Fédération CGT des Cheminots


NOS DROITS CONFIÉS AU PATRONAT !

Facilités de circulation

| Les conditions sociales

En décembre 2021, les organisations syndicales Unsa, Sud-Rail et CFDT signaient un accord de branche relatif à la classification et à la rémunération des cheminots.

Cet accord remet en cause les métiers des cheminots, la reconnaissance de la pénibilité, la rémunération, mais également les facilités de circulation des cheminots actifs et retraités.

RAPPEL

Des facilités de circulation historiques
Les facilités de circulation des cheminots préexistaient à la création de la SNCF au sein des chemins de fer privés. Mises en place à l’initiative des compagnies ferroviaires, elles ont pour objet de compenser et faciliter la mobilité géographique imposée aux cheminots.
Elles sont également accordées aux cheminots retraités et à leur famille afin de faciliter leurs déplacements, permettant de briser l’isolement dont sont parfois victimes les personnes âgées.
Suite à la création de la SNCF, le décret du 12 novembre 1938 a reconnu réglementairement l’octroi de facilités de circulation aux agents des chemins de fer en activité ou pensionnés et leur famille ainsi qu’à certains fonctionnaires et aux membres de leur famille.

Des offensives gouvernementales récurrentes

Régulièrement, les facilités de circulation des cheminots sont pointées du doigt et qualifiées de « privilège ».

En juillet 2021, un rapport interministériel évaluait le « coût » moyen pour l’entreprise de l’octroi de facilités de circulation à un cheminot actif et ses ayants droit à 404 € par an, soit moins de 34 € par mois.

Ce montant, au-delà d’être très modeste, est par ailleurs très discutable car il résulte de calculs obscurs réalisés par la direction SNCF sans tenir compte des déplacements liés au service.

Les cheminots victimes d’un accord de branche

Aux termes de l’accord de branche signé en décembre 2021, les organisations Unsa, Sud-Rail et CFDT acceptaient de requalifier les facilités de circulation en avantage en nature soumis à cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu.

Pourtant il est possible au gouvernement d’ajouter une ligne au Code général des impôts pour exclure les facilités de circulation des cheminots des avantages en nature, au même titre que les logements mis à la disposition des personnels de la gendarmerie, qui eux aussi les utilisent probablement en dehors de leur service.

Les trois signataires acceptaient en outre de donner valeur contractuelle à ce droit issu d’un décret depuis 1938 et par là même :

  • de permettre aux employeurs de la branche de ne pas étendre les FC à leurs salariés ;
  • de contingenter le nombre de réservations par train ;
  • de rendre les facilités de circulation, y compris pour l’agent, quérables, c’est-à-dire susceptibles d’être abandonnées par le cheminot sous la contrainte budgétaire ;
  • de confier la gestion des facilités de circulation, y compris la suppression temporaire ou définitive des FC à un cheminot ou sa famille, à un organisme désigné par l’organisation patronale de la branche, l’UTP !

Par leur signature, les trois organisations syndicales ont donc hypothéqué les droits des cheminots en les offrant au patronat !

Les droits des cheminots menacés

Selon l’organisation patronale UTP, la taxation de ce droit des cheminots serait désormais actée. L’UTP aurait même conclu, au nom des cheminots, un accord avec l’Acoss, branche de la Sécurité sociale regroupant les Urssaf en charge du recouvrement des cotisations sociales.

Pour pouvoir évaluer le montant des cotisations dues par les cheminots au titre d’un prétendu « avantage en nature », cet accord reprendrait les bases forfaitaires issues du rapport interministériel du 15 juillet 2021.

Selon l’UTP, le montant de l’avantage en nature serait ainsi évalué forfaitairement à :

  • 199 € par an pour un cheminot célibataire,
  • 438 € par an pour un cheminot en situation de famille monoparentale,
  • 968 € par an pour une famille dite « nombreuse » comportant 6 ayants droit (partenaire de couple + enfants + ascendants),
  • 243 € par an pour un cheminot retraité.

Les cheminots verraient ainsi leur salaire, ou leur pension, grevé des cotisations sociales sur cette base forfaitaire, et devraient ensuite payer des impôts sur le revenu à ce titre.

Cet accord entre le patronat et l’administration menace directement les revenus des cheminots, mais également leurs droits car ceux qui voudraient se préserver de la taxation devraient renoncer à leur droit à facilités de circulation, droit devenu quérable.

La CGT ne renonce pas !

La CGT exige le maintien des facilités de circulation, leur développement et leur extension à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire, à leur famille, et aux personnels des CASI et CSE, en revendiquant :

  • la gratuité totale, y compris le supplément et la réservation, dans tous les trains ainsi que dans les moyens de transport de substitution ;
  • la gratuité du transport d’un véhicule une fois par an, aller-retour ;
  • l’attribution de permis annuels pour les parents, grands-parents et beaux-parents de chaque cheminot ;
  • la suppression de tout contingentement ;
  • la gratuité d’accès aux trains internationaux.

La Fédération CGT des cheminots interpellera très prochainement la direction d’entreprise et le gouvernement pour dénoncer le hold-up organisé sur les droits des cheminots et exiger qu’aucune atteinte aux droits et au pouvoir d’achat des cheminots actifs et retraités ne voit le jour.

La manifestation des cheminots retraités et actifs du 18 octobre 2022 sera l’occasion de démontrer notre attachement sans faille à nos droits, à l’accès de tous à notre médecine de soins et à notre régime spécial et à son extension ; de manifester notre plus ferme opposition à la dématérialisation des facilités de circulation, à leur remise en cause et à toute forme de vente forcée de complémentaire santé obligatoire qui menacerait les droits statutaires et le régime spécial.

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DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Formation professionnelle

| Les conditions sociales

Sous la pression des actions engagées ces dernières semaines par la CGT, la direction déclenche les premiers échanges concernant un futur accord sur la formation professionnelle. 

La CGT portera ses revendications durant toute la durée de la négociation pour conquérir de nouveaux droits pour TOUS les cheminots. 

 Pour la CGT, l’accord sur la formation professionnelle, rendu obsolète par la loi de 2018, n’offre pas assez de garanties pour les cheminots. C’est pourquoi nous portons des revendications permettant de gagner de nouveaux droits individuels et collectifs 

La formation professionnelle est un élément essentiel des différents métiers permettant l’appropriation des connaissances nécessaires à leur exercice, et permet aux cheminots de construire leur parcours professionnel en vue d’élever leur niveau de qualification et de s’émanciper. 

NÉCESSITÉ DE FORMER LES CHEMINOTS 

L’emploi est un maillon essentiel afin de garantir de meilleures conditions de travail, accorder les congés. Il est pour autant nécessaire que les cheminots soient bien formés pour assurer une sécurité ferroviaire de haut niveau. Ils doivent donc connaître le système dans lequel ils évoluent ainsi que les risques inhérents. 

Ainsi, une formation socle commune à tous doit être la première étape avant d’accéder à la formation « métier ». L’ensemble de ces formations qualifiantes permettraient ainsi un meilleur parcours professionnel. 

De plus, la formation professionnelle est un investissement permanent contribuant à l’épanouissement, à la consolidation des connaissances professionnelles des cheminots et au développement du service public. 

La CGT revendique donc que 10 % des heures collectivement travaillées soient consacrées à la formation professionnelle. 

DES REVENDICATIONS INTÉGRÉES DANS LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC) 

Durant toute la négociation, la Fédération CGT des cheminots portera : 

  •  la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (promotions et évolution du métier),
  •  l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise,
  •  la systématisation de la formation en présentiel et l’interdiction de la formation en e-learning,
  •  la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots en termes de qualification,
  •  une formation exclusivement sur le temps de travail avec la prise en charge de tous les frais engagés,
  •  avant toute formation aux métiers, une formation socle, commune à l’ensemble des cheminots, doit être le préalable. Elle doit se faire en proximité afin de permettre un accès équitable sans impacter la vie privée,
  •  concernant l’alternance, un engagement de recrutement doit être proposé à l’issue du cursus, la rémunération de l’alternant ne peut être inférieure au SMIC et l’entreprise doit prendre en charge les frais de logement, de bouche et de déplacement. Pour les tuteurs et les maîtres de stage, une reconnaissance salariale et professionnelle de leur tutorat doit être mise en place le temps nécessaire à l’exercice du rôle de tuteur,
  •  des revendications sur les différents dispositifs de la formation (VAE, EP, bilan mi-parcours professionnel,…).

ENSEMBLE, ALLONS GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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UN PILLAGE SCANDALEUX !

Action sociale SNCF

| Les conditions sociales

Plusieurs dizaines de millions d’euros détournées des salaires des cheminots, des garanties sociales supprimées et des centaines d’emplois menacés… 

En quelques lignes, ce sont les premières conséquences du pillage social et salarial que tente d’organiser la direction. 

Pour toujours plus de productivité quoi qu’il en coûte pour les cheminots, la direction a signifié son intention de réduire les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (Fonds d’Action Sanitaire et Sociale). 

UNE ESCROQUERIE SALARIALE 

L’action sociale SNCF permet aux cheminots contractuels et statutaires de bénéficier de garanties sociales spécifiques ; une meilleure couverture sociale qui s’appuie sur la solidarité entre les cheminots et la mise en commun d’une part des salaires. 

La direction prépare la suppression de cet élément historique et essentiel du cadre social SNCF pour accaparer l’argent des cheminots. 

Elle distille à longueur de « temps réels », des campagnes de désinformation sur la question des salaires pour tenter de convaincre les cheminots que tout ce qui n’est pas inscrit en bas à droite de la feuille de paye ne leur appartient pas. 

L’argent mis en commun destiné à aider les cheminots statutaires et contractuels ainsi que leurs familles en difficulté, appartient aux cheminots ! Il s’agit de leurs salaires. 

En réduisant les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (passant de 1,1 % à 0.82 % de la masse salariale), la direction tente de faire main basse : 

  •  sur l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale)
  •  sur un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

UNE LIQUIDATION VIOLENTE DE NOMBREUSES GARANTIES SOCIALES 

En siphonnant le FASS, la direction limite et fera disparaitre à court terme les dispositifs ainsi que la couverture sociale dont bénéficient l’ensemble des cheminots contractuels et statutaires. Ce sont par exemple l’accompagnement en proximité d’assistants sociaux dans les démarches administratives ou pour l’accès à certains droits, mais encore l’aide de conseillers ou d’éducateurs pour les enfants et des médecins spécialistes, avec des structures d’hébergement disponibles. 

Ce sont également les aides financières pour les plus fragiles ou pour parer aux aléas que nous rencontrons tous dans une vie, qui peuvent aller de l’aide aux règlements de factures, ponctuelle ou plus régulière, à par exemple l’aide à l’achat d’une machine à laver ou à d’autres dépenses courantes. 

DES EMPLOIS RAPIDEMENT MENACÉS 

Cette politique de dé-financement menée par la direction menace l’existence même de l’action sociale SNCF. Privé de moyens, le service et les garanties seront limités et s’éteindront certainement rapidement ! Un pan tout entier de l’entreprise que la direction veut manifestement abandonner pour faire des économies. 

Les emplois de plus de 450 cheminots, professionnels de l’action sociale sur tout le territoire, sont directement menacés. 

La fédération CGT des cheminots a proposé aux autres organisations syndicales de refuser la casse sociale et d’organiser la riposte dans l’unité la plus large. 

LE 5 JUIN, TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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5 JUIN : LA GRÈVE « TOUTES ET TOUS CHEMINOT-ES ! »

Info Luttes

| Les conditions sociales

La Fédération CGT des Cheminots appelle à faire du 5 juin, jour de grèves et de manifestations interprofessionnelles, une grande journée de grève des cheminots pour avancer sur nos revendications professionnelles.

ABROGATION DE LA RÉFORME DES RETRAITES

Nous avons été des millions en grève et en manifestation en 2023, toutes professions confondues, contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par 49-3.

Le 5 juin il y aura enfin un vote d’une résolution à l’Assemblée, présentée par le groupe GDR-K. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Nous avons donc toute notre place à prendre dans ce processus en imprimant la force du mouvement social sur les décisions politiques.

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES :
DES REVENDICATIONS COLLECTIVES !

Depuis plusieurs mois, la Fédération CGT des Cheminots mobilise les cheminots en proximité sur les sujets du quotidien, tel que l’emploi, les conditions de travail, les salaires et ce dans tous les métiers, quel que soit le collège.

Ces mobilisations reposent aussi sur des projets rassemblant l’ensemble des cheminots pour améliorer le quotidien et permettre à chacune et chacun d’entre nous de pouvoir bien travailler, d’être reconnu dans nos métiers et d’assurer un service public de qualité.

Le contexte concurrentiel dans le ferroviaire, que nous ne cesserons de combattre, nécessite par ailleurs de maintenir et développer des droits et des règles transverses à tous les cheminots de la SNCF, qu’ils soient en CDI ou statutaires et plus globalement à l’échelle de la branche.

Pour que ce projet commun prenne corps, la Fédération CGT des Cheminots revendique dans un premier temps :

  • Des augmentations de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires).
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière.
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements.
  • L’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du travail en proximité.

C’est pourquoi, du 04 juin 19h00 au 06 juin 08h00, la Fédération CGT des Cheminots appelle l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève pour imposer à la direction un contenu de négociations qui réponde à nos exigences.

L’UNITÉ DES CHEMINOTS : LA PRIORITÉ POUR GAGNER !

Fidèle à son fonctionnement, la CGT des Cheminots entend créer toutes les conditions pour obtenir satisfaction sur les revendications qui concernent l’ensemble des cheminots.
Pour cela elle propose, mobilise et négocie. La Fédération CGT des Cheminots continuera de construire partout où cela est possible l’unité cheminote et syndicale la plus large pour gagner !

LE 5 JUIN,
PROFESSIONNELLEMENT ET INTERPROFESSIONNELLEMENT :
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

Préavis CGT n°250605 01 101 X code Pacific 28377

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LES SALAIRES, C’EST MAINTENANT ET ENSEMBLE !

| Les conditions sociales

Si, comme nous, tu veux un meilleur salaire avec :

  • la reconnaissance de tes formations, de tes diplômes et de ton ancienneté,
  • un déroulement de carrière automatique soustrait à l’arbitraire patronal et aux discriminations qui te permet au minimum de doubler ton salaire sur une carrière (sans changer d’emploi et sans formation supplémentaire),
  • la valorisation de ton expérience, de ton savoir et de ton savoir-faire, de ton métier,
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • la réduction de la pénibilité avec un départ anticipé avec de meilleures conditions de rémunérations à la retraite.

Si comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

la grille unique des salaires pour tous les cheminots

Viens calculer ton salaire CGT en cliquant iciimage tel avec calcul salaire

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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1er Mai 2025

PAIX, LIBERTÉ, SOLIDARITÉ

| Les conditions sociales

MANIFESTER POUR LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international. Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité.

AGIR FACE A L’INTERNATIONALE RÉACTIONNAIRE
Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale. Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.
À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.

AUGMENTER NOS SALAIRES
Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire. Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre de son travail.

GAGNER L’ABROGATION DE LA RETRAITE A 64 ANS
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contreréforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure. En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires). Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF

CAA/CPA ASCT

| Les conditions sociales

Le 10 avril 2024, à l’issue de plusieurs heures de négociations, un accord permettant la conquête de nouveaux droits aux ASCT fut conclu.

Celui-ci est le fruit des revendications portées par la CGT depuis septembre 2023.

À l’heure où la CGT dépose un préavis de grève national ASCT, où en sommes-nous ?

Les négociations autour de la fin d’activité des cheminots ont abouti à un accord signé par l’ensemble des fédérations syndicales, renforçant le dispositif de 2008 mis en oeuvre à la suite des signatures de la CGT, CFDT, CFTC, UNSA et SNCS. L’accroissement des droits gagnés est une réponse concrète aux multiples attaques contre les régimes de retraite. En outre, cela souligne la pertinence des négociations de 2008 renforcées par les différents rapports de force des derniers mois, notamment dans la filière Trains.

En effet, pour la CGT, le fruit de ces négociations est à mettre à l’actif des luttes menées. À travers cet accord, la CGT se félicite de l’adoption de plusieurs de ses revendications, spécifiquement sur la reconduction et l’amélioration du dispositif ASCT. En effet :

  • La CPA, devenue une CAA, passe de 24 à 36 mois rémunérés à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non-travaillée
  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires ;
  • Des cotisations prises en charge par la direction ;
  • La création d’un 12e échelon ;
  • La création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • Le transfert des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, la lutte n’est pas achevée. Ainsi, la CGT a écrit à l’UTP (patronat du ferroviaire) pour que des négociations s’ouvrent afin que le droit à la CAA soit transposable à la branche du ferroviaire.

Malgré les nombreuses charges médiatiques, la CGT est déterminée à effacer totalement les réformes rétrogrades que les ASCT subissent. L’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure un objectif majeur.

Ci-dessous, la CGT décrypte le mécanisme à travers 4 exemples* :

  • Isabelle, 35 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2021 après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé. Elle est positionnée sur l’équivalent classe 2 avec 3 ans d’ancienneté.
  • Pierre-Yves, 31 ans 1 enfant, ASCT depuis 2015. Il est positionné sur la classe 3 niveau 1, PR 10.
  • Leila, 38 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2009. Elle est positionnée sur la classe 3, niveau 2 PR 12, échelon 6.
  • Jean-Marc, 52 ans, 2 enfants, ASCT depuis 1997, a cotisé 6 ans au régime général. Il est positionné sur la classe 4, niveau 1, PR 15, échelon 9.

 

* Ces projections sont calculées sur les bases salariales de 2025, elles sont donc susceptibles d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elles fournissent une idée générale des montants des pensions.

 

LA PREUVE PAR DU CONCRET !

LA CGT DEMEURE LE SYNDICAT DE LA FICHE DE PAYE !
À COMPTER DU 05 MAI 2025, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC

 

 

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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QUI VEUT TAPER DANS LA CAISSE ?

CPRPF

| Les conditions sociales

Après s’être approprié la gestion des facilités de circulation en application de l’accord classifications – rémunérations, le patronat tente d’accaparer les fonds du régime spécial SNCF.

La CGT s’oppose fondamentalement à la tentative d’usurpation et revendique l’extension des garanties et du régime spécial à tous les cheminots.

C’était cousu de fil blanc… la création de la caisse de branche ferroviaire sans étendre le régime spécial n’apporte aucun droit supplémentaire aux cheminots hors statut, mais offre de nouvelles opportunités au patronat.

LE PATRONAT TENTE DE NOYAUTER LA CAISSE

Lors de la commission prévoyance du régime spécial SNCF qui s’est déroulée le 3 avril 2025, la CGT a dénoncé le coup de force du syndicat patronal (UTPF).

Alors que l’UTPF refuse d’étendre les garanties du régime spécial SNCF à tous les cheminots, elle s’appuie sur une passivité déconcertante de la direction de la CPRPF pour tenter de s’imposer dans la gouvernance du régime spécial SNCF et figurer dans la gestion des droits ou prestations spécifiques.

Sans aucune pudeur, le syndicat des patrons s’affiche comme un « partenaire » des cheminots d’un régime spécial SNCF qu’il critique, rejette et dénonce.

Alors qu’il refuse toute mesure de financement, il tente également de profiter des fonds affectés à la prévoyance pour permettre aux employeurs de s’affranchir de leurs responsabilités. Les intentions du syndicat des patrons sont claires : continuer à diviser les cheminots, réduire leurs droits, tout en profitant des fonds existants.

LA CASSE DOIT CESSER

Parfois, la direction SNCF et le patronat trouvent malheureusement des organisations syndicales qui accompagnent leur funeste politique.

L’accord Classifications-Rémunérations de branche ferroviaire, la création d’une caisse de branche sans aucun droit nouveau ou spécifique, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots statutaires sont autant de coups dramatiques portés contre le système de protection sociale des cheminots, et singulièrement contre le régime spécial SNCF.

Il n’est pas trop tard pour qu’ensemble, nous dénoncions ces mécanismes de déconstruction mis en oeuvre.

La CGT revendique un cadre social de haut niveau : un nouveau statut du travailleur du cheminots (NSTC) avec notamment de meilleures garanties en matière de protection sociale et l’extension du régime spécial à tous les cheminots.

ENSEMBLE,
EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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