Fédération CGT des Cheminots


NOUVELLE IMPASSE

Négociations forfait jours

| Les conditions sociales

Après la séance du 1er décembre déjà censée être conclusive, la journée de négociation du 06 décembre 2016 s’est de nouveau conclue sur un blocage de la Direction. Elle s’est engagée à faire une nouvelle proposition, mais indique constater un écart important entre les points de vue des organisations syndicales et ses attentes. Pour la CGT, la Direction persiste à être dans le déni de la réalité et veut imposer un dispositif qui encourage les dérives.

Le 06 décembre, les organisations syndicales ont relu les 19 articles du projet de la Direction sur la mise en place d’un dispositif en forfait jours.

Des désaccords entre organisations syndicales…

Certaines organisations syndicales sont favorables au forfait jours instauré par Martine Aubry. Pour la CGT, l’analyse est plus critique. Dans les entreprises où le dispositif est en place, le temps de travail effectif a augmenté. Le forfait jours ne donne pas d’autonomie, mais isole.

La loi encadre le recours au forfait jours car il prive le salarié de droits fondamentaux sur l’aménagement du temps de travail pouvant créer de lourds déséquilibres.

C’est pourquoi, la CGT est défavorable à élargir le nombre de personnels soumis au forfait jours mais propose des solutions pour garantir des souplesses aux salariés sans les enfermer dans un système sans repère. La Direction de la SNCF ne prévoit pas de dispositif pour permettre à un agent de sortir du forfait jours lorsque l’avenant au contrat de travail est signé.

La divergence est également grande concernant une indemnité particulière pour le personnel soumis au forfait jours. Qui dit indemnité dit indemnisation d’une contrainte : pour la Direction et les 2 organisations favorables, c’est la compensation des heures supplémentaires masquées. Les 27 euros pour une qualification E ou même 42 euros calculés par l’UNSA, sous-évaluent largement le surtravail démontré par les études.

… Mais des organisations syndicales qui partagent certains principes

Oui, l’étude commandée par le CCGPF sur proposition CGT, comme celle de la Direction du GPF, conduisent à des constats similaires : l’encadrement travaille trop et a perdu ses références horaires. Elles sont indispensables. L’encadrement n’est pas à disposition de l’entreprise 24h sur 24.

Le premier principe est de garantir des temps de repos et des temps de travail pour la santé des cheminots de l’encadrement et leur équilibre vie personnelle / vie professionnelle.

Pour les personnels non-soumis à tableau de service, comme tout autre cheminot, le temps de travail annuel est de 1589 ou 1568 heures, en fonction de l’utilisation (travail de nuit …).

L’amplitude maximale est de 11 heures, le temps de repos journalier est de 12 heures minimum, ou 14 heures si travail de nuit, le temps de travail maximal d’une journée est de 10 heures, 8h30 si travail de nuit, la journée moyenne est de 7 heures 45 minutes pour 205 jours travaillés.

Les organisations syndicales demandent unitairement la mise en place d’un dispositif où les cheminots non soumis au tableau de service déclarent : le temps de travail hebdomadaire, les amplitudes travaillées, les heures de nuit, les sorties ou les sollicitations téléphoniques d’astreinte, les déplacements… Les cheminots non soumis au tableau de service doivent aussi indiquer le respect des temps de repos.

Seul ce dispositif est de nature à garantir des principes fondamentaux.

La Direction refuse aujourd’hui catégoriquement les déclarations des temps de travail ou de repos. Elle souhaite même remplacer par une prime forfaitaire les heures supplémentaires actuellement déclarées (surtout l’astreinte, les dérangements, le surcroît exceptionnel de la charge de travail …) sur décision du supérieur hiérarchique.

Refus catégorique de toutes les organisations syndicales.

Vers une évaluation juste et réaliste de la charge de travail :

Il existe des outils pour évaluer, a priori, la charge de travail des salariés, y compris de l’encadrement. Le retour d’expérience en est un. C’est bien à partir du contenu du poste, des contraintes organisationnelles qu’il appartient d’évaluer la charge.

Elle doit être adaptée à la durée annuelle de travail et lissée. Ce n’est pas le temps de présence qui doit être ajusté à la charge.

La Direction se dit ouverte à la mise en place d’une méthode… mais après la signature d’un accord.

En conclusion, la Direction n’a pas proposé de nouvelle date de négociation.

Le fond du projet d’accord reste la contrainte budgétaire et la suppression d’effectif à marche forcée. La Direction du Groupe Public Ferroviaire répond aux attentes des activités pour la poursuite des dérives qui aujourd’hui cassent de l’humain. L’encadrement est en première ligne.

Ouvrons un débat sur le temps de travail de l’encadrement, sur l’organisation du travail. La CGT met à disposition de tout l’encadrement ses revendications pour une SNCF qui réponde aux besoins de la Nation et qui prenne aussi en compte les aspirations du personnel de l’encadrement.

Le travail demande du soin, les femmes et les hommes aussi !

Dossiers associés

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RÉGRESSION SOCIALE, MOTEUR DU CAPITAL !

Droit du travail

| Les conditions sociales

Que ce soit sur le temps de travail, sur les repos hebdomadaires, sur les arrêts maladie…, les attaques du patronat et du pouvoir en place contre les droits des salarié·es s’accélèrent.

Ces mesures ne s’appliquent pas, pour l’instant, dans les branches professionnelles disposant d’une Convention collective, mais jusqu’à quand ?

Le 13 novembre dernier, la Cour de cassation a jugé qu’un·e salarié·e peut travailler plus de 6 jours consécutifs, à condition qu’il ou elle ait au moins un jour de repos dans chaque semaine civile (du lundi 0h00 au dimanche 24 heures). En d’autres termes, elle considère que le Code du travail autorise un·e salarié·e à travailler jusqu’à 12 jours consécutifs étalés sur deux semaines, tant qu’un repos existe dans chaque semaine civile !

Cette lecture orientée du droit constitue une nouvelle attaque contre les salarié·e·s, insultant l’histoire sociale des travailleur·euse·s en rayant d’un trait de plume la lutte des mineurs en 1906 après la catastrophe de Courrières, débouchant sur la création du repos hebdomadaire à la suite d’un mouvement social d’ampleur marqué par une répression sans précédent !

L’OFFENSIVE DÉCOMPLEXÉE DES IDÉES CONSERVATRICES S’INTENSIFIE !

Le 22 novembre 2025, c’est au tour de la droite sénatoriale, dans le cadre de l’examen du PLFSS 2026, d’afficher son mépris pour les salarié·e·s en votant un amendement augmentant la durée annuelle de travail des salarié·e·s de 12 heures supplémentaires par an ! Cette mesure s’inscrit dans la lignée de la bataille culturelle menée par le capital et ses laquais, en infusant dans le débat public des idées régressives et antisociales, à l’image du projet de loi du 3 juillet dernier voulant mettre fin au 1er mai férié, chômé et payé, ainsi que l’adoption, le 31 octobre 2025, de l’amendement rendant possible la prescription par les médecins d’une période de télétravail en lieu et place d’un arrêt maladie !

UNE AUTRE VOIE, HUMAINE ET SOLIDAIRE, EST POSSIBLE !

Alors que le patronat du ferroviaire (UTP) applique les mêmes recettes avec ses attaques incessantes contre la CCN de branche, les cheminot·e·s en ressentent déjà les effets dévastateurs, notamment du fait des réorganisations en cascade et de la dégradation de leurs conditions de travail. Concernant les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam), ils et elles subissent l’explosion de leur temps de travail, souffrent de l’accroissement exponentiel de leur charge mentale et d’un déséquilibre vie pro-vie perso grandissant.

C’est pourquoi il est nécessaire de se rassembler avec la CGT et son UFCM pour revendiquer un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) protecteur et émancipateur, et de se mobiliser contre nos ennemis de classe, dont l’unique objectif est de détruire nos repères collectifs en matière de droits, de salaires, de protection sociale et de retraite !

LA CGT ET SON UFCM REVENDIQUENT :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’extension de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée (ERPA) et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour les encadrants de proximité, leurs adjoints, les RET, les GM, les CTT, les ordonnanceurs et les « astreinteurs » ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur ;
  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

CONTRE LA RÉGRESSION SOCIALE ET L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE,
CHEMINOT·ES DE TOUS MÉTIERS ET DE TOUS COLLÈGE,

EN GRÈVE ET DANS LES INITIATIVES LOCALES LE 2 DÉCEMBRE !

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LA CGT SONNE LA RÉVOLTE SALARIALE

Salaires

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À la SNCF et dans toutes les entreprises ferroviaires, la CGT exige des mesures salariales concrètes.
L’heure est venue d’imposer nos revendications !

Que les cheminots soient sous statut ou non, leur travail est de moins en moins valorisé et leur niveau de vie continue de se détériorer.
À la SNCF, la direction refuse d’ouvrir des négociations salariales. Elle prétend avoir cédé suffisamment aux cheminots et augmenté les salaires de 21% en 3 ans.

En réalité, en 10 ans, la valeur du point de la grille des salaires n’a progressé que de 5,28 % alors que les prix à la consommation ont augmenté de plus de 19%.

Allons-nous tolérer un nouveau gel des salaires et la dégradation de nos conditions de vie ?

Avec la fin du recrutement au statut, la grille des salaires ne permet plus une progression salariale suffisante mais la direction refuse obstinément la mise en place d’une nouvelle grille.

Allons-nous laisser la direction anéantir définitivement l’évolution salariale automatique ?

Les cheminots contractuels subissent quant à eux la jungle salariale sans aucune garantie de progression.

Allons-nous tolérer les ravages d’un accord classification et rémunération qui divise les cheminots, accentue les inégalités, engendre discriminations et arbitraire et, au final, bloque la progression salariale ?

Les seuils pour bénéficier d’une majoration d’ancienneté sont très longs.Allons-nous continuer de tolérer des délais de plusieurs années pour la reconnaissance de l’ancienneté ?

Les éléments variables atteignent près de 50% de la rémunération dans certains métiers. Allons-nous tolérer cette précarité salariale, véritable outil patronal utilisé pour dégrader les conditions de travail ?

LA CGT APPELLE A LA MOBILISATION POUR LES SALAIRES

La CGT refuse les politiques salariales injustes, la stagnation des salaires et la dégradation des conditions de vie.

Elle refuse la perte de pouvoir d’achat, alors que les richesses produites par le travail des cheminots battent des records de bénéfices.

Parce que les salaires, c’est aussi le financement solidaire pour garantir nos retraites et l’accès à la santé ;
Parce que les salaires, c’est la reconnaissance du travail des cheminots ;
Parce que c’est juste et légitime.

La Fédération CGT des Cheminots revendique :

  • Des augmentations salariales immédiates de 12% et un plan de rattrapage du contentieux salarial de plus de 8 années de gel des salaires et plus de 40 ans de désindexation des salaires.
  • Une grille unique des salaires pour tous les cheminots avec une progression automatique.
  • La reconnaissance de la technicité des métiers et sa pérennisation sous forme de base garantie dans le salaire.
  • Une meilleure reconnaissance de l’ancienneté et l’annualisation de la majoration pour tous les cheminots.
  • Un 13e mois pour tous.

En proximité, à l’équipement, au matériel, à la traction, au train, à la vente ou à la circulation, à l’appel de la CGT, les cheminots se mobilisent déjà pour exiger une réelle
reconnaissance de leur travail.

PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS, ENSEMBLE AMPLIFIONS LES MOBILISATIONS !

INFORMEZ-VOUS DANS VOS SYNDICATS EN PROXIMITÉ ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT POUR CONSTRUIRE LES LUTTES VICTORIEUSES !

METTONS SOUS PRESSION LES NÉGOCIATIONS DANS LA BRANCHE FERROVIAIRE !
ET EXIGEONS L’OUVERTURE IMMÉDIATE DE NÉGOCIATIONS SALARIALES À LA SNCF !

LE 2 DÉCEMBRE 2025
HAUSSONS LE TON
AGISSONS PAR LA GRÈVE !

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UNE CONVENTION SÉCURITÉ BOUSCULÉE PAR LA CGT !

Sécurité et santé au travail

| Actions

La CGT provoque les débats en amont de la convention sécurité organisée le 12 et 13 novembre par la direction du GPU SNCF.
Elle exige un changement radical en matière de politique sécurité.

Alors que le nombre d’accidents mortels et celui d’événements de sécurité atteignent des niveaux dramatiques, la direction du GPU SNCF avait néanmoins prévu de s’auto-féliciter lors d’une réunion en grande pompe.

Coactivité et ouverture à la concurrence qui impliquent une multiplication des acteurs sont des éléments qui concourent à la dégradation de la sécurité.

La balkanisation de la SNCF, les stratégies de filialisations et d’externalisation sont autant de coups portés. Pourtant, ces sujets n’ont pas été réellement abordés par la direction.

Enfermée dans une logique pro business et dogmatique, elle prône l’ouverture à la concurrence, osant même la présenter comme un atout
pour la sécurité !

Simplification, suppression d’un soi-disant sur-prescriptif …, la palette récurrente des items PRISME a été développée durant cette convention.

L’amiante, le plomb ou encore d’autres substances toxiques continuent d’empoisonner les cheminots mais la direction l’écarte de son analyse.

Les accidents du travail sont en forte croissance, pourtant là encore, il n’y a pas de réelle prise en compte.

Pour la direction tout irait pour le mieux et la politique appliquée doit se poursuivre et même s’accélérer.

Ce cycle de pure communication, d’éléments de langage qui ne servent qu’un affichage de façade doit CESSER.

En marge de cette convention, à l’appui d’une distribution de tracts, les militants de la CGT ont échangé avec les participants sur la nécessité d’une autre politique en matière de sécurité.

Au-delà des constats, ils ont pour beaucoup partagé l’analyse de la CGT et ses propositions.

La Sécurité a besoin de moyens pour :

  • Des formations initiales et continues avec un socle sécurité plus large.
  • Un retour à un prescriptif global, structuré et partagé au sein du GPU.
  • Des effectifs suffisamment dimensionnés.
  • Un « management » de la sécurité repensé, revenant aux fondamentaux métier et terrain.
  • La création d’instances de proximité en charge des questions de santé et conditions de travail (CP SSCT) pour répondre aux besoins au plus près des réalités et des cheminots.
  • Le maintien et le développement des infrastructures.

La Fédération CGT des Cheminots porte des propositions concrètes aussi bien dans l’entreprise que dans la branche ferroviaire.

Nous invitons tous les cheminot·e·s à se renseigner auprès de nos syndicats de site et à rejoindre la CGT !

POUR LA SÉCURITÉ ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
ET PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS !

AGISSONS PAR LA GRÈVE
LE 2 DÉCEMBRE 2025 !

→ Pour le droit à la déconnexion, La CGT porte des revendications fortes !

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HALTE À LA DISCRIMINATION FINANCIÈRE POUR LES CHEMINOTS DES DROM COM !

| Les conditions sociales

Les cheminots subissent déjà une double austérité : budgétaire côté gouvernement et salariale côté groupe SNCF. Mais les ultramarins doivent également faire face à l’inflation qui touche leurs territoires d’origine, tant pour s’y rendre que pour y séjourner.

Le budget des horreurs Lecornu 2026, pour préserver les ultrariches et les grandes entreprises, veut faire peser la quasi-totalité de l’effort budgétaire sur le reste de la population, avec, entre autres, les franchises et participations médicales passant de 100 euros à entre 250 et 350 euros par an et par personne, l’explosion du montant des complémentaires santé et les menaces, toujours actuelles, de sous-indexation des pensions et de rabotage des prestations sociales (allocations familiales, logement, adulte handicapé, RSA).

Pour les cheminots du groupe SNCF, c’est déjà une double peine, compte tenu du contentieux salarial existant : depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %.

Mais la cherté de la vie dans les DROM-COM ampute davantage le pouvoir d’achat des cheminots qui en sont originaires : selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42 % entre les territoires d’outre-mer et la France hexagonale. À titre d’exemples, en Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35 % en dix ans ; et à Mayotte, près d’un an après le passage du cyclone Chido, sur un an, les prix de l’alimentation augmentent davantage (+ 5,1 %) qu’au niveau national (+ 1,7 %).

À cela s’ajoute encore l’inflation sur les billets d’avion, les destinations antillaises figurant parmi les plus touchées par le phénomène. En Martinique, les services de transport enregistrent une envolée spectaculaire de + 8,7 %, portée notamment par le transport aérien national (+ 14,7 %).

Le GRH00385, gagné par la mobilisation des cheminots et du collectif fédéral DROM-COM, ouvre le droit aux cheminots bénéficiaires à une indemnité de participation aux frais de voyage (équivalente au prix du voyage, aller et retour, de l’agent et éventuellement de ses ayants droit, une fois tous les deux ans). Pourtant, seulement 20 % des cheminots qui peuvent en bénéficier en ont fait la demande en 2024 ! En effet, les montants de ces indemnités, équivalant aux prix des billets donc en forte augmentation, ont un impact considérable sur le revenu fiscal de référence, et donc sur l’ouverture des droits aux prestations sociales et familiales !
L’utilisation d’un droit, légitime et conquis pour le progrès social, ne doit pas entraîner la perte d’un autre !
C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique la création d’un nouveau Statut du travail cheminot, garantissant des droits transverses mais aussi spécifiques, notamment pour les cheminots issus des territoires ultramarins.

Ensemble, exigeons notamment :

  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique et la reconnaissance des diplômes ;
  • la mise en place d’un dispositif financier garantissant aux cheminots bénéficiaires du GRH00385 de ne pas être pénalisés par leur légitime usage des droits que leur confère cette réglementation !

LE 2 DÉCEMBRE, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION AVEC LA CGT CHEMINOTS ET SES COLLECTIFS DROM-COM !
ALLONS CONQUÉRIR DE NOUVEAUX DROITS !

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UN TOIT : UN DROIT !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement.
L’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires et pensions ne suivent pas.
La CGT veut en faire une question centrale du Nouveau Statut du Travail Cheminot.

UN LOGEMENT POUR TOUS !

Près de 400 cheminots actifs et retraités se sont rassemblés ce jour à l’appel de la seule CGT au siège de la SNCF pour exiger une autre politique du logement !

  •  L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !
  • Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !
    Quelle que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot·es. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots.
  • De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre en dehors de la région où ils travaillent et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.
  • Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

NOUS SERONS TOUS RETRAITÉS, NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS.

Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

  • Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves, soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

DES REVENDICATIONS POUR TOUS : LA CGT AUX AVANT POSTES !

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Qu’une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ves soient maintenu·es dans leur logement ou relogé·es sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·es, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

LE LOGEMENT EST UN DROIT !
À NOUS TOUTES ET TOUS DE LE FAIRE RESPECTER AVEC LA CGT !

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LA CGT S’OPPOSE À L’INSÉCURITÉ SOCIALE !

| Les conditions sociales

Plusieurs mois de discussions sur le volet « sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels » de la branche ferroviaire ont conduit à la proposition par le patronat (UTPF) de 3 accords aux conséquences dévastatrices.

Certaines organisations syndicales ont d’ores et déjà validé le projet en apposant leur signature.

La CGT a fait valoir son droit d’opposition à ces accords et exige un nouveau Statut pour tous les cheminots.

Jamais les attaques n’ont été aussi brutales, contre les droits ainsi que les garanties collectives et individuelles des cheminots de la branche.

Face à ces offensives patronales, la CGT refuse de placer les cheminots sur le « reculoir ».

NON A UN ACCORD « INAPTITUDE SECURITE » ACCÉLERATEUR DE LICENCIEMENTS

Cet accord met en danger les droits fondamentaux des cheminots et menace la sécurité de l’ensemble du secteur ferroviaire.

Il appuie l’absence de garantie quant au maintien du salaire pour les cheminots qui accomplissent des tâches de sécurité autres que celles de conducteur, lorsqu’ils sont jugés inaptes sécurité.

Les indemnités temporaires prévues pour les conducteurs en situation d’inaptitude sécurité provisoire se révèlent nettement inférieures à ce qui existe aujourd’hui pour la majorité d’entre eux, ce qui laisse présager d’un nivellement
par le bas.

Aucune mesure réelle de prévention n’est reprise.

L’obligation de reclassement qui relève de la responsabilité de l’employeur, est transférée à France Travail pour la recherche d’emploi.

Loin de protéger les cheminots il accélère les licenciements en facilitant des procédures rapides sans attendre l’épuisement des recours devant la Commission Ferroviaire d’Aptitude (CFA).

Ainsi il prévoit une procédure simplifiée en 4 semaines alors même que le délai moyen de recours est de plusieurs mois.

Pourtant 2 organisations syndicales l’ont validé sans réserve. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD FORMATION QUI LAISSE SUR LE CARREAU LES CHEMINOTS !

L’accord permet aux employeurs de détourner les financements de la formation et de restreindre nos droits. Il met la formation au service des restructurations et des suppressions d’emplois.

Les employeurs sont seuls à décider des formations, de leurs conditions d’accès et des cheminots qui peuvent y accéder.

L’accord prévoit une revalorisation supra légale de 10 % de la rémunération des apprentis sur des métiers visés par les employeurs, ce qui, concrètement, ne modifie rien pour la grande majorité d’entre eux puisque c’est déjà la pratique. C’est un coup d’esbrouffe.

La reconnaissance salariale et professionnelle des formations ? Oubliée ! L’accord va même jusqu’à renforcer les clauses de dédit de formation en faveur des employeurs.

Cet accord nuit gravement aux droits individuels et collectifs : captation des fonds de financement, détournement du CPF pour financer des formations qui sont à la charge de l’entreprise, réduction de la formation à un simple outil de gestion des emplois et facilitation de mise en place de plans sociaux…

Pourtant, 2 organisations syndicales ont validé sans réserve cet accord. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD D’EXTINCTION DU RÉGIME SPÉCIAL ET DE LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE

Il y a quelques mois 3 organisations syndicales ont rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels dans le GPU SNCF. Elles affirmaient mettre en place un mécanisme (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fond de solidarité) qui leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraites.

En réalité, ce mécanisme est complétement inopérant pour les actuels retraités mais aussi pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF (Transdev par exemple).
Les cheminots cotiseraient tout au long (ou partie) de leur carrière sans jamais ouvrir de droits. Des millions d’euros sont ainsi détournés pour gaver des assurances privées.

Il renforce la contrainte faîte aux cheminots relevant du régime spécial à adhérer à une protection complémentaire conduisant à terme à la suppression des droits spécifiques du régime.

Ces mêmes organisations syndicales, UNSA ferroviaire, CFDT et SUD Rail ont pourtant réitéré leur positionnement dans la branche ferroviaire en signant un nouvel accord sans garantie de solidarité intergénérationnelle. Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux.

De plus la faible part prise en charge par « l’employeur » ainsi que la couverture réduite reprises dans l’accord de branche, risquent à terme d’entraîner un alignement par le bas dans les entreprises.

La CGT s’y oppose !

OUI À UN NOUVEAU STATUT POUR DE NOUVEAUX DROITS

La Fédération CGT des cheminots a engagé la riposte globale car lutter CONTRE tous les coups de boutoir ne suffit pas. Il est absolument nécessaire d’organiser en proximité la lutte POUR un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot avec de nouveaux droits.

LA CGT A EXIGÉ L’OUVERTURE DE NÉGOCIATION POUR :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits
  • Une grille unique des salaires et le déclenchement annuel de l’ancienneté
  • La garantie de l’emploi avec l’interdiction de licenciement
  • Des formations et un maintien de la rémunération an cas d’inaptitude sécurité
  • Des formations à la main des cheminots avec une reconnaissance salariale et professionnelle automatique
  • Une CPA/CAA pour tous les cheminots de la branche ferroviaire
  • Des mesures de prévention et de réduction de la pénibilité notamment par l’organisation du temps de travail, la réduction du temps de travail, et la mise en place d’instances de proximité

INFORMEZ VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS :
REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS L’IMPOSTURE
GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS

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ON Y RETOURNE LE 2 OCTOBRE !

Appel à la grève

| Action du 2 octobre 2025

L’ultimatum est achevé !
Le Premier ministre a confirmé, si cela était encore nécessaire, qu’il ne comptait toujours pas changer de politique et voulait poursuivre la volonté des gouvernements successifs de privilégier les plus riches au détriment des travailleurs.

Grâce à notre mobilisation, nous avons une occasion unique d’imposer des changements articulant le partage des richesses, la justice sociale, fiscale et l’urgence écologique. Nous portons l’exigence de revenir sur les dernières contre-réformes des retraites, la défense du service public ferroviaire, de nos emplois et de nos conditions de travail ! Dans l’élan de l’intersyndicale interprofessionnelle, les fédérations
cheminotes CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT appellent à se mobiliser massivement, par la grève et dans la rue, le jeudi 2 octobre.

AMÉLIORER NOTRE QUOTIDIEN, CHANGER L’AVENIR !

Dans les entreprises ferroviaires, et singulièrement à la SNCF, l’austérité est devenue la règle. Les droits et garanties collectives des cheminots sont largement menacés par l’ouverture à la concurrence et l’éclatement de l’entreprise. Les directions d’entreprise ne peuvent plus durablement se cacher en invoquant des leviers qui ne seraient qu’à la main du gouvernement ! Dans l’unité syndicale, les quatre fédérations cheminotes exigent des ruptures du côté du gouvernement, mais aussi de la SNCF.

Les questions de justice sociale et d’urgence écologique ne se feront pas sans :

  •  L’arrêt du processus de filialisation, de morcellement et d’isolement au sein de l’entreprise, et le maintien de l’unité sociale et de tous les droits et garanties collectives des cheminots.
  • Une relance pérenne du fret public qui efface le plan de discontinuité en cours.
  • Une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires pour sortir de cette asphyxie financière aux conséquences lourdes pour les cheminots.

Une meilleure répartition des richesses passera inévitablement par :

  • Une augmentation générale des salaires et des primes de travail pour reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers.
  • Un budget qui revoit la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, en réinternalisant les charges de travail, et en premier lieu par l’embauche prioritaire des CDD et intérimaires.
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnel

ÉLARGISSONS LA MOBILISATION DANS LE FERROVIAIRE !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 2 OCTOBRE,
DANS LES MANIFESTATIONS
ET DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.

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L’EMPLOI SOUS SURVEILLANCE

| Les conditions sociales

Suite à la mise en place de l’accord sur l’emploi et les parcours professionnels, la CGT a interpellé la direction sur le manque d’effectifs dans les différents métiers. L’emploi est le maillon essentiel pour améliorer les conditions de travail.

La CGT a défendu la nécessité de recruter dans les différents métiers. La direction, quant à elle, se satisfait de son budget de 2025, présenté lors de la précédente réunion.

DES MÉTIERS SACRIFIÉS

La direction continue à brader l’emploi dans les fonctions « support ». Elle compte même accélérer la casse sous couvert du développement de l’intelligence artificielle. Bien sûr, elle pointe le fallacieux « coût » du travail, moteur de l’ouverture à la concurrence.

Les métiers de la vente en sont la parfaite illustration : mise en place des rendez-vous en gare, modifications des espaces de vente avec suppressions de postes ; la direction désorganise constamment le travail engendrant de plus en plus de souffrance au travail pour les cheminots.

ZOOM SUR L’EMPLOI PRÉCAIRE

Que ce soit à la vente ou au matériel, le recours au travail précaire est encore trop fréquent. Plus de 3 430 contrats d’intérim en août 2025 sont recensés. Ces emplois précaires qui sont positionnés sur des postes permanents peuvent freiner les parcours professionnels et limiter la transmission des savoirs et des savoir-faire.

CONSÉQUENCES DE LA CONCURRENCE

Les directions des SA prétextent un manque de candidats pour organiser un sous-effectif chronique.
S’agissant de la SUGE, l’absence des services de la sûreté dans les contrats d’appels d’offre des AO remet en cause l’avenir même de ce service.

L’EMPLOI, UNE PRIORITÉ POUR LA CGT

Pour la CGT, l’emploi doit permettre d’améliorer les conditions de travail, la qualité de la production, la sécurité ferroviaire, le service rendu aux usagers du rail.

La CGT revendique des augmentations d’effectifs pour assurer un service public de qualité et en toute sécurité. Nous revendiquons l’embauche de tous les cheminots en contrats précaires qui le souhaitent.

ENSEMBLE, AGISSONS POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

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