Fédération CGT des Cheminots


ArchivesJuin 2015

Le 2 juillet 2015, tous à Nantes

RÉGRESSION : SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE !

| La réforme du système ferroviaire

Le 2 juillet, l’Association des Régions de France organise un colloque : « La mobilité autrement » autour de trois tables rondes : libéralisation, innovation, compétences avec, au bal des invités, Pépy, Rappoport, Auxiette, Duron, Bussereau…
Il ne manque que les invités de marque : les usagers, les cheminotes et les cheminots…

Les cheminotes et les cheminots ne sont pas naïfs car depuis l’adoption de la loi sur la réforme du ferroviaire, les annonces en défaveur du service public SNCF et du mode ferroviaire même se sont multipliées. Le choix du Gouvernement de maintenir le système ferroviaire sous pression de la dette facilite son désengagement progressif.

Les annonces du secrétaire d’Etat aux transports concernant l’avenir plus qu’incertain de certaines lignes (UIC 7 à 9), conjuguées à la libéralisation des autocars longue distance, à la réforme territoriale et aux dispositions contraignantes de la loi du système ferroviaire font craindre le pire pour le ferroviaire.

La grande offensive contre le coût du transport et celui du travail à la SNCF s’accélère. Dans un système ferroviaire à qui l’on ordonne de s’autofinancer, le réseau, les trafics, leur volume, leur qualité, les effectifs, les salaires, les conditions de travail des cheminots, la sécurité des circulations sont les variables d’ajustement.

Dans ce contexte nous devons collectivement agir pour contraindre gouvernement et direction de la SNCF à mettre le cap sur la réponse aux besoins de transport, sur la sécurité ferroviaire, sur l’amélioration des conditions de travail, d’autant que le Gouvernement doit, le 3 juillet prochain, formuler des propositions à partir du rapport Duron.

Exigeons :

  • La non-application des préconisations contenues dans les conclusions du rapport Duron ;
  • La transformation de la dette du système ferroviaire en dette publique ;
  • La réactualisation des subventions au Gestionnaire d’Infrastructure ;
  • La généralisation du versement transport aux régions ;
  • L’arrêt des partenariats public/privé (PPP) qui ne servent que l’intérêt de groupes du BTP (Vinci, Bouygues, Eiffage) ;
  • La création d’un pôle financier public participant au financement des infrastructures ferroviaires ;
  • De nouveaux financements au travers de la nationalisation des sociétés d’autoroutes et en mobilisant l’épargne populaire.

Développer le service public :

Pour la CGT, la politique des transports est constitutive d’une politique d’aménagement du territoire, de développement économique et de cohésion sociale.

Pour répondre à cet objectif, une politique des transports intégrée, multimodale et complémentaire est indispensable afin d’apporter une réponse aux besoins de déplacements des biens et des personnes, en favorisant le report modal vers les modes les moins polluants, dont le ferroviaire.

Cette conception de l’offre ferroviaire, tant fret que voyageurs, s’inscrit dans ces principes et les TET sont un des maillons de la chaîne de services.

Diversité des territoires, répartition inégale des populations, des ressources et pôles de développement inégaux, constituent autant de caractéristiques qui impliquent l’intervention de l’Etat dans la mise en cohérence des territoires.

Les grandes lignes ferroviaires radiales et transversales doivent et peuvent jouer un rôle essentiel dans la recherche de cette cohérence, notamment dans la pérennité des activités et de leur développement dans les territoires à dominante rurale et à faible densité démographique.

Au Premier Ministre qui déclarait que la lutte contre le réchauffement climatique serait une grande oeuvre en 2015 pour la France, nous répondons : CHICHE !

A quelques mois de la tenue de la Conférence Climat à Paris, la Fédération CGT des cheminots appelle les cheminotes et cheminots, les usagers, les citoyens à se mobiliser pour se faire entendre le 2 juillet 2015 à 12h00 en gare de Nantes par une grande manifestation.

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Appel à la grève

Action du 25 juin

| Action du 25 juin 2015

La fédération CGT des Cheminots, ses militants, ses syndiqués ont décidé de faire de la journée interprofessionnelle du 25 juin une journée d’action nationale dans l’entreprise, ancrée au plus près des préoccupations quotidiennes des Cheminots, sur leur lieu de travail. Les raisons objectives de se mobiliser ne manquent pas ; Sur les salaires, l’emploi et les conditions de travail, il nous faut hausser le ton !

SALAIRE : L’ARGENT EXISTE, NOUS L’AVONS RETROUVÉ ! 

Alors que la direction a annoncé le gel des salaires des cheminots pour 2015, elle n’en finit plus de jongler avec plusieurs millions d’euros !

A titre d’exemple :

  • Elle vient de dépenser 3 millions d’euros dans une campagne publicitaire à une heure de grande écoute,
  • Elle a perçu près de 200 millions d’euros au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi en 2015,
  • Elle a reversé 200 millions de dividendes à l’Etat et, comble de la provocation, elle a budgété une enveloppe de 60 millions d’euros minimum pour l’intéressement, soit près de 2 % de la masse salariale brute !

D’ailleurs, la direction reconnaît, elle-même, dans le cadre de la DCI déposée le 5 juin, que cette somme versée de manière aléatoire, est provisionnée au détriment d’une augmentation générale des salaires ! Les organisations syndicales qui, par démagogie, font le choix de porter ce type de dispositif sont donc coresponsables du gel des salaires !

La CGT, 1ère Organisation Syndicale à la SNCF et également 1ère Organisation Syndicale de propositions, demande 10 % d’augmentation générale avec, en mesure immédiate, la réaffectation de l’enveloppe budgétée pour l’intéressement vers les salaires.

EMPLOI, CONDITIONS DE TRAVAIL : 

L’étude DEGEST, remise au CCE suite à la mise en oeuvre de la réforme du ferroviaire, ne souffre pas d’ambiguïté ! La stratégie de l’entreprise vise à supprimer près de 15 000 emplois d’ici 2020. Depuis, 2007, ce sont 7 emplois de cheminots par jour qui sont supprimés mais c’est aussi un recours accru à la sous-traitance et aux contrats précaires. Les « grandes manoeuvres » ont déjà commencé ! Dans certains établissements, des centaines de postes sont vacants, dans d’autres près de 10 % de l’effectif est composé de salariés en CDD ou en intérim que la direction place volontairement dans une situation fragile. La casse de l’emploi et les réorganisations incessantes ont un effet immédiat sur les conditions de travail des cheminots, quel que soit leur collège. L’instabilité des organisations du travail contraint les cheminots de l’encadrement et de l’exécution à s’adapter en permanence.

L’emploi à Statut est la clé de voûte d’une organisation stable répondant à l’amélioration des conditions de travail des Cheminots et à un meilleur service rendu aux usagers.

Exigeons des embauches au cadre permanent à la hauteur des besoins ! Gagnons la régularisation au Statut des CDD qui peuvent y prétendre, demandons le respect des Cadres d’Organisation décidés unilatéralement par la Direction !

Plusieurs centaines de DCI ont été déposées, parfois unitairement, dans les établissements et sur tout le territoire, portant sur les sujets d’emploi, de conditions de travail.

Dès aujourd’hui, posons et faisons poser les D2I ! 

Le 25 juin 2015, la CGT appelle les Cheminots à agir par la grève et à participer aux rassemblements et manifestations organisés dans les territoires ! 

UNIS ET DETERMINES, MOBILISONS NOUS POUR GAGNER ! 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Mon métier, j’y tiens !

Suge : pétition

| Services communs

La Fédération CGT des cheminots lance une pétition sur le sujet de la mutualisation de la sûreté ferroviaire, les recrutements, le déroulement de carrière, la pénibilité…
Signez la pétition en ligne !

 

Dumping social, précarité, sous-traitance, libéralisation, bas coût : ça suffit !

Le 25 juin 2015 : Exigeons une augmentation générale des salaires !

| Action du 25 juin 2015

Depuis plusieurs mois, les conflits se multiplient dans les transports -comme le transport routier marchandises, dans les transports urbains et routiers voyageurs, à la SNCF, dans le maritime, l’aérien et l’aéroportuaire, sur le plan de relance autoroutier et la privatisation des routes… 

Ces luttes portent toutes sur des questions et choix de sociétés où se mêlent salaires et emplois, conditions de travail et pénibilité, service public et aménagement du territoire en lien avec les politiques européennes.

Les transports sont les laboratoires du dumping social, précurseur de la politique low cost qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations de travail, développe et amplifie la sous-traitance. Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession.

Tout cela accompagné d’une limitation du droit de grève pour tenter d’empêcher la riposte et l’élévation du rapport de forces (lois de 2007 et 2012).

Tous nos secteurs, sans exception, sont touchés par cette politique d’austérité dont les maîtres mots sont «compétitivité », «concurrence », «libéralisation », « coût du travail » …

Pourtant, non seulement le travail n’est pas un coût, mais c’est lui – et lui seul – qui crée les richesses ! 

C’est le capital qui est un coût, comme le porte la campagne de la CGT, une campagne que nous allons poursuivre dans nos entreprises à partir du vécu, des situations réelles.

Les salariés des transports doivent être plus offensifs pour obtenir une augmentation générale des salaires.

Pour ceux de la fonction publique, toujours pas d’augmentation et le Gouvernement poursuit le gel de la revalorisation du point d’indice !
Même chose à la SNCF où la direction a décidé, unilatéralement, de geler les salaires. Par contre, elle veut passer en force l’intéressement (avec ses alliées, UNSA et CFDT) au détriment de l’emploi, de l’avenir de la protection sociale et du financement des retraites.

Dans le TRV, le pouvoir d’achat moyen mensuel, par tête de salarié, baisse – chaque année – depuis 2010.
Début 2013, 12% des salariés de la Convention Collective Nationale des Transports routiers et activités auxiliaires du transport sont rémunérés au SMIC, 5 points de plus en un an.

Pour faire face à la précarisation qui se généralise dans les contrats de travail,il faut imposer aux employeurs une autre politique salariale et sociale des entreprises.

TOUS ENSEMBLE : PRIVE/PUBLIC, FERROVIAIRE/ROUTIER, MARITIME//FLUVIAL, AERIEN/INFRASTRUCTURESTU/TRV :

AGISSONS POUR AUGMENTER LES SALAIRES
S
IGNONS,
 MASSIVEMENT, LA PETITION NATIONALE 

EN NOMBRE, PARTICIPONS A LA JOURNEE DE MOBILISATION PAR LA GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS DU JEUDI 25 JUIN 2015.

Pour signer la pétition, cliquez ici.

LA SNCF CONDAMNÉE 14 FOIS POUR DISCRIMINATION

DISCRIMINATION SYNDICALE

| Maîtrise et cadres UFCM

Dans une série d’arrêts rendus le 04 juin 2015, la Cour d’Appel de Paris condamne la SNCF pour discrimination syndicale envers treize anciens élus du personnel CGT, certains étant en retraite et d’autres encore en poste.

La 14ème condamnation est prononcée pour discrimination en raison de son sexe à l’encontre d’une militante CGT. Il s’agit d’une salariée dont le poste de garde-barrière a été supprimé en 1990 avec la disparition des passages à niveau « gardés ». Elle souhaitait se reconvertir sur un métier technique comme cariste, pontier ou gestionnaire de stocks. Mais la SNCF l’a obligée à accepter un poste de femme de ménage inférieur à sa qualification.

L’audience de ces 14 salariés des ateliers de Nevers s’est déroulée le 19 février 2015. Ils étaient défendus par Maître BOUSSARD-VERRECCHIA et soutenus par le syndicat CGT des cheminots de Vauzelles et le collectif discrimination de l’UFCM-CGT Cheminots.

La Cour d’Appel valide donc la méthode du panel (méthode F. CLERC) présentée par la défense des salariés pour conclure à l’existence d’une discrimination. Ces éléments résident dans une comparaison entre la durée moyenne d’accès à une qualification de la SNCF à la durée réelle que le salarié discriminé a dû subir pour décrocher cette promotion.

Cela permet aux anciens salariés discriminés d’obtenir, en réparation de leur préjudice, leur reclassement dans la position qu’ils auraient dû atteindre en l’absence de discrimination.

La Cour confirme ainsi la pertinence de cette méthode pour des dossiers concernant la SNCF.

La SNCF est condamnée sur les 14 dossiers à notamment la réparation du préjudice économique sur toute la période de discrimination, au repositionnement en qualification des agents et à la revalorisation des pensions des agents en retraite.

L’UFCM-CGT cheminots se félicite de voir ces situations reconnues et réparées par la justice.

L’UFCM-CGT cheminots rappelle que, malheureusement, d’autres dossiers sont en cours, notamment ceux de cadres dont la discrimination syndicale a d’ores et déjà été reconnue par la Cour d’Appel de Rennes, le Conseil des Prud’hommes de Paris ou de Marseille.

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SALAIRES / EMPLOI / CONDITIONS DE TRAVAIL, AGISSONS !

Action Sociale : action du 25 juin 2015

| Action du 25 juin 2015

Dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle, à partir des revendications de proximité portées par les salariés sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, la CGT veut faire bouger les curseurs. A l’Action Sociale, comme dans l’ensemble des fonctions cheminotes, les problèmes ne se régleront pas à coups d’EVS et de dérèglementation du statut.

L’Action Sanitaire et Sociale de la SNCF est une partie socialisée du salaire des cheminots. Ce choix historique est marqué d’un esprit de solidarité et d’entraide. Les politiques actuelles de la Direction d’entreprise favorisent le repli individualiste, remettent en cause le bon fonctionnement de ce formidable service.

Sous prétexte du transfert de la gestion des Prestations Familiales vers les CAF et de la réforme du ferroviaire, le financement de la protection sociale est passé de 1.275% à 1.1%. Dans les faits, la réduction de la contribution de l’entreprise est deux fois supérieure à la réalité du transfert, ponctionnant ainsi 5 millions d’euros sur le Fonds d’Action Sanitaire et Sociale.

Ce choix a des répercussions immédiates et dramatiques sur nos emplois et conditions de travail, c’est pourquoi la CGT a déposé une Demande de Concertation Immédiate concernant :

  • Le gel des recrutements annoncé en DP. Le budget de l’action sociale censé être indépendant, ne l’est pas. L’Action Sociale sert de variable d’ajustement budgétaire.
  • L’annonce de la suppression de 30 postes en 2015. La Direction organise des réunions participatives lors desquelles les acteurs de l’action sociale doivent imaginer organiser ou jumeler les CAS sans
    apport en personnel supplémentaire (retraités, congés, maternité….), c’est inacceptable et source de souffrance.
  • La dégradation des conditions de travail à cause de la coupe franche dans les effectifs.
  • SOLIS, outil de contrôle qui permet l’augmentation des périmètres et enlève la proximité avec les cheminots. En outre, c’est un outil d’externalisation.

L’Action Sociale est partie intégrante de notre statut. Elle ne doit pas devenir un service censé gérer les crises dues aux restructurations à venir. Pour la CGT, elle demeure un marqueur de solidarité et un outil de cohésion sociale des cheminots.

LE 25 JUIN : ENSEMBLE, DÉTERMINÉS, MOBILISONS-NOUS !!!

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ECT : action du 25 juin 2015

| Action du 25 juin 2015

Dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle, à partir des revendications de proximité portées par les salariés sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, la CGT veut faire bouger les curseurs. Dans les ECT, comme dans l’ensemble des fonctions cheminotes, les problèmes ne se régleront pas à coups d’EVS et de dérèglementation du statut.

Le non financement de la réforme du système ferroviaire met en exergue la question de l’avenir des métiers et notamment celui d’ASCT.

Aux trains, pour répondre à cette équation, la Direction attaque tous azimuts :

  • Avenir du système ferroviaire (fermeture de lignes non rentables = suppressions d’emplois d’ASCT) ;
  • Généralisation de l’EAS = suppressions d’emplois d’ASCT ;
  • Cloisonnement des agents par activité (la dédicace et ses dangers de filialisation) ;
  • Fin du métier unique (attaques sur le dictionnaire des filières, sédentarisation avec des journées Accueil/Embarquement reprises comme telles dans les roulements, ex : projet Paris/Lyon ou OUIGO) ;
  • Concentration des charges de travail sur certaines résidences ayant pour conséquence la fermeture d’autres résidences avec transfert d’ASCT d’une résidence à une autre) ;
  • Création des EML (Equipes Mobiles de Lignes composées de vendeurs dont les postes ont été supprimés) ;
  • Mise en place des ESV (Etablissements Service Commercial regroupant ASCT, vendeurs et escale, à l’instar de Strasbourg, St-Etienne et prochainement Limoges) ;
  • Passage du titre 1 au titre 2 ;
  • Dégradation de la sûreté (suppression des agents B, C, X, Y).

Les congés régulièrement refusés, les tournées à rallonge, les modifications de commandes à outrance, une multiplicité des tâches à bord des trains…
Des trains accompagnés, souvent seul, provoquant un mal-être au travail.
Les Responsables Etablissements Trains (RET) ne peuvent plus assurer l’ensemble de leurs missions et sont souvent utilisés pour pallier au manque d’effectifs. Quant au personnel administratif, de moins en moins de tâches leur sont dévolues remettant en cause l’avenir des bureaux administratifs.

Pour toutes ces raisons, les cheminots des ECT doivent élever le rapport de force.

LE 25 JUIN 2015 : ENSEMBLE, DÉTERMINÉS, MOBILISONS-NOUS !

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CTN Matériel : action du 25 juin 2015

| Action du 25 juin 2015

Dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle, à partir des revendications de proximité portées par les salariés sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, la CGT veut faire bouger les curseurs. Au Matériel, comme dans l’ensemble des fonctions cheminotes, les problèmes ne se régleront pas à coups d’EVS et de dérèglementation du statut.

Qu’ils soient cheminots du collège exécution, maîtrises ou cadres, tous sont écrasés par la pression managériale ou rongés par les responsabilités de toutes sortes. L’ensemble de la profession se noie dans un tourbillon malsain orchestré par la SNCF.

Les fermetures programmées des TI d’OULLINS et de ROMILLY où le pourcentage de grévistes a atteint les 90% le 21 mai 2015, montrent à quel point les cheminots ne veulent pas de la politique de la SNCF qui met les bouchées doubles pour réduire le nombre de cheminots dans les Technicentres Industriels et détruire l’emploi cheminot.

D’autres cheminots au Matériel connaissent aussi des problèmes de :

  • Charge de travail, outillages,
  • Cadres d’organisation,
  • Réorganisations de travail, de qualité de vie et de travail,
  • Sécurité des personnels et sécurité des circulations ferroviaires,
  • Fermetures d’UO ou de Technicentres,
  • Politiques agressives envers les cheminots et les représentants syndicaux,
  • Logement, mobilité forcée, éloignement du lieu de travail,
  • Salaires, EVS, accident de travail.

Des situations dramatiques se jouent sur la scène de nos Technicentres et les directions d’établissements continuent de presser pour engranger des gains de productivité.

  • Pas d’augmentation de salaire mais un dividende de 150 millions d’euros versé à l’état. Un déménagement au siège de St Denis qui va coûter 6 millions/an, la transformation de Thalys en entreprise ferroviaire pour 300 millions d’euros, 200 millions de Crédit Impôt Compétitivité Emploi et 100 millions pour des primes individuelles et aléatoires que les cheminots ne voient pas tous ?
  • Explosion des heures supplémentaires, pourquoi ne pas embaucher ?
  • Explosion du Travail de Nuit, du 3×8, des astreintes et des week-ends…
    Pourtant la direction annonce des baisses de charge dans nos ateliers ?
    Qui abandonne le travail aux Entreprises Privées ? Pourquoi ?

Les cheminots exigent des changements de politique et que leurs demandes se concrétisent sur le terrain rapidement.

Les Cheminots avec la CGT revendiquent :

  • Un salaire revu à la hausse,
  • Des embauches,
  • La réinternalisation de l’ensemble des charges de travail.

LE 25 JUIN 2015 : ENSEMBLE, DÉTERMINÉS, MOBILISONS-NOUS !

 

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Informaticiens : action du 25 juin 2015

| Action du 25 juin 2015

Dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle, à partir des revendications de proximité portées par les salariés sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, la CGT veut faire bouger les curseurs. Dans les services de l’informatique, comme dans l’ensemble des fonctions cheminotes, les problèmes ne se régleront pas à coups d’EVS et de dérèglementation du statut.

La réforme du système ferroviaire et l’évolution du Service de l’Information (SI) mettent en oeuvre l’éclatement de la SNCF avec l’externalisation de son informatique et induit une menace directe sur l’avenir des cheminots informaticiens.

Les centres de services (CdS et TIA) n’apportent rien mais induisent des niveaux supplémentaires de complexité et de risque. La qualité du service rendu est moindre alors que les conditions de travail des cheminots se dégradent.

LA RÉALITÉ EST LÀ !

Lors de la DCI du 06 mars 2015, la Direction reconnaissait que des entreprises faisaient marche arrière et ré-internalisaient, l’expérience CdS étant un échec.
Cependant, elle refuse de remettre en cause ses choix toxiques, sa politique de soustraitance et d’externalisation complètement contradictoire avec l’affichage de réinternalisation des emplois. La CGT a dénoncé le risque avéré de la perte de maîtrise du SI et une augmentation du risque opérationnel.

L’EXIGENCE D’UNE INFORMATIQUE INTEGRÉE :

La transformation du SI, en oeuvre depuis septembre 2014, anticipait cette réforme. Les cheminots du SI en sont-ils quittes pour autant ?

Aujourd’hui, la Direction incite à la mobilité en filiales pour « offrir des débouchés intéressants » pour les informaticiens, comme porte de sortie.

La CGT et les cheminots informaticiens attendent du concret sur un SI intégré, garant d’un pilotage en bonne intelligence de l’informatique entre les DSI et les ASTI.

L’informatique ferroviaire et le ferroviaire lui-même sont un domaine qui nécessite que les salariés travaillent ensemble, coopèrent en permanence. Tout ce qui cloisonne l’activité est facteur d’inefficacité et même de risque.

L’EMPLOI, UNE PRÉOCCUPATION ESSENTIELLE :

La question de l’emploi au sein des 3 EPIC en volume et en qualité est au coeur des enjeux d’un service de qualité et des conditions sociales des cheminots.

La Direction annonce 15 recrutements pour 2015 sur l’ensemble du SI. Mais combien de départs à la
retraite ?

L’HEURE N’EST PAS AU RENONCEMENT, IL EST TEMPS D’AGIR :

Il est nécessaire de reconnaître les services informatiques des DSI et des ASTI comme un élément créateur de valeur ajoutée pour l’ensemble des 3 EPIC, ce qui suppose un volume d’emplois pérennes, suffisants, qualifiés et reconnus.

LE 25 JUIN 2015 : ENSEMBLE, DÉTERMINÉS, MOBILISONS-NOUS !

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CTN Traction : action du 25 juin 2015

| Action du 25 juin 2015

Dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle, à partir des revendications de proximité portées par les salariés sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, la CGT veut faire bouger les curseurs. A la Traction, comme dans l’ensemble des fonctions cheminotes, les problèmes ne se régleront pas à coups d’EVS et de dérèglementation du statut.

L’incapacité de la direction à calculer efficacement les besoins en effectifs conduit aujourd’hui à une inadéquation charge/ressource d’un niveau inédit sur l’ensemble des établissements traction, entraînant une forte dégradation des conditions de travail des cheminots. Au Fret également des tensions sur les effectifs ont vu le jour sur certains sites.

Les difficultés à obtenir des absences, le recours aux ADC retraités en CDD, l’utilisation régulière des CTT à la conduite, les plans de transport adaptés, les perpétuelles sollicitations des agents pour pallier les carences de la direction, accroissent cette dégradation et participent à la baisse du niveau de sécurité.

L’EMPLOI EST UNE PRIORITÉ QUOTIDIENNE DE LA CGT !

A la Traction, ce ne sont pas moins de 1 500 mises en stage en 2015 et autant en 2016 qui sont nécessaires.

LUTTONS POUR DES CONDITIONS DE TRAVAIL DÉCENTES !

Dans la perspective des négociations de la CCN, la direction, désireuse de briser les socles que sont le RH0077 et le Dictionnaire des Filières, s’attache à la remise en cause des contours des métiers par l’extension de l’EAS, la suppression des autorisations de départ, le dumping social interne… entraînant là encore une dégradation du niveau de sécurité ferroviaire.

Le financement de la réforme du ferroviaire pèse chaque jour davantage sur les cheminots et les usagers. La recherche permanente de productivité, les adaptations des plans de transport pour compenser le sous-effectif, ou encore les attaques sur les TET n’en sont que quelques illustrations.

La CGT propose aux cheminots de s’unir et de lutter pour leur quotidien car aucune avancée sociale n’a jamais été gagnée sans que l’intervention des salariés ne soit nécessaire.

LE 25 JUIN 2015 : ENSEMBLE, DÉTERMINÉS, MOBILISONS-NOUS !

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