LES ICTAM EN LUTTE ET DANS LA RUE LE 2 OCTOBRE !
Appel à la grève
Le 10 septembre, la colère cheminote s’est exprimée aux côtés de la colère citoyenne. Le 18 septembre, plus d’un million de manifestants à travers le pays et près de 30 % de grévistes au sein du GPU SNCF ont conduit l’intersyndicale à poser un ultimatum au Premier ministre. Ce dernier a sciemment choisi d’y répondre par le mépris.
Face au manque de respect du Premier ministre vis-à-vis de la crise sociale que nous traversons, contre la casse du service public ferroviaire et de nos droits, il est temps d’élever le rapport de force ! Il est hors de question de continuer à subir le moins-disant social imposé par le pouvoir et la direction contre celles et ceux qui créent les richesses, c’est-à-dire NOUS, LES CHEMINOT·E·S !
La question d’une meilleure répartition des richesses et d’une véritable justice sociale, fiscale
et environnementale est centrale !
La mobilisation massive par la grève et aux manifestations le 2 octobre,
à l’appel de l’intersyndicale, est indispensable !
Les conditions de travail des ICTAM n’ont jamais été aussi dégradées : dans l’ensemble de la branche, dans tous les métiers, les remontées font état d’une usure physique et morale alarmante, d’un alourdissement de la charge mentale, d’une explosion du temps de travail, entraînant un accroissement du déséquilibre vie pro / perso… Le manque de personnel et les réorganisations incessantes entraînent une perte de sens au travail et un sentiment de résignation général :
LE PATRONAT FERROVIAIRE PORTE AUSSI UNE RESPONSABILITÉ ET DOIT RÉPONDRE À NOS REVENDICATIONS !
POUR FAIRE ENTENDRE NOTRE VOIX ET DÉFENDRE NOS DROITS, UNE SEULE SOLUTION :
LA GRÈVE !
La mobilisation historique contre la réforme des retraites de 2023 s’est traduite, au sein du GPU, par la création des dispositifs de CAA ; la formidable campagne lors du deuxième tour des législatives en juillet 2024 a permis d’éviter au pays de tomber dans les mains de l’extrême-droite ; en décembre 2024, deux accords de transition pour les cheminot·e·s transférés à Technis et Hexafret ont été conquis pour une durée de 3 ans afin de garantir la continuité de leurs droits.
Ces quelques exemples prouvent que OUI, grâce à une mobilisation collective et une détermination sans faille, remporter des victoires est toujours possible !
La CGT et son UFCM revendiquent :
- L’arrêt des processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
- Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
- Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
- La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
- Des augmentations générales de salaire ;
- Une grille unique des salaires et un nouveau Statut du travail cheminot.
L’UFCM-CGT appelle les ICTAM de la branche à la grève et à la manifestation le 2 octobre 2025 !
ON LÂCHE RIEN !














