Fédération CGT des Cheminots


EN GARE, REPRENONS LA MAIN, IMPOSONS NOTRE VOIE !

Mobilisation du 5 novembre

| Exploitation

Dans les gares, en Ile-De-France et en Province, les conditions de vie et de travail sont intolérables. Cependant, alors que la Direction compte accélérer cette trajectoire, la colère des cheminots monte et s’exprime dans de nombreuses régions.

Le 05 novembre 2019, à 13h00, à PARIS GARE DU NORD, agissons ensemble pour gagner sur nos revendications.

Tout se met en place pour qu’il n’y ait bientôt plus de cheminots dans les gares.

Les incessantes réorganisations, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation, conduisent à une véritable souffrance au travail.

DANS LES ESCALES …

La gare est davantage devenue un centre commercial qu’un espace avec les moyens nécessaires à une production ferroviaire de qualité.

D’ailleurs, « le pacte ferroviaire » consacre cet objectif de faire de « l’argent » avec le patrimoine ferroviaire et d’externaliser massivement.

Gares et Connexions externalise des pans entiers d’activités comme la prise en charge des personnes à mobilité réduite, les tours de gares ou l’automatisation des gares (ouverture et fermeture automatiques).

Au-delà du transfert automatique et contraint de centaines de cheminots vers Gares et Connexions, sans pour autant garantir leur avenir, la Direction vise à tailler en pièces le métier pour mieux externaliser les missions des escales et supprimer les emplois.

L’information aux voyageurs et la gestion opérationnelle sont dans la ligne de mire (Centres Opérationnels Escale, Accueil…).

Les espaces destinés aux guichets et aux Escales dans les gares, sont réduits afin de laisser la place aux commerces.

Les cheminots des escales dans les gares subissent la multiplication des évènements sureté qu’entraîne inexorablement le manque de moyens humains.

Les portes d’embarquement et l’organisation des équipes « accueil embarquement » composées pêle-mêle d’ASCT, d’agents d’escale et de vendeurs, participent à ce délitement.

La Direction et le gouvernement utilisent également l’abaissement des normes de sécurité ferroviaire pour réduire les effectifs.

C’est sous couvert d’une prétendue harmonisation européenne qu’ils ont appuyé sur « le ventre » de l’EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire) pour déverrouiller les prescriptions réglementaires afin de supprimer les procédures d’autorisation de départ et mettre en place l’Autorisation de Mouvement (AuM) quoi qu’il en coûte pour la sécurité.

Il s’agit de supprimer un maximum de missions réalisées par les cheminots de l’escale et d’externaliser celles qui restent, accélérant ainsi la déshumanisation des gares.

Présentés aux cheminots comme la seule alternative aux suppressions de postes dans les gares, les « petits collectifs » en Ile De France et les Equipes Mobiles (EML, EMI) en province broient les cheminots pour réaliser des gains d’exploitation.

Ces organisations créent des métiers ultra polyvalents, sans parcours professionnel, avec des missions ou des lieux de travail pouvant changer en cours de service.

À LA VENTE…

En l’espace de 7 mois, plus de 900 emplois ont été supprimés, alors que les usagers refusent d’être contraints à utiliser uniquement le digital.

Les files d’attente aux guichets s’allongent. Les vendeurs subissent l’incompréhension légitime et la colère des usagers.

Dans les centres RCAD (Relation Client A Distance), la suppression des guichets a entraîné une explosion de la charge de travail et un allongement des temps d’attente.

La Direction organise les sous-effectifs afin de dégager de la charge de travail pour l’externalisation (30% des appels loisirs en juin 2019).

Sous-effectifs, précarisation de l’emploi (CDD et intérimaires), impossibilité de vendre certains billets, matériel obsolète, mépris des compétences par la Direction… conduisent rapidement à une perte de sens du travail.

La Direction dégrade les conditions de travail, tout en éteignant la moindre perspective professionnelle afin que les vendeurs acceptent l’ultra polyvalence, voire se résignent à la démission.

Tous les cheminots ont donc intérêt à s’unir pour lutter contre la déshumanisation des gares, l’externalisation, les suppressions d’emplois et l’horizon que dessine la Direction.

D’autant plus que l’UTP, le patronat de la branche ferroviaire, a bien l’intention, dans la CCN (Convention Collective Nationale), de tenter de déclassifier tous les métiers, notamment ceux de la vente et de l’escale.

Les récentes luttes gagnantes dans les gares, les RCAD, à la vente comme à l’escale ont démontré que cette trajectoire n’est pas inéluctable.

LE 05 NOVEMBRE 2019,

RASSEMBLEMENT NATIONAL VENTE – ESCALE

RDV À 13H00, GARE DU NORD POUR PASSER À L’ACTION !

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À LA TRACTION : AGIR ENSEMBLE POUR GAGNER !

Actions de juin

| Traction

La séquence de grève débutée le 5 mai, qui a été marquée par une importante mobilisation, a permis d’arracher l’ouverture d’une première table ronde de négociation le 4 juin prochain sur la prime de traction.

Nous devons la mettre sous pression par la grève.

POUR LA REFONTE DE LA PRIME DE TRACTION, ON AMPLIFIE LA PRESSION LE 4 JUIN !

À la SNCF, la prime de traction des agents de conduite, en place depuis 1973, est un sujet central mais trop longtemps laissé à l’abandon. Obsolète, inéquitable, injuste : son mode de calcul ne répond plus aux réalités actuelles.

Pourtant, cette prime reste essentielle pour reconnaître les spécificités techniques du métier d’agent de conduite et valoriser le savoir-faire. La CGT fait de la refonte des primes de traction une priorité depuis plusieurs années.

La CGT porte un projet clair, lisible et ambitieux, qui revalorise l’ensemble des primes de traction tout en réduisant les écarts. Ce projet efface les problématiques actuelles, permet une meilleure reconnaissance du métier et améliore le financement de notre protection sociale et de nos retraites.

Le 4 juin prochain, une table ronde à la traction est prévue pour aborder la question de la prime de traction. La CGT revendique de revoir intégralement le calcul de la prime. Pour la CGT, cette réunion doit fixer les fondations d’une réelle négociation sur ces sujets. C’est pourquoi la CGT appelle les cheminots de la traction à agir par la grève ce jour-là.

La CGT propose d’organiser ces rencontres à partir des 3 thèmes structurants de son projet :

  1. Prime de base garantie : la CGT revendique 32,63 € par jour versés y compris en cas d’absence pour maladie, inaptitude, inutilisation. À titre d’exemple, un SU est actuellement rémunéré 15,46 €.
  2. Prime de technicité : pour reconnaître les compétences spécifiques du métier (Service Train, TGV, Interopérabilité, Fret, etc.).
  3. Prime de production : comprenant le temps de travail effectif, le temps en tête de train et le travail de nuit.

LE 5 JUIN, UNE AUTRE ÉTAPE DE GRÈVE POUR GAGNER, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS !

La stratégie de la CGT a renforcé la nécessité de se mobiliser toutes et tous ensemble pour gagner.

Pour la CGT, le nouvel agenda social issu de la mobilisation de ces dernières semaines doit permettre d’engranger des revendications portées et partagées depuis plusieurs années.

La CGT appelle tous les cheminots à une journée de grève tous services le 5 juin 2025 pour gagner notamment :

  • l’ouverture d’une véritable NAO salaires en 2025,
  • la refonte/revalorisation des primes de travail,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants.

 

ALORS QUE CHACUN A PU FAIRE SON CALCUL GRÂCE AU SIMULATEUR CGT  : Utiliser le simulateur

LE MOMENT EST VENU D’IMPOSER NOS CHOIX !

INFORMEZ-VOUS DANS VOS SYNDICATS DE SITE CGT
ET REJOIGNEZ-NOUS !

LE 4 JUIN : EN GRÈVE POUR NOTRE MÉTIER !
LE 5 JUIN : EN GRÈVE PARCE QUE TOUS CHEMINOTS.

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ASCT : AGIR ENSEMBLE POUR GAGNER !

Actions de juin

| Trains

Après la séquence de grève conjointe avec les ADC débutée le 5 mai dernier, la direction est contrainte d’ouvrir des négociations sur l’organisation du travail, la prime de travail des ASCT et annonce un rendez-vous salarial en septembre.

D’ores et déjà, la CGT appelle les ASCT à mettre ces prochaines échéances sous la pression de la grève le 11 juin prochain !

LE 11 JUIN, EN GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS SPÉCIFIQUES MÉTIER !

Alors que la direction entend vider et remettre en cause le métier d’ASCT, la CGT entend, elle, remettre au centre des débats une conception transverse du métier, avec comme élément central les 4S quelle que soit l’activité.

La stratégie de la CGT appelant les ASCT et les ADC à la convergence d’action a conduit la direction de la SNCF à faire des annonces :

  • Sur l’organisation du travail, une première réunion s’est déroulée le 29 avril en vue de lancer un audit sur le respect des roulements et de la règlementation du travail. La Fédération CGT, avec ses militants, réalise d’ores et déjà son propre audit en associant les cheminots des bureaux de commande.
  • Concernant la prime de travail, la direction s’est engagée par écrit à réunir3 tables rondes de négociations, dont une première dès le 11 juin.

Le 11 juin, la CGT portera la fusion des éléments 3 et 4 de la prime de travail actuelle avec un alignement sur le taux le plus élevé.

Les 2 rencontres qui suivront seront l’occasion d’avancer sur la visibilité et la reconnaissance de la technicité du métier à travers la création d’un nouveau pilier de notre prime de travail.

La ligne de conduite de la CGT est claire et sans ambiguïté, elle s’inscrit dans les suites de la pétition remise à la direction le 19 mai 2022 avec plus de 4 000 signatures.

La stratégie de la CGT a renforcé la nécessité d’une mobilisation de tous les cheminots, ensemble, pour gagner.

La CGT appelle à une journée de grève « toutes et tous cheminots » le 5 juin 2025 pour gagner notamment sur :

  • l’ouverture d’une véritable NAO salaires en 2025,
  • la refonte/revalorisation des primes de travail,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants.

LE 11 JUIN : EN GRÈVE POUR NOTRE MÉTIER !
LE 5 JUIN : EN GRÈVE PARCE QUE TOUS CHEMINOTS !

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LES SALAIRES, C’EST MAINTENANT ET ENSEMBLE !

| Les conditions sociales

Si, comme nous, tu veux un meilleur salaire avec :

  • la reconnaissance de tes formations, de tes diplômes et de ton ancienneté,
  • un déroulement de carrière automatique soustrait à l’arbitraire patronal et aux discriminations qui te permet au minimum de doubler ton salaire sur une carrière (sans changer d’emploi et sans formation supplémentaire),
  • la valorisation de ton expérience, de ton savoir et de ton savoir-faire, de ton métier,
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • la réduction de la pénibilité avec un départ anticipé avec de meilleures conditions de rémunérations à la retraite.

Si comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

la grille unique des salaires pour tous les cheminots

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LES CHEMINOTS BOUSCULENT LA DIRECTION !

Aux cheminots des filières Trains et Traction

| Traction

C’est grâce à la stratégie CGT permettant de faire agir ensemble les deux filières Traction et Trains que la direction de SNCF Voyageurs a réuni deux groupes de travail (28 et 29 avril) sur les questions des commandes du personnel. Elle programme également deux rencontres sur les primes métiers (4 et 11 juin).

Alors que la direction fermait la porte à toutes discussions tant sur l’organisation du travail que sur les primes métiers, la pression des cheminots fait bouger les curseurs.

Rencontres des 28 et 29 avril sur la commande du personnel.

Pour la CGT, ces réunions techniques ne sont pas encore à la hauteur. Par ailleurs, la direction annonce faire appel à un cabinet extérieur pour identifier les problématiques rencontrées par les cheminots (planning, gestion des congés, commandes des roulants, IMC, métier GM).

Nul besoin d’avoir recours à un cabinet extérieur alors que nous portons tant nationalement que localement, tous les jours et ce depuis des mois l’ensemble de ces sujets.

Nos revendications permettent d’améliorer les conditions de travail et de vie, notamment sur les conceptions roulement et le volume en emploi nécessaire pour assurer la charge de travail.

Les experts du chemin de fer, ce sont les cheminots ! La CGT va poursuivre le travail en proximité afin de construire les revendications sur l’organisation du travail, au plus près, dans les résidences, dépôts et collectivement.

La CGT exige dans un premier temps :

  • La prise en compte du niveau d’effectifs nécessaire pour assurer la charge de travail,
  • La prise en compte des revendications des cheminots en charge de la programmation notamment en matière de formation initiale et continue,
  • La prise en compte des temps de parcours (pied, taxi, bus, etc…) en temps de travail pour se rendre sur les lieux d’hébergement en RHR,
  • Le respect des temps de repos à domicile et hors résidence,
  • La non modification des JS commandées en respect de l’accord d’entreprise,

Primes métiers, après le blocage de la Direction : exigeons des avancées !

La CGT revendique la refonte et revalorisation des primes de travail dans tous les métiers depuis des années. Nous porterons donc lors des rencontres des 4 et 11 juin, les revendications spécifiques des filières Traction et Trains. La CGT a bâti des projets concrets qui nourriront de véritables négociations qui doivent s’ouvrir.
La Direction annonce vouloir avancer sur ce sujet dans le cadre des prochaines NAO de janvier 2026. Elle est cependant contrainte d’annoncer des discussions Groupe sur la rémunération dans les prochaines semaines et en septembre. La CGT continue d’exiger, avec les cheminotes et les cheminots, l’ouverture de NAO dès 2025.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de la Traction et des Trains :
À élever le rapport de force à partir du 5 mai,
À mettre sous pression de la grève les tables rondes « primes métiers » des 4 juin (filière Traction) et 11 juin (filière Trains),
À s’inscrire dans l’action de grève « Toutes et tous cheminots » du 5 juin 2025.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOTS !

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10 %

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·es au reste de la population.

Le Premier ministre accuse les retraité·es d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·es, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef.

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes.

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es.

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité.

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·ES
À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER
MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 !

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LA CGT AU CŒUR DU COMBAT POUR LE FRET PUBLIC !

| Espace presse

La Fédération CGT des cheminots se bat depuis toujours pour le développement de Fret SNCF, les droits des cheminots et l’amélioration de leurs conditions de travail.

De nombreuses batailles ont été menées sur le territoire sous l’impulsion de la CGT pour préserver les triages, les trafics, l’emploi cheminot.

Déjà fortement impacté par les politiques libérales, le transport ferré de marchandises a vu sa part modale s’affaiblir pour atteindre 10 % aujourd’hui, ce qui constitue une hérésie au regard des enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Gouvernement et Direction SNCF ont co-élaboré un plan de discontinuité pour répondre aux injonctions de la Commission européenne. La mise en place de ce plan a conduit à la liquidation de Fret SNCF.

Le choc a été violent pour les cheminots du Fret, pour autant la CGT des cheminots reste à leurs côtés. D’ailleurs, les cheminots de l’entité Hexafret ne s’y sont pas trompés en plaçant la CGT 1ère OS avec une progression de 2,3 % lors des dernières élections CSE qui se sont tenues du 10 au 17 avril.

La Fédération CGT a interpellé le ministre des Transports ainsi que la commissaire européenne chargée des transports pour exiger que l’entité Hexafret, nouvellement créée, puisse se repositionner sur l’ensemble des trafics dédiés sans délai.

Ceci permettrait de regagner des trafics, de l’activité et mettrait en perspective des recrutements supplémentaires au Fret.

La Fédération a interpellé récemment des forces politiques pour remettre le sujet du Fret sur la table.

C’est ainsi que le groupe CRCE-K au Sénat a obtenu l’organisation d’un débat sur ce sujet le 28 avril prochain.

Ce moment constituera un nouveau rendez-vous pour poursuivre la bataille pour l’avenir du Fret ferroviaire.

La CGT le réaffirme : elle ne laissera pas tomber la bataille sur le FRET PUBLIC SNCF pas plus qu’elle n’abandonnera le combat sur le retour à une entreprise publique, unique et intégrée : la SNCF.

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF, TOME 2

CAA ASCT

| Trains

Après avoir présenté, dans un tract précédent, les conditions de l’application de l’accord CAA, voici un éclairage concernant les revendications portées par la CGT dans le cadre de l’amélioration des mesures spécifiques pour les ASCT.

Pour la CGT, la CAA demeure une avancée sociale de haut niveau pour les cheminots. Le résultat de cet accord est à mettre à l’actif des luttes menées et de la pertinence des revendications proposées par la CGT.
Pour les ASCT, elle s’illustre par des nouveaux droits :

  • la CPA, devenue CAA, passe de 24 à 36 mois ;
  • elle est rémunérée à 100 % (CPA 75 %) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée ;
  • des droits identiques pour les contractuels comme pour les statutaires ;
  • des cotisations prises en charge par la Direction ;
  • la création d’un 12e échelon ;
  • la création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • la création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • la transposition des droits d’accès à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, pour la CGT, la lutte se poursuit. Ainsi, après avoir interpellé par écrit l’UTP (patronat du ferroviaire) afin que cette conquête sociale soit ouverte et partagée à tous les cheminots de la branche, la CGT entend faire aboutir toutes ses revendications, à commencer par gagner la prolongation de la durée du dispositif.

Alors qu’au niveau interprofessionnel, la CGT se bat pour faire abroger la réforme de 2023 et prépare de nouveaux rendez-vous de grève et de manifestation dans les semaines à venir, au niveau des cheminots, la CGT est résolue à récupérer le temps confisqué aux ASCT par les différentes réformes rétrogrades. Aussi, l’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure notre objectif.

→ Télécharger le tract pour voir le décryptage du mécanisme en approfondissant les 4 exemples repris dans le tract tome 1.

À COMPTER DU 5 MAI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC !

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298.

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LES CHEMINOTS TIRENT LE SIGNAL D’ALARME

| Équipement

Le 25 mars 2025, après 15 ans de partenariat public-privé, SNCF Réseau annonçait la reprise en gestion du réseau de communication ferroviaire français GSM-R.

Quelques jours plus tard, les cheminots constatent l’ampleur des dégâts, et la CGT dépose une DCI à la direction de SNCF Réseau.

INFO DE DERNIÈRE MINUTE
Suite à des droits d’alerte, interpellations et actions des cheminots des ESTI avec la CGT, la Direction annonce 32 recrutements. Si ces premières annonces sont insuffisantes au regard des besoins estimés à 150 par la CGT, c’est un bon début. Ne lâchons rien !

Pour rappel, le GSM-R est une norme de radiocommunication mobile conçue pour l’exploitation ferroviaire. Il permet une communication sécurisée entre les équipes de train, les centres circulation et les équipes au sol.

La transition effectuée le 25 mars dernier a mis fin à un contrat de 1,5 milliard d’euros passé sur 15 ans avec la société Synerail (consortium mené par Vinci et SFR). Dans un entretien réalisé le 31 mars dernier, le président Chabanel expliquait que cette reprise de gestion avait été anticipée soigneusement. La réappropriation de 4 000 installations, tant au niveau des compétences que des ressources à internaliser, devait donc se réaliser dans de fortes mesures.

Après cette communication volontairement optimiste du directeur général de SNCF Réseau sur cette reprise en main d’un outil majeur dans l’exploitation et la sécurité du réseau, la réalité sur l’état des installations est tout autre. En effet, en annonçant que seulement 50 % des installations avaient été visitées, on se fait vite à l’idée de ce qu’est une gestion soigneusement anticipée. À ce titre, la CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate le 15 avril 2025.

Un démarrage dans la douleur

Au moment de la prise de possession des lieux, les cheminots découvrent des installations en piteux état, des sites mal entretenus, des branchements et connectiques qui ne sont pas toujours aux normes. À cela s’ajoute un manque de suivi des documents (DOE). Les cheminots sont mis devant le fait accompli avec des maintenances mal réalisées.

Le problème du manque de pièces à disposition est également à solutionner rapidement puisque les cheminots se retrouvent contraints de prélever du matériel sur des installations en bon état pour réparer celles qui ne fonctionnent pas. Les agents télécoms repartent quasiment d’une page blanche.

Des raisons de rester vigilants et de se faire entendre !

Si la CGT est favorable à la réinternalisation de cette charge de travail et à la reprise en main par l’entreprise publique de cet outil stratégique, elle dénonce l’absence d’état des lieux complet de ces installations avant leur reprise. En effet, après les incidents survenus le 30 juin 2024, qui avaient coupé toute communication entre les trains et les postes pendant une journée complète, nous exigeons une remise à niveau de ces installations et un suivi rigoureux de celles-ci.

Les échanges qui ont eu lieu lors de la concertation du 15 avril ne nous ont pas rassurés. Le manque d’anticipation est bien réel. Il est à mettre en parallèle avec les effectifs supplémentaires qu’une telle augmentation de la charge de travail doit engendrer et qui sont pour le moment très insuffisants. En effet, pour ne pas embaucher plus, la Direction annonce avoir revu à la baisse certaines périodicités d’entretien. Pire, elle anticipe déjà de nouvelles baisses d’effectif d’ici quelques années !

Concernant les sorties d’astreinte intempestives, la Direction annonce avoir réglé le problème. Les cheminots ne devraient plus être appelés pour rien ! À la demande de la CGT de créer des réserves sécurité sur les parcours, la Direction annonce que celles-ci seront multi-parcours. Pour la CGT, les cheminots ne doivent pas subir cette nouvelle charge de travail, et de nouvelles économies ne doivent pas être faites au détriment des cheminots et de ces installations indispensables pour la sécurité ferroviaire.

Pour la CGT, ce mauvais départ nécessite que la Direction mette rapidement à disposition des cheminots des ESTI les moyens humains, matériels et de formation demandés. Elle appelle les cheminots de ces services à faire entendre leurs revendications tant en termes d’emploi que de conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité.

 

 

 

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

09 mai 2025

Ligne ferroviaire Limoux – Quillan : la CGT présente les conclusions de l’expertise vendredi 16 mai à Limoux

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