Fédération CGT des Cheminots


J'adhère

18 OCTOBRE 2022 : EN AVANT TOUTES ET TOUS !

Manifestation nationale des cheminots

| Fédération

La manifestation nationale du 18 octobre prochain organisée par la Fédération CGT des cheminots sera l’occasion de démontrer notre attachement sans faille à nos droits, que nous soyons retraités ou actifs !

Ensemble, rejoignons Paris !

Oui, nous sommes attachés à l’accès de tous à la médecine de soins, au Régime Spécial et à son extension à l’ensemble de la Branche. Oui, nous sommes opposés à la dématérialisation des facilités de circulation, à leur remise en cause et à toute forme de vente forcée de complémentaires-santé obligatoires qui menaceraient les droits des cheminots. Alors que l’augmentation générale des salaires est au coeur des préoccupations, revendiquons également la réévaluation des pensions.

Cette manifestation nationale est, une nouvelle fois, l’occasion de démontrer qu’actifs comme retraités, nous avons des revendications communes et convergentes !

SALAIRES : AMÉLIORONS NOTRE QUOTIDIEN !

Nous ne lâcherons pas sur l’indispensable augmentation générale des salaires et des pensions ! La situation économique, couplée à une politique salariale désastreuse à la SNCF depuis des années, ne peut plus durer ! Des négociations salariales doivent avoir lieu immédiatement, d’autant que les annonces du 6 juillet dernier, si elles amorcent le dégel des salaires grâce à la mobilisation, restent toutefois en-deçà des besoins et des exigences légitimes des cheminots. Nous ne pouvons pas attendre la fin de l’année !

L’attitude provocatrice de la direction à l’encontre de celles et ceux qui tiennent le service public SNCF à bout de bras est inacceptable après deux journées d’action unitaire (06/07 et 29/09), où 1 cheminot sur 3 s’est mobilisé par la grève.

Continuons d’exiger :

  • Augmentation générale des salaires ;
  • Rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
  • Réévaluation de l’indemnité de résidence ;
  • Révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
  • Octroi d’un vrai 13ème mois pour l’ensemble des cheminots ;
  • Reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

FACILITÉS DE CIRCULATION : UN DROIT INTERGÉNÉRATIONNEL À GARANTIR !

Cette manifestation doit être également l’occasion d’amplifier la mobilisation sur les facilités de circulation.

Selon l’organisation patronale UTP, à qui nos facilités de circulation ont été confiées par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT par accord de branche, la taxation de ce droit des cheminots serait désormais actée.

L’UTP aurait même conclu, au nom des cheminots, un accord avec l’ACOSS, branche de la Sécurité sociale regroupant les URSSAF en charge du recouvrement des cotisations sociales. Pour pouvoir évaluer le montant des cotisations dues par les cheminots au titre d’un prétendu « avantage en nature », cet accord reprendrait les bases forfaitaires issues du rapport interministériel du 15 juillet 2021.

Le montant de l’avantage en nature serait ainsi évalué forfaitairement à 199 € pour un cheminot célibataire, à 438 € pour un cheminot en situation de famille monoparentale et à 968 € pour une famille dite « nombreuse ». Pour un cheminot retraité, l’avantage en nature s’élèverait à 238 € par an.

Les cheminots verraient ainsi leur salaire ou leur pension grevé des cotisations sociales sur cette base forfaitaire. En outre, cet accord ne porte que sur la partie cotisations sociales du prétendu avantage en nature et ne préjuge pas du régime fiscal qui sera appliqué ensuite aux cheminots.

Ce scandale doit être publiquement et le plus largement possible dénoncé et mis au passif des organisations réformistes qui ont donné valeur contractuelle puis confié au patronat un droit issu d’un décret depuis 1938.

PAS UNE ENTREPRISE COMME LES AUTRES !

La direction et le gouvernement veulent faire de la SNCF une entreprise comme les autres. Pour cela, ils utilisent tous les stratagèmes, y compris celui consistant à tenter d’exclure nos collègues et camarades retraités. Nous ne pouvons accepter cet état de fait ! Un cheminot retraité est avant tout un Cheminot ! Ainsi, nous devons combattre l’exclusion des retraités des emprises de la SNCF, l’exclusion vis-à-vis des droits sociaux, l’exclusion vis-à-vis des facilités de circulation, l’exclusion vis-à-vis du parcours de soins et de la protection sociale, etc.

De même que nous n’acceptons pas la « normalisation » des conditions sociales des cheminots actifs, la casse de leurs métiers, l’instauration d’une forme de dumping social à travers l’accord classifications/rémunération, la casse de leur statut social et la casse de l’entreprise publique unique et intégrée, nous ne lâcherons rien sur les conquis sociaux de nos aînés qui, avant nous mais comme nous, ont su créer les conditions du rapport de forces pour stopper la fuite en avant des directions SNCF successives vers toujours plus de libéralisme et moins de droits !

Oui, les cheminots retraités et actifs veulent améliorer leur quotidien et conquérir des garanties pour l’avenir !

Ils doivent le faire en s’engageant dans la manifestation nationale du 18 octobre prochain à Paris !

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RETRAITES : RECULS POUR TOUS !

INFO LUTTES N°2

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La Première ministre a dévoilé le contenu de la réforme des retraites ce 10 janvier.

Sans surprise, le coup porté aux salariés est violent.

À l’instar de 2019, une large majorité de la population est opposée à cette réforme.

La Fédération CGT des Cheminots considère qu’il faut maintenant organiser la riposte !

TOUS·TES CONCERNÉ·ES !

Les cheminots, comme l’ensemble de nos concitoyens, n’échappent à aucune réforme des retraites, contrairement à ce qui est véhiculé parfois. Qu’ils soient contractuels ou statutaires, les cheminots subiront donc les effets néfastes de cette réforme.

LES PRINCIPALES ANNONCES

Le Gouvernement annonce :

  • L’interdiction de départ à la retraite avant 64 ans d’ici 2030, au rythme d’un trimestre par an à partir du deuxième semestre 2023 ;
  • L’accélération de la mise en oeuvre de la réforme « Touraine » de 2014 pour atteindre 43 ans de cotisations à horizon 2027.

Au-delà des éléments de langage utilisés lors de la présentation du projet de réforme, le Gouvernement exige pour l’ensemble des Français de travailler plus longtemps au nom de la survie de notre système par répartition.

La CGT est opposée à cette réforme, les moyens existent pour financer notre système de retraite sans que les salariés soient obligés de travailler plus longtemps.

POUR FINANCER DE BONNES RETRAITES, LA CGT PROPOSE
  • D’augmenter les salaires de 3,5 %, ce qui dégagerait 6,5 milliards d’euros ; 
  • L’égalité salariale femmes-hommes, qui dégagerait 5,5 milliards d’euros ; 
  • De supprimer les exonérations et soumettre à cotisations sociales tous les éléments de rémunération. Les exonérations de cotisations sociales représentent 66 milliards d’euros selon la commission des comptes de la Sécurité sociale. Leur suppression permettrait de dégager 20 milliards d’euros ; 
  • De lutter contre la fraude aux cotisations sociales, ce qui rapporterait au minimum 1 à 2 milliards d’euros par an (source : Acoss). 
CE QU’EXIGE LA CGT POUR LES CHEMINOTS
  • La réouverture du régime spécial et son extension à tous les cheminots de la branche avec un retour au départ à 50 et 55 ans ;
  • La création d’une Cessation Progressive d’Activité (CPA) ferroviaire pour tous les cheminots sur la base des contraintes permanentes liées à l’exercice des métiers allant au-delà des dispositifs existants ;
  • Le maintien et l’extension des bonifications ;
  • Des mesures spécifiques de déroulement et de fin de carrière ;
  • Des mesures générales salariales et une politique volontariste d’embauches.

Cette nouvelle réforme n’est pas nécessaire, elle acte de nouveaux reculs sociaux, elle relève d’un choix politique contraire à l’intérêt des salariés. Il est possible de faire autrement.

La Fédération CGT appelle d’ores et déjà les cheminots à agir par la grève dans le cadre de l’action interprofessionnelle unitaire de 24 heures à venir.

Une nouvelle interfédérale se tiendra le 12 janvier 2023 à 14h30.

Les Fédérations représentatives nationalement auront à décider des suites revendicatives et des modalités d’action qu’il conviendra d’adopter pour faire agir les cheminots massivement et dans la durée.

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CONCERNÉ·ES, ENGAGÉ·ES, MOBILISÉ·ES !

INFO LUTTES

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Le Gouvernement s’apprête une nouvelle fois à engager une réforme des retraites. Les leçons du conflit de 2019/2020 n’ont donc pas été tirées.

La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à se tenir prêts à agir, tant dans la branche ferroviaire que sur un plan interprofessionnel.

LE CONTEXTE

Le Président de la République et sa 1re ministre remettent donc le couvert.

A l’ordre du jour : une énième réforme des retraites qui vise encore une fois à nous maltraiter, dans un contexte national et international déjà éprouvant.

Au menu : allongement de la durée de cotisation, recul de l’âge de départ, dégradation des pensions etc.

Le contenu exact de cette réforme sera présenté par Elisabeth BORNE le 10 janvier prochain.

Une intersyndicale sur le champ interprofessionnel se tiendra le même jour.

Le projet de texte sera présenté en Conseil des ministres le 23 janvier pour un débat parlementaire qui devrait débuter en février.

Si de nombreuses incertitudes demeurent quant au contenu et à la méthode qu’utilisera le Gouvernement pour tenter d’imposer son projet, ce qui est certain, c’est qu’il faudra de nouveau reprendre le chemin de la lutte et de la grève pour les faire plier.

TOUTES ET TOUS CONCERN·É·ES !

Régime général, régimes spéciaux, poly-pensionnés, personne n’est exclu de ce projet antisocial.

Dans la branche ferroviaire, l’ensemble des cheminots, de droit privé, contractuels ou statutaires s’agissant de la SNCF, sont donc eux aussi dans le viseur, comme cela est d’ailleurs le cas à chaque réforme des retraites et notamment depuis 2003.

L’opinion publique est largement opposée à une nouvelle réforme. La CGT l’est tout autant !

Il nous faut donc maintenant préparer la mobilisation.

GAGNER L’UNITÉ DES CHEMINOTS !

La Fédération CGT a proposé une rencontre interfédérale ce jeudi 5 janvier.

L’ensemble des organisations syndicales représentatives nationalement étaient présentes.

La Fédération CGT des Cheminots a proposé :

  • De déposer une DCI unitaire ;
  • D’éditer un tract unitaire ;
  • D’agir une première fois par la grève le jour de l’action interprofessionnelle unitaire ;
  • À l’issue de cette journée, se préparer à agir par la grève sur des modalités décidées collectivement, permettant aux cheminots d’agir massivement et dans la durée ;
  • D’organiser des rencontres interfédérales régulières dans le cadre des modalités de grève définies ;
  • D’établir une plateforme revendicative la plus unitaire possible.

À l’issue de cette interfédérale les OS conviennent :

  • De déposer une DCI unitaire ;
  • D’éditer un tract unitaire et un communiqué de presse ;
  • D’appeler les cheminots à agir le jour de l’action interprofessionnelle ;
  • De se réunir à nouveau le 12 janvier :
    • À cette occasion sera discuté un argumentaire commun sur la nocivité de la réforme pour les cheminots ;
    • La stratégie et les modalités d’action à mettre en œuvre pour la suite.

La Fédération CGT appelle TOUS les cheminots à se tenir prêts à agir pour refuser un nouveau recul social et pour gagner de nouvelles avancées.

La Fédération CGT appelle d’ores et déjà et sans attendre, ses militants, ses structures locales et régionales à créer les conditions du débat avec les cheminots de la SNCF et des entreprises privées, afin de rentrer activement dans un processus revendicatif puissant qui devra nous mener à la victoire.

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LA CGT 1re ORGANISATION SYNDICALE À LA SNCF

ELECTIONS CSE

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La Fédération CGT remercie l’ensemble des cheminotes et des cheminots qui lui ont renouvelé leur confiance en la plaçant 1re organisation syndicale avec 32,44 % des voix tous collèges, soit plus de 10 points devant la 2e.

La Fédération CGT salue l’engagement sans faille de ses militantes et militants qui ont œuvré avec conviction dans un environnement hostile à bien des égards, afin de conforter la CGT comme 1re organisation syndicale, en étant au plus proche de leurs collègues au quotidien et en toutes circonstances.

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

– 7 317 inscrits par rapport aux dernières élections (2018)

MODALITÉS DE VOTE

Les difficultés rencontrées dans la réception des courriers contenant les identifiants et codes, les erreurs et les errances de la direction SNCF et du prestataire retenu ont, sans aucun doute, impacté l’expression démocratique dans l’entreprise qui subit déjà de profondes transformations contraires à l’intérêt du service public ferroviaire et des cheminots.

Il en ressort une baisse de la participation globale et dans tous les collèges.

TAUX DE PARTICIPATION (comparé à 2018)

  • Global : 65,56 % (- 1,14 %)
  • Exécution : 59,19 % (- 1,1 %)
  • Maîtrises : 68,17 % (- 2,46 %)
  • Cadres : 70,32 % (- 5,24 %)

L’évolution des effectifs, les modalités de vote, les bouleversements rencontrés au quotidien suite aux réformes régressives de 2014 et 2018, les stratégies alambiquées des uns et des autres et les coalitions de circonstance auraient pu modifier de manière profonde et conséquente le paysage syndical.

Rien n’a été épargné à la CGT cheminots !

Avoir le courage de résister à la casse sans précédent de l’entreprise publique et des conditions de travail des cheminots, à la casse de notre statut social, proposer une autre voie et l’assumer en cherchant en permanence l’unité la plus large et l’élévation du rapport de force, est un chemin difficile que la CGT ne renoncera jamais à emprunter !

Les résultats tous collèges au sein du GPU sont les suivants :

  • CGT : 32,44 %
  • UNSA : 22,10 %
  • SUD : 18,67 %
  • CFDT : 15,94 %

La Fédération CGT prend acte du vote des cheminotes et des cheminots. Elle les invite à rester mobilisé·es et vigilant·es, de même qu’elle les invite à rester uni·es face aux attaques à venir, notamment en agissant massivement par la grève nationale unitaire tous services le 7 décembre prochain pour l’augmentation générale des salaires, jour de la prochaine table ronde NAO !

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DES CHEMINOTS TÉMOIGNENT… épisode 2

Classifications rémunérations

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Quelques semaines après la mise en œuvre de l’accord classifications et rémunérations à la SNCF, les premiers constats sont sans appel : Rémunération, déroulement de carrière, parcours professionnels, pénibilité, conditions de travail… tout passe à la moulinette du patronat. Contre cette casse sociale, la CGT organise la lutte pour gagner un statut social de haut niveau pour tous les cheminots statutaires et contractuels.

« Rien ne change et c’est presque mieux qu’avant » martèlent-ils comme pour se dédouaner. La méthode Coué n’effacera pas la méthode « couac » matérialisée par la signature de cet accord. Mieux que les incantations pour justifier une signature qui peut à tout moment être retirée, laissons la parole aux cheminots eux-mêmes…(seuls les noms ont été modifiés).

DES DIPLÔMES ET DES FORMATIONS QUI NE SONT PLUS RECONNUS

La déclinaison de l’accord classifications et rémunérations dans le GPU SNCF, a permis à la direction de ne plus reconnaître les diplômes et les formations.

Cilia G. « J’ai obtenu un DUT Génie électrique. Je viens d’être recrutée sur un emploi classe 2 (qualification B) comme opératrice de maintenance électrique en Rhône-Alpes. Mon collègue a le même diplôme, mais il a été recruté avant la mise en oeuvre de l’accord. Il est classe 5 (qualification E). »

Jean L. « Je suis agent caténaire, recruté au statut en 2001. La direction m’a proposé, en 2022, une formation afin d’obtenir un titre professionnel d’opérateur caténaire, ce que j’ai accepté. Elle refuse maintenant de reconnaître ce diplôme et ne me propose plus aucune progression professionnelle. »

La CGT revendique une véritable reconnaissance des diplômes en cours de carrière et au recrutement, se traduisant par un seuil d’accueil dans une grille de rémunération en fonction du diplôme détenu.

DES PARCOURS PRO ET DES DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE CONTRAINTS

La direction efface les règles collectives de progression automatique et de déroulement de carrière. Elle a supprimé le dictionnaire des filières et annonce le déboulonnage du Statut. L’accord signé est clair : c’est le « dirigeant » direct ou indirect qui décide seul des promotions en classe (qualification) ou des parcours professionnels.

Patricia M. « Je suis qualification C (classe 3), contrôleuse dans des trains régionaux en Bourgogne, depuis 18 ans. Je pensais pouvoir obtenir la qualification D (classe 4) et accéder aux roulements TGV compte tenu de mon expérience professionnelle et de mon ancienneté. Depuis juillet, c’est mon dirigeant qui décide de me promouvoir ou non sans critère formel et sans aucun contrôle apparemment…et il n’a pas l’air décidé ! »

Slimane P. « Je suis conducteur sur le Transilien, j’étais auparavant TA. Je pensais bénéficier des dispositions spécifiques liées à l’ancienneté et l’expérience pour obtenir la qualification TB3. Ces dispositions ont été purement et simplement supprimées. Mon dirigeant décidera seul de ma promotion ! ».

La CGT revendique un système de classification et de rémunération avec des garanties sur le déroulement de carrière non soumises à l’arbitraire patronal (avancement automatique, formations qualifiantes, instances paritaires, accès qualification ou collège supérieur non-discriminatoire basé sur l’expérience, l’ancienneté et la formation…).

POLYVALENCE « NO LIMIT »

L’accord de branche classifications rémunérations a effacé la notion de métier et de filière métier. Il crée 152 « emplois types » aux contenus très larges permettant une grande polyvalence.

Michael T. « Je suis ASCT, j’ai été recruté au Statut en 2000. J’ai vu la polyvalence s’installer mais depuis quelques mois, je fais de plus en plus de tâches normalement dévolues à mes collègues des gares (vendeurs et agents d’escale). Depuis le 1er juillet, je suis positionné sur l’emploi type « agent d’accompagnement des trains et de la relation client » qui inclut des missions des agents commerciaux des gares. »

Le témoignage de Michael est éloquent, mais le texte de l’accord va encore plus loin. Il autorise formellement les employeurs à créer de nouveaux « emplois types » avec le contenu qu’ils souhaitent, quand ils le souhaitent, sans que personne ne puisse s’y opposer. La direction du GPU SNCF s’est empressée de se saisir de l’aubaine.

Ainsi la direction de la SA Réseau a d’ores et déjà annoncé la création d’un nouvel emploi type, « REQ », qui regroupe les missions de plusieurs métiers de l’Équipement.

La CGT revendique un système de classification avec une définition claire et exhaustive des métiers et de leurs contenus afin de limiter les polyvalences et le dumping social qui en découlent.

Face à ces situations bien réelles, générées par la déclinaison unilatérale de l’accord de branche, la CGT intervient partout pour rétablir les cheminots dans leurs droits.

La CGT dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit !

Retrouvez bientôt l’épisode 3…

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DES LIEUX D’ACCUEIL POUR TOUS ET PARTOUT POUR RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX !

Action sociale / FASS

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Pendant que les autres OS se contentent d’accepter l’implantation géographique des CAS (Centres d’Action Sociale) imposée par la direction, la CGT exige un maillage territorial complet et les emplois à même d’accueillir les cheminots et leurs familles pour répondre à leurs attentes sociales.

Trois ans que les travaux sur le maillage territorial ont commencé en groupe de travail de la CoFASS. Pendant ce temps, la direction a continué de détruire les lieux d’accueil à proximité du domicile des cheminots, ce qui faisait la force de notre action sociale d’entreprise.

Elle a adapté son réseau par rapport à l’effectif restant en place sans procéder aux recrutements nécessaires.

Alors même que le cumul des budgets non-utilisés ne cesse de grimper pour atteindre 33 millions d’€ au 31 décembre 2021, la direction prive 6 % de cheminots et d’ayants-droit, soit environ 30 000 bénéficiaires, de l’égalité d’accès à leurs droits :

  • 19 départements sont dépourvus d’accueil physique de l’action sociale ;
  • Plus de 100 emplois à l’action sociale ont été supprimés en 3 ans ;
  • La polyvalence chez les personnels de l’action sociale s’est accrue, développant, par la même occasion, la multi-localisation du travail afin de couvrir les demandes de consultation des bénéficiaires en proximité ;
  • Sous l’interprétation de préconisations de l’URSSAF, elle a remis en cause l’accessibilité de certaines prestations financières et leurs montants.

Cet argent, c’est le nôtre, fruit des cotisations de notre salaire socialisé, et non pas un cadeau patronal, et il ne doit pas être une réserve d’argent pour satisfaire ses besoins !

Notre action sociale est l’outil d’évaluation sociale des besoins des cheminots et de leurs familles. Pour la CGT, elle ne doit en aucun cas servir d’amortisseur du budget de l’entreprise.

Le président de la CoFASS voudrait sonner la fin des prestations sociales et le développement de la proximité de l’accueil de l’action sociale.

Pour la CGT, il n’est, bien sûr, pas question de distribuer l’argent par les fenêtres, mais d’investir dans un outil robuste au service des bénéficiaires de notre FASS pour répondre à leurs besoins actuels et à venir. La CGT revendique que tous les cheminots de la branche et leurs familles puissent bénéficier de ces droits sociaux de haut niveau en proximité (en contribuant au financement).

Cela permettrait de perpétuer l’existence de notre action sociale spécifique par l’apport de financement suffisant en revenant à la cotisation initiale portée par le rapport PIROT, soit au taux de 1,275 % contre 1,1 % aujourd’hui.

L’action sociale doit retrouver pleinement ses attributions, à savoir être en mesure de proposer des prestations d’accompagnement, d’aides financières et d’hébergement dans ses structures partout sur le territoire afin que les cheminots et leurs familles puissent faire face aux aléas de la vie personnelle.

Les résultats financiers démontrent que la CGT n’est pas utopiste et que notre FASS a les moyens de nos ambitions pour le développement de l’outil et des prestations afin de répondre aux besoins exprimés par les cheminots :

  • Chaque département doit avoir au moins un accueil de l’action sociale où les cheminots et leurs familles pourront être accueillis par un(e) secrétaire, et se confier aux travailleurs sociaux en CAS (centre d’action sociale) a minima dimensionné par la présence en permanence d’un(e) assistant(e) social(e) et d’un(e) conseiller(e) en économie sociale et financière ;
  • Au moins un CMPP, un COSP, un LAE, un EHST et un EHPAD dans les 9 régions de l’action sociale constituant le territoire français ;
  • Des professionnels de chaque métier en quantité suffisante dans chacun de ces lieux d’accueil spécifiques (psychologue, pédopsychiatre, éducateur spécialisé, agents de collectivité, veilleurs de nuit,…) ;
  • Des heures et jours d’ouverture adaptés aux rythmes de travail du plus grand nombre de cheminots.

Seule la CGT porte ces revendications, à même de répondre aux besoins des cheminots.

Elle a adressé un courrier au Président de la CoFASS le 3 novembre 2022 afin d’exiger la réouverture des négociations (aujourd’hui au point mort) sur le maillage d’accueil des bénéficiaires.

Donner du poids à la CGT aux prochaines élections CSE est le moyen d’assurer une présence CGT renforcée à la CoFASS (le nombre de représentants par OS dépend des résultats aux élections professionnelles).

ALORS, DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, LE SEUL VOTE DE CONFIANCE POUR MENER LE COMBAT CONTRE LA CASSE SOCIALE ORGANISÉE ET GAGNER SUR LES REVENDICATIONS, C’EST CELUI DE LA CGT !

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GARDONS LE CAP !

Journée d’action interprofessionnelle du 27 octobre 2022

| Fédération

Les luttes pour des augmentations générales de salaire se sont multipliées ces dernières semaines dans de nombreux secteurs d’activité. Si certaines directions d’entreprise commencent à ouvrir des discussions, il convient pourtant de ne pas relâcher la pression, notamment à la SNCF.

Si la période de vacances scolaires est un moment propice au repos, il n’en demeure pas moins que les exigences portées par les salariés en matière de salaire, demeurent.

L’inflation galopante, ajoutée à la faiblesse des salaires, vient aggraver les conditions de vie des foyers.

Les cheminots n’échappent pas à la règle, d’autant que la politique salariale à la SNCF est, depuis des années, largement en-deçà des besoins essentiels.

Seul le rapport de forces est à même de faire bouger les lignes !

C’est d’ailleurs la mobilisation des cheminots du 6 juillet dernier qui a permis de mettre fin à 8 ans de gel des salaires !

Cependant, le compte n’y est pas !

C’est pourquoi les cheminots se sont mobilisés de manière significative les 6 juillet, 29 septembre et 18 octobre derniers !

Pour l’heure, la direction continue d’ignorer les revendications portées !

C’est à ce titre que, sous l’impulsion de la Fédération CGT des Cheminots, une démarche revendicative unitaire a été lancée en juin dernier.

C’est également sur proposition de la CGT des Cheminots qu’une nouvelle demande de concertation immédiate a été déposée par les 4 organisations syndicales représentatives à la SNCF le 21 octobre.

Pour rappel, nous exigeons :

  • L’augmentation générale des salaires ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table-ronde du 6 juillet dernier ;
  • La revalorisation des primes de travail ;
  • La réévaluation de l’indemnité de résidence ;
  • La révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
  • L’octroi d’un vrai 13ème mois pour l’ensemble des cheminots ;
  • La reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

Après plusieurs mois d’inflation, la direction SNCF doit ouvrir des négociations sans délai !

Dans le cas contraire, la Fédération CGT prendrait ses responsabilités et appellerait à nouveau les cheminots à agir par la grève !

Loin d’être isolés dans leur lutte sur les salaires, les cheminots ont pris toute leur place dans les journées d’action interprofessionnelles récentes, telles que le 29 septembre et le 18 octobre.

C’est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots les invite à poursuivre leur engagement et à prendre part aux manifestations qui seront organisées en territoire le 27 octobre 2022 afin de maintenir le cap que nous nous sommes fixé, à savoir : du carburant pour nos salaires !

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LA GRÈVE EST NÉCESSAIRE !

Flash Info - Grève du 29 septembre 2022

| Fédération

Les organisations syndicales CGT, SUD-Rail, CFDT ont été reçues ce lundi 26 septembre dans le cadre du préavis unitaire déposé en vue d’agir le 29 septembre. La direction n’entend pas nos revendications sur l’indispensable augmentation générale des salaires.

La grève est plus que jamais une nécessité !

Les Fédérations de Cheminots CGT, SUD-RAIL, CFDT ont, de nouveau, démontré la nécessité et l’urgence de tenir un nouveau rendez-vous salarial sans attendre les NAO que la Direction entend maintenir en fin d’année. Elles ont également rappelé de manière exhaustive les revendications qui justifient ce préavis, à savoir :

  • Augmentation générale des salaires ;
  • Rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
  • Réévaluation de l’indemnité de résidence ;
  • Révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
  • Octroi d’un vrai 13ème mois pour l’ensemble des cheminots ;
  • Reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

La direction n’amorce aucun début de réponse sur les 6 points précités, alors que les cheminots, comme les autres salariés, subissent de plein fouet une inflation galopante qui vient s’ajouter aux années de gel des salaires.

Loin d’entendre le mécontentement grandissant chez les cheminotes et cheminots, la direction fait donc le choix d’aller au conflit, alors même qu’un cheminot sur 3 avait déjà agi par la grève sur les mêmes sujets le 6 juillet dernier.

Au regard de ces non réponses et du cynisme dont la direction fait preuve, la Fédération CGT réaffirme la nécessité d’agir par la grève le 29 septembre et invite d’ores et déjà les cheminots à se tenir prêts en fonction des suites qui seront décidées, notamment dans le cadre d’une nouvelle interfédérale que la CGT proposera dans les prochains jours.

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SOUTENONS LES CHEMINOTS ANGLAIS !

Appel à la solidarité

| Fédération

Faisant face à une inflation de plus de 10 % et aussi à un plan d’économie drastique qui prévoit de supprimer des milliers d’emplois, les cheminots anglais ont été massivement en grève en juin et en août.

Ils font face à un Gouvernement très autoritaire qui stigmatise les cheminots, dénigre les syndicats et menace de recourir à la force pour briser le mouvement.

La Fédération CGT des cheminots lance donc une collecte de solidarité qui sera remise au syndicat RMT pour soutenir les cheminots anglais en grève.

MALGRÉ LES LOIS ANTI-GRÈVE, LES CHEMINOTS LUTTENT

Depuis les lois Thatcher de 1980, les salariés britanniques ne peuvent pas se mettre en grève librement. Leur syndicat doit organiser un référendum, par voie postale, qu’il doit financer, et obtenir une majorité en faveur de la grève. Les grévistes ne peuvent pas être plus de 6 à un piquet de grève, les motifs d’illégalité d’une grève sont légion, le licenciement des grévistes est facilité, etc.

Malgré cela, le RMT a réussi à organiser et mobiliser les cheminots !

POURQUOI LA GRÈVE ?

L’inflation devrait atteindre 13 % en Angleterre.

Comme en France, elle touche les produits de première nécessité : alimentation, énergie, transport…

En réponse à l’absence de négociations salariales, les cheminots ont lancé une grève massivement suivie en juin. À la suite de cette première action, le patronat a proposé une augmentation de 3 %, jugée totalement insuffisante par le syndicat RMT. Une nouvelle journée de grève a eu lieu mi-août, aussi fortement suivie, avec 4 trains supprimés sur 5. Et d’autres actions sont en préparation.

La grève pourrait s’étendre au métro londonien, à l’éducation, à la santé, à la Poste et à d’autres secteurs. Ce serait une première depuis 1989 !

Mais ce n’est pas le seul motif. Le Gouvernement veut imposer un plan de productivité qui déboucherait sur le licenciement de plus de 2500 cheminots, imposerait des durées de travail augmentées, sur 7 jours consécutifs maximum, etc. Les cheminots anglais combattent donc pour leurs emplois et leurs conditions de travail en même temps que pour leurs salaires.

LE GOUVERNEMENT VEUT BRISER LA GRÈVE

Malgré une législation déjà très restrictive, le Gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour casser le mouvement, notamment la possibilité d’embaucher du personnel intérimaire pour remplacer les grévistes.

LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DES CHEMINOTS DOIT JOUER

Lors de nos grèves de 2018 et 2019, le RMT nous a adressé des messages de soutien, il nous a transmis des collectes financières et il est intervenu pour empêcher que les agents du matériel anglais ne fassent le travail des cheminots du Landy à Paris Nord, sur les Eurostar.

Aujourd’hui, c’est à notre tour de soutenir la grève des cheminots anglais. Une victoire de leur conflit serait un signe positif pour toute l’Europe.

La Fédération CGT des cheminots appelle donc ses syndicats à organiser des collectes financières pour soutenir le RMT, à les faire remonter rapidement pour que nous puissions les transmettre au syndicat anglais.

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LES LUTTES SE MULTIPLIENT, LE 6 JUILLET, ARRACHONS DE VRAIES HAUSSES DE SALAIRES !

| Fédération

L’inflation pèse lourd sur le pouvoir d’achat des ménages.
C’est le résultat d’une spéculation intense sur les matières premières que les entreprises répercutent en augmentant leurs prix.
De ce fait, le patronat affiche des bénéfices indécents malgré les crises.
Depuis quelques mois, les salariés se mobilisent pour ne pas être les dindons de la farce.
Du commerce à l’aérien, en passant par les banques ou le bâtiment, les grèves se multiplient et obtiennent des victoires importantes.

Les cheminots sont appelés à la grève unitaire le 6 juillet, jour d’une table ronde sur les salaires.
Mobilisons-nous massivement pour imposer de véritables augmentations de nos salaires !

La hausse des prix serait de 5,6 % en moyenne pour 2022 selon l’INSEE. Mais cette moyenne cache une accélération au cours de l’année puisque l’inflation devrait être de 6,8 % sur les derniers mois de 2022. Par ailleurs, si l’on se concentre sur les produits les plus consommés (nourriture, énergie…), la hausse du coût de la vie serait plus proche des 15 à 20 %.

Puisque les entreprises répercutent ces hausses sur leurs propres prix, elles ne subissent pas de baisse de leurs bénéfices. Elles en profitent même parfois pour les accroître.

Ils profitent de la crise !
Bénéfices nets 2021 :
Renault = 967 millions
Carrefour = 1,07 milliard
Danone = 1,9 milliard
BNP Paribas = 9,5 milliards
Total Energies = 14 milliards
Nestlé = 16,1 milliards

Pour que leurs intérêts soient pris en compte, de plus en plus de salariés agissent par la grève !

Mobilisation historique de toutes les entreprises du groupe Total le 24 juin, blocage de 14 plateformes logistiques par les routiers le 27, grève dans les maroquineries de luxe, le nettoyage, les banques, l’Énergie…

Et les actions payent !

Quelques exemples de victoires : Leroy Merlin = augmentation de 65 par mois après 2 semaines de grève ; Amazon = annonce de 3,5 % d’augmentation après une journée de grève historique en avril ; Dassault = 140 par mois après 17 semaines de grève et d’actions (+ paiement de 80 % des jours de grève) ; dans la branche des plombiers/chauffagistes = +8,4 % et pratiquement plus aucun poste n’est en dessous de 2 000 brut par mois…

La pression monte et chaque entreprise qui obtient une hausse significative est un point d’appui pour la lutte de tous les autres salariés. Cela montre que nous avons intérêt à nous soutenir les uns les autres, et même à nous battre tous ensemble à chaque fois que c’est possible.

La CGT est un outil pour cela !
Syndiquez-vous et agissons tous ensemble pour une juste répartition des richesses.

Le 6 juillet, c’est notre tour !

Il n’y a jamais eu autant d’argent disponible dans les entreprises.

S’il ne va pas dans les poches des salariés, il va dans celles des actionnaires : dividendes 2022 Stellantis + 225 % par rapport à 2021, BNP +38 %, Société Générale +200 %, Engie + 60 %, Véolia +43 %, Publicis + 20 %, Michelin +96 %, Vinci +42 %, Saint Gobain +23 %, Thales +45 %, LVMH +67 %, Cap Gemini +23 %, etc.

Nous n’avons pas à avoir honte de réclamer une répartition des richesses plus juste. Au contraire, c’est notre travail qui produit les résultats économiques.

SNCF : Résultat net 2021 +862 millions €

En 2021, le résultat net de la SNCF a été de 862 millions d’euros ! C’est l’équivalent de 23 000 emplois à la rémunération moyenne, ou de 15% d’augmentation des salaires !

À la SNCF, il y a urgence mais rien ne se passera si nous n’agissons pas !

Depuis 2014, la valeur du point de la grille salariale a été gelée.

Autrement dit, il n’y a quasiment plus aucun partage des gains de productivité (2,2% par an selon les objectifs assignés par le Gouvernement), ce qui est théoriquement le rôle des négociations salariales.

En plus de cela, l’inflation ronge le pouvoir d’achat des cheminots. Depuis 2014, les prix ont augmenté de 7 % selon l’INSEE (auxquels il faudra donc rajouter 5,6 % au titre de 2022). Alors que les économistes annoncent une forte inflation pour 4 ou 5 ans, la Direction SNCF n’est toujours pas décidée à prendre des mesures sérieuses.

Ce n’est pas un hasard. Le mandat donné à la SNCF par le Gouvernement est de détourner tous les fruits de notre travail pour générer des excédents monstrueux : selon cette feuille de route, SNCF Réseau devrait dégager un résultat de 2 milliards d’euros en 2030, SNCF Voyageurs 1 milliard, etc.

Sans notre mobilisation, il n’y aura rien de significatif pour nous et tout l’argent ira dans les résultats financiers !

De multiples luttes locales (ADC, EIC…) ont été menées depuis un an. Elles mobilisent très fortement. Elles ne concernent pas que les salaires mais c’est tout de même un sujet récurrent. La Direction a résisté tant qu’elle a pu à l’octroi de mesures pérennes. Elle a proposé surtout des primes ponctuelles. Mais, petit à petit, nos luttes ont imposé des augmentations de la prime de travail de 20 % à 30 % pendant 6, 8, et jusqu’à 14 mois selon les sites.

La Direction convoque une table ronde le 6 juillet pour annoncer des mesures d’urgence. Elle ne veut pas accélérer le calendrier qu’elle a imposé l’année dernière suite à l’échec des NAO 2021 (ces négociations prévoyaient des mesures sur 2021 et 2022, donc pas de négo en 2022, et elle ne veut pas se déjuger sur ce sujet). Elle prévoit donc que les NAO réelles aient lieu début 2023. C’est inacceptable !

Jusqu’à présent, le principal argument de la Direction était de se calquer sur les décisions de l’État de gel du salaire des fonctionnaires. Mais préoccupé par la montée du mécontentement, celui-ci a annoncé une hausse de 3,5 % du point d’indice de la fonction publique (en plus d’autres mesures), et de 4% des minima sociaux.

Décision de l’État, forte inflation, moyens importants disponibles, toutes les conditions sont réunies pour que la Direction augmente fortement les salaires. Ne la laissons pas nous voler une année de plus !

La CGT exige que la réunion du 6 juillet soit une vraie négociation salariale.

Nous revendiquons une forte hausse de la valeur du point qui permette de rattraper les 12,6 % perdus à cause de la hausse des prix depuis 2014, et de partager une partie des 17,6 % de productivité réalisée. Nous exigeons la refonte et l’augmentation des primes de travail, la revalorisation de la prime de vacances et des EVS. Evidemment, nous exigeons des mesures équivalentes pour l’ensemble des cheminots quelle que soit la nature de leur contrat de travail.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 6 JUILLET 2022 !

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