Fédération CGT des Cheminots


EN GARE, REPRENONS LA MAIN, IMPOSONS NOTRE VOIE !

Mobilisation du 5 novembre

| Exploitation

Dans les gares, en Ile-De-France et en Province, les conditions de vie et de travail sont intolérables. Cependant, alors que la Direction compte accélérer cette trajectoire, la colère des cheminots monte et s’exprime dans de nombreuses régions.

Le 05 novembre 2019, à 13h00, à PARIS GARE DU NORD, agissons ensemble pour gagner sur nos revendications.

Tout se met en place pour qu’il n’y ait bientôt plus de cheminots dans les gares.

Les incessantes réorganisations, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation, conduisent à une véritable souffrance au travail.

DANS LES ESCALES …

La gare est davantage devenue un centre commercial qu’un espace avec les moyens nécessaires à une production ferroviaire de qualité.

D’ailleurs, « le pacte ferroviaire » consacre cet objectif de faire de « l’argent » avec le patrimoine ferroviaire et d’externaliser massivement.

Gares et Connexions externalise des pans entiers d’activités comme la prise en charge des personnes à mobilité réduite, les tours de gares ou l’automatisation des gares (ouverture et fermeture automatiques).

Au-delà du transfert automatique et contraint de centaines de cheminots vers Gares et Connexions, sans pour autant garantir leur avenir, la Direction vise à tailler en pièces le métier pour mieux externaliser les missions des escales et supprimer les emplois.

L’information aux voyageurs et la gestion opérationnelle sont dans la ligne de mire (Centres Opérationnels Escale, Accueil…).

Les espaces destinés aux guichets et aux Escales dans les gares, sont réduits afin de laisser la place aux commerces.

Les cheminots des escales dans les gares subissent la multiplication des évènements sureté qu’entraîne inexorablement le manque de moyens humains.

Les portes d’embarquement et l’organisation des équipes « accueil embarquement » composées pêle-mêle d’ASCT, d’agents d’escale et de vendeurs, participent à ce délitement.

La Direction et le gouvernement utilisent également l’abaissement des normes de sécurité ferroviaire pour réduire les effectifs.

C’est sous couvert d’une prétendue harmonisation européenne qu’ils ont appuyé sur « le ventre » de l’EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire) pour déverrouiller les prescriptions réglementaires afin de supprimer les procédures d’autorisation de départ et mettre en place l’Autorisation de Mouvement (AuM) quoi qu’il en coûte pour la sécurité.

Il s’agit de supprimer un maximum de missions réalisées par les cheminots de l’escale et d’externaliser celles qui restent, accélérant ainsi la déshumanisation des gares.

Présentés aux cheminots comme la seule alternative aux suppressions de postes dans les gares, les « petits collectifs » en Ile De France et les Equipes Mobiles (EML, EMI) en province broient les cheminots pour réaliser des gains d’exploitation.

Ces organisations créent des métiers ultra polyvalents, sans parcours professionnel, avec des missions ou des lieux de travail pouvant changer en cours de service.

À LA VENTE…

En l’espace de 7 mois, plus de 900 emplois ont été supprimés, alors que les usagers refusent d’être contraints à utiliser uniquement le digital.

Les files d’attente aux guichets s’allongent. Les vendeurs subissent l’incompréhension légitime et la colère des usagers.

Dans les centres RCAD (Relation Client A Distance), la suppression des guichets a entraîné une explosion de la charge de travail et un allongement des temps d’attente.

La Direction organise les sous-effectifs afin de dégager de la charge de travail pour l’externalisation (30% des appels loisirs en juin 2019).

Sous-effectifs, précarisation de l’emploi (CDD et intérimaires), impossibilité de vendre certains billets, matériel obsolète, mépris des compétences par la Direction… conduisent rapidement à une perte de sens du travail.

La Direction dégrade les conditions de travail, tout en éteignant la moindre perspective professionnelle afin que les vendeurs acceptent l’ultra polyvalence, voire se résignent à la démission.

Tous les cheminots ont donc intérêt à s’unir pour lutter contre la déshumanisation des gares, l’externalisation, les suppressions d’emplois et l’horizon que dessine la Direction.

D’autant plus que l’UTP, le patronat de la branche ferroviaire, a bien l’intention, dans la CCN (Convention Collective Nationale), de tenter de déclassifier tous les métiers, notamment ceux de la vente et de l’escale.

Les récentes luttes gagnantes dans les gares, les RCAD, à la vente comme à l’escale ont démontré que cette trajectoire n’est pas inéluctable.

LE 05 NOVEMBRE 2019,

RASSEMBLEMENT NATIONAL VENTE – ESCALE

RDV À 13H00, GARE DU NORD POUR PASSER À L’ACTION !

Téléchargements

DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Appel UFR

| Action Logement du 10 septembre 2025

Dès sa création en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot.es et leur famille à proximité de leur lieu de travail.

Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminots mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements dont 97 750 relèvent du logement social en 2024.

Même si le délai d’attente pour les cheminot.es entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger en cause, le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité.es logé.es au sein du parc SNCF sont devenu.es la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot.es actif.ves.

Mais aussi et surtout, pour louer les logements du parc à des non-cheminot.es dont le nombre est, aujourd’hui, supérieur à celui des cheminot.es. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’elles. ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot.e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui moins de 15% des pensionné.es SNCF sont logé.es par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20% en 2017.

Ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité.es !

En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5%, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finance 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5% à 20% au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population et plus particulièrement des retraité.es.

Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75% des retraité.es sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.

Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problème, ni souci ». Nombre de retraité.es propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux, pour payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. BAYROU vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité.es puisque leur niveau de vie devrait être amputé de 0,4% à 1% suivant leur situation familiale.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord logement. Accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité.es au prétexte qu’elles.ils ne sont plus en activité.

En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité.es à se mobiliser massivement avec les actif.ves pour exiger :

  • L’accès des retraité.es à l’ensemble du parc logement y compris le parc dit libre avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20% des revenus du ménage
  • La possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation avec diminution de la quittanc
  • Le maintien dans le logement au départ en retraite sans augmentation de loyer et le maintien du/de la conjoint.e en cas de décès.
  • Des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement, à la perte d’autonomie.
  • Des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficulté financière et/ou perte d’autonomie
  • La participation des retraité.es aux Commissions d’Information et d’Aide au Logement

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT
Le 10 septembre 2025 à partir de 13h00
Devant la direction SNCF à St Denis

Téléchargements

BUDGET BAYROU, ÇA SUFFIT !

Appel unitaire

| Fédération

Le 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.

Sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement annonce à nouveau une litanie de mesures, là encore injustes et inefficaces !

Cette « année blanche » de 2026 qui va geler toutes les prestations sociales est un euphémisme pour dire aux plus fragiles : « vous paierez l’addition que nous refusons de présenter aux vrais responsables. »

Pendant ce temps, les 62 milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés depuis 2017 aux plus fortunés demeurent intouchables. Les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises en 2023 sans évaluation systématique, sans contrepartie exigée, demeurent intouchables.

Or, la crise budgétaire française résulte d’abord de la baisse des RECETTES, non de l’explosion des dépenses.

Il existe pourtant des alternatives crédibles, documentées, défendues par des économistes reconnus et des organisations syndicales représentatives. Mais ces solutions sont écartées a priori, non par incompétence, mais par choix politique dissimulé.

Les projections budgétaires à venir annoncent de véritables coupes claires dans les services publics, en matière d’emplois, de salaire, de financement des infrastructures et de moyens matériels pour travailler décemment. Pire, elles accentuent les inégalités et les fragilités pour les salariés face aux difficultés de santé, dont la santé mentale, en incitant ceux-ci à toujours plus de présence au travail quel que soit leur état.

En refusant obstinément la justice fiscale, en imposant l’austérité aux plus fragiles, en manipulant l’opinion avec des fausses évidences techniques, le gouvernement nourrit les extrêmes qu’il prétend combattre.

Concernant notre champ professionnel, il n’y a pas un jour sans que nous rencontrions des difficultés au quotidien pour assurer la production ferroviaire dans des conditions conformes qui ne sont pas sans risque sur la sécurité.

Plus largement, les moyens manquent pour la régénération du réseau, le maintien et le développement des lignes de desserte fine du territoire, la pérennité du transport ferroviaire de marchandises afin de répondre aux enjeux sociétaux, sociaux et environnementaux. Tous les cheminots sont aussi demandeurs d’un ferroviaire permettant de transporter les voyageurs dans de bonnes conditions, d’être fiers de leurs missions de service public et de leur contribution territoriale, et nous regrettons une insuffisante intégration des attentes de visibilité et sécurisation des ressources pour des transports qualitatifs au profit de tous.

Cela est confirmé par les conclusions de la conférence de financement des infrastructures de transport, intitulée : « Ambition France Transport ». Elles s’inscrivent dans la rigueur budgétaire que veut nous imposer le gouvernement en faisant notamment la part belle aux capitaux privés, à « l’optimisation » des dessertes.

Nous déplorons tout autant l’absence totale de moyens octroyés pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminotes et cheminots.

Au regard de ces éléments, non exhaustifs, les fédérations syndicales représentatives appellent les cheminots à signer massivement la pétition initiée par les organisations syndicales au plan interprofessionnel : https://www.change.org/p/budget-les-sacrifices-pour-le-monde-du-travail-%C3%A7a-suffit

L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice.

Téléchargements

GOUVERNEMENT-PATRONAT-DIRECTION SNCF UNIS CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL ET LES RETRAITÉS !

Tract UFR

| Retraités UFR

Le projet de budget 2026, présenté par F. Bayrou le 15 juillet, s’inscrit pleinement dans la continuité de la politique de régression sociale engagée par E. Macron depuis 2017 et dans les grandes orientations historiques de la droite et de son extrême, au seul service des intérêts du capital et toujours au détriment des salariés actifs et retraités !

Fidèle à l’idéologie de droite, le Premier ministre présente un budget de classe. Tout le monde doit participer à l’effort national pour trouver 43,8 milliards d’euros sauf le grand patronat, les actionnaires et les milliardaires, qui n’ont jamais été autant gavés depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, en 2017 ! Toutes les catégories sociales (salariés, privés d’emploi, retraités et précaires) sont touchées sans exception.

Mais les retraités, et notamment cheminots, sont particulièrement ciblés :

• 2026, année blanche avec un gel des prestations sociales et des pensions de retraites. Rappelons que, au début de son mandat, E. Macron avait désindexé les pensions du coût de la vie, allant à l’encontre du Code de la sécurité sociale. Ces mesures viennent s’ajouter à la mise en oeuvre de la CSG ;

• suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraités, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement à ce que laissent entendre le Premier ministre, le Medef et certains « médias bien-pensants ». Il serait remplacé par un abattement de 2 000 euros pour tous les retraités. Cette mesure serait financée par une augmentation de la fiscalité des retraités gagnant plus de 20 000 euros par an ;

• doublement du plafond annuel des franchises médicales et participation forfaitaire passant de 50 à 100 euros, déremboursement de médicaments et remise en cause du statut d’ALD (affectation longue durée), des mesures qui vont pénaliser particulièrement les retraités, leur pouvoir d’achat, le droit à la santé et l’accès aux soins.

Pour les retraités cheminots et leurs ayants droit, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots actifs statutaires, aux lourdes conséquences pour l’avenir des mutuelles cheminotes, vient aggraver la situation. Avec le départ des actifs, les mutuelles pourraient augmenter de façon significative leurs cotisations et ainsi conduire nombre de retraités cheminots et de bénéficiaires de pension de réversion à ne plus pouvoir se payer de complémentaire santé, remettant en cause le droit à se soigner.

Cela ne suffisant pas, la direction SNCF ambitionne de réduire les moyens de l’Action sociale SNCF et du Fass (fonds d’action sanitaire et sociale). En baissant la part de la masse salariale consacrée à leur financement de 1,1 % à 0,82 %, la Direction réduit les moyens financiers de l’Action sociale SNCF et du Fass et tente de faire main basse sur :

• l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale) ; et
• un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

Outre les cheminots contractuels et statutaires, les retraités seraient particulièrement touchés car nombreux à bénéficier du Fass et de l’Action sociale. Face à cette avalanche de régressions sociales programmées, la mobilisation s’impose et doit se construire dès maintenant !

L’argent existe pour une autre politique sociale, répondant aux besoins de toutes et tous en matière de santé, de services publics, de revalorisation des pensions et des salaires. Attaquons-nous à la gabegie que représente les 211 milliards d’euros d’aides publiques accordées aux entreprises sans aucune contrepartie ni contrôle et dont le Premier ministre ne parle pas, tout comme aux 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises en 2024.

Mettons en avant nos revendications :
• un financement de la protection sociale assis uniquement sur la cotisation sociale ;
• la revalorisation immédiate de toutes les pensions de 10 % ;
• l’arrêt des exonérations de cotisations sociales et des niches fiscales ;
• le conditionnement des aides publiques aux entreprises ;
• soumettre à cotisations sociales la participation aux bénéfices et l’intéressement ;
• la création d’une contribution sociale assise sur les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires ;
• gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, qui rapporterait environ 6 milliards d’euros ;
• augmenter les salaires et développer l’emploi.

Avec la CGT Cheminots et son UFR, portons l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Celle-ci rentre aussi dans un cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire, avec la revendication d’un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, la protection sociale et les droits sociaux (logement, facilités de circulation, activités sociales et culturelles…).De leur embauche à leur fin de vie, les cheminots, actifs et retraités, doivent pouvoir bénéficier des prestions servies par le régime spécial de prévoyance.

Signons massivement la carte pétition de l’UCR-CGT à l’intention du Premier ministre pour exiger un autre financement de la Sécurité sociale et la pétition unitaire cheminote sur le Fass pour le maintenir et développer l’Action sociale (à disposition auprès des militants CGT).

PRÉPARONS-NOUS À NOUS MOBILISER À LA RENTRÉE !

Téléchargements

LA SÉCURITÉ AVANT TOUT !

Flash-info matériel

| Matériel

Suite à la rupture d’un disque de frein, le 16 mai 2025, sur un matériel Z24500 de la région Aura, la CGT interpelle la Direction et pose un droit d’alerte en demandant à la Direction de s’expliquer lors d’une DCI.

Des lots de disques de frein de la marque Ibre, fabriqués en 2010 et 2013, sont concernés par un défaut de conception. Les événements sont connus depuis 2018, puisqu’un même incident avait eu lieu dans la région des Hauts-de-France. Mais les lots incriminés circulent encore dans les technicentres, et des mesures s’imposent pour éviter toute dérive.
Au-delà de l’urgence et de la vigilance, l’entreprise a fait évoluer les règles de maintenance et s’est engagée à retirer les lots incriminés. La direction du Matériel se donne trois mois pour réaliser la totalité de l’inventaire et assurer qu’il n’y a plus de risques.

Depuis l’intervention de la CGT, Alstom, qui a racheté la marque Ibre, demande à la SNCF de lui faire un audit qualité…

Pour la CGT, la sécurité des matériels est primordiale. Des mesures correctrices sont possibles en remettant les cheminots au centre des préoccupations techniques. Nous revendiquons une formation accrue des cheminots de la maintenance dans tous les secteurs de production et en particulier la mécanique et les essieux.

Téléchargements

LA RÉINTERNALISATION EST LA SOLUTION !

Sous-traitance

| Équipement

Le 10 juillet 2025, le Tribunal de Bobigny a ordonné à SNCF Réseau de transmettre au CSE Central Réseau toutes les informations sur les sous-traitants intervenant dans l’entreprise, sous peine d’astreinte de 1 000 € par jour.

En 2O24, suite à plusieurs accidents qui auraient pu avoir des conséquences graves, la CGT a constaté que plusieurs entreprises sous-traitantes sous-traitaient en cascade.
Face aux risques encourus en termes de sécurité ferroviaire et des personnels, la CGT a donc demandé au CSE Central Réseau la communication de la liste des entreprises sous-traitantes travaillant pour SNCF.

L’OMERTA EST LEVÉE !

Malgré l’insistance de la CGT et de ses élu·e·s, la direction persistait dans sa position afin de ne pas donner des informations dans le cadre du marché juteux et généralisé de la sous-traitance qu’elle a mis en place de manière industrielle.
En effet, depuis trop longtemps, la direction refuse de dire QUI fait QUOI, POUR QUEL PRIX et DANS QUELLES CONDITIONS au sein de notre entreprise.
La CGT rappelle qu’il y a quelques années, dans le cadre de l’expertise sur la sous-traitance menée par le CE Maintenance et Travaux, le rapport mettait déjà en lumière que les entreprises privées coûtaient 10 % plus cher que les cheminots !

 

La sous-traitance, c’est :

  • la dégradation des conditions de travail,
  • la perte de compétences internes,
  • une menace sur la sécurité des circulations et des personnels,
  • le dumping social organisé.

Et maintenant ?

Le CGT entend poursuivre le combat pour exiger :

  • La réinternalisation des charges de travail,
  • L’emploi nécessaire pour faire face à la charge de travail,
  • Le maintien et le renforcement des compétences en interne.

ENSEMBLE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Téléchargements

LA DIRECTION RECONNAÎT SES MANQUEMENTS !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Dans le prolongement du GT Encadrement initié l’année dernière sous l’impulsion de la CGT, faisant suite à une longue série de bilatérales consécutives aux NAO 2024, une délégation de l’UFCM-CGT a été reçue par la DRH Groupe le 15 juillet 2025 sur le sujet du droit à la déconnexion. Sans surprise, la Direction affiche une volonté de façade mais botte en touche dès que de réelles revendications dans l’intérêt des cheminot·e·s lui sont proposées !

Depuis la mise en place des accords néfastes sur le forfait jours en 2016 et sur le télétravail en 2017, que la CGT n’a pas signés, l’UFCM-CGT n’a eu de cesse d’alerter la Direction sur la dégradation des conditions de vie et de travail subie par les cheminot·e·s du GPU SNCF. Explosion du temps de travail, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, augmentation de la charge mentale, déni de reconnaissance de la pénibilité pour une majorité de métiers de l’encadrement, souffrance, stress au travail, suppression de postes…, telles sont les conséquences des politiques d’éclatement de l’entreprise et de casse du service public mises en oeuvre par les directions et gouvernements successifs !

Une UFCM-CGT force de propositions !

L’UFCM-CGT a insisté sur la nécessité de négociation d’un accord de haut niveau ouvrant des droits aux salarié·e·s, notamment par la mise en œuvre d’outils et de moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur en lieu et place de simples chartes d’affichage, teintées au mieux de campagnes d’information et de sensibilisation servant d’habillage cosmétique. Il a été annoncé au plus haut niveau du GPU, notamment via le Comex, une prise de conscience collective et une volonté de s’emparer du sujet : dont acte ! L’UFCM-CGT rappelle que l’accord Forfait jours prévoyait pourtant, dans son article 15, l’ouverture d’une négociation sur le droit à la déconnexion, sujet qui, semble-t-il, est toujours en suspens…

La direction du GPU reconnaît « ne pas être complétement dans les clous » !

L’UFCM-CGT a ouvert une brèche : il est désormais nécessaire d’élever le rapport de force pour nous permettre de conquérir des droits nouveaux préservant la santé physique et la charge mentale de l’ensemble des cheminot·e·s ! La prochaine bilatérale, prévue fin septembre-début octobre, sera un point d’étape crucial pour faire mesurer à la direction du GPU l’urgence de répondre à nos revendications légitimes !

La CGT et son UFCM vont continuer à porter la revendication d’un accord collectif et opposable de haut niveau pour l’ensemble du GPU SNCF et de ses filiales, celles de SNCF Voyageurs ainsi que Hexafret et Technis, en y incluant les salarié·e·s d’entreprises prestataires ou mis à disposition et travaillant dans les locaux SNCF !

Nos revendications UFCM-CGT sur le droit à la déconnexion 

Téléchargements

DES COMBATS À MENER !

| Actions

Face à la concurrence et à la filialisation, la CGT aux avant postes !

Le syndicalisme CGT, c’est agir tous les jours sur les questions/problèmes du quotidien. C’est débattre et mobiliser sur les sujets plus généraux (abrogation de la réforme des retraites, financement et prestations en matière de protection sociale, service public, enjeux environnementaux…)

La Fédération CGT des cheminots est mobilisée contre l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire qui ne vise qu’à instaurer la rentabilité financière dans notre secteur.

A l’instar d’autres pays en Europe, ce choix impacte les conditions de vie et de travail de tous les cheminots, la qualité du service rendu, les tarifs pour les usagers et la sécurité des circulations.

Au moment où la France accélère le processus de privatisation du rail, nos voisins anglais reviennent en arrière.

Après trente ans de privatisation en Angleterre, le nouveau gouvernement britannique a décidé de renationaliser ses chemins de fer. Ce changement d’orientation politique s’appuie sur la baisse de la fréquentation du train dû à des tarifs trop élevés, une recrudescence des accidents ferroviaires graves, une baisse des effectifs de cheminots et la dégradation de leurs conditions sociales et de travail. Aussi, des pans entiers du territoire britannique n’étaitent plus desservis par le train.
Ce changement donne de l’espoir et de la motivation pour continuer le combat contre la concurrence.

La CGT est engagée dans plus de 65 batailles locales de sauvegarde et de développement de guichets, gares, lignes, triages, embranchements fret. Redynamiser l’activité ferroviaire dans les endroits qui en sont aujourd’hui dépourvus, c’est bon pour l’activité économique, industrielle et touristique, mais aussi pour l’emploi cheminot.
C’est le sens de notre démarche pour le Développement du Service Public Ferroviaire.

La CGT mène aussi la bataille pour gagner des droits et des conditions de travail similaires et de haut niveau, pour tous les cheminots.

La CGT travaille à la création d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot qui repose sur des droits transverses (grille unique des salaires, formation professionnelle tout au long de la vie, contenu des métiers…) pour tous les cheminots, quelle que soit l’entreprise.
Implantés partout sur le territoire sur près de 300 sites ferroviaires, nous sommes en “Alerte Production” tout au long de l’été pour de hautes conditions de travail et de sécurité !

Mener la bataille de l’emploi, partout, en proximité !

L’emploi est le maillon essentiel afin d’améliorer les conditions de travail de tous les cheminots. Il permet également d’assurer la sécurité ferroviaire et d’améliorer le service rendu aux usagers.

De l’emploi, il en faut… Après une année 2024 avec 8493 recrutements, le budget 2025 se réduit considérablement.

Dans tous les chantiers, la CGT est dans l’action pour obtenir l’amélioration des conditions de travail en pointant notamment les postes non tenus, les bilans désastreux sur la sécurité ferroviaire et les problèmes liés à la sous-traitance.

Le manque d’adaptation des roulements, le refus des congés, les modifications de commande… sont les conséquences d’un trop faible niveau d’embauches.

L’emploi en quantité répond à un besoin !
Mais il doit aussi être de qualité…

La formation professionnelle est un droit !
Ce droit doit permettre de construire une continuité entre la formation au premier emploi et la formation continue tout au long de sa vie. La première doit avoir des bases solides et la seconde doit permettre des parcours professionnels adaptés.

 FORMATION « MÉTIERS »
(premier emploi et reconversion)
La CGT REVENDIQUE :

  • Un socle de connaissances commun permettant la compréhension du fonctionnement général du système ferroviaire et la maitrise des risques.
  • L’intégration d’une formation découverte de l’entreprise sur la réglementation du personnel ainsi que d’une journée dédiée pour que les Organisations Syndicales se présentent.
  • La mise en œuvre de centres de formation SNCF en proximité permettant de garantir un accès équitable sans impacter la vie privée des cheminots.

FORMATION
TOUT AU LONG DE SA VIE
La CGT revendique :

  • La prise en charge systématique par l’employeur des formations nécessaires aux parcours professionnels des cheminots.
  • L’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise.
  • La reconnaissance systématique en qualification des formations suivies par les cheminots.
  • La formation doit se faire exclusivement sur le temps de travail, en présentiel, avec prise en charge de frais de repas et de déplacement.

Des salaires à portée de mobilisations !

Les mesures salariales insuffisantes aggravent les pertes de pouvoir d’achat des cheminots.
En 10 ans, l’indice salarial n’a progressé que de 5,28% alors que les prix à la consommation ont augmenté de plus de 19%. De plus, avec la fin du recrutement au statut, la grille salariale statutaire ne permet plus une progression suffisante.
Les cheminots hors statut ne bénéficient ni d’une grille salariale ni de garanties de progression.
La part des éléments variables et aléatoires de rémunération a augmenté au détriment des salaires (40% dans certains métiers).
Les cheminots mesurent, lors d’un arrêt de travail ou à la retraite, les conséquences de cette rémunération non pérenne. Cela permet aux directions de ne plus garantir la reconnaissance de la technicité.

Les mobilisations à l’appel de la CGT ont contraint la direction à ouvrir des discussions dès la rentrée.

LA CGT REVENDIQUE

  • de réelles augmentations générales des salaires,
  • l’égalité entre les femmes et les hommes,
  • l’annualisation de l’ancienneté,
  • une grille unique avec la reconnaissance des savoir-faire, des diplômes, des formations et une progression automatique pour tous·tes les cheminot·es.
  • Un 13e mois pour tous·tes.

Retraité·es :
des convergences revendicatives indispensables avec les actifs !

L’organisation de l’entreprise et le refus des filiales de droit privé de verser une dotation équivalente à 1,721% de la masse salariale pour financer les Activités Sociales et Culturelles (ASC) met ces dernières en péril.
Cette situation sert de prétexte à certains CASI non gérés par la CGT pour interdire aux retraité·es l’accès aux ASC.

L’entreprise veut faire du logement un outil à son seul service. Les conséquences sont dramatiques pour les retraité·es. Certain·es sont contraint·es de quitter leur logement au départ à la retraite, pouvant aller jusqu’à l’expulsion.
La multiplication des primes en tout genre en lieu et place d’augmentations générales des salaires se paie cash à la retraite avec un faible niveau de pension.

Le suivi médical post-professionnel, le droit à la santé des retraité·es, sont entravés par les fermetures des cabinets médicaux SNCF, le manque de personnel médical et paramédical.
De leur embauche à la fin de leur vie, les cheminot·es doivent bénéficier des prestations du régime spécial de prévoyance.

Activités Sociales et Culturelles, logement, montant des loyers, salaires/ niveau des pensions, accès aux cabinets médicaux SNCF, sont des sujets revendicatifs qui concernent l’ensemble des cheminot·es en activité ou retraité·es, statutaires ou contractuel·les.
Alerte production !

Si la période estivale est l’occasion de prendre des congés payés bien mérités par toutes et tous, elle doit cependant être placée sous le signe d’une vigilance accrue, notamment sur les conditions de travail.
Nous sommes attachés au service public ferroviaire et à sa qualité d’exécution. Il n’en demeure pas moins que les destructurations portées par la direction, la baisse des moyens humains et matériels, le manque d’entretien du réseau, les conditions climatiques parfois extrêmes, ont des conséquences sur nos capacités de production, sur les conditions de voyage des usagers du chemin de fer et donc sur les conditions de travail des cheminots !

« L’Alerte production ! » : c’est nous tenir prêts à agir dès les premières difficultés rencontrées, partout, quels que soient les métiers, les sites, les régions !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots avec ses 294 syndicats locaux, déclenche cette veille active en proximité, dans les lieux de travail pour intervenir immédiatement auprès des directions locales, régionales et nationales ! il faudra agir dès lors que cela semblera nécessaire, en portant les revendications décidées collectivement dans chacun de nos chantiers !

Cette période estivale ne suspend pas la nécessité d’agir localement en décidant ensemble des modalités d’interpellation et d’action !

Préservons et améliorons nos conditions de travail tout en assurant un service public ferroviaire à la hauteur des exigences légitimes des usagers !

Les cheminots, avec la CGT, sont les seuls véritables experts du chemin de fer ! Nous sommes donc légitimes à exiger des moyens pour mieux travailler et mieux « faire du train ».

Que nous exercions en zone urbaine ou en zone rurale, nous devons continuer d’exiger une égalité de traitement quel que soit le territoire.
Nous devons également continuer d’exiger que nous, cheminotes et cheminots, ne soyons pas la variable d’ajustement d’une stratégie patronale qui tourne le dos à l’intérêt général !

Alerte production au quotidien ?
Oui parce que, plus que jamais,
nous sommes et demeurerons une CGT tout-terrain !

AVEC VOUS

Téléchargements

1E CLASSE DES ADC : LA DIRECTION RETROUVE LA RAISON

Flash-info

| Traction

La Fédération CGT des cheminots a été reçue en audience le 9 juillet concernant l’octroi de la première classe à tous les conducteurs remplissant les conditions d’éligibilité au GRH00400.
La direction acte un premier recul avec la pleine application du référentiel.

Depuis des mois, la Fédération CGT des cheminots était alertée par des refus d’octroi de la première classe aux agents de conduite positionnés sur le grade TB et atteignant l’âge de 49 ans.

Cela faisait suite à un subterfuge qu’avait trouvé la direction pour contourner le GRH00400 à travers l’accord de branche classifications et rémunérations. Les effets sont déjà réels avec les premiers transferts vers Transdev, dont les cheminots se verront appliquer des dispositions de branche plus restrictives pour l’accès à la première classe.

La Fédération CGT a obtenu gain de cause pour que toutes les demandes en attente et celles à venir soient régularisées. La direction s’engage à se rapprocher d’Optim’Services dans les prochains jours afin de faire appliquer les conditions d’éligibilité du GRH00400 actuel.

Cependant, la Direction ne cache pas son intention de réécrire le GRH00400 en modifiant les règles d’attribution des FC de 1re classe pour en limiter l’accès dans sa logique de rentabilité.

Elle envisage d’introduire une notion d’exercice de 15 ans sur un emploi conducteur de ligne dans l’entreprise, alors que le règlement n’imposait que d’être sur un grade TB et âgé de 49 ans.

Cette volonté de réécriture dans le sens d’une harmonisation vers l’accord de branche vise en réalité une extinction progressive du droit. L’ancienneté de branche prévue pour la rémunération ne s’appliquerait pas pour les FC branche… Avec plus de 50 lots ouverts à la concurrence, 15 ans sur l’emploi-type conducteur de ligne dans l’entreprise pourrait devenir inatteignable pour la grande majorité des agents de conduite !

La Fédération CGT des cheminots restera attentive à la réécriture du GRH00400 pour tous les cheminots et appelle les agents de conduite à se tenir prêts à agir pour contrer les coups de rabot sur nos facilités de circulation.

PLUS QUE JAMAIS, L’EXTENSION DES FC À TOUS LES CHEMINOTS DE LA BRANCHE S’IMPOSE !

Téléchargements

1ER MAI, FÊTE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, PAS DU CAPITAL !

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 3 juillet 2025 marque une nouvelle attaque contre l’ensemble du salariat, portée par un patronat toujours plus cynique, décomplexé, et appuyé avec zèle par le pouvoir en place : une proposition de loi permettant l’ouverture des commerces le 1er mai a été votée au Sénat !

Alors que les salarié·e·s aspirent à une amélioration de leurs conditions de travail, de leur salaire et à une protection sociale de haut niveau, le gouvernement, épaulé par une majorité sénatoriale réactionnaire, a choisi de faire passer en procédure accélérée une proposition de loi pour faire travailler les salarié·e·s le 1e mai, seul jour férié chômé et payé conquis par la lutte !

QUAND LE GOUVERNEMENT LÉGALISE LA RÉGRESSION SOCIALE !

Cette mesure, vieux serpent de mer du capital et des conservateurs, rentre en pleine convergence avec les attaques menées à l’encontre du salariat : recul de l’âge de départ à la retraite, régression de la protection sociale, stagnation salariale, explosion des accidents de travail, casse des services publics… Donner un chèque en blanc au patronat, dans une logique de dumping social et d’amenuisement des droits des salarié·e·s, va aggraver une situation déjà exsangue !

SE RASSEMBLER ET LUTTER AVEC LA CGT ET SON UFCM : UNE NÉCESSITÉ !

Méfaits du forfait-jours engendrant une explosion du temps de travail et de la charge mentale, déséquilibre vie pro / vie perso qui s’accentue, refus de reconnaissance de la pénibilité notamment à un grand nombre de métiers de l’encadrement, … ; dans un contexte de dégradation générale de nos conditions de vie et de travail, la remise en cause du 1e mai en tant que jour férié, chômé et payé, est également une attaque brutale contre notre droit fondamental au temps de repos !

LE 1ER MAI N’EST PAS UN JOUR COMME LES AUTRES !

Il est l’héritage de plus d’un siècle de luttes, depuis le massacre de Chicago en 1886 et la fusillade de Fourmies en 1891, jusqu’aux combats contemporains pour une société humaine, sociale, solidaire et contre les idées d’extrême-droite, larbin tout-désigné du capital. Y toucher, c’est fouler aux pieds la mémoire de celles et ceux qui se sont battu·e·s et qui se sont sacrifié·e·s pour que l’on ne perde plus notre vie à la gagner !

Dans la continuité des luttes passées, la CGT et son UFCM revendiquent un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) portant notamment :

  • la durée du temps de travail à 32h/semaine ;
  • une grille unique des salaires ;
  • un élargissement de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée et des dispositifs de Cessation Anticipée d’Activité (CAA) ;
  • un accord contraignant la direction à garantir un réel droit à la déconnexion.

AVEC LA CGT ET SON UFCM POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX, COLLECTIFS ET OPPOSABLES !

Téléchargements

Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

30 juin 2025

Arrivée de Transdev sur la ligne Marseille-Nice : les cheminots SNCF manifestent contre l’ouverture à la concurrence

Lire la suite

Voir les autres articles

Liste des actualités

Lexique

Contacts

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.