Fédération CGT des Cheminots


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UNIS POUR GAGNER !

Info luttes n°24

| RÉFORME DES RETRAITES

Après un parcours parlementaire chaotique marqué par de multiples raccourcis fort peu démocratiques, la réforme s’échoue lamentablement sur un 49-3 brandi par le Gouvernement. Minoritaire à l’Assemblée, et encore plus largement dans l’opinion, il se radicalise en multipliant les réquisitions et la répression violente des militants syndicaux.

Plus que jamais, multiplions les actions et la participation à la grève pour gagner le retrait de cette réforme.

UNITÉ ET DÉTERMINATION !

L’intersyndicale nationale a réaffirmé sa volonté de maintenir et élargir la mobilisation en cours depuis le 19 janvier contre cette réforme en appelant à des rassemblements et à des manifestations dans tous les territoires dès ce week-end, et d’appeler à faire du jeudi 23 mars une grande journée de grève et de manifestations.

À la SNCF, l’intersyndicale a réaffirmé son engagement et sa détermination à tout mettre en œuvre pour gagner le retrait de cette réforme avec le maintien de la grève reconductible engagée depuis le 7 mars, à agir massivement le 23 mars prochain, date arrêtée par l’intersyndicale, et à prendre part aux manifestations.

UNE MOBILISATION QUI NE FAIBLIT PAS !

Face à la colère suscitée par l’utilisation du 49-3 par le Gouvernement, le mouvement social s’amplifie dans de nombreux secteurs de l’économie, et la jeunesse participe massivement aux rassemblements et manifestations dans tout le pays.

  • 4 des 7 raffineries du pays sont à l’arrêt, une 5ème pourrait s’y ajouter dès lundi ;
  • Les éboueurs parisiens ont reconduit la grève jusqu’à mardi prochain et plusieurs incinérateurs sont à l’arrêt ;
  • Les dockers et portuaires appellent à 72h de grève les 21, 22 et 23 mars ;
  • Grève reconductible dans l’Énergie, avec occupations et blocages de nombreux sites de production ;
  • De nombreuses entreprises sont également à l’arrêt dans de nombreux secteurs de l’économie (agro-alimentaire, verreries, commerce, etc.).
UN GOUVERNEMENT QUI SE RADICALISE !

Ce Gouvernement est minoritaire et a déjà commencé à reculer en renonçant à inclure dans sa réforme l’amendement « Retailleau » sur les régimes spéciaux, ou encore l’introduction de régimes par capitalisation. C’est un début, et il doit maintenant aller au bout en retirant sa réforme !

Au lieu de cela, le Gouvernement se radicalise en procédant à des réquisitions de grévistes dans la collecte des déchets, et annonce son intention de réquisitionner les personnels des raffineries. Les interventions policières sur les occupations de lieux de travail se multiplient sur tout le territoire. Et comme si cela ne suffisait pas, il fait procéder à des arrestations et intimidations de militants syndicaux, comme par exemple 6 camarades de la CGT Énergie en PACA, pour certains placés en garde à vue.

NE NOUS LAISSONS PAS INTIMIDER, MULTIPLIONS LES ACTIONS POUR FAIRE DU 23 MARS UNE JOURNÉE DE GRÈVE MASSIVE !

Pour être plus fort, vous aussi, adhérez à la CGT

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L’EXERCICE DU DROIT DE GRÈVE N’EST PAS NÉGOCIABLE !

| Espace presse

Le Sénat va prochainement examiner une proposition de loi « visant à concilier la continuité du service public de transport avec l’exercice du droit de grève ».

La CGT alerte sur cette attaque contre un exercice démocratique fondamental. Elle mettra tout en oeuvre pour que ce projet de loi ne voit pas le jour.

Ce texte qui constitue une nouvelle charge de la droite parlementaire et du MEDEF contre le droit de grève est l’unique réponse aux revendications posées dans les mouvements sociaux de la dernière période. Il vise à interdire les grèves dans les services publics 60 jours par an, en instaurant une période maximale de suspension de 15 jours consécutifs, chaque période de suspension devant être suivie d’une période neutralisée de 5 jours. En cas de manquements, des peines d’amende pourraient aller jusqu’à 15 000 euros et un an d’emprisonnement, et pourraient être assorties d’une peine complémentaire d’interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec un service public pour une durée maximale de cinq ans.

La fédération CGT des cheminots réfute toute criminalisation et limitation du droit de grève, droit constitutionnel.

Tout salarié doit pouvoir l’exercer dès lors qu’il le juge nécessaire pour défendre ses intérêts. Face à l’attitude autoritaire d’un gouvernement et d’un patronat qui refusent de négocier et d’entendre les revendications des salariés du secteur public comme du secteur privé, l’exercice du droit de grève est un des moyens de se faire entendre.

La polémique engagée autour du droit de grève sur fond de campagne électorale a pour but de masquer les raisons profondes des mouvements revendicatifs en cours : le démantèlement du service public, ferroviaire notamment, la dégradation des conditions de travail des cheminots, le manque d’emplois et de moyens financiers, la baisse du pouvoir d’achat.

Pour la CGT, le débat doit porter sur :

  • De nouveaux choix et orientations pour les services publics permettant à ceux-ci de se moderniser et de se développer, et de mieux répondre aux attentes et revendications des cheminots.
  • Renforcer la représentation des salariés en proximité pour faire vivre la démocratie sociale.

Le droit de grève est déjà très encadré, le restreindre ne réglera rien.

La CGT exige que les dispositions actuelles, fréquemment bafouées par les directions des entreprises ferroviaires soient respectées et appliquées, notamment la négociation obligatoire dans les délais dévolus.

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ÉALE : UNE GRÈVE QUI VA COMPTER !

| Équipement

La Fédération CGT des cheminots, continuera à porter les revendications des cheminots des ÉALE, à l’appui d’un rapport de forces qui grandit et qui appelle à des réponses urgentes de la Direction.

La mobilisation 21 mars dernier constitue une étape supplémentaire pour gagner sur nos revendications.

Si les précédents conflits étaient significatifs, il est à noter que la journée du 21 mars a été plus suivie encore, comme à Paris Sud-Est, Toulouse, Paris Rive Gauche, où 100 % des RSS étaient en grève, ou bien encore à Montpellier avec 72 % des cheminots tous collèges en grève. C’était également le cas sur les infrapôles Centre-Val de Loire (Saint-Pierre-des-Corps) avec 58,33 %, là aussi tous collèges confondus, et Indre-Limousin (Limoges) avec des collèges maîtrises et cadres en grève au-delà des 65 %. Preuve est donc faite que les revendications portées par la CGT sont attendues par les cheminots des ÉALE.

La Direction doit entendre les cheminots des ÉALE !

Le rapport de force est conséquent. La CGT reste disponible pour que la Direction réponde favorablement aux revendications.

Pour rappel, la CGT revendique :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les ÉALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • l’attribution de la classe 3 pour tous les agents assurant l’astreinte ;
  • la qualification ou requalification des postes de DPX (maintenance /CSS) à la classe 6 au minimum, accompagnés systématique-ment par un TO à la classe 5 ;
  • la réinternalisation et l’augmentation des formations pour les opérateurs et régulateurs.

Il faut donc maintenir la pression, y compris par la grève !
Pas prêt·e·s à subir !
Disposé·e·s à agir !

LA LUTTE DOIT SE POURSUIVRE DANS LE VOTE CGT POUR LES ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024 !

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CADRE SOCIAL DES FILIALES : COPIE À REVOIR !

Accord filiales

| Fédération

La direction a convoqué une table-ronde nationale Groupe qui se voulait conclusive sur le futur cadre social des filiales le 25 mars 2024.
Face à un projet unitaire complet et aux échanges nourris, la direction a annoncé se donner quelques jours de réflexion pour décider des suites à donner aux discussions.

L’ouverture de cette négociation par une déclaration unitaire de toutes les fédérations a donné le ton des premiers échanges. Quelques jours avant, un courrier unitaire accompagné de propositions de réécriture d’accords existants et du Statut avait été transmis à la direction.

Ce projet unitaire permet de garantir tous les droits repris dans l’ensemble des accords collectifs, mais aussi de revenir sur les récentes évolutions du Statut visant à réduire les capacités d’intervention des cheminots dans un contexte de remise en cause de leurs droits.

MAINTENIR LES DROITS DE TOUS LES CHEMINOTS !

La direction entendait circonscrire les discussions aux seules filiales créées en réponse aux appels d’offres. Pour autant, l’ensemble des fédérations a porté la nécessité d’élargir le périmètre des discussions.

À 9 mois du transfert annoncé des cheminots de Fret dans deux filiales, le refus de l’inclure dans le périmètre de l’accord est inacceptable, et ce alors que Gouvernement et direction s’obstinent à décliner le plan de discontinuité et la liquidation de Fret SNCF.

De la même manière, les propositions unitaires qui ont été portées permettent de garantir la continuité des droits des cheminots dans les groupements d’entreprises, mais aussi plus largement dans les filiales que pourrait créer la SNCF, comme OUIGO Vitesse classique, ou encore d’autres activités.

L’UNITÉ SOCIALE DES CHEMINOTS

Les propositions portées par l’intersyndicale garantissent la pérennité du Comité Central du Groupe Public Ferroviaire dans l’ensemble de ses prérogatives, y compris pour les activités sociales à caractère national, mais aussi nos activités sociales de proximité proposées par les CASI.
Pour la CGT, cette table-ronde, annoncée comme conclusive, n’a pas permis d’acter des avancées sur l’ensemble des sujets portés unitairement, à savoir le champ d’application, la garantie de l’application de l’ensemble du Statut, le maintien des accords Groupe et référentiels RH d’entreprise ou métiers. Les débats ont aussi montré les manques ou incohérences d’un texte ne garantissant pas la continuité des droits des cheminots.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS ENTEND POURSUIVRE ET INTENSIFIER LA BATAILLE CONTRE LA CONCURRENCE ENGAGÉE DEPUIS 2018, NOTAMMENT PAR LE MAINTIEN DES DROITS DE TOUS LES CHEMINOTS.

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UNE PREMIÈRE ACTION ÉQUIPEMENT QUI DEVRA EN APPELER D’AUTRES !

Suites du 21 mars 2024

| Équipement

Le 21 mars 2024, les cheminots de l’Équipement étaient appelés à cesser le travail sur l’ensemble du territoire. La dégradation des conditions de travail due au manque de personnel et de formation – lié à une organisation du travail destructrice – engendre aujourd’hui des situations très tendues.

Que ce soit sur l’UTM du noeud ferroviaire de Lyon ou encore sur l’UTM Yonne, les cheminots revendiquent, avec la CGT, des emplois pour réaliser la production en toute sécurité. Sur ces 2 UTM, des conflits ont d’ailleurs débuté depuis plusieurs semaines.

Avec des rapports de force très intéressants, comme sur l’UP Mixte de Nîmes avec 58,93 % de grévistes tous collèges confondus, ou encore sur l’UTM NF Lyon où 100 % de l’encadrement répondaient de nouveau par la grève, les cheminots de l’Équipement ont envoyé un premier message à la direction.

Avec des rassemblements conséquents comme à Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse, Paris Rive Gauche ou encore Reims, ce sont plus de 1 500 cheminots qui se sont réunis à l’appel de la CGT. Cette journée devra compter !

ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

Jamais les conditions de travail des cheminots de l’Équipement n’ont été aussi détériorées. Les effectifs insuffisamment constitués ne permettent pas d’absorber toutes les charges de travail. Les conditions de vie et de sécurité des cheminots se trouvent dangereusement perturbées.

L’accident mortel survenu sur la région de Dijon est une nouvelle alerte. Nos métiers sont rendus potentiellement dangereux si les règles de sécurité ne sont pas adaptées. La direction n’apporte pas les solutions pour endiguer ces faits. Nombre de cheminots admettent aujourd’hui ne plus travailler en toute sécurité.

Pour la CGT, il est impossible que s’installent de telles dérives !

La direction doit annoncer dans les prochains jours sa déclinaison des emplois. D’ores et déjà, nous pouvons annoncer que seuls certains secteurs en tension seront dotés. Tout le monde ne serait pas servi.

Pourtant, les besoins sont importants. Nous rappelons que nous les estimons à hauteur de 5 900.

La CGT appelle les cheminots à refuser de voir leurs conditions de vie et de travail se détériorer.

Les cheminots font face à une direction qui ne leur donne plus les moyens de travailler en toute sécurité.

Aussi, nous appelons à poursuivre et renforcer le rapport de force
en votant CGT lors des élections CA des 28 mars au 04 avril 2024.

ENVOYONS UN NOUVEAU MESSAGE À LA DIRECTION !

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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IPA / ICPA MAJORÉES ET LIQUIDABLES, C’EST POSSIBLE

Surveillance générale

| Services communs

Après l’important mouvement de grève et de manifestation du 19 mars dernier, la direction doit reconnaître les spécificités des agents SUGE.
Cette reconnaissance doit se concrétiser par des mesures pérennes et liquidables. La CGT revendique l’augmentation des indemnités de port d’arme et leur intégration dans la prime de travail. Cette mesure doit s’accompagner d’une augmentation similaire pour les agents contractuels.

Les cheminots de la SUGE subissent, comme leurs collègues, les effets des différentes réformes du ferroviaire ainsi que de celles des retraites qui ont impacté leurs conditions sociales et de travail. Les importantes réorganisations de ces dernières années ont considérablement dégradé leurs métiers, au point de voir aujourd’hui une augmentation du nombre de démissions et une mobilisation historique le 19 mars dernier, avec 1 cheminot sur 2 en grève et 1 000 d’entre eux rassemblés devant la DDS.

UNE RÉMUNÉRATION EN BERNE
L’inflation sur ces 10 dernières années dépasse les 20 % alors que, dans le même temps, les revalorisations générales de salaire à la SNCF n’ont été que de 3,8 % sur la même période. Cette perte de rémunération se cumule avec des déroulements de carrière péjorés.
Pour être très concret, le délai de séjour moyen sur les différentes classes et les différents collèges ne cesse d’augmenter. Alors qu’il fallait 97 mois en 2011 pour passer de la classe 2 à la classe 3 (qualification B sur C), il en faut actuellement 117.
De plus, la direction a toujours joué sur les mots entre « chef d’équipe » ou « chef de mission » pour maintenir le déroulement de carrière des agents au plus bas !
Ce phénomène a des conséquences importantes sur le niveau des pensions au moment du départ à la retraite.

L’INTÉGRATION DE L’INDEMNITÉ DE PORT D’ARME DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE TOUT DE SUITE !
En décembre 2010, dans le cadre d’une audience, la CGT obtenait la création du code prime spécifique 11 pour la SUGE et l’intégration d’une partie des indemnités de port d’arme dans la prime de travail avec un abondement de l’entreprise.
Ce dispositif existe ! Il est donc temps de le réactiver afin d’augmenter de manière durable le salaire des agents de la SUGE et que celle-ci compte pour leur retraite.

Il est temps que la direction prenne la mesure de cette colère. La CGT exige :

  • que la direction reconnaisse la technicité de nos métiers à travers un parcours professionnel à partir de la classe 3 ;
  • l’augmentation et l’intégration des indemnités de port d’arme dans la prime de travail spécifique SUGE (code prime 11) ;
  • la sécurisation des indemnités de port d’arme en cas de reconversion subie ou choisie.

La CGT appelle les cheminots de la SUGE à se tenir prêts à agir de nouveau dans les semaines qui viennent !

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LES CHEMINOTS DE GARES & CONNEXIONS ONT LEUR MOT À DIRE !

| Exploitation

Réorganisations, ouverture à la concurrence, manque d’effectifs, conditions de vie et de travail dégradées… comme ailleurs, les cheminotes et cheminots de Gares & Connexions ont leur mot à dire, des revendications à satisfaire.
La Fédération CGT des cheminots se tient à leurs côtés !

OUVERTURE À LA CONCURRENCE : TOUS CONCERNÉS !
Début septembre 2023, la direction de Gares & Connexions a présenté aux élus du CSE un projet global de réorganisations des différents établissements. Il s’agit, pour la direction de Gares & Connexions, de préparer la mise en oeuvre de l’ouverture à la concurrence généralisée du rail et la privatisation de la SNCF, bout après bout.

Exemple en régions PACA et Occitanie :
La direction de Gares & Connexions crée deux établissements. Chaque région administrative (AOT) aura son établissement Gares & Connexions. Pour la direction, ce serait plus simple pour gérer les gares et les ABE à bien des conditions. En revanche pour les fonctions-support, c’est clair : ce sera une tout autre histoire ! La direction, toujours en recherche de productivité, entend les « rationaliser » et les mutualiser entre les deux futurs établissements. Ces cheminots seront, de surcroit, tiraillés entre 2 établissements aux intérêts parfois divergents, la Région PACA faisant tout pour se passer de la SNCF alors que la Région Occitanie affiche une volonté de travailler seulement avec la SNCF le plus longtemps possible.

Autre exemple en Région Grand Est :
Bien que le processus d’appel d’offres ne soit pas encore lancé, l’autorité organisatrice des transports (la région administrative) a intégré le possible transfert complet (exploitation de la ligne et gestion des bâtiments). La direction de Gares & Connexions réorganise son établissement selon ce scénario, possible mais incertain.

Quel que soit l’exemple et sa justification officielle, la direction de Gares & Connexions réorganise ses établissements pour répondre à la privatisation de la SNCF, bout après bout ! La Fédération CGT des cheminots l’affirme : c’est bien l’efficience du service public ferroviaire et tous les cheminots qui seront frappés par la mise en oeuvre de l‘ouverture à la concurrence du transport ferroviaire.

ON NE TRANSIGE PAS AVEC LA SÉCURITÉ !
Depuis 2020, Gares & Connexions est aussi affectataire des quais en lieu et place de SNCF Réseau. De nombreux projets qui impliquent le risque ferroviaire sont sous seule maîtrise d’ouvrage de Gares & Connexions depuis. Quatre ans après, Gares & Connexions « découvre » que le compte n’y est pas, le personnel nécessaire dans les équipes « projets ferroviaires » étant insuffisant. La Fédération CGT des cheminots exige la mise en oeuvre rapide des embauches nécessaires et la dispense des formations associées. Comme en témoignent les accidents mortels de ces dernières semaines, la sécurité et les conditions de travail des cheminots ne sauraient être sacrifiées, y compris à Gares & Connexions !

INTÉRESSEMENT : À QUEL PRIX ?!
Le montant très élevé de l’intéressement 2023 ne doit pas masquer qu’il est en grande partie dû à la productivité dégagée au détriment des cheminots de Gares & Connexions. Malgré un nombre de postes vacants très élevé, l’intégralité de la production a été réalisée, au prix, par conséquent, d’une dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots.
C’est un constat, une réalité qui ne souffre d’aucune contestation possible. Le nombre de déclarations d’accident du travail avec arrêt est d’ailleurs objectivé dans le cadre de ce dispositif. C’est inacceptable et irresponsable !
À l’opposé, la Fédération CGT des cheminots revendique la juste rémunération des qualifications détenues par les cheminots (diplômes, formations professionnelles, expérience) et indispensables à la bonne exécution de tout travail.
La désindexation des salaires sur les prix, le gel des salaires vécus par les cheminots durant 8 années consécutives, ainsi que l’inflation constante de ces dernières années ont conduit à la dévalorisation des qualifications détenues par les cheminots !
Il est donc juste et légitime de revendiquer de véritables augmentations générales des salaires plutôt que des rémunérations assises sur des politiques et stratégies d’entreprise allant à l’encontre des salariés !

JE SUIS POUR,
DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024,
JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS
DES CONSEILS D’ADMINISTRATION SNCF.

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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UN SALAIRE POUR LA VIE !

Tract n°1 de la campagne salaire

| Tract

Augmenter les salaires c’est possible, c’est légitime et c’est nécessaire !
C’EST QUOI LE SALAIRE ? : Le salaire est le paiement de la qualification du salarié pour un temps de travail donné et mesuré.

RÉPONDRE AUX BESOINS TOUT AU LONG DE LA VIE
Le salaire est constitué :
d’une partie directement visible par le salarié afin de satisfaire ses besoins pour le mois (logement, nourriture, déplacement, loisirs…). C’est le salaire net ;
et d’une partie invisible, car socialisée, constituée des cotisations sociales (part salarié et part collectée par les employeurs), versée immédiatement aux caisses de retraite, de Sécurité sociale, pour les accidents du travail, les allocations familiales, le chômage… C’est du salaire pour toute la vie.
Le montant ainsi prélevé est mutualisé et redistribué selon les besoins à ceux qui sont malades, accidentés, retraités…

Le saviez-vous ?
Les employeurs s’évertuent à entretenir le flou sur le sujet de la rémunération pour contraindre les salaires.
Ils cultivent les ambiguïtés et utilisent de faux semblants afin d’accaparer les richesses produites par les cheminots
La CGT déconstruit l’illusion patronale et propose aux cheminots de construire la riposte pour de véritables augmentations de salaire.

LE SALAIRE SOCIALISÉ : CIBLE DES EMPLOYEURS
Parce qu’il est « invisible » et trop souvent méconnu, alors qu’il est essentiel, le salaire socialisé des travailleurs est siphonné par les employeurs.
Pour les salariés du régime général, dont les cheminots hors statut, le taux effectif de cotisations sociales collectées par l’employeur au niveau du SMIC est passé de 42,6 % à 6,9 % en 30 ans, soit un allégement de 83,8%.
Pour les cheminots au statut, la cotisation prévoyance sur l’ensemble de la rémunération est de 3,6 % (jusqu’à 2,5 fois le SMIC), soit un allégement pouvant atteindre 62,5%.
C’est l’argent des salariés qui disparait dans les poches du patronat.

AUGMENTER LES SALAIRES MAINTENANT
c’est possible, c’est légitime et c’est nécessaire !

DES ÉLÉMENTS VARIABLES DE RÉMUNÉRATION AU DÉTRIMENT DES SALAIRES
Les employeurs développent les éléments variables de rémunération non liquidables (pour la retraite), non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.
La part moyenne d’EVS dans la rémunération des cheminots du GPU SNCF est de 15,8%. Elle atteint plus de 25% pour certains métiers.
C’est autant de salaires socialisés que les cheminots ne perçoivent pas.

LE PRIX DE LA CASSE SOCIALE
L’intéressement, la participation ne sont pas soumis à cotisations sociales. Ils sont non pérennes et complètement aléatoires. Les directions développent ces formes de rémunération au détriment du salaire.
Ils ne contribuent pas au financement de la Sécurité sociale ni des retraites et ne sont donc pas pris en comptedans le calcul du montant en cas de maladie, chômage ou retraite.
Ils sont liés aux objectifs de productivité et se traduisent par des suppressions d’emplois, la dégradation des droits, le gel des salaires, la dégradation des conditions de travail, l’externalisation, la mise en concurrence entre cheminots et la casse sociale.
C’est le principe des vases communicants, une façon pour les directions d’éluder la problématique des salaires en se réfugiant derrière la rémunération globale. Mais ce n’est pas du salaire socialisé…
La multiplication des dispositifs (plus de 80) d’exonérations de cotisations, les mesures de rémunérations aléatoires, non pérennes, non soumises à cotisations sociales se traduisent par un recul des droits : baisse des remboursements des frais de santé ou des droits futurs à la retraite.
À terme, si les cotisations sociales venaient à disparaître, les cheminots devraient dépenser plus pour espérer conserver le même niveau de protection sociale.

La fédération CGT des cheminots revendique :
  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • la correction des inégalités salariales entre les femmes et les hommes par des mécanismes structurels de classifications et de rémunérations ;
  • des augmentations générales des pensions et des salaires avec une véritable reconnaissance des métiers des cheminots et la redistribution aux cheminots des richesses produites par le travail ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, lareconnaissance des diplômes ;
  • un véritable 13e mois pour tous les cheminots.

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DES ACTIONS, DES PROPOSITIONS !

Circulation

| Exploitation

Depuis les actions de 2022 et du 1er décembre 2023, les cheminotes et cheminots de la Circulation revendiquent de meilleures conditions de travail, plus d’emplois, une meilleure reconnaissance de la technicité des métiers et un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
D’autres mobilisations seront nécessaires pour arracher de nouvelles conquêtes.

Pour la CGT, une action réussie repose sur un ancrage de terrain, et non sur des incantations : une grève ne se décrète pas, elle se construit ! La CGT mène un combat de chaque jour pour satisfaire les revendications des cheminots au plus près, grâce à ses syndicats de proximité qui débattent, proposent et construisent des mobilisations en phase avec les réalités du terrain. C’est d’ailleurs grâce à cette activité que nous avons réussi à remettre en cause le schéma directeur des CCR, obtenu la création d’une indemnité de reconnaissance des métiers de la Circulation ainsi que la prise en compte des temps de remise de service.

Pour autant, tout n’est pas réglé !

En effet, le niveau de rémunération à la Circulation est trop faible et nécessite une revalorisation pour une meilleure reconnaissance des qualifications. La CGT revendique le doublement du montant de la prime de travail avec des mesures équivalentes pour les contractuels et des augmentations générales des salaires.

Le nombre de fermetures de postes de circulation faute de personnel se conjugue au nombre de démissions en augmentation. Les conditions de travail continuent de se dégrader, tout comme les indicateurs sécurité. La CGT revendique l’embauche de 686 cheminots dans les EIC en 2024, en déclinaison des 8 400 emplois annoncés dans le GPU, la création de postes de formateur, assistant formateur et ADPX pour valoriser l’expérience professionnelle en fin de carrière.

Les conditions de travail en horaires décalés (3×8 ; 2×8) telles qu’elles sont fixées actuellement dégradent la santé des cheminots et ne permettent pas un bon équilibre entre vie personnelle et professionnelle. La CGT revendique la généralisation de roulements à 5 lignes respectant des périodes courtes, l’augmentation du nombre de week-ends, de repos en grille et les préconisations de la médecine du travail pour les métiers de la Circulation, la mise en place de coupeurs/pauseurs avec la volonté de réduire la pénibilité.

TRAVAIL POSTÉ, SOURCE DE PÉNIBILITÉ

Dans ce cadre, la CGT s’est rendue à la table ronde Réseau sur les conditions d’exercice des métiers le 11 mars. Pour le moment, les propositions apparaissent comme une nouvelle opération de communication : fournitures d’EPI, achat de fauteuils 3×8, expérimentation de roulements innovants, décalage des prises de service Matinée à 6h00. Pour la CGT, d’autres perspectives doivent être tracées. Les nombreuses études réalisées par la médecine du travail démontrent les conséquences sur la santé :

  • Les troubles du sommeil, de la vigilance et du rythme biologique ;
  • La mauvaise régénération physiologique liée au manque de sommeil ;
  • Une augmentation du risque accidentel ;
  • Les troubles digestifs liés à la variabilité des heures de prise des repas ;
  • Les travailleurs postés présentent plus de facteurs de risques cardio-vasculaires (CV) que les travailleurs de jour.

DES PROPOSITIONS CGT : 3×8, DES ROULEMENTS À 5 LIGNES

Télécharger le tract pour voir les propositions

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SANTÉ ET SÉCURITÉ DES CHEMINOTS : LE MÉPRIS EST TOTAL !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Chaque année, la direction doit présenter aux représentants du personnel le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT).
C’est une obligation légale devant définir les actions de prévention nécessaires à réaliser à l’égard des risques professionnels identifiés.

Après l’annonce de la liquidation de Fret SNCF en fin d’année, après l’annonce de l’abandon de 23 de ses flux, après l’annonce de la suppression de 263 postes de conducteurs de Fret SNCF et après l’annonce de 47 € de prime d’intéressement qui porte en elle l’humiliation patronale, les conducteurs TB de Fret SNCF sont de nouveau méprisés par la direction de l’Usine Ligne Nationale !
En effet, la direction a présenté, ce 13 mars 2024, aux représentants du personnel de Fret SNCF, l’ensemble des mesures préventives et d’amélioration en matière de santé et de sécurité au travail. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa préoccupation première est ailleurs !

Voici les propositions de la direction de l’ULN pour 2024, dans leur intégralité !

Pour voir le tableau, télécharger le tract

Ne cherchez pas la suite, le tableau est complet. Voilà comment la direction compte prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail des cheminots de l’ULN. Pas un mot sur l’amélioration des conditions de travail (travail de nuit, bruit etc.), et strictement rien sur la souffrance au travail !

Une seule analyse s’impose : la direction est exclusivement préoccupée par la mise en oeuvre du plan de discontinuité, qui n’a que pour seul but de détruire l’outil de production public, qui devrait être à disposition de la Nation pour développer le transport de marchandises par le rail et favoriser le report modal.

Pour la CGT, c’est inadmissible, la direction doit revoir sa copie. Une autre vision doit s’imposer aux yeux de nos dirigeants, la mise en place de l’ULN a déjà été catastrophique, ça suffit !

JE SUIS POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF PUBLIC
DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024,
JE VOTE ET JE FAIS VOTER CGT
AUX ÉLECTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SNCF.

 

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

20 décembre 2023

Fret SNCF : comment la libéralisation a accéléré le déclin du rail

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