Fédération CGT des Cheminots


QUI ALIMENTE LE DISCOURS ANTI-CHEMINOTS ?

Communiqué au cheminots

| Fédération

Nous sommes en droit de nous poser la question à la vue de l’article publié ces derniers jours dans un quotidien national et repris depuis par plusieurs médias. Est-ce que ce sont certains journalistes en mal de buzz ? Pire encore, est-ce ceux qui, en mal d’audience électorale dans l’entreprise, sont prêts à tout pour exister, y compris à jeter les cheminots en pâture ?

L’article en question prétend donc que certains contrôleurs auraient dissimulé leur contamination à la Covid 19 afin de ne pas perdre de rémunération. Ces allégations, par nature difficilement vérifiables, provoquent légitimement colère et incompréhension chez les ASCT et plus largement dans la population cheminote.

Comment accepter d’être à nouveau la cible des anti-SNCF chroniques, alors que nous sommes de celles et ceux qui, en première ligne, avons assuré la continuité du service public en pleine pandémie ?

L’organisation syndicale minoritaire qui est tombée dans le panneau du sensationnalisme et qui s’est épanchée dans la presse porte donc une lourde responsabilité dans ce « bashing » récurrent auquel nous ne nous habituerons jamais.

Elle porterait également une lourde responsabilité si, d’aventure, les relations entre les cheminots et les usagers devaient se dégrader suite à cette énième saillie.

La direction SNCF, quant-à-elle, pourtant prompte à s’afficher pour vanter les mérites de la casse organisée de l’entreprise publique, tant en interne qu’en externe, reste particulièrement silencieuse.

La Fédération CGT des Cheminots demande donc qu’elle se positionne publiquement en faveur des cheminots en réfutant ce type d’allégations et en désavouant ceux qui les propagent.

Enfin, cette situation, si elle était avérée pour les motifs évoqués, démontrerait une nouvelle fois la faiblesse des salaires des cheminots qui subissent un gel depuis 6 ans et l’importance qu’ont pris les EVS et pour cause, dans la rémunération globale.

Alors qu’une négociation annuelle obligatoire sur les salaires tarde à venir, la question est donc simple :

Qui seront ceux qui, le stylo déjà dégainé, accepteront sans broncher l’augmentation de la part d’éléments variables, aléatoires et à la « gueule du client » et ceux qui, sans relâche porteront une augmentation générale et la consolidation des éléments fixes, pérennes, reconnaissant l’exercice du métier et finançant notre protection sociale, comme éléments centraux et principaux de la rémunération ?

La CGT a déjà choisi !

La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à ne rien faire qui puisse les mettre en danger et assure une fois encore qu’elle continuera de se tenir aux côtés des ASCT et des cheminots en général pour la défense des intérêts collectifs.

Unis dans notre quotidien,
combatifs pour le ferroviaire !

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE OPTION !

Accident de Clacy-Mons

| Espace presse

 Le vendredi 30 mai au matin,  un nouvel accident grave a eu lieu à Clacy-Mons sur la ligne Paris-Laon. 

Les conséquences humaines auraient pu être encore plus dramatiques.

Sans attendre les conclusions de ces enquêtes en cours, la CGT exige de la direction SNCF les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des cheminots et des usagers. 

Sur la ligne Laon-Paris, un automoteur transportant des voyageurs a percuté le godet d’une minipelle, laissé dans l’entrevoie à la restitution de travaux. 

L’automoteur a déraillé côté entrevoie et la première partie du train a pris feu. Il a été éventré par le godet sur plusieurs dizaines de mètres dans la partie voyageurs, 400 mètres de voies endommagés, traverses cassées, 3 ruptures de rail. 

Les voyageurs et le conducteur ont été pris en charge par les secours et, fort heureusement, aucun blessé grave n’est à déplorer. 

La fédération CGT des cheminots salue par ailleurs le professionnalisme de l’agent de conduite et de l’ASCT qui ont fait preuve d’un sang-froid remarquable dans des circonstances exceptionnelles. 

Il s’agit d’un nouvel accident grave à la suite de la restitution de travaux sur un chantier très étendu, réalisé par plusieurs entreprises avec une sous-traitance en cascade, dans un contexte de délitement général de la formation professionnelle. 

Bien-sûr une enquête est nécessaire pour identifier clairement les causes de l’accident dont les circonstances sont similaires à de nombreux autres accidents ou incidents similaires. 

La Fédération CGT des cheminots exige : 

  • L’arrêt immédiat de la politique d’externalisation et la ré-internalisation de l’ensemble de l’activité ;
  • Des mesures immédiates pour renforcer la sécurité de tous les chantiers en cours et programmés ;
  • Des moyens humains et financiers pour l’infrastructure et les travaux ;
  • Un moratoire sur les réorganisations (Résonances…) ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail ;
  • Un socle de formation professionnelle commun de haut niveau pour tous les cheminots de la SNCF et de la branche ferroviaire.

LA CGT EXIGE QUE LA DIRECTION PRENNE DES MESURES IMMÉDIATES ET METTE EN PLACE LES MOYENS NÉCESSAIRES À LA SÉCURITÉ DES CHEMINOTS, DES VOYAGEURS ET DES CIRCULATIONS. 

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10%

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·e·s au reste de la population. 

Le Premier ministre accuse les retraité·e·s d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·e·s, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef. 

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes. 

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es. 

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité. 

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·E·S À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 ! 

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DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Formation professionnelle

| Les conditions sociales

Sous la pression des actions engagées ces dernières semaines par la CGT, la direction déclenche les premiers échanges concernant un futur accord sur la formation professionnelle. 

La CGT portera ses revendications durant toute la durée de la négociation pour conquérir de nouveaux droits pour TOUS les cheminots. 

 Pour la CGT, l’accord sur la formation professionnelle, rendu obsolète par la loi de 2018, n’offre pas assez de garanties pour les cheminots. C’est pourquoi nous portons des revendications permettant de gagner de nouveaux droits individuels et collectifs 

La formation professionnelle est un élément essentiel des différents métiers permettant l’appropriation des connaissances nécessaires à leur exercice, et permet aux cheminots de construire leur parcours professionnel en vue d’élever leur niveau de qualification et de s’émanciper. 

NÉCESSITÉ DE FORMER LES CHEMINOTS 

L’emploi est un maillon essentiel afin de garantir de meilleures conditions de travail, accorder les congés. Il est pour autant nécessaire que les cheminots soient bien formés pour assurer une sécurité ferroviaire de haut niveau. Ils doivent donc connaître le système dans lequel ils évoluent ainsi que les risques inhérents. 

Ainsi, une formation socle commune à tous doit être la première étape avant d’accéder à la formation « métier ». L’ensemble de ces formations qualifiantes permettraient ainsi un meilleur parcours professionnel. 

De plus, la formation professionnelle est un investissement permanent contribuant à l’épanouissement, à la consolidation des connaissances professionnelles des cheminots et au développement du service public. 

La CGT revendique donc que 10 % des heures collectivement travaillées soient consacrées à la formation professionnelle. 

DES REVENDICATIONS INTÉGRÉES DANS LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC) 

Durant toute la négociation, la Fédération CGT des cheminots portera : 

  •  la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (promotions et évolution du métier),
  •  l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise,
  •  la systématisation de la formation en présentiel et l’interdiction de la formation en e-learning,
  •  la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots en termes de qualification,
  •  une formation exclusivement sur le temps de travail avec la prise en charge de tous les frais engagés,
  •  avant toute formation aux métiers, une formation socle, commune à l’ensemble des cheminots, doit être le préalable. Elle doit se faire en proximité afin de permettre un accès équitable sans impacter la vie privée,
  •  concernant l’alternance, un engagement de recrutement doit être proposé à l’issue du cursus, la rémunération de l’alternant ne peut être inférieure au SMIC et l’entreprise doit prendre en charge les frais de logement, de bouche et de déplacement. Pour les tuteurs et les maîtres de stage, une reconnaissance salariale et professionnelle de leur tutorat doit être mise en place le temps nécessaire à l’exercice du rôle de tuteur,
  •  des revendications sur les différents dispositifs de la formation (VAE, EP, bilan mi-parcours professionnel,…).

ENSEMBLE, ALLONS GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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CHEMINOTS DE L’ENCADREMENT, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS

| Maîtrise et cadres UFCM

La direction SNCF tente de faire jouer un rôle qui n’est pas le sien à l’encadrement, en lui demandant de s’improviser le relais des objectifs politiques. 

Au-delà du signal de fébrilité renvoyé par ce genre de procédé, cette tentative d’implication de l’encadrement à marche forcée en dit long sur la (non-)considération de la direction SNCF à l’égard de celles et ceux à qui elle délègue autorité et pouvoirs. Sous-entendre que, parce qu’ils ne sont pas en contact direct avec les voyageurs, une partie de l’encadrement ne comprend pas que le coeur de métier est de faire voyager des personnes, est assez problématique. 

Tout ou partie de nos missions ne concourt pas à la production ferroviaire ? Une partie de notre travail serait-elle accessoire ? Cette instrumentalisation de l’encadrement tend à renforcer une fracture dans le corps social cheminot. 

L’UFCM-CGT refuse que les ICTAM soient utilisés hors de leurs métiers, de leurs compétences, et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour compenser des manques d’effectifs ou intervenir lors de mouvements de grève. 

L’UFCM-CGT revendique, de longue date, un statut garantissant la liberté d’opinion de l’encadrement. Être fidèle à l’entreprise SNCF, ce n’est pas subir une politique de la « pensée conforme » sans ne rien avoir à dire. 

L’encadrement mérite mieux qu’un rôle qu’il n’a pas choisi et qui ne lui rapportera rien ! 

La charge de travail des encadrants est de plus en plus difficilement mesurable, étant donné le refus du décompte horaires en tentant d’imposer le forfait-jours. Un véritable décompte horaires permettrait aussi de faire valoir des droits opposables en matière de salaire, et donc de les augmenter. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions-support dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon importante dans le rapport de forces. 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives de dissoudre nos forces. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE, CHEMINOTS COMME LES AUTRES, 

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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UN PILLAGE SCANDALEUX !

Action sociale SNCF

| Les conditions sociales

Plusieurs dizaines de millions d’euros détournées des salaires des cheminots, des garanties sociales supprimées et des centaines d’emplois menacés… 

En quelques lignes, ce sont les premières conséquences du pillage social et salarial que tente d’organiser la direction. 

Pour toujours plus de productivité quoi qu’il en coûte pour les cheminots, la direction a signifié son intention de réduire les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (Fonds d’Action Sanitaire et Sociale). 

UNE ESCROQUERIE SALARIALE 

L’action sociale SNCF permet aux cheminots contractuels et statutaires de bénéficier de garanties sociales spécifiques ; une meilleure couverture sociale qui s’appuie sur la solidarité entre les cheminots et la mise en commun d’une part des salaires. 

La direction prépare la suppression de cet élément historique et essentiel du cadre social SNCF pour accaparer l’argent des cheminots. 

Elle distille à longueur de « temps réels », des campagnes de désinformation sur la question des salaires pour tenter de convaincre les cheminots que tout ce qui n’est pas inscrit en bas à droite de la feuille de paye ne leur appartient pas. 

L’argent mis en commun destiné à aider les cheminots statutaires et contractuels ainsi que leurs familles en difficulté, appartient aux cheminots ! Il s’agit de leurs salaires. 

En réduisant les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (passant de 1,1 % à 0.82 % de la masse salariale), la direction tente de faire main basse : 

  •  sur l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale)
  •  sur un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

UNE LIQUIDATION VIOLENTE DE NOMBREUSES GARANTIES SOCIALES 

En siphonnant le FASS, la direction limite et fera disparaitre à court terme les dispositifs ainsi que la couverture sociale dont bénéficient l’ensemble des cheminots contractuels et statutaires. Ce sont par exemple l’accompagnement en proximité d’assistants sociaux dans les démarches administratives ou pour l’accès à certains droits, mais encore l’aide de conseillers ou d’éducateurs pour les enfants et des médecins spécialistes, avec des structures d’hébergement disponibles. 

Ce sont également les aides financières pour les plus fragiles ou pour parer aux aléas que nous rencontrons tous dans une vie, qui peuvent aller de l’aide aux règlements de factures, ponctuelle ou plus régulière, à par exemple l’aide à l’achat d’une machine à laver ou à d’autres dépenses courantes. 

DES EMPLOIS RAPIDEMENT MENACÉS 

Cette politique de dé-financement menée par la direction menace l’existence même de l’action sociale SNCF. Privé de moyens, le service et les garanties seront limités et s’éteindront certainement rapidement ! Un pan tout entier de l’entreprise que la direction veut manifestement abandonner pour faire des économies. 

Les emplois de plus de 450 cheminots, professionnels de l’action sociale sur tout le territoire, sont directement menacés. 

La fédération CGT des cheminots a proposé aux autres organisations syndicales de refuser la casse sociale et d’organiser la riposte dans l’unité la plus large. 

LE 5 JUIN, TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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LA CGT CONFIRME SON ANCRAGE À TECHNIS !

| Espace presse

 Du 20 au 27 mai, près de 500 cheminots du FRET étaient appelés à s’exprimer aux premières élections professionnelles à Technis. 

Le constat est clair : la CGT des Cheminots confirme sa position de première organisation syndicale pour porter les luttes et les revendications des cheminots du matériel Fret ! 

 Les cheminots du Fret connaissent une situation difficile, avec la création depuis le 1er janvier de deux nouvelles sociétés, Hexafret et Technis, dans lesquelles ils ont été transférés, devant ainsi faire face à de nombreuses attaques sur leurs droits. 

Dans ce contexte, ils se sont massivement mobilisés lors du 1er scrutin des élections professionnelles du CSE Technis, à hauteur de 80 % dès le premier tour. Ils ont placé la CGT première organisation syndicale avec 29,11 % des voix tous collèges et une avance de près de 4 % sur la deuxième OS (CFDT), près de 5 % sur la troisième (UNSA) et plus de 8 % sur la quatrième (SUD- Rail) ! 

Cela confirme leur volonté de se mobiliser pour améliorer leur quotidien et la production ferroviaire. 

Comparé aux dernières élections du CSE Fret, la CGT confirme sa première place sur le périmètre Fret en progressant en pourcentage et en voix. 

 La CGT des cheminots remercie toutes celles et tous ceux qui lui ont porté leur confiance ! 

Celle-ci honore et oblige les 8 nouveaux élus CGT titulaires et suppléants, ainsi que l’ensemble de notre organisation, à poursuivre et renforcer l’action menée par la CGT pour sauvegarder et développer le service public ferroviaire du transport de marchandises. 

Dès les prochaines semaines, les premières négociations d’accords lors de la mise en place du CSE Technis donneront lieu à la réaffirmation, par la CGT des Cheminots, de la nécessité d’un haut niveau de droits pour tous les salariés concernés. Cela passera notamment par la prolongation, pour une durée indéterminée, des accords de maintien des droits sociaux initialement arrachés pour 36 mois, par le rapport de forces amorcé en novembre 2024. 

La force donnée par les cheminots à notre organisation syndicale appuiera également nos batailles d’intérêt général pour qu’avec eux, nous obtenions : 

  • La possibilité de repositionnement sur les 23 flux Fret cédés au privé, comme première étape de reconquête du service public ferroviaire de marchandises ; 
  • Le financement des projets de développement du service public ferroviaire, portés par la seule CGT avec, par exemple, l’embranchement au RFN des grands ports, MIN et centres industriels ; 
  • Les embauches à la hauteur de la charge de travail, par atelier, notamment par la régularisation des intérimaires et CDD déjà en poste ; 
  • L’obtention d’une organisation du travail améliorant l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, les moyens matériels et de formation pour bien travailler, et ce en toute sécurité. 

Notre reconquête d’un service public ferroviaire de transport de marchandises, répondant à l’intérêt général et aux besoins des chargeurs ne se fera si sans, ni au détriment, des cheminots des ateliers du Fret ! 

Des perspectives et de l’action collective pour concrétiser les espoirs : voilà ce que porte la CGT des Cheminots ! 

AVEC LA CGT,
TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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ADC/ASCT : ENSEMBLE DANS L’ACTION !

Info Luttes

| Traction

 À l’appel de la seule CGT, plus de 400 ADC et ASCT se sont rassemblés mardi 27 mai devant le siège de SNCF Voyageurs pour porter haut et fort leurs revendications métiers. 

Après le 11 avril et la séquence de grève débutée le 5 mai, cette nouvelle épreuve de force a contraint la direction à prendre des engagements. 

 C’est portée par la présence de plusieurs centaines de cheminot·e·s qu’une délégation CGT a été reçue par la Direction de SNCF Voyageurs. 

Lors de cette rencontre, la CGT a réitéré ses propositions concernant la refonte et la revalorisation des primes de travail ainsi que sur les conditions de travail et de commande du personnel. 

La force et la constance de la CGT pour porter des revendications solides et crédibles à l’appui du rapport de force ont pesé dans les débats. En effet, ce rassemblement intervient presque 3 ans jour pour jour après ceux de 2022 qui avaient permis de déposer des pétitions avec plus de 9 000 signatures d’ADC et d’ASCT. Les revendications portées étant les mêmes, la CGT est constante et cohérente : seule la satisfaction des revendications guide notre démarche ! 

La direction a renouvelé ses engagements vis-à-vis de l’agenda social, et surtout sa volonté de faire aboutir les questions de charge de travail, de commande du personnel et de refonte des primes de travail, avec l’objectif d’acter des avancées en vue des prochaines NAO salaires. 

Dans ce processus qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne, la CGT et ses militants vont poursuivre leur déploiement et l’élargissement du rapport de force, l’unité des cheminots pour gagner des avancées concrètes. 

Dans un cadre plus large, la CGT poursuit la construction de revendications pour accélérer la réouverture de négociations salariales, renforcer les métiers, gagner les volumes de recrutements nécessaires, acter l’amélioration des mesures de fin de carrière et regagner une formation professionnelle de haut niveau pour toutes et tous. 

Elle appelle à mettre les prochaines tables rondes des 4 juin à la traction et 11 juin aux trains sous la pression de la grève ! 

La Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève
« toutes et tous cheminots » 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS,
DANS TOUTES LES ENTREPRISES,
LE 5 JUIN, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE ! 

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RENATIONALISATION DES CHEMINS FER ANGLAIS

Privatisation ? No future !

| Espace presse

 Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement travailliste a voté une loi le 20 novembre 2024 qui vise à la renationalisation du chemin de fer anglais, créant une seule entité, « la Great British Railways ». 

 L’État entame donc un processus étape par étape pour opérer un retour de l’ensemble des anciennes sociétés franchisées dans le giron public. Dimanche 25 mai 2025, un premier groupe ferroviaire, la société britannique « South Western Railway », est redevenu public. Il s’agit de la première pierre posée en vue d’une renationalisation du rail qui mettra fin à près de trente ans de gestion privée. 

Si le but est de recréer un chemin de fer public et intégré, le chemin reste long et de nombreuses batailles sont à mettre en perspectives pour les cheminots de Grande-Bretagne. 

QUELQUES RAPPELS 

Des premières lois du gouvernement Thatcher 1 de 1979 à la privatisation de John Major en 1993, en passant par le New Labour de Tony Blair, les trente ans de privatisation se révèlent être une catastrophe économique et sociale. Pourtant, beaucoup de médias, de pseudos-experts ou politiciens apprentis sorciers du libéralisme ont argumenté de la nécessité de suivre cette voie. 

Les années qui ont suivi la privatisation de 1993 ont mis en exergue les nombreux accidents, et notamment ceux de Paddington et Hartfield, entraînant la faillite du gestionnaire du réseau de l’époque, RailTrack. 

Le démantèlement de British-Rail (opérateur unique et public avant la privatisation) fut sans commune mesure par sa violence et sa vitesse. Un patrimoine de plus d’un siècle a été dilapidé. Tout y passa, le réseau, l’opérateur public, le patrimoine immobilier, la construction, la maintenance, les droits des cheminots. 

Les mêmes aujourd’hui en France, avec la direction de la SNCF, font la promotion de ce désastre ! 

 LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE, UNE ÉVIDENCE ! 

La bataille d’intérêt général engagée par la Fédération CGT des cheminots depuis plusieurs années en France pour développer et moderniser le train public, prend encore plus d’acuité avec la situation en Angleterre. 

Le service public ferroviaire répondant du besoin de transport de la population et des chargeurs autour d’une grande entreprise publique unique et intégrée sera toujours notre boussole. 

L’expérience du fret ferroviaire en France et en Europe doit servir de leçon. Les enjeux stratégiques, environnementaux et sociaux du système ferroviaire ne peuvent être confiés au privé. 

La SNCF doit redevenir l’outil public au service de l’aménagement du territoire, de la vitalité des territoires, de l’égalité d’accès et de traitement de la population. 

Le fret ferroviaire et le transport de voyageurs nécessitent une reconstruction totale par l’investissement dans les triages, les gares, les guichets, le matériel, l’innovation et l’infrastructure ferroviaire, et notamment les lignes de desserte fine du territoire. 

Toute activité du Groupe SNCF doit être envisagée dans une logique de coopération ou de partenariat dans le cadre d’un pôle public national de transport. La sous-traitance doit être limitée car elle est aujourd’hui un moyen de détournement des conventions collectives et un levier du dumping social. 

Le combat du syndicat britannique RMT est exemplaire, il a permis une véritable alternative politique et la renationalisation des chemins de fer. 

La Fédération CGT des cheminots lutte pour stopper le processus de privatisation en cours dans notre pays. Elle s’engage également auprès des cheminots du Royaume-Uni et de leur syndicat RMT pour que le croisement de nos luttes respectives nous ouvre la voie de la victoire pour un chemin de fer intégré autour d’une seule entreprise publique. 

Dans le cadre de notre implication dans le syndicalisme européen, nous appelons, avec l’ensemble des syndicats du ferroviaire des différents États-membres de l’Union européenne, à stopper la libéralisation du ferroviaire, à modifier les législations nationale et européenne afin de préserver le système de transport de voyageurs. 

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES, ENSEMBLE, EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Action interprofessionnelle du 5 juin 2025

| Maîtrise et cadres UFCM

Peu importe la SA, l’entreprise ferroviaire, la filiale, le métier, que l’on soit agent·e au statut, contractuel·le, alternant·e, intérimaire, prestataire, une seule profession : CHEMINOT·E !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 JUIN POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Pour la CGT et son UFCM, le mécontentement grandissant dans de nombreux métiers et filières, comme l’illustrent la forte mobilisation de ces dernières semaines sur les périmètres métiers des ASCT, des ADC, des RCAD, ainsi que des luttes locales au matériel et à l’équipement notamment, sont nécessaires, légitimes et représentent une étape importante dans le processus de construction de riposte globale que nous portons.

Il nous faut désormais collectivement monter d’un cran le rapport de force, dans tous les services et tous les collèges, notamment chez les ICTAM (ingénieur·e·s, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) sous pression permanente, soumis à objectifs, à de nombreuses contraintes d’exercice de leurs métiers, aux réorganisations et aux suppressions de postes !

La problématique des salaires est centrale : la direction ne peut se retrancher indéfiniment derrière des manipulations de chiffres mêlant pêle-mêle GVT (glissement vieillesse / technicité), déroulement en échelons d’ancienneté et en positions de rémunération pour gonfler artificiellement les supposées augmentations de salaires dont les cheminot·e·s auraient bénéficié !

La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers !

Pour l’UFCM-CGT, il est nécessaire d’endiguer les nombreux méfaits engendrés par l’accord classifications / rémunérations, que la CGT a été la seule à ne pas signer, tels que l’augmentation des écarts salariaux et les injustices, comme par exemple le blocage des mesures d’ancienneté pour les cheminot·e·s contractuels des classes 7, 8 et 9 !

C’est en ce sens que la CGT et son UFCM revendiquent la mise en place d’une grille unique des salaires, pour tous les cheminot·es, qu’ils soient contractuels ou au statut !

De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ! À titre d’exemple, les encadrants de proximité ne font pas partie de cette liste, alors qu’ils doivent constamment adapter leurs horaires, effectuer des remplacements, assurer le maintien des connaissances de leur équipe, procéder à diverses tâches administratives ou encore monter l’astreinte ! Les dispositifs de CAA pénibilité doivent également être perfectionnés, notamment être étendus aux métiers de l’encadrement (GM, RET, CTT, ordonnanceurs…) !

La dégradation des conditions de travail, via l’explosion de la charge et du temps de travail, n’est pas en reste : de nombreux ICTAM expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale qui n’a jamais été aussi élevée, et déséquilibrant encore davantage leur équilibre vie pro / vie perso !

L’UFCM-CGT revendique la mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail, l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur et l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine !

L’ensemble de nos revendications s’inscrit dans le cadre du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) porté par la CGT et son UFCM, nécessaire pour gagner des droits nouveaux et opposables pour tous les cheminot·e·s de la branche, quels que soient leur métier, leur statut ou leur entreprise ferroviaire !

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM revendiquent :

  • Des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés en proximité et formés ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail ;
  • L’exigence d’un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·es ;
  • Une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • La mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaires déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • L’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel initié par notre Confédération, en lien avec le dépôt du projet de loi visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite.

L’UFCM-CGT APPELLE LES INGÉNIEUR·E·S, CADRES, TECHNICIEN·NE·S ET AGENT·E·S DE MAÎTRISE À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE LE 5 JUIN PROCHAIN !

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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