Fédération CGT des Cheminots


SNCF : DYSFONCTIONNEMENTS, INCIDENTS… QUI PEUT ENCORE ÊTRE SURPRIS ?

Communiqué des Administrateurs CGT Des conseils de surveillance et d’administration de la SNCF

| Espace presse

Le mois de décembre 2017 a été à nouveau marqué par plusieurs incidents impactant fortement la circulation des trains dans les gares de Paris Montparnasse et Paris St Lazare. Ces incidents très médiatisés ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Tous les jours, pourtant, les cheminot-e-s, quel que soit leur collège et fonction, font leur maximum, dans des conditions bien souvent dégradées, pour assurer la production qui, au fil des ans et des politiques menées, s’est éloignée du niveau de qualité et de ponctualité qui faisait la réputation de la SNCF.

De restructurations en réorganisations, d’externalisations en renoncements, c’est aujourd’hui le coeur du ferroviaire, notre savoir-faire qui est touché.

Enfermée dans sa politique, la direction estime que ce n’est pas une question de moyens mais d’organisation et de processus. La mise en avant des programmes « Prisme », « Rob In » et autres « gestes qui sauvent » en atteste. Il ne s’agit que de palliatifs qui ne changent pas la problématique de fond.

Le sujet des moyens qu’ils soient humains, matériels ou financiers, est pourtant crucial et structurant, pour l’entreprise de service public qu’est la SNCF.

Depuis 2002 et la mise en œuvre du plan de productivité « STARTER », tous les budgets de la SNCF se sont ressemblés : contraction de la masse salariale (effectifs et salaires), augmentation de la productivité, développement de la sous traitance, …

Malgré cela, à chaque conseil d’administration, les représentants des différents ministères (transports, budget) et de l’Agence des Participations de l’État (APE) estimaient que les efforts faits par les cheminot-e-s n’étaient pas suffisants pour maintenir les ratios financiers à un niveau acceptable par les agences de notation. Ils exigeaient donc que la direction revoit sa copie ce qui se traduisait systématiquement par une aggravation des suppressions d’effectifs (en moyenne 500/an) et une baisse des investissements.

La mise en œuvre de la réforme du système ferroviaire de 2014 n’a rien changé dans le scénario qui continue à s’appliquer malgré les difficultés croissantes auxquelles sont confrontées les cheminot-e-s et les usagers.

Le budget 2018 en est malheureusement la preuve concrète !

Alors que la direction de SNCF Réseau prévoyait d’augmenter les effectifs de 131 unités (ce qui est déjà largement insuffisant au vu de la charge de travail), les ministères et l’APE ont exigé de la direction, pour respecter les sacro-saints ratios et indicateurs financiers, qu’elle revoit sa copie. Résultat : le niveau des effectifs sera, au mieux équivalent à 2017, alors que le volume de travaux est en constante augmentation.
Le mois de décembre 2017 a été à nouveau marqué par plusieurs incidents impactant fortement la circulation des trains dans les gares de Paris Montparnasse et Paris St Lazare. Ces incidents très médiatisés ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Pour le budget de l’EPIC de tête, la facture des suppressions d’emploi s’alourdit de 30 soit un total de 252 sur un effectif global de 8685.

Quant à SNCF Mobilités, après 2065 suppressions en 2017, ce ne sont pas moins de 2056 qui sont inscrites au budget.

Dans ces conditions, comment la ministre Elisabeth BORNE peut-elle s’étonner du niveau d’incidents et de leurs conséquences sur les conditions de transports des usagers, sauf à penser que les représentants des ministères et de l’APE agissent depuis des années en toute autonomie !

La dégradation des conditions de transports des usagers et de travail des cheminot-e-s est la conséquence directe des politiques menées depuis des années et appliquées sans rechigner, voire devancées par la direction de l’entreprise.

Alors que la demande de transports respectueux de l’environnement, sûrs et permettant de répondre aux besoins sociaux est croissante, les citoyens, les usagers, les cheminot-e-s sont toujours dans l’attente d’une vision claire que la réforme de 2014 et les orientations libérales qui se dessinent n’apporteront jamais.

Si l’on veut retrouver un système ferroviaire sûr, ponctuel et fiable, l’État doit pleinement jouer son rôle !

En premier lieu, il doit solutionner le problème de la dette liée au financement des infrastructures qui pèse lourdement sur la SNCF. En second lieu, il doit fixer une feuille de route ambitieuse et claire à la direction, au travers de nouveaux moyens et de nouvelles orientations afin de construire, de manière durable, le service public ferroviaire du XXIème siècle dont notre pays a besoin !

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UN LOGEMENT POUR TOUS ! TOUS POUR LE LOGEMENT !

Rassemblement du 13 novembre

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Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement. Que l’on soit locataires ou propriétaires, l’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires ne suivent pas.

Toutes et tous devant le siège de la SNCF le 13 novembre !

Pouvoir d’achat des cheminots

Depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %. Les loyers ont augmenté de 16,3 % en moyenne. Le parc logement d’ICF Habitat appartient aux cheminotes et cheminots. Il a été construit grâce au 1 % de leur force de travail. Le patrimoine a fondu de 35 % en 20 ans. Le personnel de la plateforme logement diminue (-25 % en 10 ans).

Utilisation du logement pour le dumping social ?

Un cheminot transféré dans une entreprise privée n’aurait plus accès au patrimoine des cheminots en cas de besoin de changement de logement !
L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !

Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !

Quel que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot(e)s. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots et ne pas perdre de PEEC.

Première victime : les jeunes…

De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre à Reims, Lille, Orléans, Le Mans… et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an.

La Direction affiche pourtant « ses bons résultats » : elle satisfait 1 attribution pour 3 demandes en Île-de-France… Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

Les cheminots ont aussi des évolutions dans leur vie.

Mariage, naissance, divorce, famille recomposée, retraite, les cheminots n’échappent pas aux statistiques… Les besoins en termes de logement existent tout au long de la vie.

Le parc logement doit tenir compte de ces évolutions. Il faut qu’ICF construise des logements (F2, F3, F4, F5, F6) qui correspondent aux besoins des cheminots et non du « marché ».

Les délais d’attribution de logement ont considérablement augmenté ! (Passant de 4 à 14 mois en 20 ans pour un nombre de demandes similaires.) Trop de demandes de logement sont en cours ; elles doivent être satisfaites !

Nous serons tous retraités, nous sommes tous concernés. Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

Des solutions existent : la SNCF est largement bénéficiaire depuis de nombreuses années. Elle doit investir dans le logement, que ce soit dans la construction, la réhabilitation, mais aussi accorder des augmentations des salaires, neutraliser les augmentations de loyers, augmentater les aides…).

LA CGT EXIGE :

  •  Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  • La suppression des surloyers.
  • Une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ve·s soient maintenu·e·s dans leur logement ou relogé·e·s sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·e·s, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT LE JEUDI 13 NOVEMBRE
À SAINT-DENIS À 13H !

ENSEMBLE, PLUS FORTS, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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LA CGT S’OPPOSE À L’INSÉCURITÉ SOCIALE !

| Les conditions sociales

Plusieurs mois de discussions sur le volet « sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels » de la branche ferroviaire ont conduit à la proposition par le patronat (UTPF) de 3 accords aux conséquences dévastatrices.

Certaines organisations syndicales ont d’ores et déjà validé le projet en apposant leur signature.

La CGT a fait valoir son droit d’opposition à ces accords et exige un nouveau Statut pour tous les cheminots.

Jamais les attaques n’ont été aussi brutales, contre les droits ainsi que les garanties collectives et individuelles des cheminots de la branche.

Face à ces offensives patronales, la CGT refuse de placer les cheminots sur le « reculoir ».

NON A UN ACCORD « INAPTITUDE SECURITE » ACCÉLERATEUR DE LICENCIEMENTS

Cet accord met en danger les droits fondamentaux des cheminots et menace la sécurité de l’ensemble du secteur ferroviaire.

Il appuie l’absence de garantie quant au maintien du salaire pour les cheminots qui accomplissent des tâches de sécurité autres que celles de conducteur, lorsqu’ils sont jugés inaptes sécurité.

Les indemnités temporaires prévues pour les conducteurs en situation d’inaptitude sécurité provisoire se révèlent nettement inférieures à ce qui existe aujourd’hui pour la majorité d’entre eux, ce qui laisse présager d’un nivellement
par le bas.

Aucune mesure réelle de prévention n’est reprise.

L’obligation de reclassement qui relève de la responsabilité de l’employeur, est transférée à France Travail pour la recherche d’emploi.

Loin de protéger les cheminots il accélère les licenciements en facilitant des procédures rapides sans attendre l’épuisement des recours devant la Commission Ferroviaire d’Aptitude (CFA).

Ainsi il prévoit une procédure simplifiée en 4 semaines alors même que le délai moyen de recours est de plusieurs mois.

Pourtant 2 organisations syndicales l’ont validé sans réserve. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD FORMATION QUI LAISSE SUR LE CARREAU LES CHEMINOTS !

L’accord permet aux employeurs de détourner les financements de la formation et de restreindre nos droits. Il met la formation au service des restructurations et des suppressions d’emplois.

Les employeurs sont seuls à décider des formations, de leurs conditions d’accès et des cheminots qui peuvent y accéder.

L’accord prévoit une revalorisation supra légale de 10 % de la rémunération des apprentis sur des métiers visés par les employeurs, ce qui, concrètement, ne modifie rien pour la grande majorité d’entre eux puisque c’est déjà la pratique. C’est un coup d’esbrouffe.

La reconnaissance salariale et professionnelle des formations ? Oubliée ! L’accord va même jusqu’à renforcer les clauses de dédit de formation en faveur des employeurs.

Cet accord nuit gravement aux droits individuels et collectifs : captation des fonds de financement, détournement du CPF pour financer des formations qui sont à la charge de l’entreprise, réduction de la formation à un simple outil de gestion des emplois et facilitation de mise en place de plans sociaux…

Pourtant, 2 organisations syndicales ont validé sans réserve cet accord. La CGT s’y oppose.

NON A UN ACCORD D’EXTINCTION DU RÉGIME SPÉCIAL ET DE LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE

Il y a quelques mois 3 organisations syndicales ont rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels dans le GPU SNCF. Elles affirmaient mettre en place un mécanisme (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fond de solidarité) qui leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraites.

En réalité, ce mécanisme est complétement inopérant pour les actuels retraités mais aussi pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF (Transdev par exemple).
Les cheminots cotiseraient tout au long (ou partie) de leur carrière sans jamais ouvrir de droits. Des millions d’euros sont ainsi détournés pour gaver des assurances privées.

Il renforce la contrainte faîte aux cheminots relevant du régime spécial à adhérer à une protection complémentaire conduisant à terme à la suppression des droits spécifiques du régime.

Ces mêmes organisations syndicales, UNSA ferroviaire, CFDT et SUD Rail ont pourtant réitéré leur positionnement dans la branche ferroviaire en signant un nouvel accord sans garantie de solidarité intergénérationnelle. Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux.

De plus la faible part prise en charge par « l’employeur » ainsi que la couverture réduite reprises dans l’accord de branche, risquent à terme d’entraîner un alignement par le bas dans les entreprises.

La CGT s’y oppose !

OUI À UN NOUVEAU STATUT POUR DE NOUVEAUX DROITS

La Fédération CGT des cheminots a engagé la riposte globale car lutter CONTRE tous les coups de boutoir ne suffit pas. Il est absolument nécessaire d’organiser en proximité la lutte POUR un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot avec de nouveaux droits.

LA CGT A EXIGÉ L’OUVERTURE DE NÉGOCIATION POUR :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits
  • Une grille unique des salaires et le déclenchement annuel de l’ancienneté
  • La garantie de l’emploi avec l’interdiction de licenciement
  • Des formations et un maintien de la rémunération an cas d’inaptitude sécurité
  • Des formations à la main des cheminots avec une reconnaissance salariale et professionnelle automatique
  • Une CPA/CAA pour tous les cheminots de la branche ferroviaire
  • Des mesures de prévention et de réduction de la pénibilité notamment par l’organisation du temps de travail, la réduction du temps de travail, et la mise en place d’instances de proximité

INFORMEZ VOUS DANS LES SYNDICATS DE SITE ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS :
REJOIGNEZ LA CGT !

ENSEMBLE REFUSONS L’IMPOSTURE
GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS

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DES LUTTES PARTOUT POUR DU CONCRET !

Info Luttes

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Info Luttes

Le contexte politique est marqué par l’entêtement du Président Macron, qui, au travers de ses choix, maintient des gouvernements successifs au service du patronat et des plus riches. Ses décisions ont soulevé une colère légitime des travailleuses et des travailleurs du pays. La CGT a porté des revendications concrètes qui se sont exprimées dans un cadre unitaire lors des mobilisations de haut niveau sur l’ensemble du territoire les 10, 18 septembre et 2 octobre dernier.

La classe politique et les médias évoquent un blocage institutionnel et une instabilité, le patronat, et singulièrement dans notre champ professionnel, poursuit ses politiques de casse et d’abaissement des droits sociaux. Les restructurations dans les établissements se poursuivent, et s’accélèrent même par endroits !

La CGT des Cheminots lutte au quotidien avec ses syndicats locaux pour s’opposer à l’ouverture à la concurrence, obtenir de nouvelles embauches au plus près des besoins, et plus largement rouvrir des lignes et des guichets, faire reconnaître les droits des cheminots et améliorer leurs conditions de vie et de travail.

SECTEUR DE LILLE

Le 09 octobre 2025, plus de 400 cheminots se sont rassemblés devant le Conseil Régional, réuni en séance plénière, pour contester le projet de fermeture massive des guichets sur la région, décidé par le Président Xavier BERTRAND. La CGT a remis plus de 8 000 pétitions d’usagers exigeant le maintien des guichets et a reçu le soutien et l’appui de plusieurs dizaines d’élus locaux et régionaux, considérant ce projet comme un non-sens pour le Service Public Ferroviaire. La lutte continue !

SECTEUR DE REIMS

Une grève massive et unitaire, impulsée par la CGT, a été déclenchée le 22 septembre dernier. Un cheminot sur deux a répondu présent dans la région pour s’opposer aux multiples réorga-nisations que tentent d’imposer les directions locales.
La CGT a obtenu des avancées notamment à l’EIC et à la Traction, sans pour autant, la Direction n’a pas répondu à l’ensemble des problé-matiques portées par les grévistes.
À ce titre, la CGT exige toujours :

  • L’arrêt immédiat des restructurations non concertées.
  • Le maintien des guichets, des escales et des parcours professionnels.
  • Des moyens humains, matériels et financiers pour assurer un Service Public de haut niveau !

SECTEUR DE TOURS

À l’appel de la seule CGT, près de 300 personnes, se sont rassemblées le 16 octobre devant le Conseil Régional avec la présence du Secrétaire Général de la Fédération CGT des Cheminots, Thierry NIER, pour s’opposer à l’allotissement du Service Voyageurs TER programmé dans le cadre du processus d’ouverture à la concurrence sur la région. De manière large, avec les citoyens, les élus locaux et régionaux, la CGT poursuit sa bataille pour un véritable Service Public du rail. À ce titre, la CGT a remis plus de 4 300 signatures dans le cadre d’une saisine citoyenne et a donc obtenu un débat au Conseil Régional. La CGT portera l’abandon de l’allotissement du service voyageur TER pour garantir un Service Public de qualité.

SECTEUR DE MONTPELLIER

Plusieurs mobilisations et actions de toutes formes ces dernières semaines menées par la CGT avec les cheminots ont permis d’arracher :

  •  Cinq emplois à l’Équipement (SE) ainsi que des requalifications de postes à la classe 4.
  • L’embauche d’une cheminote précaire arrachée à la vente, et l’amélioration des conditions de travail par la mise en place d’un roulement CGT à l’EIC, obtenues par le syndicat CGT des cheminots de Millau.
  • L’augmentation de la prime de travail pour les agents de la vente et de l’escale à Montpellier durant trois mois.
  • La CGT, en localité, est déterminée et continue à impulser des actions pour le quotidien des cheminot·e·s !

SECTEUR DE NORMANDIE

La CGT a appelé les cheminots actifs et retraités à un rassemblement pour interpeller le Conseil Régional, présidé par la droite, et contester la décision d’attribution du lot de l’Étoile de Caen à RATP-Dev, synonyme de privatisation du Service Public Ferroviaire. La détermination des cheminots est claire : Ils veulent changer la donne et peser sur le vote des élus pour cette attribution qui se tiendra le 15 décembre prochain. La CGT des cheminots appelle déjà à la grève ce jour-là.

La CGT a mis aussi en ligne une pétition à l’attention des populations et engage l’élargissement de la mobilisation auprès des élus locaux qui manifestent des craintes sur l’avenir de leurs trains !

SECTEUR DE PARIS SAINT-LAZARE

Après avoir envahi la réunion « concurrence » de la Direction, le 03 octobre, consécutive à la création de la Filiale SVCO qui exploitera la ligne L dès le 13 décembre 2026, la lutte continue.

Le mécontentement des cheminots se généralise, car la Direction de la filiale affiche clairement son ambition de baisser leurs droits sociaux, s’attaque au contenu des métiers et entend dégrader les conditions de travail. La CGT a créé les conditions de l’unité syndicale, et interpelle une fois de plus la Direction de l’entreprise en s’invitant au CSE du jeudi 16 octobre avec près de 100 cheminot·e·s.

La direction est mise sous pression, et devra s’assoir autour de la table et engager de véritables négociations.

La CGT exige :

  • Le maintien des accords durant 36 mois pour les cheminots transférés.
  • La garantie du respect des accords locaux.
  • Le maintien du Titre 1 pour les GCIF et des droits spécifiques des ASCT.
  • La garantie des métiers et de leur contenu.
  • L’accès aux activités sociales et culturelles en proximité et du CCGPF avec une dotation de l’entreprise portée à 3 % de la masse salariale.

De nombreuses luttes se construisent encore en proximité, comme à Chambéry, Grenoble et Annecy où les ASCT déposent massivement leur D2I à plus de 95 %, et sont en grève ce vendredi 17 octobre et participeront à un rassemblement devant leur Direction de Ligne pour exiger le recrutement de 24 agents !

La CGT appelle à amplifier ce processus partout, pour contraindre les Directions à faire face à leurs responsabilités et à répondre aux légitimes revendications du quotidien, que ce soit sur les conditions sociales ou pour le maintien et le développement du Service Public Ferroviaire.

DANS CETTE PÉRIODE, QUI PEUT PARAÎTRE TROUBLE,
LA CGT DES CHEMINOTS EST TOUT TERRAIN,
ET RÉSOLUMENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOT-E-S !

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LA CGT PROPOSE, LES CHEMINOTS DÉBATTENT, NOUS AGISSONS ENSEMBLE !

Info luttes

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Info Luttes

Un gouvernement vient d’être désigné pour la seconde fois par le premier ministre Sébastien LECORNU, qui a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale.
La ligne budgétaire reste inchangée : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes.

L’heure reste donc à la mobilisation et à la lutte !

→ LES PDG PASSENT, LES TRAINS ROULENT TOUJOURS !

La démission du Président Directeur Général du groupe SNCF, promu ministre du Travail, et l’attente de la nomination officielle de son remplaçant ne changent rien : les cheminots subissent toujours une politique d’austérité dévastatrice pour le service public ferroviaire !

Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF dénonçaient ensemble, dans l’appel du 18 septembre dernier, les conséquences de la poursuite aveugle de la libéralisation forcée du ferroviaire. Pour l’heure, aucun infléchissement de la politique à l’œuvre n’est annoncé : nos revendications sont donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots a déposé ce mercredi 15 octobre une DCI sur le périmètre du GPU, afin de nous permettre d’agir localement comme nationalement sur :

  •  Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • La remise en cause du fonds de concours qui prive les cheminots de perspectives d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, se matérialisant notamment par une austérité salariale ;
  • L’arrêt du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales FRET et voyageurs ;
  • Le repositionnement d’HEXAFRET sur les flux abandonnés, et de réelles garanties de développement pour le FRET public SNCF ;
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • La dotation activités sociales et culturelles à 3 % de la masse salariale des Actifs et à 1 % concernant les retraités.

→ LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Si le nouveau premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites Borne, la réalité est qu’il ne concède que le décalage de son application, de quelques mois seulement. Cela reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi, ce qui serait inacceptable !

Pour la CGT, décaler n’est pas bloquer, ni abroger. L’heure n’est ni à la retraite à point ni à la capitalisation mais à l’abrogation de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres !

Le monde du travail ne tombera pas dans le piège : la réouverture d’une conférence sur les retraites, en posant comme préalable des mesures d’économies drastiques, n’est pas de nature à donner des gages d’avancées de droits à la hauteur des revendications des salariés et des retraités.

Quant au projet de budget, comprenant notamment le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, la suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique, le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, il demeure une violente cure d’austérité.

La logique libérale ne varie pas : faire payer la crise au monde du travail, préserver le capital et tendre une nouvelle fois la main au patronat.

La CGT appelle d’ores et déjà les parlementaires à combattre toutes ces régressions, et cela devra être appuyé par la mobilisation large et massive des salariés et retraités de notre pays, dans la continuité des actions des 10 et 18 septembre et du 02 octobre.

POUR LA CGT, LE COMBAT CONTINUE
ET LA MOBILISATION S’IMPOSE :
ILS ONT RECULÉ DE QUELQUES PAS, RENVOYONS-LES DANS LES CORDES !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

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AMBITION RCAD CONTRE AMBITION CGT !

| Exploitation

Depuis le 1er septembre 2025, les cheminotes et cheminots des RCAD sont ont été rattachés à la direction générale TGV-IC.
Les conséquences de cette réorganisation, vivement contestée par la CGT, sont :

  • la perte de tous les élus du personnel de proximité à la veille de réorganisations importantes ;

  • l’arrêt des activités sociales proposées par les CASI du fait du refus de leur financement par le CSE prenant.

La Direction se sert de son projet Ambition RCAD pour tenter de bâillonner les cheminots, à l’heure où tous les feux sont au rouge sur les risques psychosociaux. Pourtant, ces services comportent une proportion importante d’agents ayant subi de multiples réorganisations, voire que le travail ou la vie ont fragilisés au fil des années, notamment au regard du taux de travailleurs handicapés (RQTH) bien supérieur à celui de la SA Voyageurs.

À cela s’ajoutent un volume important de travailleurs précaires (CDD ou intérimaires), la mise en place de la polycompétence et le déploiement de l’IA, qui bouleverse les pratiques des téléconseiller·e·s quitte à leur faire perdre leurs compétences techniques !

LE QUOTIDIEN DES TÉLÉVENDEURS MIS À MAL !

Avec un CSE DG TGV-IC basé à la Direction centrale de Saint-Denis et avec la mise en place d’un « comité technique » comprenant 4 représentants (1 par organisation syndicale) pour tout le territoire, la Direction bafoue le vote des cheminots et leur droit à être représenté localement.

La CGT revendique, quant à elle, la mise en place de comités de proximité SSCT dans les RCAD et a refusé, avec les autres organisations syndicales, de signer l’avenant à l’accord CSE au regard du nombre insuffisant de RPX proposé par l’entreprise et demande l’ouverture de véritables négociations.

S’agissant des notations, les circonscriptions vont évoluer en perdant le caractère régional pour le personnel du collège exécution. Cela va entraîner une perte de droits sur l’évolution des salaires et du déroulement de carrière dans les exercices de notations et lors des voeux en EIA. Pour la CGT, il n’est pas admissible que les cheminots perdent des droits à chaque réorganisation.

L’accès aux activités sociales proposées par les CASI risque également d’être impacté par cette réorganisation. En effet, la CFDT, majoritaire au CSE Siège Voyageurs n’est pas signataire de l’accord de 2019 relatif à la mutualisation des ASC (activités sociales et culturelles), pourtant signé entre les trois autres organisations syndicales et la direction d’entreprise.

Pour la CGT, les chèques en tous genres (vacances, lecture, loisirs, restaurant…), sont limités en nombre, sont au même tarif quel que soit le salaire de l’agent et ne permettent aucune activité mutualisée ni aucune solidarité intergénérationnelle. A contrario, la. politique de fonctionnement des CASI est de répondre aux besoins du plus grand nombre en prenant en compte le niveau des salaires, pour rendre les activités accessibles à tous les cheminots, leurs enfants et même aux retraités et aux personnels CASI/CCGPF.

COMITÉ TECHNIQUE DE SUIVI : UNE DÉCISION UNILATÉRALE CONTRE L’AVIS DES ORGANISATIONS SYNDICALES.

Le 30 septembre, la Direction a réuni son premier comité technique de suivi. Ce comité, censé se réunir une fois par trimestre dans un cadre hors des instances de représentation du personnel, n’a pour seule ambition que d’accompagner les restructurations. En effet, celui-ci se tient sans obligation pour la Direction, sans procès-verbal pouvant l’obliger à prendre des mesures et sans ambition de progrès social.

La CGT va continuer à œuvrer pour construire le rapport de force face à une direction obstinée à avancer sur le dossier Ambition RCAD. Dans ce cadre, elle appelle les cheminotes et cheminots à s’organiser pour combattre ces nouvelles attaques et obtenir des effectifs suffisants pour travailler dans des conditions optimales dans les RCAD !

L’austérité n’est pas une fatalité !
D’autres choix sont possibles dans les services commerciaux, dans les RCAD et dans les gares !
Ensemble, nous pouvons gagner !

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NON AU VOL DES SALAIRES ! NON À L’ABANDON DES RETRAITÉS !

Complémentaire santé obligatoire

| Tract

La CGT refuse de signer un accord « de mécanisme de fonds de solidarité » qui laisse de côté des centaines de milliers de retraités, tandis que les assureurs privés s’enrichissent sur le dos des cheminots.

Après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la Direction et les organisations syndicales signataires organisent le détournement d’une partie du salaire des cheminots et l’abandon des retraités.

Elles ont affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 euros par mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantirait une aide lorsqu’ils seraient en retraite. De « solidarité », le dispositif n’en a que le nom !

UNE SOLIDARITÉ TRAHIE ET DES RETRAITÉS LAISSÉS POUR COMPTE

Les conditions de ressources reprises dans le dispositif pour pouvoir prétendre à cette prestation financière excluent une très large partie des cheminots futurs retraités.

L’accord exclut également les 220 000 cheminots déjà à la retraite.

De plus, les cheminots qui se verraient transférés dans des entreprises ferroviaires autres que filiales SNCF et qui auraient pourtant cotisé ne pourront prétendre à aucune prestation.

Le dispositif met en place un système à cotisation définie unique sans participation de l’employeur, sans tenir compte des différents niveaux de salaire et sans garantir de droits aux cheminots. Il balaye ainsi le principe selon lequel « on cotise selon ses moyens pour recevoir en fonction de ses besoins ».

UN RAPT SALARIAL POUR GAVER DES ORGANISMES PRIVÉS

Plus de 7,4 millions d’euros par an seront ainsi détournés des salaires des cheminots pour alimenter ce fonds logé dans un organisme privé.

Les frais de gestion de l’organisme privé reposeront sur l’ensemble des contrats retraités. Et cerise sur le gâteau, pour prétendre à une prestation au titre de ce dispositif, un futur retraité doit répondre à des critères de ressources mais aussi à une obligation d’adhésion à un contrat « retraité » proposé par Malakoff Humanis.

Ce dispositif est un détournement des cotisations des cheminots, puisque l’argent prélevé sur leur salaire sert à alimenter un fonds, dont l’accès est conditionné à la souscription d’un contrat « retraité » auprès de l’organisme privé. En imposant cette adhésion, le mécanisme revient à une forme de vente forcée, obligeant les cheminots à acheter un produit pour pouvoir bénéficier de prestations financées par leurs propres cotisations.

Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux, comme un véritable pied de nez à son héritage. Les trois organisations syndicales signataires de l’accord Frais de santé (Unsa, Sud-Rail et CFDT) ont validé ces principes destructeurs de droits.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots, actifs et retraités.

Nous dénonçons ce hold-up, véritable régression sociale, qui met en danger la solidarité entre actifs et retraités, sans assurer de protection efficace pour toutes et tous.

La CGT reste fidèle à ses engagements : défendre les droits des cheminots, préserver le pouvoir d’achat et garantir une protection sociale collective, indépendante des logiques de profit.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • le 100 % Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé, dans une Sécurité sociale intégrale.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses en commençant par l’exigence des augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Informez-vous auprès de vos syndicats de site et faites comme des milliers de cheminots, rejoignez la CGT !

REFUSONS L’IMPOSTURE !
ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

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ASTREINTES TRACTION : RÉACTIVITÉ ET EFFICACITÉ SACRIFIÉES !

Cadres transport Traction

| Maîtrise et cadres UFCM

Après avoir démantelé leur fonction de garants de la certification des conducteurs sous la pression des activités, la Direction poursuit la casse de l’organisation du travail des cadres Traction en décidant de reconfigurer les cycles d’astreinte.

Pour la CGT et son UFCM, la casse méthodique de la SNCF en filiales et activités séparées complique chaque jour davantage l’exploitation ferroviaire. Les cheminot·e·s se heurtent à des cloisonnements absurdes. L’encadre-ment Traction n’échappe pas à cette logique libérale !

L’éclatement de la SNCF est un frein à la sécurité et à l’efficacité.

Alors que les parcours d’astreinte avaient déjà été largement étendus ces dernières années, la Direction opère aujourd’hui un véritable virage à 180 degrés, au lieu de mettre en place une réelle organisation du travail garantissant un service public ferroviaire de qualité !

Astreintes Traction : le démantèlement du métier de CTT vu par le capital !

Jusqu’à présent, l’astreinte était territoriale et mutualisée entre activités. Ce modèle est en train d’évoluer vers une organisation plus segmentée, avec des responsabilités réparties entre les différentes entreprises ferro-viaires (EF). L’astreinte relevage est progressivement transférée à SNCF Réseau, et chaque EF devra à terme assurer sa propre astreinte pour les enquêtes !

Désormais, une astreinte Traction TER n’interviendra plus sur un accident de personne d’un TGV, et un CTT Fret ne pourra plus apporter son aide sur un incident touchant un train Intercités. Cette logique met fin à la solidarité entre métiers et activités, et n’a pour seul but que de diviser le salariat en faisant de la productivité sur le dos des cheminotes et cheminots qui assurent le service public ferroviaire au quotidien.

Une direction déconnectée de la réalité

La Direction veut mettre en place un nouveau cadre à trois niveaux :

  • RTA (responsable Traction d’astreinte) de l’EF : seul décisionnaire et pas nécessairement de la filière Traction, il pourra couvrir plusieurs territoires et interviendra à distance (et ne se déplacera que si nécessaire) ;
  • relais locaux/métiers de l’EF : formés au traitement des accidents, présents sur le terrain, ils seront les « yeux et les oreilles » du RTA sans être forcément issus de la Traction ;
  • relais métiers : experts techniques (Traction ou Matériel), disponibles par téléphone uniquement !

Pour la Fédération CGT des cheminots et son UFCM, ce nouveau dispositif est inacceptable !

Le CTT est la seule personne formée pour un accompagnement psychologique (notamment en cas d’accident de personne). Il coordonne la sécurité ferroviaire sur le terrain, il est formé pour les relations avec les forces de l’ordre. C’est un expert métier Traction ! Aucune de ses missions ne doit être transférée vers un autre métier !

Les conditions de travail des CTT nécessitent la reconnaissance immédiate de la pénibilité de leur métier et son inscription à la liste des ERPA, ouvrant droit notamment aux mesures de CAA Pénibilité. En effet, les contraintes physiques (bruit, vibrations en cabine…), la charge mentale croissante liée à la pression managériale et à la surcharge administrative, ainsi que l’explosion du temps de travail due au forfait jours impactent sévèrement la vie professionnelle et personnelle des CTT.

La CGT et son UFCM revendiquent un recentrage du contenu métier des CTT sur la certification et la formation et refuse que les missions de conduite servent à compenser le manque de conducteurs. Gagner un nouveau Statut du travail cheminot, assorti d’une grille unique des salaires valorisant les compétences Traction, garantissant les parcours professionnels et reconnaissant les diplômes est URGENT !

Vers une dégradation de la sécurité des circulations

La CGT et son UFCM exigent une gestion transversale et cohérente de la sécurité sur l’ensemble du réseau, impliquant tous les métiers du ferroviaire, avec des décisions ancrées dans la réalité du terrain, au sein d’une entreprise SNCF unique, publique et intégrée.

Ce sont les activités longues distances (TGV, Intercités, Ouigo classique, Hexafret) qui paieront le plus lourd tribut. L’éloignement des sites de production rend les astreintes ingérables, avec des parcours interminables et des délais d’intervention inacceptables mettant en péril la sécurité des circulations, des agents et des usagers !

CADRES TRANSPORT TRACTION,
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
ET CONQUÉRIR DES DROITS NOUVEAUX !

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RENCONTRE FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS – SYNDICAT NATIONAL DES CHEMINS DE FER DU VIETNAM

Communiqué

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La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam se sont rencontrés du 6 au 10 octobre 2025 à Hanoï, dans le cadre de leur coopération historique. 80 ans après la déclaration d’indépendance du Vietnam par Ho Chi Minh, le 2 septembre 1945, et dans un contexte international des plus instables, nos deux fédérations réaffirment leur engagement pour gagner une paix durable basée sur le respect, la dignité, la solidarité, le droit à l’autodétermination et la coopération entre les peuples.

Par ailleurs, les enjeux climatiques nécessitent un développement des chemins de fer basé sur la coopération, nos expériences respectives et l’échange de cultures afin d’améliorer nos services publics ferroviaires de voyageurs et de marchandises.

Le Vietnam est en passe de se doter d’un train à grande vitesse pour relier le nord et le sud. Ce projet doit consacrer entre nos deux organisations un travail de coopération autour des enjeux fondamentaux de service public que constituent la sécurité, l’infrastructure, la formation des personnels et de maintenance du matériel.

La question de l’industrie ferroviaire est un sujet prédominant de ce dossier. L’expérience du Vietnam face aux dérèglements climatiques, aux dessertes fines du territoire, le maintien de l’emploi de proximité, les trains de nuit, est un atout à partager.

Les politiques sociales et culturelles menées par nos organisations, notamment à travers les séjours proposés par le CCGPF, participent à la découverte, à la rencontre des peuples et au développement des solidarités.

La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam s’engagent à consolider leurs échanges et à développer ces principes de manière durable.

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Dans les médias

13 octobre 2025

La CGT redoute « une mise à mort organisée » de cet atelier SNCF en Dordogne

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