Fédération CGT des Cheminots


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DONNONS-NOUS LES MOYENS DE NOS AMBITIONS !

Ingénierie du Matériel

| Journée d'étude Ingénieries le 4 oct. 2022

L’ingénierie du Matériel est en souffrance. Pourtant, aux dires de ses dirigeants, les affaires sont florissantes. La charge de travail est bien présente, elle serait même en augmentation !

Alors, pourquoi tant de dysfonctionnements et de mal-être chez les agents et leur encadrement ? Et que pouvons-nous y faire ?

La CGT organise une journée d’étude le 4 octobre à Paris pour que les agents d’études se donnent un avenir.

Pour l’intérêt de la filière ferroviaire, la CGT défend l’entreprise unique et intégrée avec ses ingénieries (équipement et matériel). Le service public place en priorité la sécurité des circulations et apporte une égalité de traitement. C’est un gage d’efficacité industrielle (mutualisation du matériel roulant, retour d’expérience, fiabilisation, maîtrise technologique, planification industrielle, etc.). Le service public est l’outil pour une politique d’aménagement du territoire en phase avec les enjeux actuels (développement humain durable, énergétique etc.).

Les pôles ingénieries : un maillon non-dissociable de la chaîne de production

À ce titre, ils doivent jouir de moyens suffisants, tant en nombre d’emplois qu’en qualification, pour accomplir toutes les missions en qualité de prescripteur de règles de maintenance et de modernisation des matériels. Et c’est là où le bât blesse !

Le dogme de la financiarisation mis en oeuvre avec zèle par nos premiers dirigeants met à mal les fondements du contrat qui nous lie à la Nation.

La structuration actuelle de l’ingénierie du matériel : à refaire !

La restructuration des ingénieries Matériel en Clusters est un accompagnement de la gestion par produit réfléchie pour faciliter l’ouverture à la concurrence et l’implantation de nouveaux opérateurs ou de filiales SNCF.

La désorganisation actuelle ne permet pas d’identifier les donneurs d’ordre et les responsabilités. La direction, pour pallier cette déstructuration, met en place un système d’imputation complexe, de clients/fournisseurs, qui conduit les études vers une financiarisation en perdant l’objectif industriel.

La gestion par produit, parfois sur une même série de matériel, entraîne une règle de maintenance à plusieurs vitesses. Les « libéraux » européens allègent les STI (Spécification Technique Interopérabilité) et n’exigent rien en termes de maintenance. Cette dérégulation tend à alléger les normes… toujours dans l’objectif d’évacuer les « contraintes » et de favoriser l’implantation d’une concurrence au détriment de la sécurité de l’exploitation ferroviaire.

La CGT apporte une vision différente :

  1. L’expertise nationale du CIM, complétée par celle du laboratoire (l’AEF), sont essentielles pour préserver et développer des savoirs ferroviaires. Elles permettent l’appui technique, particulièrement pointu, des ingénieries d’établissement pour résoudre les problèmes techniques et apporter des connaissances via la formation. Elle structure les partenariats avec l’ingénierie de l’infrastructure et aussi avec les constructeurs (assembleurs et équipementiers).
  2. L’attachement des ingénieries à leur technicentre présente un double avantage :
    • Une proximité avec la production, en lien direct entre les besoins des sites de production et la recherche de réponse technique. Ce lien est indispensable à la planification des opérations et aux conditions de travail pour les agents de maintenance ;
    • Des passerelles qui permettent de construire des parcours professionnels sur les bassins d’emploi des établissements.

Pas d’ingénierie efficace sans agents qualifiés

La direction déroule son dogme : aujourd’hui, entre 25 et 30 % de la charge de travail est externalisée au prix d’une bureaucratie lourde et de gâchis liés à l’instabilité des emplois.

Pourquoi ? Afin de plagier le modèle de l’industrie pour qui une usine, sa production, sa masse salariale et ses emplois, doivent se soumettre au marché. Cela permet également de mieux la valoriser (vente aux fonds de pension, etc.). C’est une vision à court terme qui précarise le salariat (incompatible avec le temps ferroviaire : matériel amorti en 30 ou 40 ans).

Or, ce sont les emplois, leur qualification, qui permettent de conserver et de produire les savoir-faire.

Sur nos différents sites, près de 500 postes sont à pourvoir

Certes, une infime partie des prestataires apporte des connaissances qui n’existent pas dans l’entreprise, mais la majeure partie d’entre eux ne sont là que par la volonté de la direction de réduire l’emploi de cheminots.

La charge de travail étant pour la plupart pérenne : les connaissances apportées ont besoin d’intégrer l’entreprise. Nous revendiquons donc un plan de recrutement (interne et externe) de 600 emplois sur 6 ans (100 emplois par an). Les prestataires ont vocation à intégrer l’entreprise.

L’apport des savoirs via la formation initiale, continue et l’expérience est indispensable et doit être rémunéré. Or, le tassement de la grille SNCF (Cadre Permanent) et la faiblesse de la Rémunération Annuelle Garantie (CDI) ne reconnaissent pas les qualifications.

Une grande part des jeunes prestataires niveau BAC + 5 perçoivent un salaire très éloigné d’une reconnaissance de leur diplôme. En cas de proposition d’embauche, la direction la fait sur la base d’un recrutement Bac +2.

De plus, l’évolution technologique se traduit par un besoin de connaissance supérieur et nous oblige à une requalification des métiers.

À l’heure des fortes attentes sociales, environnementales et économiques vers plus et mieux de ferroviaire, il nous faut repenser l’avenir. Le constat est sans équivoque : le démantèlement de la SNCF lui tourne le dos.

Si nous voulons une planification pour amorcer le virage vers le progrès, les ingénieries intégrées dans une SNCF sont essentielles. La CGT veut donner la parole aux agents d’étude, techniciens et experts, pour construire un véritable projet, porteur de développement humain durable et de progrès.

RENDEZ-VOUS LE 4 OCTOBRE 2022 À PARIS !

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LA DÉMOCRATIE, C’EST LA VOIX DU PEUPLE !

| Maîtrise et cadres UFCM

Rien n’est joué ! Grâce à la mobilisation sociale, en 2006, la loi sur le contrat première embauche (CPE) a été retirée, un mois après l’utilisation du 49.3 et 10 jours après sa promulgation. La victoire est à portée de mobilisation !

Grâce aux grèves engagées depuis deux mois et aux journées de mobilisations interprofessionnelles, qui ont atteint des participations historiques depuis 1945, nous avons remporté une première bataille, la semaine dernière.

Après avoir contraint les débats à l’Assemblée nationale et au Sénat, après nous avoir expliqué que seule la démocratie représentative du Parlement était légitime, après avoir refusé de rencontrer les organisations syndicales, après avoir menacé l’Assemblée nationale de dissolution, Emmanuel Macron et le gouvernement Borne ont décidé de passer en force en utilisant l’article 49.3 de la Constitution, arme redoutable d’un pouvoir minoritaire, malgré les tentatives « d’achat » des voix des députés de droite, bras d’honneur fait au mouvement social et aux salariés, qui rejettent toujours massivement cette réforme.

Après deux mois de contestation, les deux tiers de la population sont toujours opposés à cette réforme, dont 90 % des premiers concernés : les salariés. Deux français sur trois soutiennent le mouvement de grève reconductible. Alors enfonçons le clou !

Depuis le 7 mars, les cheminots ont engagé une grève reconductible qui a pesé. Nous ne sommes pas seuls. D’autres secteurs comme l’énergie, les déchets, l’industrie du verre, les raffineries, les ports… se mobilisent aussi fortement.

L’UFCM-CGT appelle l’ensemble des maîtrises et cadres à maintenir la grève et à agir massivement le 23 mars prochain, date arrêtée par l’intersyndicale, et à prendre part aux manifestations, aux AG et à toute autre initiative locale d’ici là.

Lorsque nous sommes en grève et visibles, cela a un effet d’entraînement vis-à-vis des autres cheminots.

L’utilisation du 49.3 fait monter la colère dans le pays. Celle-ci doit s’exprimer par la grève, seul moyen de pression face au gouvernement et au patronat, qui sont sourds à la démocratie.

UNIS ET DÉTERMINÉS POUR GAGNER !

LA MAJORITÉ POPULAIRE AURA LE DERNIER MOT !

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NOS RETRAITES NOUS APPARTIENNENT !

| Maîtrise et cadres UFCM

Les cheminots ne peuvent plus croire l’information biaisée véhiculée par la direction de la SNCF. Tous les cheminots seront pénalisés par la réforme des retraites portée par le Gouvernement.

Nous ne pouvons pas laisser faire ! Nous ne pouvons plus être attentistes !

Seul le renforcement de la grève par l’ensemble du salariat, quel que soit son collège, permettra de nous faire entendre et de gagner !

Maîtrises et cadres, poursuivons et renforçons notre engagement !

Puisque seul le rapport de force permet au monde du travail de se faire entendre, puisque seule la grève atteint la production et les profits. Elle oblige le patronat, les directions d’entreprises et le Gouvernement à nous entendre. Nous, maîtrises et cadres, devons participer pleinement à la mobilisation.

Par la grève, la présence et prise de parole en Assemblée Générale et en manifestation, montrons que nous aussi sommes cheminots. Nous sommes aussi le monde du travail. Notre travail est utile et crée de la valeur. Nous aussi, nous avons un impact sur l’économie par notre absence de travail.

Nous aussi, nous voulons vivre dignement de notre travail ! Nous aussi, nous voulons les moyens pour le réaliser correctement, sans management et objectif coercitifs, sans faire retomber sur les autres le poids de nos pressions contradictoires ! Nous aussi, nous voulons profiter d’une retraite paisible, en bonne santé !

La motivation des droits spécifiques liés aux contraintes d’exercice des métiers et à la sécurité ferroviaire plaide en faveur de l’extension de notre régime à l’ensemble de la branche.

Revendiquons la réouverture de notre régime spécial pour l’ensemble des cheminots de la SNCF, mais également son extension à l’ensemble des entreprises de la branche ferroviaire.

Nous voulons un départ à 55 et 50 ans pour tous les cheminots et la réouverture du régime spécial.

Nous voulons un départ anticipé d’un maximum de cinq ans pour tous les métiers à contraintes permanentes.

Nous voulons une amélioration immédiate des salaires et pensions.

Nous voulons l’arrêt du « Plan Borne-Farandou », qui démembre le service public ferroviaire.

Nous voulons la reconnaissance des diplômes à l’embauche et dans la carrière, la prise en compte des années d’études dans le temps de carrière, car c’est bien grâce à ce temps et ces formations que nous réalisons un travail technique, précis qui permet à nos employeurs d’organiser une production de qualité avec un savoir-faire.

Le Gouvernement tourne le dos au débat et n’a plus aucun argument. Il accélère le calendrier parlementaire et bafoue la démocratie.

Notre détermination reste inchangée. Nous pouvons gagner !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS !

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EN GRÈVE UTILE ET VISIBLE !

Retraite

| Maîtrise et cadres UFCM

Les Fédérations nationales CGT des Ports et Docks, des Cheminots, des Industries Chimiques, du Verre et Céramique et des Mines-Énergie en sont convaincues : gagner face au patronat et au gouvernement passera par l’organisation de grèves reconductibles dans les entreprises.

À la SNCF, l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives appelle aussi à la grève reconductible. Tous les salariés du ferroviaire doivent agir.

Nous devons changer de ton et, au-delà du rythme parlementaire, imposer l’agenda social.

TOUS ENSEMBLE, PAR LA GRÈVE RECONDUCTIBLE, STOPPONS LA RÉFORME MACRON/BORNE !

Les maîtrises et cadres sont des salariés comme les autres, quels que soient leur statut ou fonction, ils seront impactés par ce projet néfaste de réforme des retraites.

Comme les autres, nous sommes appelés à cesser le travail dès le 6 mars au soir. Comme les autres, nous participerons à la réussite d’un mouvement d’ampleur qui, en arrêtant la production, pèsera sur l’économie. Ensemble, notre mouvement obligera le gouvernement et nos dirigeants à prendre en compte non seulement le rejet de cette réforme, mais aussi les revendications pour un système de retraite plus juste, pour une vraie politique d’égalité et de mixité, pour des revalorisations salariales, pour des emplois.

L’ACTION DE GRÈVE DOIT ÊTRE VISIBLE ET EFFICACE !

C’est le cas quand on s’affiche dans les manifestations et les assemblés générales, mais c’est plus efficace si le travail non-réalisé pendant le temps de la grève n’est pas rattrapé de manière dissimulée.

Même au forfait-jours, (le travail) les objectifs doivent être reportés et la charge annuelle allégée.

Nous avons trop pris l’habitude de réaliser la charge de travail qui nous est imposée sans se poser la question du temps qu’on y passe, sans la mettre en opposition aux moyens alloués, qu’ils soient humains, matériel ou de temps.

POUR ETRE EFFICACES, LES MAÎTRISES ET CADRES DOIVENT TOUTES ET TOUS ÊTRE DANS L’ACTION DÈS LE DÉBUT DU MOUVEMENT !

On ne prend pas un train en marche, personne ne doit rester sur le quai et on ne rattrape pas non plus le travail non-effectué pendant la grève.

L’objectif n’est pas de perdre du salaire au motif que ceux qui sont moins rémunérés vont en perdre, l’objectif est de bloquer, de peser, à court et moyen termes, de façon à faire pression pour le retrait de cette réforme et la construction d’un modèle social plus juste et équitable.

Notre travail est indispensable à la production. En grève, nous en faisons prendre conscience à nos dirigeants.

Il nous faut sortir de la culpabilisation sur la non-réalisation d’une charge de travail. Quand on fait grève, il faut que ça se voit et que ça se ressente !

LE 7 MARS, PROVOQUONS L’ARRÊT D’URGENCE !

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GAGNONS DE BONNES RETRAITES POUR TOUS LES CHEMINOTS !

| Maîtrise et cadres UFCM

Contractuels ou statutaires, quelles que soient nos entreprises, nous salariés du ferroviaire, nous exerçons la même profession. Notre revendication est commune : l’extension du régime spécial à toute la branche. C’est une réponse juste, ambitieuse et réaliste face au projet de réforme du gouvernement.

EXIGEONS UN RÉGIME SPÉCIAL ADAPTÉ À LA RÉALITÉ DU TRAVAIL FERROVIAIRE !

Le régime spécial des cheminots a été instauré au temps des compagnies pour « fidéliser » une main d’oeuvre qualifiée. Il répond avant tout à une revendication des cheminots. Le régime spécial devient un conquis central du lien des cheminots avec leur entreprise. Il est une composante du prix du travail des cheminots.

Les métiers des cheminots sont souvent pénibles et exigeants pour la sécurité. Les savoirs et les qualifications spécifiques s’acquièrent au fil des carrières. Le régime devient le ciment de la profession au bénéfice d’une production de qualité.

C’est pourquoi la CGT revendique la réouverture du régime spécial pour les cheminots de la branche ferroviaire, quelle que soit l’entreprise, et une CPA pour tous !

LA SOCIALISATION, UN CHOIX REVENDIQUÉ DANS L’INTÉRÊT DES CHEMINOTS

Basé sur la solidarité entre travailleurs, le régime spécial des cheminots est précurseur de l’unification des chemins de fer qui deviendront le service public d’une SNCF au service de la nation.

Son contenu progressiste reste un enjeu revendicatif. Les cheminots, avec la CGT, ont fait le choix de socialiser une part importante de leur salaire.

Les importantes cotisations du régime spécial, qu’elles soient dites patronales ou ouvrières, sont le fruit du rapport des forces. Si les baisser est un dogme patronal, les augmenter fait partie de nos revendications.

SIMPLE COMME UN RÉGIME SPÉCIAL

La pension atteint 75 % du dernier salaire pour une carrière complète. Le régime des salariés de droit privé est lui composé de plusieurs pensions : le régime de base et des régimes complémentaires obligatoires.

En 1947, dans une France en reconstruction, le régime général se limite à 50 % d’une rémunération de référence. Les régimes spéciaux sont maintenus jusqu’à l’alignement par le haut.

Cette même année, de nombreux cadres du privé étaient opposés au régime par répartition et revendiquaient un modèle par capitalisation. Ambroise Croizat et la CGT ont réussi à trouver un compromis en les maintenant dans le régime général contre un plafonnement de leur cotisation. L’Agirc est alors créée.

En 1961, des améliorations ont été arrachées par la création d’un régime complémentaire à points (Arrco), et non par l’amélioration du régime général. Le patronat cherche à s’éloigner d’une convergence.

Le régime spécial des cheminots couvre à égalité l’ensemble des collèges sans plafond car ils sont tous indispensables à la production ferroviaire.

La fin du recrutement au statut depuis 2020 et le refus d’étendre le régime à toute la branche relèvent bien de la stratégie patronale, dirigeants SNCF en tête.

Contrairement à ce que le gouvernement et le patronat affirment, il est complètement injuste que les cadres travaillent jusqu’à 65 ans pour financer des mesures de pénibilité et des carrières longues.

La pénibilité ne peut pas être basée uniquement sur des critères physiques, justifiant ainsi d’en écarter l’encadrement, qui aurait des conditions de travail « plus douces ». Qu’en est-il de la charge mentale de l’encadrement ?

Le vice caché qui repousse le départ à 65 ans minimum pour les cadres en CDI
La pension versée par le régime complémentaire Agirc-Arrco représente 50 % de la retraite des cadres et assimilés.
Or l’Agirc-Arrco, pour un départ avant 67 ans, exige qu’ils travaillent une année de plus au-delà de l’âge auquel ils ont obtenu le taux plein dans leur régime de base, sous peine de subir un abattement de 10 % sur leur pension complémentaire pendant 3 ans. Donc :
– taux plein à 64 ans = retraite sans abattement à 65 ans ;
– taux plein à 65 ans = retraite sans abattement à 66 ans ;
– taux plein à 66 ans = retraite sans abattement à 67 ans.
La solution est l’extension du régime spécial !

LE PROGRÈS NE VAUT QUE S’IL EST PARTAGÉ PAR TOUS !

Parce que nous voulons vivre et profiter des bonds technologiques, qui nous permettent de produire plus et mieux, l’âge de départ à la retraite doit être de 55 ans.

Parce que les études contribuent à la qualité du travail, elles doivent aussi compter pour la retraite.

Nous revendiquons également le départ anticipé à 50 ans pour tous les métiers pénibles.

À nous, cheminotes et cheminots, grâce à l’élévation du rapport de force, de débloquer la situation !

À PARTIR DU 7 MARS, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER !

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AMPLIFIONS LE RAPPORT DE FORCES PAR LA GRÈVE !

Réforme des retraites

| Maîtrise et cadres UFCM

Les nouveaux temps forts démontrent une mobilisation bien ancrée contre l’injustice sociale. 

Malgré l’omerta imposée par le président du GPU, un cadre sur trois était en grève le 31 janvier selon nos sources. 

Si le gouvernement perd la bataille de l’opinion, il ne lâche pas sa réforme pour autant. Il faut donc le contraindre à nous entendre ! 

 POUR ETRE UTILES À L’ENTREPRISE, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS ! 

Les taux historiques de grévistes au sein de l’encadrement en attestent, le fait d’être agent de maîtrise ou cadre n’empêche pas de s’opposer à la politique mise en oeuvre par la haute direction ou le gouvernement. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

Nous sommes concernés par la réforme des retraites, au même titre que l’ensemble des salariés, que nous ayons poursuivi des études longues ou construit notre déroulement de carrière. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions supports dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! 

Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon considérable dans le rapport de forces. 

RENFORÇONS L’UNITÉ DES SALARIÉS DE TOUS LES COLLÈGES ! 

Les premiers dirigeants des entreprises ferroviaires demandent aux encadrants de porter le projet de réforme des retraites pour économiser sur nos salaires. Ils leur demandent d’assumer, là où le gouvernement échoue : convaincre que cette réforme régressive est juste. 

L’encadrement refuse de porter des mensonges et des contre-vérités. Il n’est pas militant des orientations du gouvernement ou du patronat. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés, mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives du gouvernement de dissoudre nos forces. 

CHEMINOTS DE TOUS STATUTS,
DE TOUTES ENTREPRISES,
DE TOUS COLLÈGES,

ENCORE PLUS NOMBREUX,
POUR NOS RETRAITES, UNE SEULE SOLUTION :
L’ACTION ! 

Après une participation massive aux manifestations du samedi 11 février, agissons par la grève et la manifestation le jeudi 16 février 2023. 

ENSEMBLE, NOTRE VOIX EST PLUS FORTE ! 

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RENFORÇONS LA MOBILISATION POUR RENFORCER NOS DROITS !

Réforme des retraites

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 31 janvier fut une deuxième journée forte de mobilisation, avec 2,5 millions de manifestants et un cheminot sur deux en grève. La direction du GPU, dans un souci constant d’intoxication, refuse de communiquer les chiffres.

La bataille des idées fait prendre conscience aux salariés de tous collèges que cette réforme est une injustice. En effet, elle instaure une diminution des droits des salariés pour garantir plus de profits au patronat.

L’enjeu de la mobilisation n’est pas de perdre des journées de travail, mais de ne pas perdre sa vie au travail.

Si l’espérance de vie a augmenté, c’est en grande partie parce que l’on a plus de chance de vieillir en bonne santé quand on part à la retraite plus tôt.

Le gouvernement ment quand il présente son projet de réforme sous l’angle de la justice, de l’équilibre et du progrès !

S’attaquer aux régimes spéciaux qui prennent en compte nos métiers et nos choix de solidarité est une injustice sociale. Il s’agit d’un non-sens financier car les prestations sont financées par des cotisations spécifiques. À ce titre, la CGT demande l’ouverture du régime spécial à tous les cheminots, dont les contractuels de la SNCF et des entreprises ferroviaires privées et aux futurs embauchés !

Le niveau global de cotisations retraites est de 47 % au régime spécial alors qu’il est de 18 % pour le régime général.

En 2021 et 2022, les caisses de retraite étaient excédentaires respectivement de 900 millions d’euros et 3,2 milliards d’euros.

Selon le COR, il n’y a pas de dépenses incontrôlées. Les dépenses seraient globalement stables jusqu’en 2027 (entre 13,8 % à 13,9% du PIB), puis augmenteraient jusqu’en 2032 (14,2 à 14,7 % du PIB) pour se stabiliser ou diminuer à partir de 2032.

Sur le long terme (d’ici 2070), la part des dépenses de retraites dans le PIB serait comprise entre 14,7% et 12,1%.

Ensemble, cheminots de tous les collèges et de tous statuts exigeons la réouverture et le renforcement du régime spécial, quelle que soit l’entreprise pour l’ensemble de la branche ferroviaire !

Une réforme à combattre qui tourne le dos au progrès social !

Nous sommes face à un choix de société, la bataille engagée par la CGT, et particulièrement par la fédération des cheminots sur le projet des retraites, a un double objectif :

Exiger le retrait du projet dogmatique gouvernemental ;

Financer de bonnes retraites par répartition à 55 ans (50 ans pour les métiers pénibles) grâce à un régime spécial renforcé.

Cela n’est pas une utopie, les moyens de financements existent bel et bien. Il est bon de rappeler que la part des salaires dans la valeur ajoutée a baissé de 8,7 points depuis 1982, ce qui représente 112 milliards d’euros !

Notre retraite se doit d’être le fruit de notre vie au travail

Pour nous, Maîtrises et Cadres, le fait que, de plus en plus, nos employeurs refusent de reconnaître nos qualifications en nous cantonnant dans le piège des compétences, vise à diminuer nos salaires liquidables, et donc nos cotisations sociales.

En exigeant une véritable reconnaissance de nos qualifications, c’est-à-dire l’ensemble de nos savoirs et savoir-faire acquis par la formation, le niveau d’étude et l’expérience, par le salaire grâce à un positionnement dans une grille hiérarchique, nous contribuerons de façon concrète au renforcement du système par répartition.

L’engagement dans le travail des Maîtrises et Cadres en fait des salariés avec des contraintes certes peut être moins physiques, mais la charge mentale doit aussi être prise en compte en ce qui concerne la pénibilité. Les Maîtrises et Cadres ont aussi le droit d’accéder à la retraite en pleine santé.

La charge de travail des encadrants est de plus en plus difficilement mesurable, étant donné le refus du décompte horaire en tentant d’imposer le forfait-jours.

Un véritable décompte horaire permettrait aussi de faire valoir des droits opposables en matière de salaire, et donc de les augmenter.

Ne nous faisons pas piéger par les contrevérités assénées par l’exécutif gouvernemental et relayées par la direction du GPU !

Le système de retraites n’est pas en danger, cette réforme ne vise pas à le pérenniser, et encore moins à l’améliorer. Elle vise au contraire à le mettre à mal pour financer encore plus de « cadeaux » au patronat, et donc à ouvrir la voie à un système par capitalisation. Les leviers de financements équitables sont nombreux, crédibles et finançables.

Le gouvernement se dit inflexible malgré le nombre de manifestants. À nous d’amplifier le rapport de force pour d’autre choix de société en agissant par la grève. Le gouvernement n’est-il pas le porte-serviette du patronat ?

La Fédération CGT des cheminots et son UFCM appellent les cheminots de tous collèges, toutes fonctions, tous statuts, à poursuivre la mobilisation, par la grève, les 7 et 8 février 2023 !

ENSEMBLE, NOTRE VOIX EST PLUS FORTE !

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L’ENCADREMENT RESTERA MOBILISÉ CONTRE UNE RÉFORME INJUSTIFIABLE

| Maîtrise et cadres UFCM

L’ensemble des organisations syndicales représentatives appelle les cheminots à se mobiliser par la grève le 31 janvier 2023 contre le projet de réforme du gouvernement.

Derrière les éléments de langage, les analyses démontrent que tous les salariés, quels que soient leur statut ou leur collège, seront perdants.

Il faut agir pour porter un autre projet de société.

SOYONS NOMBREUX À PARTICIPER AUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES POUR DÉBATTRE DES SUITES À DONNER À NOTRE MOUVEMENT

Le 19 janvier, près de 60 % des agents de maîtrise et 40 % de cadres ont agi par la grève.

Ils ont exprimé leur refus d’une réforme injuste et injustifiable.

Injuste, puisqu’elle consiste à faire payer aux salariés des efforts budgétaires de l’État, sans relation avec nos caisses de retraites, alors que celui-ci multiplie les exonérations afin de garantir un taux de rémunération des actionnaires des entreprises.

Injustifiable, puisque les régimes de retraite sont financés par nos cotisations et que la juste revalorisation des salaires sur une grille en reconnaissance des qualifications permettrait d’améliorer les prestations des régimes de protection sociale de tous les salariés.

C’est pourquoi la CGT revendique la réouverture du régime spécial, quelle que soit l’entreprise pour les cheminots de la branche ferroviaire, et une CPA pour tous !

LE GOUVERNEMENT PRÉTEND VOULOIR RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ. C’EST UN LEURRE !

Cela ne créerait pas de nouveaux droits, les salariés seront toujours soumis à deux années supplémentaires d’activité et cela ne règlera pas la question du chômage pour les plus de 55 ans.

La pénibilité ne serait basée que sur des critères physiques, justifiant d’en écarter l’encadrement qui aurait des conditions de travail « trop douces » :

Combien de responsables hiérarchiques en établissement ne comptent plus leurs heures ?

Combien sont-ils à combler le manque d’effectif et à jongler avec les injonctions contradictoires ?

Des recrutements à la juste hauteur des besoins permettraient non seulement de répondre au véritable besoin d’un service public ferroviaire pour la population et respectueux de l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de travail.

Cela permettrait de répartir la charge de travail, y compris des encadrants, et allègerait leur charge mentale dans l’organisation de la production.

Ces recrutements assureraient aussi de nouvelles ressources pour améliorer nos régimes de prévoyance et de retraite.

UNE RECONNAISSANCE DES CARRIÈRES LONGUES, MAIS PAS DES ÉTUDES

Les techniciens et encadrants sont largement issus d’un parcours de formation, scolaire ou interne à leur entreprise. C’est ce temps de formation et/ou d’expérience qui leur permet de mettre en oeuvre une technicité reconnue et d’organiser le travail de leurs équipes. Mais les années d’études ne sont pas reconnues comme des années d’activité ! Il est donc impossible à quiconque ayant dépassé le bac de rentrer dans un dispositif carrière longue.

LE PRÉSIDENT DE LA SNCF, FIDÈLE À LA LIGNE DU GOUVERNEMENT BORNE, CONTINUE D’ASSÉNER DE NOMBREUSES CONTREVÉRITÉS

Les communications de la direction relaient des informations qui ne figurent dans aucun texte, en expliquant en amont qu’elles ne sont pas sûres, et en mélangeant conditionnel, futur et tampon avec point d’interrogation. Bref, c’est invérifiable et flou.

Il est faux de dire que cette réforme ne changera rien ! Sinon, pourquoi le gouvernement s’arcbouterait ?

C’était déjà leur principal argument lors de précédentes réformes, notamment du ferroviaire, à l’instar de l’actuelle menace de liquidation de Fret SNCF.

Et demain, filialisation de la holding (GIE), des services TER pour répondre aux appels d’offres ? la maintenance de l‘infrastructure et des technicentres confiés au privé ?

Le Gouvernement et la direction SNCF semblent vouloir profiter du contexte du conflit « retraite » pour passer en force sur la liquidation du service public ferroviaire. Et ce sera encore à l’encadrement d’essuyer les plâtres !

C’EST INJUSTIFIABLE !

La Fédération CGT des cheminots et son UFCM appellent les cheminots de tous collèges, toutes fonctions, quel que soit leur statut, à se mobiliser massivement dès le 31 janvier 2023.

ENCORE PLUS NOMBREUX QUE LE 19 JANVIER, RETROUVONS-NOUS DANS LES CORTÈGES DES MANIFESTATIONS INTERPROFESSIONNELLES !

ENSEMBLE, NOTRE VOIX EST PLUS FORTE !

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L’ENCADREMENT NE SERA PAS LE PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT !

Réforme des retraites

| Maîtrise et cadres UFCM

Comme à chaque mauvais coup organisé par le gouvernement en place, la direction SNCF somme son encadrement de jouer un rôle qui n’est pas le sien en lui demandant de s’improviser le relais des objectifs politiques.

La diffusion d’un document RH intitulé « Réforme des retraites », daté de janvier 2023 et réalisé par un cabinet de conseil en relations publiques et communication (« ET COMPAGNIE »), pose les bases d’une stratégie tendant à la diffusion d’éléments de langage via les lignes managériales. Il s’agirait de travailler les esprits pour rendre acceptable une réforme injuste et majoritairement rejetée dans l’opinion publique.

Au-delà du signal de fébrilité renvoyé par ce genre de procédé, cette tentative d’implication de l’encadrement à marche forcée en dit long sur la (non-)considération de la direction SNCF à l’égard de celles et ceux à qui elle délègue autorité et pouvoirs. Elle est indigne et à rejeter sans réserve !

Le gouvernement peut compter sur suffisamment de communicants et d’alliés zélés de la sphère médiatique acquis à sa cause pour mener la guerre sociale déclarée contre les cheminots et, plus largement, contre l’ensemble des Français.

L’UFCM CGT revendique, de longue date, un statut garantissant la liberté d’opinion de l’encadrement. Être fidèle à l’entreprise SNCF, ce n’est pas subir une politique de la « pensée conforme » sans ne rien avoir à dire.

L’encadrement SNCF n’est pas une espèce fondamentalement différente de l’ensemble des salariés :

  • comme 80 % des Français, il est, entre autres, opposé au report de l’âge légal de départ à la retraite ;
  • comme l’ensemble des salariés, il sera touché par le recul de l’âge d’ouverture du droit à la retraite ;
  • comme pour l’ensemble des salariés, il sera touché par l’augmentation de la durée de cotisations.

L’encadrement, quel que soit sa filière, sa fonction, pourra compter sur le soutien de l’UFCM CGT pour l’accompagner dans l’expression claire et résolue de ses revendications, à l’instar de l’ensemble des cheminots !

L’encadrement mérite mieux qu’un rôle qu’il n’a pas choisi et qui ne lui rapportera rien !

Soucieux d’analyses fines et de rigueur intellectuelle, les cheminots de l’encadrement ne se laisseront pas enfumer par des manoeuvres pareilles ! Ils pourront compter sur la CGT pour porter, pour eux aussi, un régime de branche, une CPA pour tous.

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LA DIRECTION DE L’INGÉNIERIE DOIT ENTENDRE LES CHEMINOTS !

Audience ingénierie du 30 novembre 2022

| Maîtrise et cadres UFCM

La CGT a été reçue le 30 novembre 2022 par le directeur adjoint et la DRH des directions techniques de SNCF Réseau.

La demande d’audience avait pour objectif d’alerter la direction sur la charge de travail excessive de certains cheminots.

La CGT a également porté des propositions pour l’organisation de l’ingénierie à SNCF Réseau.

Le 4 octobre 2022, la CGT organisait une journée d’étude des ingénieries SNCF. Dans le cadre de la préparation de cette initiative et de sa restitution, les militants de la CGT ont ouvert le débat avec les techniciens et ingénieurs des agences et PRI.

Alerte sur l’aménagement du temps de travail

Des collègues des agences projets et PRI font face à une charge de travail excessive et des pertes de temps conséquentes liées à l’organisation du travail mise en place par la direction. Certains chefs de projet se sont ouverts à la CGT.

Ils dénoncent passer une partie importante de leur temps à essayer de faire communiquer des services entre eux, aussi bien vers les structures extérieures à l’Ingénierie (Infrapôle, Établissements Infra Circulation), mais aussi au sein même des services de la DGII. Cette incohérence montre l’ampleur des grippages organisationnels, voire structuraux de notre entreprise.

Dernièrement, certains indiquent travailler environ 50 heures par semaine, le soir, pour finir à temps des dossiers importants.

La CGT a interpellé la direction sur cette dérive en relevant trois problématiques.

1 – Le sous-effectif

La direction reconnaît avoir rencontré des difficultés de recrutement au premier semestre. Aujourd’hui, elle indique avoir rattrapé le retard et atteint l’objectif. Cette réponse évasive masque de vraies difficultés : celles d’organiser des recrutements internes permettant des passerelles entre les établissements de production et les ingénieries ; celles de garder les cheminots en perte de sens.

La CGT revendique un statut social pour tous les cheminots. En plus des droits sociaux, il permet également l’établissement de véritables parcours professionnels, lisibles pour tous les cheminots afin de pouvoir s’orienter vers les métiers de l’ingénierie. La formation et l’accueil des nouveaux embauchés demandent du temps et du soin.

2 – La sous-prévision du plan de charge

L’évaluation de la charge reste aléatoire du fait de la multiplication des intervenants et des demandes : les EF, les régions, le ministère des transports et maintenant le chef de l’état qui annonce sur les réseaux sociaux, la création de 10 nouveaux réseaux de RER et les établissements de SNCF Réseau. Cela représente autant d’autorités dont les compétences restent faibles, qui se jugent toutes prioritaires.

Les chefs de projet jonglent en permanence pour tenter de régler des équations impossibles. À cela s’ajoute une organisation de la production de plus en plus tendue avec la multiplication d’acteur en raison de la politique de sous-traitance. Aujourd’hui, celle-ci atteint 30 % des études !

Le pilotage par projet atteint ses propres limites. Le manque de lignes directrices et hiérarchiques induit une surcharge de travail et un « reporting » inutile.

Il faut accroitre la capacité d’étude en interne ; l’avenir des politiques de transport dépend de l’adaptation et la modernisation du réseau ferré. La CGT revendique l’internalisation des charges de travail et d’études.

Parmi les prestataires, il y a des ex-alternants, stagiaires qui attendent d’être recrutés à la SNCF. L’embauche des prestataires, dont la convention collective est particulièrement faible, est une solution pour qu’ils se sortent d’une certaine précarité et qu’ils apportent le maintien de savoirs ferroviaires dans la SNCF.

3 – Le décompte des heures de travail

La direction de l’ingénierie est très satisfaite de la mise en place du forfait jours : « Les agents s’organisent et gèrent leurs coups de bourre avec leur vie personnelle ». La direction indique que les cheminots sont demandeurs d’autonomie et de souplesse. La CGT est favorable à une autonomie des cheminots, lorsqu’elle est possible, avec un décompte des heures travaillées.

La CGT est opposée à la forfaitisation du travail (paiement à la tâche et non en fonction du temps de travail). La mise en place du forfait efface tous les repères de temps de repos et de temps de travail. Il induit des inégalités. Ainsi, des cheminots sont sollicités le jour alors qu’ils ont travaillé de nuit ; d’autres se voient reprocher de ne pas avoir fini leur dossier.

Paradoxalement, la direction demande aux agents de pointer avec précision leurs études pour les facturer « aux clients » mais refuse d’entendre que la santé de certains agents est en danger. Les hiérarchiques sont aussi démunis d’outils alors qu’ils sont responsables : l’accord forfait jours formalise clairement la délégation de l’employeur sur le N+1 sans donner aucun moyen d’assurer un suivi.

En conclusion

Pour la direction, l’enquête « C à vous » montre des résultats très satisfaisants, prétendus meilleurs que partout ailleurs. Elle sous-entend même que, soit les mécontents n’existent pas, soit ils sont coupables de leur mal-être.

A contrario des outils de communication dont se dote la direction, la CGT continue de construire un véritable projet pour les ingénieries avec les cheminots.

La CGT, forte de sa progression aux dernières élections dans les ingénieries, invite tous les cheminots à débattre de leurs conditions de vie et de travail.

Sans les ingénieries SNCF et sans les cheminots qui les font, le ferroviaire ne relèvera pas les défis de demain.

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17 mars 2023

Laurent Brun sur France Info le 17 mars 2023

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