de la concurrence.

« LA SNCF, CERTAINS VEULENT LA DESCENDRE, NOUS, ON LA DÉFEND ! »

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CREQ : UN MÉTIER À DÉFENDRE !

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Le métier de CREQ ne répond plus aux besoins de production d’aujourd’hui.
La CGT est porteuse de propositions sur le contenu du métier, la formation, la reconnaissance de la technicité et le déroulement de carrière…
Avec la CGT, faisons-nous entendre !

Une majorité de CREQ ne se retrouvent plus dans leur métier tel qu’il est proposé aujourd’hui par la direction de SNCF Réseau. L’organisation actuelle, marquée par le transfert croissant des missions des conducteurs de train de maintenance et travaux à la concurrence, ne leur permet plus de garantir les charges de travail qui pourtant hier leur étaient consacrées.
La direction organise donc la baisse de charge pour les CREQ et crée les conditions d’une perte de repères par une organisation du travail inadaptée.

→ UN MÉTIER QUI DOIT ÉVOLUER !

Alors que le niveau de formation ne répond plus aux besoins, la direction était favorable à permettre à certains de ces agents d’évoluer dans leur mission à la fois en vitesse et en masse tractée.
Par conséquent, pour la CGT, il devient incontournable d’apporter un cadrage clair sur le contenu du métier de CREQ en tenant compte du niveau de connaissances requises, de la formation, de la reconnaissance des qualifications ainsi qu’un meilleur déroulement de carrière.

Il est urgent de garantir une uniformisation des règles de conduite et de sécurité.

La CGT était reçue le 19 mars dernier dans le cadre d’une DCI afin de présenter à la direction son projet de haut niveau de formation et de qualification pour assurer l’évolution nécessaire du métier de CREQ.

→ UNE DIRECTION QUI NE PEUT RESTER SOURDE !

Ces premiers échanges ont permis de mettre en perspective nos revendications. Pourtant, la direction répond « qu’une telle évolution n’est actuellement pas envisagée par la DGOP, que l’activité des CREQ est directement liée au parc d’engins et doit évoluer avec celui-ci » et que « former pour ne pas conduire serait contreproductif ».

Si les CREQ conduisent de moins en moins, c’est justement par ce que leur formation n’est plus adaptée aux besoins de la production. Le projet de la CGT est de permettre la montée en qualification des CREQ sur leur poste de travail, au travers d’un apprentissage leur autorisant l’accès au parc d’engins existants et régulièrement utilisés pour les besoins de maintenance et des travaux, y compris sur lignes classiques.

Pour la CGT, la nécessité d’une montée en compétence doit permettre aux CREQ d’accéder à des engins tels que de 67200 ou 79000 afin de les sortir de l’état de concurrence déloyale dans lequel ils se trouvent et de répondre aux organisations de travail telles qu’elles sont organisées aujourd’hui.

La CGT revendique :

  • La définition d’un contenu et d’un cadrage clair et qualifiant, pour la formation initiale des nouveaux CREQ ;
  • Un complément de formation pour les CREQ actuels permettant l’équivalence avec la formation initiale ;
  • Un déroulement de carrière sur les classes 3 et 4 ;
  • La refonte de la prime de travail des CREQ.

La CGT mettra tout en oeuvre
pour assurer l’avenir du métier de CREQ !

JE SUIS POUR, JE VOTE CGT
lors des élections CA
du 28 mars au 04 avril 2024

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ÉALE : UNE GRÈVE QUI VA COMPTER !

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La Fédération CGT des cheminots, continuera à porter les revendications des cheminots des ÉALE, à l’appui d’un rapport de forces qui grandit et qui appelle à des réponses urgentes de la Direction.

La mobilisation 21 mars dernier constitue une étape supplémentaire pour gagner sur nos revendications.

Si les précédents conflits étaient significatifs, il est à noter que la journée du 21 mars a été plus suivie encore, comme à Paris Sud-Est, Toulouse, Paris Rive Gauche, où 100 % des RSS étaient en grève, ou bien encore à Montpellier avec 72 % des cheminots tous collèges en grève. C’était également le cas sur les infrapôles Centre-Val de Loire (Saint-Pierre-des-Corps) avec 58,33 %, là aussi tous collèges confondus, et Indre-Limousin (Limoges) avec des collèges maîtrises et cadres en grève au-delà des 65 %. Preuve est donc faite que les revendications portées par la CGT sont attendues par les cheminots des ÉALE.

La Direction doit entendre les cheminots des ÉALE !

Le rapport de force est conséquent. La CGT reste disponible pour que la Direction réponde favorablement aux revendications.

Pour rappel, la CGT revendique :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les ÉALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • l’attribution de la classe 3 pour tous les agents assurant l’astreinte ;
  • la qualification ou requalification des postes de DPX (maintenance /CSS) à la classe 6 au minimum, accompagnés systématique-ment par un TO à la classe 5 ;
  • la réinternalisation et l’augmentation des formations pour les opérateurs et régulateurs.

Il faut donc maintenir la pression, y compris par la grève !
Pas prêt·e·s à subir !
Disposé·e·s à agir !

LA LUTTE DOIT SE POURSUIVRE DANS LE VOTE CGT POUR LES ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024 !

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UNE PREMIÈRE ACTION ÉQUIPEMENT QUI DEVRA EN APPELER D’AUTRES !

Suites du 21 mars 2024

| Équipement

Le 21 mars 2024, les cheminots de l’Équipement étaient appelés à cesser le travail sur l’ensemble du territoire. La dégradation des conditions de travail due au manque de personnel et de formation – lié à une organisation du travail destructrice – engendre aujourd’hui des situations très tendues.

Que ce soit sur l’UTM du noeud ferroviaire de Lyon ou encore sur l’UTM Yonne, les cheminots revendiquent, avec la CGT, des emplois pour réaliser la production en toute sécurité. Sur ces 2 UTM, des conflits ont d’ailleurs débuté depuis plusieurs semaines.

Avec des rapports de force très intéressants, comme sur l’UP Mixte de Nîmes avec 58,93 % de grévistes tous collèges confondus, ou encore sur l’UTM NF Lyon où 100 % de l’encadrement répondaient de nouveau par la grève, les cheminots de l’Équipement ont envoyé un premier message à la direction.

Avec des rassemblements conséquents comme à Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse, Paris Rive Gauche ou encore Reims, ce sont plus de 1 500 cheminots qui se sont réunis à l’appel de la CGT. Cette journée devra compter !

ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

Jamais les conditions de travail des cheminots de l’Équipement n’ont été aussi détériorées. Les effectifs insuffisamment constitués ne permettent pas d’absorber toutes les charges de travail. Les conditions de vie et de sécurité des cheminots se trouvent dangereusement perturbées.

L’accident mortel survenu sur la région de Dijon est une nouvelle alerte. Nos métiers sont rendus potentiellement dangereux si les règles de sécurité ne sont pas adaptées. La direction n’apporte pas les solutions pour endiguer ces faits. Nombre de cheminots admettent aujourd’hui ne plus travailler en toute sécurité.

Pour la CGT, il est impossible que s’installent de telles dérives !

La direction doit annoncer dans les prochains jours sa déclinaison des emplois. D’ores et déjà, nous pouvons annoncer que seuls certains secteurs en tension seront dotés. Tout le monde ne serait pas servi.

Pourtant, les besoins sont importants. Nous rappelons que nous les estimons à hauteur de 5 900.

La CGT appelle les cheminots à refuser de voir leurs conditions de vie et de travail se détériorer.

Les cheminots font face à une direction qui ne leur donne plus les moyens de travailler en toute sécurité.

Aussi, nous appelons à poursuivre et renforcer le rapport de force
en votant CGT lors des élections CA des 28 mars au 04 avril 2024.

ENVOYONS UN NOUVEAU MESSAGE À LA DIRECTION !

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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LE 21 MARS À L’ÉQUIPEMENT, ADRESSONS UN MESSAGE FORT !

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La CGT appelle les cheminots de l’Équipement à agir par la grève et à s’emparer du 21 mars pour envoyer un message fort à la direction !

Afin de transcrire pour l’Équipement les annonces faites lors des tables-rondes des 8 et 12 février, la CGT a déposé une demande de concertation immédiate le 22 février dernier. Nous demandions les déclinaisons des 8 300 emplois et des 3 000 PR supplémentaires pour l’Équipement.

Les cheminots de l’Équipement savent bien qu’il n’est plus possible de réaliser la production aujourd’hui.

Alors que nous rentrons dans le troisième mois de l’année 2024, la direction n’apporte aujourd’hui aucun élément précis en termes d’emploi. Elle annonce simplement vouloir accorder des emplois seulement sur les collectifs en tension. Pour la CGT, ils sont nombreux. Prenons-la au mot !

DES ACTIONS GAGNANTES

Pour la CGT, les recrutements 2024 sont déconnectés des besoins. Ce sont plus de 5 925 recrutements nécessaires aujourd’hui, notamment pour le renforcement de la sécurité ferroviaire.

Plusieurs conflits en régions ont permis d’obtenir des embauches supplémentaires. Pour la CGT, seul un rapport de force conséquent permettra de gagner ces emplois.

Alors que la direction communique sur des bénéfices records, elle devrait s’employer à répondre aux revendications des cheminots.

LIGNES ROUGES FRANCHIES

La direction fait des choix, guidés principalement par l’aspect budgétaire et financier, qui créent de plus en plus de mal-être, de perte de sens du travail, de perte des repères collectifs et de stress.

Pour la CGT, il y a urgence à garantir la transmission des compétences et la maîtrise de l’appropriation des savoir-faire. Cette efficacité nécessaire doit reposer sur une organisation de la formation solide, capable d’absorber tous les besoins exprimés par les cheminots et ceux liés aux impératifs de maîtrise permanente de la sécurité et des connaissances techniques. Les déroulements de carrière et la promotion interne font partie intégrante de cette garantie.

Pour la CGT, la direction se doit d’apporter des réponses aux cheminots de l’Équipement et à leurs besoins en termes d’emplois, de conditions de travail, de déroulement de carrière et de fin de carrière.

La CGT revendique :

  • la déclinaison au plus près dans tous les territoires des annonces de la table-ronde du 8 février dernier ;
  • les déclinaisons pour l’Équipement des 3 000 positions hors compte à attribuer lors des commissions d’avril pour application en octobre, et mesures équivalentes pour les contractuels ;
  • l’augmentation de la prime de travail ;
  • la réinternalisation des charges de travail et prioritairement des missions de sécurité ;
  • le respect du courrier de M. Chabanel du 20 avril 2018 sur le travail agent seul ;
  • l’élargissement de la liste des métiers à pénibilité pour l’Équipement ;
  • la fin de carrière des cheminots de l’Équipement.

Nous appelons donc l’ensemble des cheminots de l’Équipement, de tous métiers, de tous collèges, statutaires et contractuels, à intervenir !

LE 21 MARS, AVEC LA CGT, J’AGIS PAR LA GRÈVE !

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LE 21 MARS, LES ÉALE À L’ARRÊT !

| Équipement

Face à la détérioration de nos conditions de travail et à la mise en danger de la sécurité des agents et des usagers, la CGT exige des mesures immédiates et concrètes.

Nous revendiquons des embauches immédiates.

La Direction masque aujourd’hui une situation inquiétante de l’emploi. Les tournées organisées par la CGT ont permis de mettre en lumière les cadres d’organisation non tenus des centraux sous-station, des manquements qui dégradent les conditions de travail des cheminots des ÉALE dans l’exercice de leurs missions de sécurité et de surveillance. Le renfort temporaire des cheminots de l’Elog national (GREN ou RSS) ne suffit pas.

La CGT exige l’augmentation et la couverture des CO avec des embauches immédiates.

Revalorisation des postes et reconnaissance des qualifications et de l’expérience

La Direction ne peut pas continuer à se prévaloir de mesures de reconnaissance des savoir-faire et d’attractivité des métiers alors que, dans les faits, elle méprise celles et ceux qui font ce métier depuis des années. La CGT revendique une revalorisation des postes et une reconnaissance de la technicité du métier. Nous revendiquons un parcours garanti à la classe 6 pour les régulateurs désirant rester en poste. De plus, il est impératif qu’aucun opérateur formé, habilité et prenant l’astreinte ne soit en dessous de la classe 3. Nous revendiquons également l’augmentation et la requalification des cheminots de l’encadrement. Les DPX doivent être au minimum à la classe 6 (7 pour les CSS), accompagnés d’un TO à la classe 5 (6 pour les CSS).

Cellules travaux et groupes techniques

Pour la Direction, « la charge de régénération reste stable. Les grands travaux impactent surtout le périmètre de la DG IDF. » C’est oublier un peu vite le travail réalisé en province sur les lignes historiques par les équipes au quotidien. De plus, les créations successives des différents CSSI (centraux informatisés) demandent également un important investissement matériel et humain.

Formation et sécurité

La CGT revendique une augmentation drastique du nombre de formateurs sur le campus de Saint-Priest afin de garantir une réelle formation des nouveaux RSS dans de bonnes conditions. Nous exigeons que les formations ÉALE soient réalisées en interne sur l’ensemble des modules. La sécurité passe par une formation solide.

Écoutes et enregistrements dans les centraux

Les intentions de la Direction sont désormais claires : « L’usage des enregistrements a été élargi dans le cadre de la veille sécurité et à des fins pédagogiques. » Le prétexte d’une utilisation limitée aux faits de sécurité vole en éclat. Malgré nos rappels, ceux de la Cnil et de l’inspection du travail, la Direction n’est pas en mesure de se mettre en conformité. De plus, il est avéré que les recommandations du BEA-TT (agence publique française) sur lesquelles s’appuie la Direction ne concernent pas les ÉALE mais les EIC ! Ne laissons pas la Direction jouer à l’apprenti sorcier.

Face à une direction qui refuse de répondre aux revendications, la Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots des ÉALE à se mobiliser en agissant par la grève le jeudi 21 mars 2024 (préavis du 20 mars 19 heures au 22 mars 8 heures). Nos conditions de travail et notre sécurité ne sont pas négociables.

LE 21 MARS 2024, ENSEMBLE, GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS, MOBILISONS-NOUS PAR LA GRÈVE !

Déposez massivement vos DII avant le 18 mars 19 heures.

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LES CHEMINOTS DES ÉALE DOIVENT SE TENIR PRÊTS À AGIR !

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Le 7 février dernier, une délégation CGT était reçue dans le cadre d’une nouvelle demande de concertation immédiate. Si nous avons trouvé une direction réceptive à nos revendications, aucunes propositions construites n’ont encore été apportées !

Afin de poursuivre l’action initiée en 2022, la CGT a déposé une DCI nationale pour porter les revendications des cheminot·e·s des ÉALE.

Emplois

Malgré le manque d’effectifs, la Direction annonce une baisse des recrutements avec seulement 35 embauches prévus en 2024. Après 47 embauches réalisés en 2023 pour un objectif de 50, 10 départs et 13 démissions, ces annonces sont très loin de combler les besoins.
La CGT revendique au minimum la couverture des CO par des embauches immédiates afin de répondre à la charge de travail et pérenniser ainsi le futur des ÉALE.

Formation

Le manque flagrant de formateurs ne permet pas d’avoir suffisamment de nouveaux RSS formés. La CGT revendique que le nombre de formateurs sur Saint-Priest soient augmenté.
Pour la CGT, la formation est indispensable pour garantir la sécurité et des déroulements de carrière décents. La formation des opérateurs, les recyclages et l’habilitation électrique doivent être réalisés en interne. Personne ne connaît mieux les installations SNCF que les cheminots eux-mêmes.

Parcours Professionnels

Actuellement, seulement 16 RSS sur 293 sont à la classe 6 sur le territoire. La CGT revendique que, dans chaque central, l’on puisse permettre aux RSS un déroulement de carrière garanti jusqu’à la classe 6 dès lors qu’ils/elles souhaitent demeurer en poste.
Cette mesure permettrait de préserver les effectifs, d’assurer les formations des nouveaux embauchés et de reconnaître les savoir-faire des plus anciens.

La CGT revendique également que les postes d’encadrement soient réévalués. Les DPX doivent au minimum être à la classe 6, accompagnés d’un TO à la classe 5, afin de créer des évolutions de carrière pour les RSS mais également pour les opérateurs voulant passer l’examen de la classe 5.
Pour les opérateurs, actuellement 96 agents sur 510 sont à la classe 2. La CGT revendique le passage à la classe 3 de tous les opérateurs formés, habilités et prenant l’astreinte.
Des actions menées localement ont permis d’obtenir cette revendication. Nous demandons sa généralisation. Il est inadmissible de pénaliser et de précariser ainsi les agents ayant déjà les plus bas niveaux de rémunération en ÉALE !

Travaux

La CGT revendique que ces derniers soient pris en considération dans le calcul du dimensionnement des cadres d’organisations. Si l’augmentation des travaux via les régénérations et l’ajout d’installations neuves est une très bonne nouvelle en termes de service public ferroviaire, cela ne peut se faire à effectif constant. Il est indispensable d’augmenter les moyens humains et matériels des cellules travaux, des groupes techniques et de DGII. Sur ce dernier point, pour donner suite à notre précédente DCI, 2 embauches ont pu être réalisées dans ce service.

Écoute téléphonique

La CGT rappelle que la Direction doit se conformer aux dispositions légales et aux réglementations en vigueur. À ce jour, malgré nos rappels, ceux de la CNIL et de l’inspection du travail, la Direction n’est pas en mesure de se mettre en conformité sur la partie prévention de l’ensemble des interlocuteurs des CSS. La Direction se retranche derrière des recommandations du BEATT qui ne concernent pourtant que l’EIC, mais également derrière la notion d’appel d’urgence, qui ne pourrait être retardé par une annonce vocale. La CGT rappelle que c’est pourtant bel et bien la Direction qui fait actuellement le choix de supprimer les téléphones d’alarme le long des voies privant ainsi les usagers et les cheminots d’un moyen de communication d’urgence avec les CSS.

Sous l’effet de nos mobilisations antérieures, tant au niveau national qu’au niveau local, nos revendications gagnent aujourd’hui du terrain.

La CGT appelle les cheminot·e·s des ÉALE à se tenir prêts à l’action !

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REMISES DE SERVICE : UN EFFET D’ANNONCE !

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La direction, lors de la commission métier du 24 mai dernier, a annoncé accéder à la revendication sur la prise en compte des prises et remises de service.

Une avancée pour les cheminots des centraux sous-stations ?

Si certaines organisations syndicales se gargarisent d’avoir obtenu des avancées sans jour de grève, il est bon de rappeler qu’une journée d’action a été portée par la seule CGT le 17 octobre 2022.

La direction, sans raison apparente, hormis peut-être laisser paraître un quelconque dialogue social, amorce un geste en direction des conditions de travail des RSS. Pour la CGT, il convient de rester très mesurés. Les compteurs TQ seront incrémentés de 10 minutes pour correspondre à cette disposition. Les roulements des Centraux devront être modifiés en conséquence pour intégrer ce changement.

Le CSS de Montpellier est fort d’un accord local de 15 minutes.

Pour la CGT, cette annonce reste avant tout un effet de communication. Elle n’a aucun effet incitatif sur les embauches. Elle n’a aucune incidence sur les salaires. Ce temps TQ généré sera toujours aussi difficile à prendre dans les CSS où il y a des manques récurrents de personnel.

Aujourd’hui, les centraux sous stations sont majoritairement en sous-effectif. Si la direction annonce 140 recrutements pour cette année, elle est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » un grand nombre de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG national pour colmater les brèches. Elle omet également les 44 % de cessation depuis 2019 !

La CSS de Chambéry en est un parfait exemple. Ce collectif de travail est malmené.

L’absence de recrutement préfigure des dangers que la direction devra assumer !

La véritable raison de cette annonce se trouve surtout dans les dossiers à l’ordre du jour de cette réunion. La direction entend focaliser et se contenter de la question des parcours pro pour les RSS. Cependant, le document d’étude présenté n’apporte aucune réponse, aucune piste probante aux problématiques soulevées par les RSS.

Une nouvelle fois, la direction fausse les débats, passant sous silence les revendications principales des agents :

  • une reconnaissance salariale à la hauteur des spécificités et des responsabilités ;
  • un parcours professionnel garanti jusqu’à la qualification F (niveau 6) pour celles et ceux souhaitant poursuivre à leur poste ;
  • de véritables passerelles pour les RSS souhaitant changer de métier.

Pour la CGT, ces sujets sont loin d’être nouveaux. Il est nécessaire et urgent de donner des perspectives pour les agents souhaitant conserver leur poste, en rendant accessible la qualification F (classe 6).

Pour la CGT, il serait relativement simple de valoriser le poste de RSS en réévaluant la question salariale. D’ailleurs, si la direction est capable de payer très confortablement un agent « volant », elle peut largement apprécier à la hausse les effectifs locaux. Ce n’est donc pas une question de moyens, mais d’idéologie.

La direction ne doit pas oublier que le faible nombre de RSS au regard de la masse salariale globale rend cette population d’autant plus facile à se mobiliser fortement.

Le dernier mouvement de 2022 en est le parfait exemple avec environ 180 D2I sur la France entière.

Il faut rappeler que, si les embauches se font sur la base de la qualification E (classe 5), les reconversions en RSS pour les qualifications D (classe 4) restent d’actualité, même si le document présenté lors de cette commission métier ne l’évoque pas du tout.

Pour la CGT, il y a donc un potentiel important d’agents pouvant prétendre au poste de RSS, ce qui apporterait des solutions en interne plus rapides et fiables. À ce jour, cette piste n’est toujours pas exploitée par la direction.

Pour la CGT, la direction est loin de répondre aux légitimes revendications des cheminots des EALE. Les sujets suivants sont toujours en suspens, à savoir :

  • L’augmentation de 20 % de la prime de travail ;
  • La généralisation et augmentation conséquente de « sujétion ÉALE » des RSS et la rendre liquidable ;
  • La généralisation de l’attribution de la prime « grand travaux » lors de GOP, SPRC, RVB, ou de suite rapide pour les RSS ;
  • Le déroulement de carrière jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant rester en poste ;
  • Le passage à la classe 4 a minima pour tous les agents d’astreinte ;
  • La requalification en tâche essentielle de sécurité pour les RSS et consolidation des filières de recrutement ;
  • La formation et suivi pédagogique à renforcer ;
  • Un parcours de recrutement spécifique aux ÉALE afin de combler les manques des CO.

Pour la CGT, il conviendra de donner de réelles suites à notre démarche engagée.

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TOUJOURS MOINS NOMBREUX POUR PRODUIRE !

EIV

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Le 4 mai dernier, la CGT a été reçue par la direction de Supply Chain. Sans surprise, le Directeur, s’est voulu rassurant sur la pérennité de nos établissements. Pourtant, l’analyse faite par la délégation CGT démontre un tableau moins réjouissant !

Les annonces concernant le plan de performance Réseau, la productivité, la baisse des effectifs, le remboursement de la dette, l’augmentation des coûts des matières premières…, auront de nouvelles conséquences sur le quotidien et les conditions de travail de tous les cheminots des EIV.

Alors que les besoins en emplois, les charges de travail, les conditions de travail sont des sujets très prégnants pour les cheminots des EIV, la direction annonce des gains de productivité importants pour les années à venir, avec pour effet direct la poursuite de la baisse des effectifs. Les cheminots apprécieront !

Actuellement, ce sont 2,8 milliards de régénération par an qui sont investis. L’objectif pour 2027 est de passer à 3,8 milliards avec, en plus, 500 millions par an pour la modernisation de la signalisation.

Le site de Saulon va connaître une augmentation de sa production Rail. Aujourd’hui en 2×8, la direction annonce passer en 3×8 dans les mois à venir. La direction annonce vouloir atteindre une production de 490 appareils de voie par an. Les sites de Chamiers et Moulin Neuf sont pérennes pour assurer cette charge. Pour finir, le site de Moulin Neuf va être rénové pour un montant de 40 à 50 millions d’euros.

UNE PRODUCTION FAITE SUR LE DOS DES CHEMINOTS

Les recrutements ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. En 3 ans, ils seraient au nombre de 187. Et pour preuve, les effectifs passeront de 1 644 en 2021 à 1 600 en 2023. 30 agents ont démissionné en 2022 et s’ajoute un important absentéisme, un cocktail explosif !

Toujours sur la question des effectifs entre 2021 et 2022, ce sont – 9,4 agents à l’EIV Saint Dizier, -6,6 à l’EIV de Moulin Neuf, -0,6 à l’EIV Quercy-Corrèze, -1,7 à l’EIV Bourgogne et -2,7 à la Direction Supply Chain, soit – 21 agents en 1 an qui ont disparu !

Sans connaître à cette heure la déclinaison précise par site, la trajectoire Emploi annoncée est de -20 agents pour 2023 !

Pour la CGT, des recrutements devront être opérés rapidement pour renforcer les sites. Mais la direction abuse de contrats précaires. Ce sont nombre de CDD, d’intérimaires qui sont utilisés en lieu et place d’embauches pérennes. Pour la CGT, les annonces du Président Farandou sur l’augmentation des investissements nécessitent impérativement des recrutements supplémentaires et une augmentation des effectifs.

Pour la CGT, la direction ne répond pas aux attentes des cheminots. Les maux sont pourtant importants dans les EIV. L’absentéisme témoigne d’un mal être grandissant. Dans un contexte où l’attractivité de ces métiers n’est plus au rendez-vous, et pour cause, avec des salaires trop bas, des conditions de travail dégradées, un manque de reconnaissance, la perte de repères, etc., la direction joue avec le feu en hypothéquant nos savoir-faire et ce toujours au détriment de nos conditions de travail. Ceci se matérialise par une augmentation de la productivité avec une pression sur les temps de production et un flicage des agents, un manque de visibilité précise sur les charges de travail, une désorganisation chronique dans les productions. À cela s’ajoutent le travail en flux tendu et en mode dégradé quasi-quotidien, la sous-traitance et le manque de matières premières pour produire.

DES COMBATS À MENER !

Au vu de ces éléments, la CGT exige une véritable augmentation des effectifs dans tous les services et sur tous les sites de production en tenant compte notamment du nombre des démissions qui explose et des difficultés à recruter sur nos métiers spécifiques.

Nous revendiquons un recrutement à hauteur de 285 emplois pour rendre acceptable la charge de travail actuelle, pour assurer la ré-internalisation de charge de travail, le réemploi de matière. La CGT revendique ces emplois pour réduire l’utilisation souvent abusive d’emplois précaires. La CGT revendique ces emplois pour améliorer les conditions de travail des cheminots. Ces embauches sont nécessaires pour stopper la polyvalence qui engendre des arrêts de travail, détériore les conditions de travail et cause des nombreuses démissions, le tout dans un contexte de non reconnaissance des savoir-faire des cheminots. La direction préfère contrôler ou faire contrôler les cheminots en arrêt de travail plutôt que d’accepter l’idée de proposer une augmentation de 20 % de la prime de travail pour l’ensemble des cheminots des EIV.

La CGT a alerté la direction sur le climat très tendu qui existe dans certains établissements dû en grande partie à la politique menée par notre Direction.

La direction devra entendre les légitimes revendications des cheminots. Il en va de la production dans les EIV.

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ÉQUIPEMENT PROCHE DE LA RUPTURE !

| Équipement

Les cheminots de l’Équipement connaissent aujourd’hui, une réelle perte de repères. Les causes en sont multiples mais elles ne sont pas irréversibles !

Les raisons sont connues : sous-effectif, salaire non attractif, non-reconnaissance de la technicité et des examens, conditions de travail qui se dégradent… Pour la CGT, il convient aujourd’hui de dépasser les constats. La situation est trop dégradée, proche de la rupture !

LES EFFECTIFS

Depuis des années, les effectifs n’ont cessé de décroître au sein de nos métiers. La situation actuelle est telle que nous ne pouvons plus assurer l’ensemble de nos missions de service public en toute sécurité et en qualité, comme nous l’imposent nos métiers. Les reports de lot de maintenance d’installations de sécurité sont désormais légion. Les périodicités d’astreinte ne sont plus respectées. L’enfumage qui consistait à masquer ce manque d’effectifs en nous remplaçant par des entreprises privées est tombé.

Face à ce délitement, le niveau d’embauche 2023 annoncé par la Direction serait historique pour le service électrique. Ce qui est édifiant, c’est que ce niveau de recrutement est en lien avec les sous-effectifs actuels dans ce métier, le site de la gare Montparnasse, par exemple, avec 50 % des postes qui ne sont pas tenus, c’est scandaleux !

S’agissant des autres métiers de l’Équipement, la tendance s’accentue. Un nouvel exemple vient appuyer ce fait et semble décrire parfaitement l’urgence dans laquelle certains collectifs se trouvent. L’UO Éale Alpes connaît des effectifs tendus depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, la situation s’est fortement dégradée ! Hier au nombre de 10, il ne reste que 5 agents aujourd’hui !

Pour la CGT, il convient de faire bouger les lignes. La CGT revendique 5 925 embauches. Aujourd’hui, seules 1 000 sont budgétisées !

UNE PRODUCTION DÉSORGANISÉE

Alors que l’organisation de la production aurait dû être améliorée, Maintenir demain l’a davantage désorganisée. Cela couplé aux sous-effectifs, les conditions de travail sont donc frappées de plein fouet. Les cheminots jusqu’à l’encadrement sont victimes d’un mal-être au travail avéré.

Cette déstructuration liée au manque de moyens humains impacte énormément la sécurité. Les politiques d’entreprise, particulièrement à l’Équipement, tracent un avenir similaire aux conditions d’emploi des cheminots des entreprises sous-traitantes. Pour rappel, celles-ci sont dramatiques, avec quatre décès ce dernier semestre. Ces conditions, la CGT n’en veut pas !

L’organisation de la production ne peut engendrer plus de mal-être. Supprimer les DPX et créer les ordonnanceurs sans jamais travailler à un équilibre et à un partage de la charge de travail pose de réelles questions.

Pour la CGT, il apparaît qu’un RDU de chaque spécialité dans les UTM, des ATU en appui des N+1 pour soulager la charge de travail, le maintien des parcours d’astreinte de proximité, l’arrêt de la GMAO sans formation, sans moyens, en actant une prévision de productivité généralement fausse… sont des éléments qui apporteraient des améliorations en termes de qualité de vie au travail.

SÉCURITÉ OU PROFITS ?

Enfermés dans une logique de productivité, les cheminots ne sont plus en capacité d’effectuer la maintenance conformément aux règles en vigueur, impactant de fait la sécurité ferroviaire.

La Direction n’a tiré aucun enseignement de l’accident de Brétigny. Elle avance dans sa politique de casse de l’entreprise intégrée SNCF. Malgré la décision de justice mettant en cause la politique de l’entreprise et le manque de moyens humains, la Direction s’obstine à poursuivre cette mauvaise voie.

Pire, en mars 2022, les sénateurs Maurey et Sautarel ont produit un rapport d’information au Sénat. Parmi ses recommandations figure la sortie de SNCF Réseau « pour que son indépendance soit réellement garantie » dans le cadre d’une nouvelle réforme ferroviaire. Le président Farandou a, le 7 avril 2022, adressé un long courrier à ses rédacteurs. Il pointe notamment le « non-financement de ce même réseau par les nouveaux entrants », tout en soulignant les insuffisances de financement du réseau par l’État.

ÉLEVER LES CONSCIENCES POUR ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE

Pour la CGT, la sécurité doit primer sur les profits ! Ces derniers, pharamineux, se sont fait sur la casse du statut, les conditions de travail des cheminots et la sécurité. Nous revendiquons un retour à une entreprise unique et intégrée de service public : la SNCF !

Pour cela, de réels engagements doivent être pris par la Direction pour l’ensemble des cheminots de l’Équipement, à savoir :

  • un recrutement pour 2023 à hauteur de 5 925 ;
  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum, 4 nuits maximum ;
  • les moyens matériels et organisationnels pour réaliser leur travail ;
  • une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers.

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20 décembre 2023

Fret SNCF : comment la libéralisation a accéléré le déclin du rail

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